lundi 20 avril 2015

communiqué des gabonais libres d'Europe sur les enlèvements et assassinats des gabonais


COMMUNIQUE A.I.G.L.E

Mesdames et Messieurs

Le samedi 18 avril 20415 aux environs de cinq heures du matin, un escadron composé des individus cagoulés et armés, appelés communément les escadrons de la mort, ont fait irruption au domicile de Madame Annie Léa Méyé. Ces individus ont coupé l'électricité, détruit le portail grillagé et la porte centrale, se sont attaqué à Madame Méyé et sa famille. Ils ont enlevé Mesdames Toussaint et Méyé et les conduits à une destination inconnue à ce jour. En définitive, ni leurs familles, ni leurs avocats et encore moins leurs amis n'ont été mis au courant de ce dont elles sont reprochées, en violation des droits les plus élémentaires de ces deux gabonaises.
Germain MBA
Dans les années 70, Germain MBA, brillant intellectuel gabonais est enlevé alors qu’il allait au cinéma avec sa petite famille. Jusqu’aujourd’hui ni sa famille ni le peuple ne sait où est son corps ni ce que les BONGO en ont fait ? Ils l’ont tué, ils ont confisqué le corps, l’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions.

 En 1990 Joseph RÉNDJAMBÉ, le frère de M. Jean PING, brillant universitaire gabonais est assassiné à l’hôtel Dowé par BONGO-Ondimba Ali. L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions ;

En 2010, Pierre Claver ZENG EBOME, brillant artiste et homme d’Etat gabonais, meurt dans des conditions bizarres après s’être rendu à l’hôpital militaire des BONGO. L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions ;
En 2011, Pierre MAMBOUNDOU, brillant homme politique gabonais, est retrouvé mort assassiné, baignant dans son propre sang dans la cave de sa maison ; L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions ;

En 2014, Bruno Mboulou Beka, est assassiné par les sicaires du régime au cours d’une manifestation pacifique, devant des témoins qui ont filmé le forfait. Son corps est toujours à la morgue, car le régime refuse que l’autopsie soit confiée à un légiste indépendant. Ils veulent maquiller les raisons de la mort de ce compatriote. L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions 
En 2015, l’issue fatale de l’empoisonnement d’André Mba Obame, leader charismatique de l’opposition et de l’enlèvement de Mesdames Annie-Léa Méyé et Georgette Toussaint, sans compter d’autres gabonais enlevés nuitamment et assassinés dans l’anonymat le plus strict, nous confirment que l’enfermement de l’Etat de droit au Gabon est désormais le programme de gouvernement d’Ali Bongo Ondimba.

 Pierre MAMBOUNDOU
Toutes ces enquêtes n’ont jamais abouti sur des auteurs avérés et jugés pour ces forfaits. La communauté nationale est tout à fait surprise par la célérité de l’enquête sur l’incendie de l’ambassade du Bénin. Les accusations portées sur les leaders de l’opposition et sur leurs militants ne reposent sur rien de concret et ce n’est pas les aveux extirpés de la torture en cours des deux militantes de l’opposition qui feront foi.
Toutes ces violations de l’intégrité physique des opposants poussent la patience des gabonaises et des gabonais a leurs limites et à leurs derniers retranchements.

Les Gabonais Libres d’Europe regroupés sous l’Alliance Inter-Gabonais Libres d’Europe (A.I.G.L.E) ayant pour siège Bruxelles dénoncent avec la dernière énergie ces assassinats et ce énième enlèvement qui est digne des méthodes Nazis. Ces méthodes démontrent à suffisance la nature criminelle et néo-nazie du régime Bongo-Ondimba Ali. Aucune loi au Gabon ne permet ce genre d'actes des forces publiques exécutés sans mandat, ni dans les formes ni dans le fond.


 Joseph RÉNDJAMBÉ
Le régime au pouvoir au Gabon s'illustre une fois de plus dans la violation de la loi, qui n'est valable que pour les autres tout en s'exemptant de son application pour les actes hors-la-loi commis au sommet de l’Etat et par les criminels du régime. En effet au Gabon,



 Joseph RÉNDJAMBÉ
L’interpellation est réglementée. Elle ne peut se faire que dans les formes prescrites par la loi. C’est-à-dire pas avant 6h du matin et doit toujours faire suite à une demande écrite du procureur de la République. Elle doit aussi être menée dans le respect des droits civils et politiques, notamment le droit au respect de la vie privée, de la vie familiale, et du domicile. A l’exception des personnes déjà fichées, des cas de terrorisme, grand banditisme ou des flagrants délits, la porte doit toujours s’ouvrir de l’intérieur. Au besoin, les enquêteurs peuvent faire le pied de grue devant le domicile du suspect et l’interpeller une fois dehors. Ainsi, les agents commis à cette tâche auraient-ils pu attendre la levée du jour devant les domiciles, les suspectes étant condamnées à sortir de leurs maisons à un moment ou un autre. , l’opération a été menée en marge des normes procédurales : l’interpellation a eu lieu à 5 h du matin un jour non ouvré, sans mandat dûment signé du procureur et a donné lieu à une effraction manifeste de la porte d’entrée. Plus de 48 heures après, les avocats de la défense n’ont toujours pas accès au dossier et encore moins à leurs clientes. Le lieu et les conditions de leur détention ne sont pas à ce jour déterminés.

André Mba Obame

Nous mettons la communauté internationale devant ses responsabilités. Car vu la célérité qu'elle manifeste à demander aux dirigeants de l'opposition de maintenir le calme de ses partisans, elle devrait tout également demander à la dictature en place de cesser toutes ses violations des droits humains, des libertés publiques et ses velléités de va-t-en-guerre.

Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de Mesdames Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint, ainsi que d'autres citoyens enlevés et mis au secret par le régime Bongo Ondimba Ali.

Nous avisons la communauté nationale et internationale que :

Devant cette démission de la communauté internationale ;

Devant ces multiples négations de l'Etat de droit par un gouvernement illégal et illégitime ;

Devant ces crimes contre la paix et la quiétude des citoyens ;

Devant tous ces assassinats politiques et rituels ;

Devant la rupture par le régime du pacte républicain;


Bruno Mboulou Beka
Désormais Tout gabonais, Toute gabonaise, est fondé dans ses droits les plus sacrés et ses devoirs les plus absolus de faire usage de la force pour défendre sa patrie et sa liberté.

La responsabilité devant l’histoire et le peuple incombera à Bongo-Ondimba Ali et ses complices qui n’ont eu, à aucun moment, un mandat populaire pour se prévaloir de l’autorité de l’Etat.

Fait à Bruxelles le 18 avril 2015

La Présidente

Madame Bernice MBOUMBOU

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