samedi 16 août 2014

Moukagni-Iwangou : «la compromission avec le pouvoir pour tuer l’UPG»

Le feuilleton Union du peuple gabonais (UPG) a pris une nouvelle tournure avec l’interdiction faite à Jean de Dieu Moukagni-Iwangou de s’exprimer au nom de ce parti. Dans cette interview, le président « déchu » (NDLR) du parti de l’opposition dénonce une machination du pouvoir.



Gabonreview : Vos détracteurs vous reprochent de n’avoir jamais eu de carte de membre de l’UPG, du moins jusqu’à votre élection à la présidence du parti. Que leur répondez-vous ?
Jean de Dieu Moukagni-Iwangou : Dans le processus de création du parti, nous avions convenu d’un code d’honneur autour de deux groupes de règles qui privilégiaient la vérité des mots à leur littéralité. Pour ne pas compromettre le processus de légalisation du parti, le principe de précaution nous avait conduit à ne pas retenir le poste de président, simplement parce que Pierre Mamboundou n’avait pas besoin d’exister dans les textes pour régner. De la même manière, nous étions convenus de la dispense de délivrance de carte de membre pour protéger certains cadres du fait de leurs statuts respectifs.
Une affichette de l’UPG courant Loyaliste. © D.R
En totale délicatesse avec la vérité, Mathieu Mboumba Nziengui ne se prive pas de tirer prétexte de l’inexistence du poste de président pour dénier toute qualité à Pierre Mamboundou, alors que jusqu’à la réforme décidée par le congrès qui a supprimé ce poste, il tenait sa qualité de secrétaire exécutif d’une décision de nomination émanant du maître. C’est simplement pathétique !!! En ce qui me concerne, je rappelle que le 7 juin 2014, Mboumba Nziengui a prononcé à mon encontre une mesure de radiation. Mboumba Nziengui est un universitaire rompu. S’il ne me reconnaissait pas la qualité de membre, comment peut-il justifier qu’il m’ait appliqué une sanction opposable aux seuls militants ? Lorsque l’absurde le dispute à l’irrationnel, on est en terrain d’incohérence qu’aucun juge sérieux ne peut valider !
Vous venez d’être débouté par le tribunal dans le litige qui vous oppose à Mathieu Mboumba Nziengui. Le corps judiciaire dont vous faisiez partie n’a-t-il pas pris en compte le fait que vous venez d’en être radié ?
N’ayant pas été l’auteur de la requête et n’ayant pas davantage formulé de demande reconventionnelle, je ne peux avoir été débouté. Pour le reste vous avez pleinement raison. Alors qu’il est notoirement connu que le Conseil supérieur de la magistrature statuant en matière disciplinaire a prononcé ma révocation du statut de magistrat, et que cette décision fait autorité sur le tribunal, il se trouve que le juge des référés a affirmé que j’étais toujours magistrat pour justifier que je ne pouvais, en cette qualité être membre de l’UPG, et de ce fait, éligible à la tête dudit parti. Je laisse à chacun le soin d’apprécier librement la qualité de notre justice.
Pour la suite des évènements, que comptez-vous faire face à cette décision ?
J’ai instruit mes avocats d’interjeter appel. Ce qu’ils ont fait. Je garde espoir dans la force des principes.
Bruno Ben Moubamba qui a clamé que vous ne serez jamais président de l’UPG, soutient que vous traitez Mathieu Mboumba Nziengui de «loque politique». A quoi renvoie cette qualification et à quelle occasion l’avez-vous prononcée ?
A sa réponse fausse, je répondrai à Moubamba par une question vraie. Pour ce qui est de la réponse fausse, j’ai appris une chose en politique : lorsque vous vous gardez de dire ce que vous êtes, d’autres se chargent de dire ce que vous n’êtes pas. Il y a 25 ans, je suis entré en politique par la voie risqué de la clandestinité pour donner corps à un parti vis-à-vis duquel il valait mieux prendre ses distances à l’époque. Malgré les brimades qui ne datent pas d’aujourd’hui, j’y suis toujours 25 ans après. Dans cet intervalle, j’ai beaucoup appris auprès du maître, qui m’a accordé l’immense privilège de partager sa réflexion. En retour, j’ai donné le mieux que je pouvais. Les statuts et règlements du parti, la stratégie de défense pour neutraliser la peine afflictive et infamante prononcée par la Cour de sûreté de l’Etat, la cession d’actifs de Gabon Poste, l’avant-projet de loi sur la biométrie pour citer les dossiers les plus emblématiques, portent la marque de ma contribution, au demeurant modeste au regard de l’œuvre du maître.
Comme sous toutes les latitudes, la légitimité du peuple étant le fondement de toute autorité, ces états de service que j’aurai pu rallonger m’ont valu d’être porté à la tête du parti, pour redonner de la valeur à notre discours politique, que je connais mieux que quiconque. Et ce ne sont pas les égarements d’un juge qui y changeront quoi que ce soit. En face, j’incline à penser que le nomadisme est la marque de l’instabilité de l’homme. Lorsqu’il est doublé de la versatilité, il devient la marque de l’inconsistante. Bruno Ben Moubamba a été acteur libre et, à l’occasion, virulent pourfendeur de Mamboundou, membre fondateur de l’Union nationale, ministre du gouvernement alternatif, et dès la mort de Mamboundou, il s’acharne avec indécence à se présenter en chantre de quelqu’un qu’il n’a pas connu mais dont il a vivement affiché l’hostilité.
En nous fondant sur les dispositions de l’article 43 de la loi sur les partis politiques, qui font interdiction pendant une période de 5 ans à tout membre-fondateur d’un parti politique dissout d’intégrer le directoire d’un autre parti, nous voudrions lui poser une question vraie, et ce devant le juge des référés qui a pu dissoudre tout un congrès, celle de savoir pourquoi il n’encourt pas le même traitement que ses illustres collègues ? Sur Mboumba Nziengui, je n’y reviendrais pas, parce que ce monsieur qui est un grand universitaire a malheureusement montré de manière objective toute l’étendue de ses limites. Seulement voilà : plus ce monsieur enfonce le parti dans l’abîme, plus le régime en place multiplie les intrigues pour le maintenir à la tête de l’UPG.
L’UPG semble s’être lancée dans un thriller interminable. Ainsi qu’on l’a observé pour d’autres partis politiques, ne se dirige-t-on pas vers une multitude d’UPG ? Autrement dit, pourriez-vous renoncer à diriger ce parti ?
Je suis un militant bête et discipliné, et je suis un démocrate. Je suis là par la volonté du peuple. Je partirai par le fait de cette même volonté.
Y a-t-il un aspect de cette crise sur lequel vous auriez souhaité vous prononcez et que nous n’avons pas abordé ?

