lundi 27 avril 2015

Programme officiel des obsèques du Président MBA OBAME

         

LES OBSEQUES NATIONALES AU GABON
 
LES GABONAIS LIBRES D'EUROPE RENDRONT UN HOMMAGE A TRAVERS L'UNION EUROPEENNE PAR L'ORGANISATION DES MESSES DE REQUIEM ET DES ACTIVITES PATRIOTIQUES.
 
CEUX DU BENELUX UNE MESSE AURA LIEU LE 02 MAI 2015 A LA PAROISSE ST BONIFACE A MATONGE RUE DE LA PAIX DE A PARTIR DE 10H30
ASSISTEZ NOMBREUX

Déclaration du Front sur les manoeuvres et manipulations du pouvoir


FRONT DE L’OPPOSITION POUR L’ALTERNANCE
Cabinet du Président
N° 005 FOPA/Pdt-Cab


Vendredi 24 avril 2015


DECLARATION LIMINAIRE

 Mesdames, Messieurs,

Jean de Dieu Moukagni Iwangou
Président en exercice du Front
Président de l'Union du Peuple Gabonais
Selon un stratagème mal exécuté, qui consiste à légitimer la violence des Pouvoirs contre les Peuples, ou à disqualifier les alternatives politiques au profit des régimes en place, l’état Gabonais, qui a perdu la bataille du développement et de la bonne gouvernance, tente de réécrire l’histoire des peurs, et de gagner la bataille de la diabolisation de l’opposition et des persécutions programmées.

Devant les débordements graves et regrettables, provoqués par l’annonce du décès de Monsieur André MBA OBAME survenu le dimanche 12 avril 2015 à Yaoundé, l’opinion a entendu Monsieur le Ministre de l’Intérieur annoncer, le lundi 13 avril 2015, l’ouverture d’une enquête, et à cette même occasion, indexer le FRONT et l’Union Nationale, comme responsables de l’incendie de l’Ambassade de la République du BENIN.

Pour donner du souffle à cette accusation particulièrement grave, le Pouvoir a programmé sur la chaine de télévision nationale, la diffusion d’une vidéo montée par le service de presse de la Présidence de la République, qui met en scène un témoin à charge contre l’opposition, sans bénéfice d’un droit de réponse qui doit lui être accordé en pareille circonstance.

Dans un langage totalement décousu, dans lequel l’incohérence le dispute avec l’amalgame, le témoin de la Présidence de la République informe les gabonais, d’avoir pris part le lundi 13 avril 2015 à 3 heures du matin, à une réunion préparatoire à un incendie signalé la veille, c'est-à-dire, le dimanche 12 avril 2015 à 19 heures.

Sous la foi de la même incohérence, la Présidence de la République a fait dénoncer par son témoin, la détention d’armes par l’opposition, qui se réservait de les déployer au moment des obsèques du Président André MBA OBAME.

Avec le crédit qu’il croit avoir engrangé par cet effet d’annonce, le Gouvernement a décrété une prétendue opération de sécurisation du territoire, qui a abouti avec une rare diligence, à la découverte d’un arsenal de guerre, dont il s’agit désormais d’identifier le propriétaire.

Mesdames, Messieurs,

Du message délivré à l’opinion, l’on a retenu que le Pouvoir s’investit à dépeindre l’opposition sous les schémas réducteurs de la xénophobie, de la violence, et à l’indexer comme relevant de l’axe du mal, que la communauté internationale doit, a minima, absolument craindre, a maxima, vigoureusement condamner, en tout état de cause, résolument disqualifier en tant qu’alternative valable pour le Pouvoir.

Engagés pour leur part, à organiser et à conduire le deuil qui les frappe, dans la sérénité et la piété propres à la culture gabonaise, le FRONT et l’Union Nationale appellent leurs militants au calme et au recueillement, afin de réserver à Monsieur André MBA OBAME, l’hommage massif qu’il mérite.

S’agissant des accusations graves et répétées, de toutes les tracasseries planifiées contre tous leurs membres et militants, ainsi que les armes découvertes sur une île située au nord de Libreville, le FRONT qui s’inscrit en faux contre toutes ces allégations, exige que toute la vérité soit faite, à partir des éléments opposables.

