Decès du Président André MBA OBAME

Ali Bongo-Ondimba est parvenu à ses fins en éliminant
un adversaire politique par le poison

Le décès du Président André Mba Obame est un terrible choc pour le peuple du changement et une grande perte pour le Gabon, l’un des hommes politiques les plus brillants de sa génération. Il l’a prouvé juste le temps d’une campagne électorale en passant de l’un des hommes les plus haï du système Bongo à l’un des plus aimés. Il a focalisé les espoirs des gabonais en leur donnant une autre perspective de l’avenir de notre pays. Cette perspective a été violée en 2009 par un coup d’Etat électoral et militaire par les tenants du pouvoir actuel, ceux-là même qui ont inscrits le nom du Gabon au musée de la honte.

La vie de tout homme est faite de hauts et des bas. Il sera temps un jour de faire le bilan des actes des uns ou des autres dans l'œuvre d’édification de notre pays.

Pour le moment c'est le deuil qui frappe toute la communauté gabonaise, au-delà de sa famille, de ses partisans et de l'opposition toute entière,  de nos convictions et opinions propres. Nous nous associons à la famille éplorée et nous luis transmettons tout notre soutien devant cette terrible épreuve.

Ce décès est un de trop. Il est la conséquence de la cruauté et la criminalité de ce régime qui consacre la terreur, la violence et l'assassinat politique comme mode de gestion de l'Etat gabonais. Tous les gabonais sont concernés pas la négation de leurs droits, la privation de leurs libertés et l'atteinte à leur intégrité physique et morale par une famille qui s'est approprié du Gabon depuis près d'un demi-siècle.

Comme Germain Mba, Joseph Redjambé, Pierre Mamboundou, pour ne citer que ceux-là parmi tant d’autres victimes des assassinats politiques des Bongo ondimba, le Président André Mba Obame est la victime de Bongo-Ondimba Ali qui a commandité son assassinat. Nous devons être conscients, qu'à tout moment, chacun d'entre nous pourrait être la prochaine victime.

Ceux qui sont du régime n’en sont pas moins exempt de ces assassinats, les derniers en date, Rose Francine Rogombé et Alice Lamou qui seraient morts inexplicablement et Nzouba-Ndama qui serait selon la rumeur dans le coma à Paris, lui aussi serait victime d’un empoisonnement à ce qu’il parait, démontre qu’Ali Bongo le chimique ne fait pas dans la dentelle dans le nettoyage par le vide..

 
Il est donc, plus que jamais impératif d'unir nos forces pour nous défendre et défendre notre pays aux fins de combattre ensemble l'imposture et la forfaiture qui dirige notre pays..
 
La défense de notre pays passe par l'éviction de ceux qui ont installé la terreur au Gabon, de ceux qui ont installé un système de prédation de notre économie, de la vente de nos terres, de la dissolution de notre nation et de notre culture.

Le bien le plus précieux est notre terre, notre pays, car pour les gabonais qui n'ont rien, la patrie gabonaise est leur seul bien.

François Hollande au sommet de Dakar a dit :

‘’Là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l’alternance est empêchée, j’affirme que les citoyens de ces pays sauront trouver dans l’espace francophone du soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie.’’

C’est bien le cas au Gabon, Aujourd’hui il est plus que temps de rendre cette parole réelle.

Président André Mba Obame

Que la terre gabonaise que tu as tant aimée te soit légère à jamais.

Jean Ndouanis