En disposant du pouvoir de nomination et de promotion des juges, le chef de l’exécutif contrôle totalement le pouvoir judiciaire tout entier, de la Cour constitutionnelle au tribunal de première instance. Par le fait de ce mécanisme, il tombe sous le sens que c’est au péril de sa carrière qu’un magistrat statue en toute indépendance dans tout procès impliquant les intérêts du pouvoir en place au Gabon. Ayant bien compris la manœuvre, certains magistrats s’érigent simplement en fou du roi. En retour, ils récoltent la juste récompense de leur zèle. C’est malheureusement sur ce terrain que s’explique la décision du juge des référés. Mboumba Nziengui n’a aucun argument, autre que la compromission avec le pouvoir pour tuer l’UPG. En conséquence, je lance un appel en disant, sauvons l’UPG pour sauver le Gabon.
Source: http://gabonreview.com/blog/moukagni-iwangou-compromission-pouvoir-tuer-lupg/

mercredi 13 août 2014

Le PSPA aux relations extérieures sonne la fin de la récréation et demande la traduction en justice des imposteurs qui se prévalent des titres et des fonctions à l'UPG sans mandat

UNION DU PEUPLE GABONAIS
 
 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures Coordinateur Sectoriel des gabonais de la diaspora

BRUXELLES

Mesdames et Messieurs

Depuis le1er congrès ordinaire de l’Union du peuple gabonais tenu du 06 au 09 juin 2014 suivant toutes les procédures statutaires normatives, Messieurs Mboumba-Nziengui et Moubamba, se prévalent des responsabilités et des mandats qui ne leur ont été octroyées par personne. Ces deux individus ont organisé leur indisponibilité au congrès pour se soustraire à la sanction démocratique du vote du peuple de l’UPG. Pour se donner une posture légale, ils ont poussé l’outrecuidance et la perfidie jusqu’à l’instrumentalisation de la famille Mamboundou, en oubliant que celle-ci n’est pas une institution du parti et que, seul le congrès convoqué par la convention nationale, est habilité à investir légitimement  ses dirigeants.

Tout le monde a compris que Mathieu Mboumba-Nziengui et son acolyte ne sont que des simples épouvantails qui cachent mal la main qui les agite. Cela traduit tous les excès utilisés par le pouvoir en place contre le président élu par le peuple de l’UPG. Cette situation est le plus beau moyen de radicaliser le peuple de l’UPG qui n’acceptera jamais la forfaiture dans laquelle ces deux pions du pouvoir veulent s’accaparer du parti du peuple de l’UPG.

En rappel, Le Président Moukagni-Iwangou est derrière toutes les procédures stratégiques du Parti depuis sa création. Les statuts qui fondent l’existence légale de l’UPG sont l’œuvre du Président Moukagni-Iwangou. Pendant ce temps, Mboumba-Nziengui, qui n’a participé à aucun acte fondateur de l’UPG, sinon celui de se prévaloir de sa parenté avec notre martyr Doukakasse-Nziengui, était paisiblement assis chez lui. Quant à Moubamba il n’est plus à présenter.  Son opportunisme à fleur de peau transparait à des milliers de kilomètres, au point ou, quelque temps après avoir insulté le Président Pierre Mamboundou, et son tour éclair à l’UN, il a attendu paisiblement son assassinat pour instrumentaliser sa veuve et sa famille aux fins d’une OPA sur son parti. Comment comprendre que la loi ne s’applique pas à lui s’il n’est pas le pion du régime ? Cadre d’un parti dissous il ne pouvait prétendre pendant cinq ans occuper des fonctions de cadre dans un autre parti.  Mais il voyage paisiblement d’un continent à l’autre quand les autres de l’UN sont interdits de voyage, roulant des mécaniques et dépensant à foison, quand personne ne lui connait un emploi rétribué, pendant que ses congénères de l’UN ont des salaires suspendus.
Ces deux personnes, dont le peuple de l’UPG sait qu’ils ont de revenus modestes roulent carrosse avec des moyens immenses dont la provenance est connue de tous. Leur mission est de se servir de l’UPG pour s’accaparer des peuples du sud aux fins de les servir au gros BOA (Bongo Ali Ondimba) dans une dialectique ethno tribale opposant le nord et le sud.

Devant cette trahison de la ligne politique et originelle de Pierre Mamboundou le peuple de l’UPG s’est systématiquement tourné vers Monsieur Moukagni-Iwangou, véritable bras droit de notre leader historique  pour succéder à Pierre Mamboundou, notre Maître, ce héros national. L’arrivée de Moukagni-Iwangou, le véritable héritier politique de Pierre Mamboundou à la tête de l’UPG sonne, désormais, la renaissance de notre parti, et surtout, le retour aux fondamentaux de la lutte pure et dure contre un système criminel intégré.
Mesdames et Messieurs, lorsque les procédures officielles s’inscrivent contre la réalité sociale, il y a une rupture du corps social. Le Gabon, dans sa constitution, fait référence à la déclaration universelle des droits de l’homme. Ce qui fait que ce texte est partie intégrante de la constitution gabonaise. Elle stipule entre autre que tout pouvoir légitime émane du peuple.
Comment comprendre qu’un juge incompétent et corrompu s’arroge les prérogatives d’un tribunal et d’un congrès des citoyens libres de leurs choix et de leurs opinions, en l’occurrence le juge des référés, pour pouvoir rendre une décision inique à l’encontre des choix et des opinions du peuple de l’UPG et de son Président ?

La cessation de trouble qui nous a été signifiée à partir de la date du 08 août 2014 est une décision inique qui ne peut obliger personne, en tout cas pas le peuple de l’UPG et son Président engagé de façon résolue dans la lutte de libération nationale.