Sorti de l’épreuve du deuil, le FRONT se réserve de recentrer les termes du débat politique national, déplacé de manière opportuniste sur des questions accessoires, pour occulter la réalité quotidienne, qui cherche des réponses urgentes sur la précarité et la pauvreté des gabonais, la mauvaise gouvernance du pays, la question des libertés individuelles et collectives, la situation administrative du chef de l’Etat, qui a débouché sur une véritable crise du régime, dont la sortie de l’ornière questionne directement la première autorité du pays.

Je vous remercie.
MOUKAGNI-IWANGOU

Libération d'Annie Léa Meyé et de Georgette Toussaint: Les femmes libres de France se mobilisent

Présidente de l'Alliance Inter-Gabonais Libres d'Europe
Jean Ndouanis
Une patriote gabonaise

Félix Bongo, Mme Bongo et Désiré Ename


Gabonais de Paris venus nombreux
à la place des droits de l'homme à Paris


mercredi 22 avril 2015

Marc Mvé Békalé: André Mba Obame, l'élimination insidieuse d’un adversaire redouté ?

Chers visiteurs de ce blog,
Comme nous le faisons souvent, ce blog publie l'article d'un gabonais qui a forcé notre admiration. Les élements de son analyse, loin des clichés, partisans, démontrent clairement que André Mba Obame était l'homme à abattre tellement il génait le pouvoir.
Son article publié dans son blog que vous pouvez consulter ici et dans le journal le temps.
Nous vous souhaitons bonne lecture:

Gabon : André Mba Obame, l'élimination insidieuse d’un adversaire redouté ?...
21 avril 2015 | Par Marc Mvé Bekale
Marc Mvé Bekale
Soins médicaux en Afrique du Sud. En France. Au Niger. Dernier souffle au Cameroun. Pour André Mba Obame, le compte à rebours avait certainement commencé le jour de sa déclaration de candidature à Barcelone où il avait révélé au public gabonais une image différente du « père fouettard » de la République qu’il endossa lors de son passage au ministère de l’Intérieur. La campagne électorale de 2009 fut une véritable reconversion au cours de laquelle la population allait découvrir un homme talentueux, courageux, déterminé, fin stratège, habité par une volonté d’airain. Technocrate compétent, André Mba Obame faisait partie de la classe des meilleurs. Il cumulait les atouts et les défauts d’un homme du sérail, maîtrisait les arcanes du pouvoir local et françafricain. Sans doute, ces atouts lui seront-ils fatals et lui vaudront d’être désignés comme l’homme à abattre en vue d’une succession dynastique.

Face à la théorie de l’élimination insidieuse d’un adversaire menaçant, le ventriloque de la « chambre exécutive » exigera des preuves et brandira la menace d’un procès. Pourtant nombre de disparitions d’hommes politiques gabonais, ces derniers temps, semblent liés au climat impitoyable, sorcellaire et mortifère qui a marqué la fin de règne d’Omar Bongo. S’appuyant sur des enquêtes universitaires, Pierre Péan restitue très bien ce climat dans son dernier ouvrage : « La mort annoncée du chef va exacerber les luttes politiques, mais aussi thérapeutico-religieuses, familiales ou lignagères, englobant les procédés d’attaque et de « blindage » magiques propres, en ces parages, aux détenteurs de pouvoirs. Tant et si bien que, pour expliquer les méandres de cette guerre de succession, il faudrait avoir accès non seulement aux documents secrets français – Paris restant là, comme hier, un protagoniste essentiel -, mais aussi à l’envers du décor, aux menées invisibles via la sorcellerie, les crimes rituels, le pillage des corps. Les « guerres mystiques » vont en effet se mener à coups d’armes « nocturnes » (les fameux « fusils nocturnes » de la sorcellerie) et de poisons (« assiettes roumaines », « bouillons d’onze heures », « seringues »…) (p. 122). Il y eut surtout le successeur auto-proclamé. Sa soif du pouvoir. Le père en était conscient. Il en eut même peur et tenta de l’écarter. Au courant de basses manœuvres orchestrées par le fils avide, Bongo s’écriera devant témoins : « Tout ça par mon propre soi-disant fils ! Je ne pardonnerai jamais à ce bâtard. […] Il ne me succédera pas. Il ne sera jamais président. Il croit que je suis mourant. Il va voir… » (p. 129). Un jour, voyant apparaître Œdipe futur roi dans ses écrans de surveillance, il aura cette autre exclamation : « Regarde, fiston, ce monsieur veut ma mort » (p. 128). Une fois que le père rendit l’âme à Barcelone, le combat darwinien atteignit l’apogée. Un demi-frère du monarque en devenir imagina un canular. Il décida de rédiger simultanément sa déclaration de candidature aux élections présidentielles anticipées de 2009 et une lettre de retrait de la course. Auparavant, il eut un échange virulent avec un des fervents soutiens militaires du successeur auto-proclamé qui lui enjoignit de retirer sa candidature : « Non, Pourquoi donc veux-tu que je la retire ? », « Je te donne un ordre. Maintenant, on ne rigole plus ! Tu n’en sortiras pas vivant, si tu la maintiens. Tu ne reverras plus la lumière du jour… », « Je ne la retirerai pas ! » « Tu es mort ! » La MORT. Tel est le sort réservé à tous ceux qui penseront à entraver les ambitions du nouveau chef.
Sans doute André Mba Obame fut-il condamné parce qu’il incarnait une véritable alternative politique. Il portait l’espérance d’une alternance démocratique. Jouissant de ses capacités physiques et intellectuelles, soutenu par une Union nationale solide, il aurait balayé en 2016 le pouvoir illégal détenu aujourd’hui par un faussaire doublé d’un usurpateur.

