jeudi 9 avril 2015

URGENT LA DICTATURE BONGO ONDIMBA INTERDIT UN MEETING DE L'OPPOSITION EN VIOLATION DE LA LOI

          

Gérard de Villiers, dans un livre de sa célèbre série SAS, à propos du Zaïre, écrivait; " les armées africaines ne connaissent que deux formes de lutte: le massacre et la fuite".

Devant des civils désarmés les prétoriens du régime Bongo Ondimba Ali s'adonnent à une violence hystérique, à des massacres, qui ne sont limités, effet des temps nouveaux, qu'à la peur d'être traduit devant le Tribunal Pénal International.
L'officier qui execute des ordres illégaux de
son Ministre de l'intérieur
Le cas de cet officier qui execute des ordres illégaux, non écrits illustre bien cette situation. C'est le cas typique qui est mis en évidence par la jurisprudence de Nuremberg: Tout soldat, tout homme ou femme qui commet une violation des droits humains, des crimes contre la paix, des crimes de guerre en prétextant qu'il a agit suivant des ordres, écrits ou non, doit répondre pénalement, en son nom propre, d'auteur et de complicitéde de ces crimes. Cet officier ne sait pas à quoi il s'expose à l'avenir. Il aurait été intelligent, avant de dire quoi que ce soit et d'executer des ordres iniques et illégaux, de regarder les multiples cameras du peuple qui ont immortalisé ces crimes. Il finira devant un tribunal, et ce qui est marrant, c'est qu'il ne le sait pas encore.
 
La deuxième forme de lutte c'est la fuite quand il y a en face des combattants équipés pour répondre de façon efficiente à des cohortes d'assassins. L'armée de Mobutu, devant les troupes de Kabila composées pour l'essentiel des jeunes enfants équipés de bottes en caoutchouc et armés de Kalachnikov, n'a pas eu d'autres choix que la fuite, la débandade.

Le peuple gabonais a tout enrégistré: de la commission des crimes
à l'interpellation des leaders enfin qu'il ne dise pas qu'il ne le savait pas.
L'armée gabonaise n'est pas une armée républicaine, mais des troupes de prétoriens au service de la dictature. Cette armée a été créé pour "tenir en respect" le peuple gabonais et non pour protéger ses lois ou protéger le territoire gabonais et son peuple. Il y a une dizaine d'années, l'épisode du conflit territorial avec le Cameroun à la frontière commune est, en n'en douter, symptomatique à cet égard. A l'arrivée des troupes camerounaises qui estimaient que le Gabon occupait une partie du territoire nos zélés militaires ont pris la poudre d'escampette.
 Voila chers compatriotes vous devez savoir que vous n'avez rien à attendre de ces prétoriens du régime, complice des multiples violations de nos droits et assassins de nos enfants quand ils ne sont pas eux-mêmes les exécuteurs de basses œuvres d'Ali Bongo Ondimba comme ce fut le cas avec notre regretté Mboulou Beka le 20 décembre dernier.
Ce qu'il faut comprendre aussi, c'est pas avec nos larmes que nous changerons les choses au Gabon. Désormais notre liberté doit s'arracher par la force, car ce régime ne nous laisse pas d'autres choix que la violence. A notre plus grand regret nous ne souhaitons pas la violence, mais quand tous les sentiers de l'expression de nos libertés sont étouffés comment ne pas s'engouffrer dans les autoroutes de la violence?  Bongo Ondimba Ali porte la responsabilité de ce qui arrivera et sera jugé pour toutes les conséquences qui en découleront.
Aujourd'hui vous avez le droit et le devoir le plus sacré d'arracher votre liberté par tous les moyens. Comme les tunisiens, comme les égyptiens, comme les burkinabé, comme les congolais de la RDC, comme tous les autres peuples du monde qui ont acquis leur liberté par la rue, rassemblez-nous dans toutes les villes du Gabon et arrachons notre liberté à ce voleur et sa famille de prédateurs.
Jean Ndouanis

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