 Cette vaste escroquerie politico-judiciaire montre bien que le droit n’est que le prétexte pour donner des allures de légalité à un règlement de compte politique actionné en sous-main par le régime honni d’Ali Bongo Ondimba. Ce jugement inique démontre que le Gabon est le champ clos de l’insécurité judiciaire et ce message est le plus cinglant démenti de l’attractivité de l’environnement des affaires au Gabon.

Le peuple libre de l’UPG à l’extérieur du Gabon prend la communauté nationale et internationale à témoin devant les persécutions dont son président est victime. Après les tribulations à la FEGAFOOT et la tentative d’assassinat par empoisonnement, qui ont suffisamment alerté l’opinion, le recours à la voie judiciaire offre l’avantage de régler proprement son sort à bon compte.

Au plan personnel, le conseil de discipline, instrumentalisé par le pouvoir en place, l’a déchu de la qualité de juge et l’a privé de toute ressource, avec pour seule perspective, l’entrée certaine dans le rebus de la précarité. Voilà comment le système de l’émergence lutte contre la pauvreté.
Au plan politique le régime honni, veut lui retirer toute tribune.

Mesdames et Messieurs

En disposant du pouvoir de nomination et de promotion des juges, Bongo Ondimba Ali  contrôle totalement le pouvoir judiciaire tout entier, autrement dit, de la Cour Constitutionnelle au tribunal de première instance. Par le fait de ce mécanisme, il tombe sous le sens que c’est au péril de sa carrière qu’un magistrat statue en toute indépendance dans tout procès impliquant les intérêts du pouvoir en place au Gabon. Comment s’étonner de l’excès de zèle des juges. Cet excès est en fait une danse du ventre pour s’attirer les faveurs du dictateur, au point de travestir honteusement la justice gabonaise et de lancer l’opprobre, le discrédit sur toute la profession et finalement le doute sur sa capacité à rendre justice, la vraie justice?

La justice qui est d’abord une valeur immanente rétablit toujours les justes. Et quel que soit la durée que cela prendra les militants de l’UPG de l’extérieur comme de l’intérieur apporteront toujours leur soutien indéfectible au Président Moukagni-Iwangou avec qui ils poursuivront la lutte contre le régime mafieux de BOA.

Les actions de l’UPG dont celles qui consistent à dénoncer le régime en place, sont tellement efficaces que le commanditaire véritable de Mboumba Nziengui, veut donner du Président de l'UPG à l'extérieur une image salie par l’injure et la forfaiture
Nous appelons le Bureau exécutif de UPG à mettre un terme, par des voies judiciaires indépendantes, à cette vaste escroquerie politique, qui est une diffamation en règle.
Nous demandons au peuple de l’UPG de se mobiliser contre cette énième forfaiture pour engager le combat de la victoire finale.
L’Union du peuple gabonais, par son Président, a déposé le lundi 11 août 2014. Un recours en appel contre le jugement inique d’un juge aux ordres. Même si le recours suspend les décisions d’un juge corrompu, les fédérations extérieures par ma voie demandent aux militants et au bureau exécutif de ne pas tenir compte d’un jugement inique et de continuer le combat pour la libération nationale.
Fait à Bruxelles, le 11 août 2014

                Le Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures

Coordinateur Sectoriel des gabonais de la diaspora
Jean de Dieu NDOUANIS

mardi 12 août 2014

Affaire UPG contre Mboumba-Nziengui: Réponse du Président de l'UPG contre le jugement inique de fulgence Ongama

Chers tous,
De toute évidence, Monsieur MOUBAMBA le chantre du Parti de la Famille, a choisi de me combattre sur la base de l’orientation expérimentée pour la propagande nazie, qui a éprouvé le fait, qu’à force d’asséner des mensonges, ils deviennent des vérités.
Avec le zèle du nouveau converti, Monsieur MOUBAMBA s’acharne à se présenter comme une alternative au sein de l’UPG, qu’il a rejoint après le décès de Pierre MAMBOUNDOU, qu’il avait copieusement insulté sur la place publique.
Je me réserve, en temps utile, de diffuser tous les supports en ma possession, qui montrent tout ce que l’opportunisme peut avoir d’indécent.
Je me réserve, en temps utile, de démontrer sur la place publique, en quoi MBOUMBA NZIENGUI ne peut être une alternative au sein de l’UPG, qu’il a fait reculer sur le terrain.
N’ayant pour tout ressort que la caution du Pouvoir en place, qui le promène en épouvantail avec l’espoir malheureusement de contrôler l’UPG, et surtout l’électorat du sud du Gabon, je démontrerai sur le menu, pourquoi mon grand frère Mathieu MBOUMBA NZIENGUI est une loque politique.
J’expliquerai à l’opinion nationale, l’approche stratégique arrêtée il y a 25 ans, qui explique pourquoi les statuts de l’UPG, que j’ai écrit , ne comportaient pas de poste de Président jusqu’à la réforme adoptée par le congrès en 2014.
Au nom de la même réalité, j’indiquerais pourquoi MOUKAGNI-IWANGOU, et bien d’autres cadres dont il fallait préserver les carrières pour garantir la contribution qualitative à la réflexion du Parti, n’ont pas de carte de membre.
Au nom de la réalité, à laquelle j’ai activement participé, je vais démontrer en quoi je suis le véritable héritier politique de Pierre MAMBOUNDOU, que j’ai accompagné pied à pied, dans sa marche obstinée pour l’enracinement de la démocratie véritable au Gabon, pendant que MBOUMBA NZIENGUI était aux abonnés absents quand il n’animait pas simplement le front familial contre notre leader.
Pour que le silence que je me suis imposé jusqu’à ce jour, n’accrédite pas le mensonge asséné régulièrement par MOUBAMBA, je vais désormais parler, et croyez-moi, je connais bien des choses.
Je vais parler, déjà pour démonter, pied à pied, l’argumentation spécieuse de Monsieur Fulgence ONGAMA, le juge des référés. Et je sais de quoi je parle.
Je vais parler, ensuite pour dévoiler sur le détail, l’objectif qui se cache derrière toute la campagne de diabolisation orchestrée contre ma personne dans le dossier de la FEGAFOOT, aujourd’hui bloqué par l’effet conjugué, d’une part de la défection de NDOUMBOU qui n’a pas plus d’argument à produire aux débats et qui oppose désormais le silence aux convocations du juge, d’autre part de la posture de ce juge, SANKY William, commis par sa hiérarchie pour faire la lumière, mais qui hésite à conclure par un non-lieu cinglant, un dossier ouvert pour me crucifier par la voie judiciaire mais qui est en passe de m’offrir des arguments pour rebondir.
Je vais parler pour montrer le véritable objet recherché par toute cette agitation.
Je vais parler, pour refuser le divertissement et inviter les gabonais vers le vrai débat que l’on veut occulter par ce divertissement, le débat l’alternance.
MOUKAGNI-IWANGOU