Nous l’avions déjà écrit dans Lettre à la jeunesse gabonaise. Arrivé au pouvoir tel un gangster (cf. le documentaire de Patrick Benquet, « Françafrique : la raison d’Etat » et Nouvelles affaires africaines de Pierre Péan), cet homme représente l’archétype de ces « nouveaux sauvages » que met en scène le cinéaste argentin Damián Szifron dans un film du même nom. Tout en lui laisse transparaître le mépris de l’Autre, l’indifférence à la vie humaine. Seule compte à ses yeux, la célébration narcissique de soi. La jouissance absolue du pouvoir.
Dans le genre, l’Afrique a eu Jean-Bedel Bokassa et Idi Amin Dada. Ces deux avaient un point commun : une insatiable appétence pour l’exercice tyrannique du pouvoir, qui les poussait à des actions monstrueuses allant jusqu’à l’élimination physique de leurs ennemis réels et imaginaires. Ne retrouvez-vous pas semblables impulsions en nos terres, où le poison, les « seringues », le sang des crimes rituels assouvissent la boulimie d’un chef porté par une irrépressible volonté de puissance se traduisant tantôt par un consumérisme démentiel : collection de voitures de luxe, achats frénétiques de biens immobiliers à l’étranger, prise de participation dans toutes les grandes entreprises qui opèrent au Gabon comme l’a bien montré un article paru dans le journal en ligne Médiapart, mise en scène spectaculaire de son Ego démesuré par des forums dispendieux qui n’apportent rien au Pays. Cette folie gargantuesque voue à la haine et à la destruction tous ceux qui tentent de la réfréner.

Pierre-Claver Zeng, un de nos brillants artistes, homme politique courageux, a connu lui aussi en 2010 une fin prématurée, foudroyé en quelques semaines par la « maladie ». Point de symptômes ni signes précurseurs. De retour d’un footing, sport qu’il pratiquait au quotidien, il a commencé à ressentir des douleurs à l’abdomen avant d’être terrassé.

Pierre-Claver Zeng et André Mba Obame. Deux personnalités charismatiques issues d’une ethnie vouée aux gémonies. Il n’y a que les idiots pour se méprendre sur la nomination des premiers ministres fang. Toutes ces nominations, de Léon Mebiame Me Mba à Daniel Ona Ondo, relèvent d’un simple habillage, d’une façade, d’un jeu cosmétique consistant à placer quelques marionnettes et sous-fifres sans pouvoir véritable à la tête du gouvernement.

