Mesdames et Messieurs
Le samedi 18 avril 20415 aux environs de cinq heures du
matin, un escadron composé des individus cagoulés et armés, appelés communément
les escadrons de la mort, ont fait irruption au domicile de Madame Annie Léa
Méyé, militante de l'opposition et des droits de l'homme.
Ces individus ont coupé l'électricité, détruit le portail grillagé et la porte centrale, se sont attaqué à Madame Méyé et sa famille. Ils ont enlevé Mesdames Toussaint et Méyé et les ont conduites à une destination inconnue à ce jour. En définitive, ni leurs familles, ni leurs avocats et encore moins leurs amis n'ont été mis au courant de ce dont elles sont reprochées, en violation des droits les plus élémentaires de ces deux gabonaises.
Ces individus ont coupé l'électricité, détruit le portail grillagé et la porte centrale, se sont attaqué à Madame Méyé et sa famille. Ils ont enlevé Mesdames Toussaint et Méyé et les ont conduites à une destination inconnue à ce jour. En définitive, ni leurs familles, ni leurs avocats et encore moins leurs amis n'ont été mis au courant de ce dont elles sont reprochées, en violation des droits les plus élémentaires de ces deux gabonaises.
L'Union du Peuple du Gabonais que j'ai l'honneur de représenter à l'extérieur dénonce avec la dernière énergie cet enlèvement qui est digne des méthodes Nazis: le rapt nocturne. Aucune lois au Gabon ne permet ce genre d'acte des forces publiques. La communauté nationale et internationale est avisée une fois de plus de l'Etat de non droit en oeuvre au Gabon.
Le régime au pouvoir au Gabon s'illustre une fois de plus
dans la violation de la loi, qui n'est valable que pour le peuple et s'exempte
de son application pour des faits hors la loi qui sont commis au sommet de l'Etat.
Nous mettons la communauté internationale devant ses
responsabilités. Car vu la célérité qu'elle manifeste à demander aux dirigeants
de l'opposition de maintenir le calme de ses partisans, elle devrait, tout
également, demander à la dictature en place de cesser toutes ses violations des
droits humains, des libertés publiques et ses velléités de va-t-en-guerre.
La communauté internationale doit savoir que la patience des
gabonaises et des gabonais a des limites. Celles-ci viennent d'être dépassées.
Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de
Mesdames Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint, ainsi que d'autres citoyens
enlevés et mis au secret par la régime Bongo Ondimba Ali.
Désormais, devant cette démission de la communauté
internationale, devant ces multiples négations de l'Etat de droit d'un gouvernement illégal et illégitime, devant ces
crimes contre la paix et la quiétude des citoyens, devant tous ces assassinats
politiques et rituels, devant la rupture par le régime Bongo-Ondimba Ali du pacte républicain;
Tout gabonais, Toute gabonaise, est fondé dans ses droits les plus sacrés et
ses devoirs les plus absolus de faire usage de la force pour défendre sa patrie
et sa liberté.
Jean NDOUANIS
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