Le Blog de Moukagni-Iwangou

Chers lecteurs, je vous annonce la création du blog de Monsieur Moukagni-Iwangou, il y livre sa part de vérité sur les entreprises maléfiques de la horde des épouvantails de BOA, Accrombessi et Manfoumbi que constitue le duo d'usurpateur de l'UPG Mboumba-Nziengui et Moubamba, faux opposants.
Bonne lecture:
http://moukagni-iwangou.blogspot.be/
Jean Ndouanis

dimanche 10 août 2014

Affaire UPG- Mboumba-Nziengui un jugement inique rendu par un juge incompétent et corrompu

chers visiteurs
Je vous fais tenir le nouveau vecteur de communication des gabonais libre, ci-dessous intitulé " Le citoyen libéré". il a sa propre page: http://lecitoyenlibre.123siteweb.fr/410749441
Il traitera des cas non accessibles aux gabonais et dira tout haut ce que les gabonais ne peuvent dire du fait de la confiscation des médias d'Etat par le régime, adepte de la parole en sens unique.
Je vous souhaite bonne lecture.
Jean Ndouanis
LE CITOYEN LIBéRé
Bulletin d’informations                                 Distribution gratuite         n°0000                                                                                                                                                                                             


EDITORIAL
Pour alerter l’opinion nationale et internationale sur la parodie de justice rendue contre MOUKAGNI-IWANGOU, et bientôt contre Jean PING, selon l’option judiciaire nouvellement adoptée par le Palais comme arme pour liquider la véritable opposition, nous publions à partir de ce jour, le bulletin du citoyen libre, qui va démonter pied à pied, les arguties du juge des référés.
Invité à le lire et à faire, le citoyen est invité à se prendre en charge avec ses moyens, contre le bâillonnement du Peuple décidé par le Pouvoir.
La Rédaction
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Extraits du blog de Bruno Ben MOUBAMBA, voici les motifs de la décision du juge des référés, dont les motifs ne résistent pas à une analyse juridique bien argumentée.
1)      La plainte déposée par le Secrétaire Exécutif de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) contre les dissidents conduits par M. Jean-De-Dieu MOUKAGNI-IWANGOU a été déclarée recevable en application de l’article 3 du Code de Procédure Civile ;
Au moment de la saisine du juge des référés, notamment le 2 août 2014, le droit d’agir au nom de l’UPG incombait exclusivement au premier responsable du Parti, en l’occurrence Monsieur MOUKAGNI-IWANGOU, investi dans la fonction de Président par le Congrès tenu du 6 au 9 juin 2014.
En faisant application de l’article 3 du code de procédure civile pour recevoir Mathieu MBOUMBA NZIENGUI en qualité de simple militant, alors que ce dernier l’a saisi en vertu de la qualité de Secrétaire Exécutif qu’il avait perdue du fait dudit congrès, le juge des référés a travesti les faits et totalement déformé le litige. Par cela seul, sa décision encourt nullité, sous la censure des dispositions combinées des articles 4, 12 et 14 du même code de procédure civile qu’il s’est gardé de lire.
Afin que nul n’en ignore, voici le contenu desdits articles, qui invitent le juge à examiner tout litige dans les seuls termes dans lesquels les parties l’on posé, et par conséquent, qui lui font défense de statuer autrement.
Art. 3.- L’action est ouverte à tous ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au rejet dune prétention, sous réserve des cas dans lesquels la loi attribue le droit d’agir  aux seules personnes qu’elle qualifie pour élever ou combattre une prétention, ou pour défendre un intérêt déterminé.
Art. 4.- Est irrecevable toute prétention émise par ou contre une personne dépourvue du droit d’agir
Art. 12.- Le juge doit se prononcer sur tout ce qui est demandé et seulement sur ce qui est demandé.
Art. 14.- Il est défendu au juge de fonder sa décision sur des faits qui ne sont pas dans le débat.
2)      Le Juge de référé a été déclaré compétent à statuer sur « l’affaire UPG » en tant que « Juge de l’urgence et des évidences » en application de l’article 438, alinéa 2, du Code de Procédure Civile ;
Le juge des référés ne règle pas les litiges. Sa mission est simplement limitée à prescrire des mesures conservatoires.
Débattre, aux fins de dénier la qualité de Président, revient forcement à trancher de manière définitive un litige, toutes choses contraires à la lettre et à l’esprit des dispositions de l’article 438alinéa 2 du code de procédure civile, comme chacun peut le vérifier, à la simple lecture.
Art.438.- L’ordonnance de référé est une décision provisoire, rendue à la demande d’une partie, l’autre présente ou appelée, dans le cas où la loi confère à un juge qui n’est pas saisi du principal, le pouvoir d’ordonner immédiatement les mesures nécessaires.
Le Président du tribunal peut :
(…)
2°- prescrire les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’impose, soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble implicite manifestement illicite.