Il n’y a pas longtemps, Albert Ondo Ossa, un des meilleurs économistes du Gabon, a échappé à un assassinat dans la rue. L’acte aurait pu être revendiqué par ce quidam qui se trouve être un des conseillers en communication du monarque. L’individu en question, sans qu’il soit inquiété le moins du monde, « vouvouzélise » sa haine ethnique à travers les réseaux sociaux où, suite à des défections politiques dans le nord du pays, il a appelé à l’extermination des Fang. En 2012, le magazine Jeune Afrique a consacré une couverture à ce peuple (« Afrique centrale : bienvenue chez les Fangs »). L’exécutif gabonais, par le biais de son porte-voix, s’en était offusqué parce que le reportage, supposé avoir été commandité par les ennemis de la monarchie, cherchait à y attiser les antagonismes ethniques. Dans une vidéo disponible sur internet, la même ligne d’argumentation est développée par le journaliste Francis Sala Ngoua Beaud pour expliquer sa rupture avec Mba Obame, dont il accusait de vouloir mettre le pays à feu et à sang en cas de défaite électorale. L’unique moyen de prévenir l’apocalypse ne revenait-il pas à écarter l’apprenti-sorcier ? Par toutes les voies possibles. Maintenant que c’est fait, le clan des vainqueurs verse des larmes. Non, il n’a pas persécuté et travaillé à la disparition du fauteur de troubles. Qu’il est facile d’enterrer la hache de guerre lorsque l’ennemi a été abattu ! Les vainqueurs peuvent alors exulter, triompher tels des vautours autour de leur proie, se livrer au rituel cynique d’épanchements émotionnels en saluant la mémoire d’un « frère », d’un « ami », d’un « compagnon politique de 25 ans ». On promet même, si le peuple est sage, d’aller s’incliner devant la dépouille de la victime pour mieux se délecter de son forfait.

Le 15 avril dernier, le PDG a organisé un pseudo-méga-meeting à Rio. Il est convenu de se demander si cette rencontre et l’annonce, le lendemain, du décès de Mba Obame relevait d’une pure coïncidence. Ceux au pouvoir en étaient déjà certainement informés. La rencontre avait pour but de démontrer la popularité du nouveau chef quand, en réalité, il a fallu des prébendes pour payer et ameuter des figurants. Ce meeting avait probablement été prévu de longue date. Mais sa tenue recouvre une signification assez symbolique. La disparition de l’un signait la renaissance de l’autre. En organisant artificiellement une liesse populaire visant à célébrer l’avènement d’un règne politique parti pour durer, l’on fêtait simultanément la mort de l’ennemi dans le but d’éteindre définitivement son aura. On comprend alors mieux le sens de ces mots prononcés à Rio : « je suis là, et je resterai là, je ne partirai pas ». Vocabulaire triomphateur, bien sûr. Le boulevard est complètement ouvert. Il n’y avait plus d’obstacle en travers de la route menant à 2025. Et au-delà.

L’humanité fait face à une profonde mutation. Les régimes oppresseurs, quoiqu’ils fassent, sont désormais éphémères. La volonté de la majorité, en dépit de la manipulation des masses, ne saurait plus être bafouée ad vitam aeternam. La lutte pour le triomphe de la démocratie et l’avènement d’un Etat de droit au Gabon devrait remobiliser les populations qui refusent l’imposture actuelle. C’est dans la poursuite d’une telle lutte que l’on peut honorer la mémoire d’André Mba Obame et de tous les hommes politiques insidieusement éliminés parce qu’ils incarnaient une alternative au pouvoir des nouveaux sauvages.
Marc Mvé Bekale
Essayiste/Maître de conférences (Université de Reims, IUT de Troyes)Dernier ouvrage publié : Médiations senghoriennes : vers une ontologie des régimes esthétiques afro-diasporiques. Paris, L’Harmattan, 2015.

Article paru dans le journal gabonais Le Temps

lundi 20 avril 2015

communiqué des gabonais libres d'Europe sur les enlèvements et assassinats des gabonais


COMMUNIQUE A.I.G.L.E

Mesdames et Messieurs

Le samedi 18 avril 20415 aux environs de cinq heures du matin, un escadron composé des individus cagoulés et armés, appelés communément les escadrons de la mort, ont fait irruption au domicile de Madame Annie Léa Méyé. Ces individus ont coupé l'électricité, détruit le portail grillagé et la porte centrale, se sont attaqué à Madame Méyé et sa famille. Ils ont enlevé Mesdames Toussaint et Méyé et les conduits à une destination inconnue à ce jour. En définitive, ni leurs familles, ni leurs avocats et encore moins leurs amis n'ont été mis au courant de ce dont elles sont reprochées, en violation des droits les plus élémentaires de ces deux gabonaises.
Germain MBA
Dans les années 70, Germain MBA, brillant intellectuel gabonais est enlevé alors qu’il allait au cinéma avec sa petite famille. Jusqu’aujourd’hui ni sa famille ni le peuple ne sait où est son corps ni ce que les BONGO en ont fait ? Ils l’ont tué, ils ont confisqué le corps, l’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions.