3)      Le Congrès des dissidents a été irrégulier et illégal. Il a été annulé ;
Dire et juger de l’illégalité et de l’irrégularité est une attitude qui ne relève pas d’une mesure conservatoire. C’est une décision définitive qui tranche un litige sur le fond.
En définitive, chacun aura compris que toute l’attitude du juge des référés est fondée sur un mobile politique qu’il ne peut masquer, et dont la finalité est d’écarter MOUKAGNI-IWANGOU du champ politique, au sein duquel le Pouvoir en place ne dispose d’aucun argument pour le combattre.
4)      La qualité de Président de l’UPG doit être déniée à M. Jean-de-Dieu MOUKAGNI-IWANGOU étant entendu qu’il n’a jamais eu la carte de militant du Parti et qu’il a toujours la qualité de Magistrat soumis au devoir de réserve ;
D’abord sur la carte de militant.
Que MOUKAGNI-IWANGOU n’ai pas de carte est une instruction, à la fois stratégique et historique, parfaitement assumée par le Parti.
A ce propos, les gabonais doivent savoir que cette dispense ne concerne pas le seul MOUKAGNI-IWANGOU. Elle reste et demeure appliquée à plusieurs autres personnalités, et ce, jusqu’à ce que les indics que le Pouvoir en place maintient à la tête du Parti n’en disposent autrement, pour mieux vassaliser l’UPG.
C’est au nom du même principe de précaution, que jusqu’au congrès, nos statuts ne prévoyaient pas le poste de Président, en l’occurrence, pour ne pas compromettre la procédure de légalisation de l’Union du Peuple Gabonais.
Ensuite sur la qualité de magistrat déniant à POUKAGNI la qualité de militant.
Pour être pertinente, toute décision de justice doit satisfaire à deux exigences, qui représentent des facettes d’une même médaille, en l’occurrence, la cohérence interne et la cohérence externe.
Par la cohérence interne, il doit être entendu que toute décision de justice ne doit pas, dans ses énonciations, comporter des dispositions qui se contredisent. C’est la contrariété des motifs, qui expose la décision en cause à cassation.
La décision du juge ONGAMA a reçu MBOUMBA NZIENGUI en qualité de militant, et dans la motivation, la même décision lui confère la qualité de secrétaire exécutif pour juger de l’irrégularité du congrès.
Ainsi écrite, cette décision pose de manière évidente un problème de cohérence interne.
Par la cohérence externe, il doit ^tre entendu que toute décision du juge ne doit pas contredire une autre décision relevant du même ordre juridique.
Alors que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) statuant en matière disciplinaire a révoqué MOUKAGNI-IWANGOU du statut de magistrat, le 30 juin 2014, voilà que le 8 août de la même année, que le juge des référés à qui cette décision est opposable, lui affuble la qualité de juge pour les besoins de sa décision.
Lorsqu’un Président de tribunal manque d’autant de cohérence, l’insécurité judiciaire s’inscrit dans la réalité sociale du pays.
En croyant régler le problème MOUKAGNI, le GABON qui s’acharne à convaincre les investisseurs sur l’attractivité de son environnement des affaires, lance un mauvais signal au monde, qui a déjà retenu que notre pays est le champ clos de l’imprévisibilité et de l’insécurité juridique et judiciaire.
5)      La cessation de trouble lui est signifiée à partir de la date du rendu du Tribunal, le 08 août 2014.
Une décision inique ne peut obliger personne.

Dans notre prochaine parution, nous allons débattre de l’agitation d’un agité.
Préparez-vous à faire ce voyage ludique en terre sainte, où le comique se mêle au sarcastique.
A la prochaine.










vendredi 8 août 2014

Les mensonges d’Ali Bongo Ondimba aux USA


Les assassinats, les crimes rituels, les persécutions professionnelles et l’instrumentalisation de l’UPG, la pauvreté, la mauvaise gouvernance confondent Ali Bongo Ondimba  dans ses mensonges aux Etat- unis
La tentative d’assassinat du Professeur Ona Ondo, les crimes rituels, les persécutions professionnelles du Président Moukagni-Iwangou et les cadres de l’Union Nationale, l’instrumentalisation de l’UPG et de certains opposants démontrent une fois de plus qu’Ali Bongo Ondimba est un menteur. Il a voulu se servir de la tribune qui lui a été offerte à l’occasion de son séjour étatsunien pour se redorer le blason en présentant une image du Gabon et de sa propre gouvernance aux antipodes de la réalité.  Les américains ne sont pas dupes et les mensonges du dictateur des plateaux n’ont convaincu que les manges grains habituels promptes à courir à la soupe quand le voleur en chef des deniers publics du Gabon sonne la clochette du diner. Il parle d’un climat apaisé au Gabon, quand des étudiants sont emprisonnés depuis des mois pour des revendications corporatistes de leurs droits. La criminalisation et la judiciarisation des revendications sociales et politiques ne contribuent pas à l’apaisement du climat social et politique, mais départit le peuple de ses libertés fondamentales. C’est un état autoritaire qui consacre une dictature. Prétendre le contraire c’est prendre les vessies pour des lanternes.

À l’Union du Peuple Gabonais, nous réaffirmons l’importance que nous attachons au respect des droits de l’homme et des libertés publiques. La construction d’un Etat de droit et la défense des droits de l’homme sont des éléments essentiels du développement et  des piliers de la démocratie. Nous avons appelé les autorités auto établies du pays à prendre des dispositions nécessaires pour permettre l’exercice de la liberté d’expression et assurer un espace ouvert au débat politique.

Ce n’est toujours pas le cas : les médias publics sont confisqués et servent uniquement les tenants du pouvoir auto établi. Les médias privés sont privés de leurs outils et matériels de travail et sont persécutés par des lois iniques mises en application par un conseil national de la communication dont les membres sont nommés par le dictateur en personne.

Comment ce dictateur héréditaire peut-il faire un plaidoyer en faveur de la protection l’environnement ? Pour ceux qui ne le savent pas si le Gabon possède un patrimoine naturel riche celui-ci appartient à la « famille présidentielle » qui s’en est arrogé le droit et l’exclusivité de la chasse. A ce titre il est le braconnier numéro un. Alors, politique de tolérance zéro face aux braconniers mon c…

Quant à la coopération avec d’autres pays africains, de quoi parle-t-il quand il ne s’entend même pas avec ses voisins. Quant au Plan national climat aucun gabonais n’en a entendu parler, comme à son habitude son sport favori c’est de brasser l’air de ses mensonges.

La réalisation du Plan national d’affectation des terres est simplement une opération d’expropriation scandaleuse des populations de leurs terres au bénéfice des sociétés immobilières dont sa famille est propriétaire. Une spéculation immobilière tout azimut qui lui permet d’exproprier l’Etat en détruisant la cité de la démocratie aux fins de construire un terrain de golf privé. De détruire le Lycée Léon Mba pour y construire une chaine hôtelière, de détruire l’hôpital Jeanne Ebory pour intégrer cet espace dans le cadre d’une marina privée avec hôtels de luxe au seul bénéfice d’une minorité des riches de l’argent volé aux gabonais. De vendre aux singapouriens des terres ancestrales des populations du nord du pays,  de brader de vastes pans du territoire national au nom des intérêts privés. De laisser tomber en ruine des hôtels financés à grand frais par le contribuable gabonais aux fins de se les acquérir au franc symbolique. Ce plan national d’affectation des terre n’est qu’une vaste opération d’escroquerie destinée à spolier les gabonais de ce qu’ils ont de plus précieux : la terre de leurs ancêtres.

Quant à la prise en compte de la « dimension environnementale dans l’ensemble des politiques publiques du pays », une telle prétention, au-delà de la crise d’hilarité qu’elle apporte, est tout simplement de la pure folie. Tout ce qui est fait par ce régime va dans le sens de la destruction de l’environnement. Il n’est nul besoin d’être un opposant pour le constater. Même à Libreville, capitale du pays et donc vitrine internationale du Gabon, il n’est pas possible de s’y balader sans se pincer le nez. La collecte d’ordure est embryonnaire, épisodique quand elle n’est pas carrément inexistante pour certains quartiers. Les cadavres humains et d’animaux jonchent les rues. Les montagnes d’immondices, la prolifération des nuisibles et de leurs dangereux prédateurs, l’absence d’un système d’égouttage et d’évacuation des eaux usées, le manque d’hygiènes et l’insalubrité publique, la pollution industrielle, les dépôts clandestins etc sont autant de faits observables qui démentent les allégations d’Ali Bongo Ondimba.

Investir pour l’avenir de l’Afrique ? Quelle Afrique ? Celle des dictateurs ou celle des peuples ?

Ali Bongo Ondimba aime s’écouter parler. Car parler de développement durable et inclusif, de croissance économique, de commerce et d'investissement pour cet homme est plus une clause de style « pour faire bien » qu’une véritable volonté de développement. Le Gabon a bénéficié depuis son indépendance en 1960 des milliards et des milliards de dollars d’aide au développement, que ce soit au niveau bilatéral ou multilatéral. Cela n’a servi qu’à enrichir sa famille et ses courtisans. Les mêmes causes reproduisant les mêmes effets qu’est-ce permet d’affirmer aujourd’hui que les 33 milliards de financement du Président américains ne vont pas reproduire les mêmes effets. C’est-à-dire un nouvel endettement pour les peuples et un enrichissement pour les mêmes dictateurs et leurs familles ?

Un partenariat qui engage les peuples doit être initié par des dirigeants réellement issus de des peuples à qui ils doivent rendre compte. Une vision qui ne prend pas en compte cet aspect consacre le principe de la dette odieuse.

Les dictateurs mettent souvent exergue leur souci de paix et de sécurité en ignorant d’emblée qu’ils sont eux-mêmes à l’origine de l’instabilité consécutive à leur prise de pouvoir violente et anti démocratique.  Pourquoi en faire un grand défi pour l’Afrique, il est démontré que dans les pays ou les dirigeants sont arrivés démocratiquement au pouvoir, il n’y a pas de problème de sécurité. Il y règne une bonne gouvernance, car il y a des institutions démocratiques fortes. A l’inverse dans des pays ou la prise de pouvoir s’est faite par des procédés antidémocratiques, il y a la violence, l’insécurité et la guerre. Cette situation est entretenu par le régime, il n’y a pas d’institutions fortes mais des hommes forts, des autocrates qui dirigent d’une main de fer en déciment leurs peuples pas des procédés multiformes.

Si on veut la paix et la sécurité en Afrique il faut promouvoir des institutions fortes et non des hommes forts (dixit Barack OBAMA). S’il y a des institutions (cour constitutionnelle, CNC, sénat, Assemblée nationale, armée, justice, présidence, ces, etc)  pour servir d’oripeaux à une vitrine démocratique au Gabon ce pays est dirigé par un autocrate mafieux qui détient tous les pouvoirs d’Etat. Le fait qu’il nomme les membres de sa famille et alliés dans ces institutions consacre la nature dictatoriale du régime.

Aucune « solution africaine » aux crises qui sévissent sur son territoire ne peut être mise en œuvre sans que la dimension démocratique de prise de pouvoir soit mise œuvre. La preuve, la mise en œuvre « d’opérations africaines » de maintien de la paix menées au Mali ou encore en Centrafrique sont des échecs patents.

C’est la pure expression de l’incompétence des dictateurs africains qui ont pour principale préoccupation la préservation du pouvoir usurpée, obtenu par des méthodes violentes et antidémocratiques. Comment dès lors s’étonner, que le club des dictateurs que constitue l’Union Africaine, ou les influences extra africaines sont légion, se mure non pas dans la promotion des mécanismes permettant de prévenir les crises notamment en supervisant sans parti pris les élections démocratiques, mais préfère venir soutenir « le collègue » quand son peuple revendique son droit à la manifestation du suffrage exprimé ?

Quelques mercenaires de la plume dans la blogosphère parlent de « parfaite cohésion avec les nouveaux principes et valeurs impulsés par le président de la République, visant à trouver des moyens de renforcer la bonne gouvernance sur laquelle la croissance économique et les sociétés libres dépendent ». On comprend pourquoi ce fameux « président de la République » a commis une agence privée au prix de plusieurs milliards des francs cfa du contribuable pour se rendre compte de l’existence de la pauvreté au Gabon.

Ces mercenaires parlent  de bonne gouvernance et d’ouverture d’Ali BONGO ONDIMBA, on croit rêver. Cet homme adepte du « m’as-tu vu », pour les besoins de la communication s’est entretenu avec des individus du PDG et de sa famille aux USA, et d’autres qui ne représentent que leurs ventres appâtés comme d’habitude par des rabatteurs qui leur ont promis prébendes et autres avantages. De quoi ont-ils parlé ? C’est une fois de plus du brassage d’air.

Chers lecteurs de ce blog, la compétence est un magistère qui doit s’exprimer. Comme dit l’adage, on voit le bon maçon au pied du mur qu’il vient de bâtir. Depuis cinq ans cet autocrate nous rabâche les oreilles par des effets d’annonce et des maquettes en n’en plus finir.