 En 1990 Joseph RÉNDJAMBÉ, le frère de M. Jean PING, brillant universitaire gabonais est assassiné à l’hôtel Dowé par BONGO-Ondimba Ali. L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions ;

En 2010, Pierre Claver ZENG EBOME, brillant artiste et homme d’Etat gabonais, meurt dans des conditions bizarres après s’être rendu à l’hôpital militaire des BONGO. L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions ;
En 2011, Pierre MAMBOUNDOU, brillant homme politique gabonais, est retrouvé mort assassiné, baignant dans son propre sang dans la cave de sa maison ; L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions ;

En 2014, Bruno Mboulou Beka, est assassiné par les sicaires du régime au cours d’une manifestation pacifique, devant des témoins qui ont filmé le forfait. Son corps est toujours à la morgue, car le régime refuse que l’autopsie soit confiée à un légiste indépendant. Ils veulent maquiller les raisons de la mort de ce compatriote. L’enquête ouverte depuis cette date n’a jamais livré ses conclusions 
En 2015, l’issue fatale de l’empoisonnement d’André Mba Obame, leader charismatique de l’opposition et de l’enlèvement de Mesdames Annie-Léa Méyé et Georgette Toussaint, sans compter d’autres gabonais enlevés nuitamment et assassinés dans l’anonymat le plus strict, nous confirment que l’enfermement de l’Etat de droit au Gabon est désormais le programme de gouvernement d’Ali Bongo Ondimba.

 Pierre MAMBOUNDOU
Toutes ces enquêtes n’ont jamais abouti sur des auteurs avérés et jugés pour ces forfaits. La communauté nationale est tout à fait surprise par la célérité de l’enquête sur l’incendie de l’ambassade du Bénin. Les accusations portées sur les leaders de l’opposition et sur leurs militants ne reposent sur rien de concret et ce n’est pas les aveux extirpés de la torture en cours des deux militantes de l’opposition qui feront foi.
Toutes ces violations de l’intégrité physique des opposants poussent la patience des gabonaises et des gabonais a leurs limites et à leurs derniers retranchements.

Les Gabonais Libres d’Europe regroupés sous l’Alliance Inter-Gabonais Libres d’Europe (A.I.G.L.E) ayant pour siège Bruxelles dénoncent avec la dernière énergie ces assassinats et ce énième enlèvement qui est digne des méthodes Nazis. Ces méthodes démontrent à suffisance la nature criminelle et néo-nazie du régime Bongo-Ondimba Ali. Aucune loi au Gabon ne permet ce genre d'actes des forces publiques exécutés sans mandat, ni dans les formes ni dans le fond.


 Joseph RÉNDJAMBÉ
Le régime au pouvoir au Gabon s'illustre une fois de plus dans la violation de la loi, qui n'est valable que pour les autres tout en s'exemptant de son application pour les actes hors-la-loi commis au sommet de l’Etat et par les criminels du régime. En effet au Gabon,



 Joseph RÉNDJAMBÉ
L’interpellation est réglementée. Elle ne peut se faire que dans les formes prescrites par la loi. C’est-à-dire pas avant 6h du matin et doit toujours faire suite à une demande écrite du procureur de la République. Elle doit aussi être menée dans le respect des droits civils et politiques, notamment le droit au respect de la vie privée, de la vie familiale, et du domicile. A l’exception des personnes déjà fichées, des cas de terrorisme, grand banditisme ou des flagrants délits, la porte doit toujours s’ouvrir de l’intérieur. Au besoin, les enquêteurs peuvent faire le pied de grue devant le domicile du suspect et l’interpeller une fois dehors. Ainsi, les agents commis à cette tâche auraient-ils pu attendre la levée du jour devant les domiciles, les suspectes étant condamnées à sortir de leurs maisons à un moment ou un autre. , l’opération a été menée en marge des normes procédurales : l’interpellation a eu lieu à 5 h du matin un jour non ouvré, sans mandat dûment signé du procureur et a donné lieu à une effraction manifeste de la porte d’entrée. Plus de 48 heures après, les avocats de la défense n’ont toujours pas accès au dossier et encore moins à leurs clientes. Le lieu et les conditions de leur détention ne sont pas à ce jour déterminés.