Des cinq mille logements par an, en cinq ans des 25000 logements promis, il n’y en pas un seul sorti du sol (ah si, les siennes qu’il a acquis à travers le monde avec les deniers publics). La stratégie de réduction de la pauvreté et de la bonne gouvernance, c’est le contraire les barons du régime se sont d’avantage enrichi et les gabonais connaissent une pauvreté jamais égalée depuis les indépendances. Même le règne d’Omar Bongo n’a pas connu ce triste record.
Quant à la bonne gouvernance, le premier acte qu’il a commis à sa prise brutal de pouvoir en 2009 c’était de faire assassiner des gabonais à Port-gentil pour museler le peuple. Ensuite il a modifié la constitution de façon à permettre à sa mère présidente de la cour constitutionnelle de le reconduire à perpétuité au poste de président de la république sans élection. Ensuite, pour mieux détourner les budgets du gouvernement il a créé un gouvernement parallèle d’agences gouvernementales à la tête desquelles il a installé des étrangers qui ne sont responsables de leur gestion que devant lui.

Bonne gouvernance au Gabon? Le plus grand naïf de la terre n’y croirait pas, sauf à considérer que les américains le sont pour déblatérer ce genre d’inepties.

jeudi 7 août 2014

Ali Bongo Ondimba, Iboubou le singe fou


Livre à lire: "Ali Bongo Ondimba,
QUI EST-IL SI CE N’EST UN SINGE FOU?"

Son règne est de cinq ans mais il régne depuis plus de trente sur le Gabon via le népotisme de son père adoptif. Il est l’ami de la Francafrique, et de tous les dictateurs du monde. «Roi du Gabon», il symbolise pour nombre d’Occidentaux et d’Africains l’incompétence personnifiée. Mais en plus de ses apparences avenantes et débonnaires se dissimulent le jardin secret du tortionnaire, l’ombre des complots et des prisonniers, des tortures et des disparus, des assassinats, des crimes rituels, de la misère.
Frappé de son gourou béninois et d’une clique de courtisans non moins criminels, Il règne, maître de tous et de chacun, brisant par la répression, pourrissant par la corruption, truquant par la fraude, courbant par la peur. S’il n’a pas inventé le pouvoir absolu, son  génie aura été de  l’habiller des oripeaux démocratiques propres à tromper ceux des naïfs qui l’entourent. Sa «démocratie » connaît une moyenne de trois coups d’Etat électoraux, mais surtout une torture organisée à l’endroit de tous ceux qui ne pensent pas comme lui. La peur est l’armature de son système. Comme l’enfer, il a ses cercles. Chaque opposant, quelle que soit l’horreur de son sort, peut être assuré qu’un autre en a connu pire.
Qui est-il si ce n’est un singe fou qui passe le plus clair de son temps à singer les grands dirigeants du monde entier ?Cherchant la meilleur place sur la photo, dormant pendant des grands sommets, achetant aux frais du contribuable gabonais exsangue des somptueuses demeures, violant les droits les plus élémentaires des gabonais, il est assurément le singe fou. Comment est-il venu au pouvoir ? Comment règne-t-il ? Pourquoi la France ferme-t-elle les yeux ? Qui défait l’opposition gabonaise ? Comment défait-il cette opposition ? Que peut-on  espérer du petit dictateur équatorial ?
 
Une villa de l'emergence à Franceville
à côté du palais d'Ali Bongo-Ondimba Photo JP Rougou
La Francafrique peut-elle encore retirer son pion de l'arène politique gabonaise ? Comment a-t-elle essayé de préserver ses acquis en fabriquant des opposants ? L'alternance politique au Gabon passe-t-elle nécessairement et forcément par les lambris dorés des salons feutrés de l'establishment français ? Ali Bongo Ondimba est-il toujours aussi important aujourd'hui à la  France, à l'heure de l'Union Européenne et de la mondialisation ?
 
Quels sont les limiers et les thuriféraires  qui accompagnent et conseillent le Président de la "République des coquins" dans ses sombres desseins ? Qui sont ces bipèdes responsables de la chaotique actuelle situation du Gabon ?
 
Celui qui incarne l'odieux système est un homme à part, qui au nom des principes d’une époque révolue, a volontairement enfermé le peuple gabonais dans un carcan que ce troisième millénaire ne pourra découvrir. Chacun d’entre nous a au moins le pouvoir de refuser l’indifférence. Je trouve donc important de dévoiler la face cachée d’un règne ensanglanté, entre modernité  galvaudée et barbarie rétrograde.
 
Le livre que j’écris en ce moment et que je vous conseille de lire et de faire lire s’intitule : «Ali Bongo Ondimba : QUI EST-IL SI CE N’EST UN SINGE FOU?»
 
Fable du pouvoir et de ses vanités, portrait d’un  adulescent qui n’a jamais grandi. Oui, drame d’un terrible récit où la perdition d’un malade mental assoiffé de gloriole politique rejoint les souffrances d’un peuple : le peuple gabonais.
 
Libreville: un vaste bidon-ville
Si vous choisissez de vous faire lire ce livre, qu’on vous le fasse d’une voix basse, confidentielle, presque monocorde, dans votre réserve, craignant les représailles. Mais le meilleur moyen d’apprécier ce récit, est de le lire vous-même, pour ajouter à votre conviction, l’attachement à l’alternance politique au Gabon. Pour ma part, j’ai choisi  mon parti : je l’ai écrit au pis-aller, sans dessein préconçu, en sachant que je n'ai aucune raison de prétendre avoir échappé à une loi naturelle qui fait d'une œuvre, surtout littéraire, le reflet de son esprit  géniteur.
 
Jean NDOUANIS






mercredi 6 août 2014

La charge des faux opposants au Gabon a commencé.

Les profito-situationnistes habituels
à la soupe après la danse du ventre
Depuis 1990 les gabonaises et les gabonais (d’adoption comme d’origine) ont vu toutes les couleurs de l’opposition des Bongo (et non à Bongo nuance à relever). Certains, hier au gouvernement et mangeant sur la même table que le dictateur se sont retrouvé le lendemain, à la veille de la conférence nationale, subitement devenu opposant : la génération spontanée de l’opposant gabonais n’est pas une maladie mais un vice. Cette opposition a fait la preuve de son efficacité à maintenir une vitrine faussement démocratique du régime autocratique des Bongo. En lui permettant de masquer sa véritable nature, elle a permis au régime de se pérenniser en se reproduisant par une monarchisation du régime.

Sa principale préoccupation est celle de se confondre dans des débats stériles qui cachent mal une lutte des postes et autres strapontins ministériels. Les postes de député obtenus ne sont que le résultat d’un marchandage honteux fait avant même les élections.
D’ailleurs les résultats sont, du reste, fixés d’avance par l’autocrate mafieux de l’équateur. La négociation n’a pour but que de fixer le nombre de poste par Parti. Bref, le partage du gâteau.
En même temps l’opposition à Bongo, celle qui conserve encore un infime soutien du peuple  gabonais, fait preuve de son inefficacité par une absence, sinon une léthargie coupable dans la lutte pour l’établissement d’une véritable démocratie. Celle-ci passe inévitablement par le départ de Bongo-Ondimba  Ali du pouvoir qu’il a usurpé en 2009. Ce suppose la mise en place d’une dynamique unitaire dans laquelle les égos des uns et des autres doivent faire place à l’unité patriotique pour sauver le Gabon d’un autocrate kleptocrate.
L’ignorer c’est faire le jeu du dictateur. A ce rythme nous aurons encore cet homme au pouvoir en 2059! Après tout, il n’aura que cent ans.
Pendant ce temps l’autre partie de l’opposition, celle qui appartient à Bongo, se spécialise dans la danse du ventre, la bassesse morale et humaine qui génèrent l’abomination des crimes rituels, la bassesse courtisane et la compromission. Qu’est ce qui peut motiver les sorties de Mayila, Maganga-Moussavou, Ndaot, Akouré et autres Mboumba-Nziengui et son acolyte contre le front de l’opposition si ce n’est la danse du ventre?
Ses membres et ceux du parti au pouvoir, tout comme celle d’une légion d’individus venus d’ailleurs pour piller et tuer les gabonais, se complaisent dans le confort de leur vie imbécile et sont incapables d’endurer le centième de ce que les pauvres gens qu’ils sont cyniquement censé représenter endurent. Ces opposants du ventre ont renoncé à des valeurs intangibles. Leur compromission avec le pouvoir émergent est l’expression la plus accomplie de la dénonciation du combat de libération mené aujourd’hui par l’ensemble du peuple gabonais

VOILA CE QUE LES BONGO ET LE PDG FONT DE NOS VOTES
La lutte du peuple gabonais doit être désormais animée des idéaux qui dépassent les idéologies: la liberté n’est pas une aumône, c’est un droit irréfragable. Pour récupérer sa liberté, un homme libre aimant la liberté et la vie dans la différence, ne peut pas laisser tomber ses convictions.
Après tout ce que les gabonais endurent depuis ces longues années par une machine dont le seul but est de broyer ceux qui pensent autrement et ceux qui aspirent à la liberté, la logique de la compromission et du ventre, ne peut ressembler ici qu’à une honteuse trahison du peuple qui souffre d’une dictature de près d’un demi-siècle.
Le crédit acquis par Omar Bongo-Ondimba sur la scène internationale, grâce à une corruption bien huilée, a été totalement annihilé par les affres de son bambin qui a reçu en héritage un pays et un peuple comme jouet.
Souvent présenté comme un hommage au père, ce crédit incite souvent les hommes honorables à fermer les yeux sur le passif d’une politique sécuritaire intérieure sinistre, une économie désastreuse et une misère sans nom. L’inaction de cette communauté internationale, très prompte à dénoncer les pays où elle n’a aucun intérêt, ne permet-elle pas au mal de triompher et de proliférer?
Il est une chose, presque constante à toutes les tragédies des peuples opprimés : Les considérations morales des sociétés dites développées, démocratiques et de droit de l’homme ne prennent jamais le dessus sur les enjeux économiques.
Ces pays placent et maintiennent au pouvoir des dictatures des plus sanguinaires sans que cela ne frappe leur moralité. Ils soutiennent des guerres d’extermination des populations sans que cela ne frappe leur morale. Comment accepter la justification des bombardements sans discernement des populations d’enfants, des femmes et des vieillards sans le moindre regret ?
 En tout cas, aussi longtemps que leurs intérêts sont préservés, ils ferment les yeux sur toutes les exactions commises contre les populations par les dictateurs criminels qu’ils protégent. Mais le jour ou le protégé commet un acte contre leurs intérêts, la cécité disparaît par enchantement. Le protégé d’hier devient subitement le dictateur le plus dangereux qu’il faut destituer, emprisonner ou assassiner.
Pour cela une guerre médiatique de diabolisation est engagée. Leur presse prépare et manipule l’opinion par une propagande soigneusement orientée. Celle-ci oublie subitement que leur pays était le pourvoyeur de l’aide et de l’assistance au dictateur dans la répression de sa population. On trouve des raisons pour intervenir, au nom de ce peuple qu’ils ont opprimé par dictateur interposé, ils évoqueront le droit d’ingérence humanitaire. On montera et on armera un groupe de quelques aigris à leur solde qu’on appellera opposants et on renversera le dictateur au nom du peuple martyr qu’ils ont contribués à anéantir. Mais ce ne sera pas tout, car à peine le dictateur renversé, un autre est imposé au pays pour poursuivre l’œuvre de l’autre et pour garantir leurs intérêts.
Tel est la substance de la politique égoïste et hypocrite doublée de cynisme de la fameuse communauté occidentale qui se fait pompeusement appelée internationale : l’argent est au centre de tout et l’homme à la périphérie de tout intérêt. Surtout quand cet homme aux yeux de ces néo-colons a la triple infirmité d’être noir, analphabète et pauvre.
Pour notre part, nous ne faisons allégeance à aucune idéologie dogmatique. Nous adhérons à des principes et à un esprit de résistance qui nous pousse à tenir bon face à la l’arbitraire d’une dictature et à la persécution politique.
Nous savons qu’au-delà de l’éphémère des dogmes et des croyances, il n’est point de murailles si hautes et si épaisses qui ne finissent par s’écrouler sous des coups des hommes et des femmes de conviction, engagés à obtenir leur liberté et à préserver leur dignité.


  Jean NDOUANIS