André Mba Obame

Nous mettons la communauté internationale devant ses responsabilités. Car vu la célérité qu'elle manifeste à demander aux dirigeants de l'opposition de maintenir le calme de ses partisans, elle devrait tout également demander à la dictature en place de cesser toutes ses violations des droits humains, des libertés publiques et ses velléités de va-t-en-guerre.

Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de Mesdames Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint, ainsi que d'autres citoyens enlevés et mis au secret par le régime Bongo Ondimba Ali.

Nous avisons la communauté nationale et internationale que :

Devant cette démission de la communauté internationale ;

Devant ces multiples négations de l'Etat de droit par un gouvernement illégal et illégitime ;

Devant ces crimes contre la paix et la quiétude des citoyens ;

Devant tous ces assassinats politiques et rituels ;

Devant la rupture par le régime du pacte républicain;


Bruno Mboulou Beka
Désormais Tout gabonais, Toute gabonaise, est fondé dans ses droits les plus sacrés et ses devoirs les plus absolus de faire usage de la force pour défendre sa patrie et sa liberté.

La responsabilité devant l’histoire et le peuple incombera à Bongo-Ondimba Ali et ses complices qui n’ont eu, à aucun moment, un mandat populaire pour se prévaloir de l’autorité de l’Etat.

Fait à Bruxelles le 18 avril 2015

La Présidente

Madame Bernice MBOUMBOU

dimanche 19 avril 2015

Enlèvement et sequestration arbitraire de deux militantes de l'opposition: Mesdames Anne-Léa Méyé et Georgette Toussaint

Mesdames et Messieurs
Le samedi 18 avril 20415 aux environs de cinq heures du matin, un escadron composé des individus cagoulés et armés, appelés communément les escadrons de la mort, ont fait irruption au domicile de Madame Annie Léa Méyé, militante de l'opposition et des droits de l'homme.
Ces individus ont coupé l'électricité, détruit le portail grillagé et la porte centrale, se sont attaqué à Madame Méyé et sa famille. Ils ont enlevé Mesdames Toussaint et Méyé et les ont conduites à une destination inconnue à ce jour. En définitive, ni leurs familles, ni leurs avocats et encore moins leurs amis n'ont été mis au courant de ce dont elles sont reprochées, en violation des droits les plus élémentaires de ces deux gabonaises.

L'Union du Peuple du Gabonais que j'ai l'honneur de représenter à l'extérieur dénonce avec la dernière énergie cet enlèvement qui est digne des méthodes Nazis: le rapt nocturne. Aucune lois au Gabon ne permet ce genre d'acte des forces publiques. La communauté nationale et internationale est avisée une fois de plus de l'Etat de non droit en oeuvre au Gabon.
Le régime au pouvoir au Gabon s'illustre une fois de plus dans la violation de la loi, qui n'est valable que pour le peuple et s'exempte de son application pour des faits hors la loi qui sont commis au sommet de l'Etat.
Nous mettons la communauté internationale devant ses responsabilités. Car vu la célérité qu'elle manifeste à demander aux dirigeants de l'opposition de maintenir le calme de ses partisans, elle devrait, tout également, demander à la dictature en place de cesser toutes ses violations des droits humains, des libertés publiques et ses velléités de va-t-en-guerre.
La communauté internationale doit savoir que la patience des gabonaises et des gabonais a des limites. Celles-ci viennent d'être dépassées.
Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de Mesdames Annie Léa Méyé et Georgette Toussaint, ainsi que d'autres citoyens enlevés et mis au secret par la régime Bongo Ondimba Ali.
 
Désormais, devant cette démission de la communauté internationale, devant ces multiples négations de l'Etat de droit d'un gouvernement illégal et illégitime, devant ces crimes contre la paix et la quiétude des citoyens, devant tous ces assassinats politiques et rituels, devant la rupture par le régime Bongo-Ondimba Ali du pacte républicain;
Tout gabonais, Toute gabonaise, est fondé dans ses droits les plus sacrés et ses devoirs les plus absolus de faire usage de la force pour défendre sa patrie et sa liberté.
Jean NDOUANIS

vendredi 17 avril 2015

Conférence de Presse du Front le 16 avril 2015: Propos liminaire


FRONT DE L’OPPOSITION POUR L’ALTERNANCE

Cabinet du Président

N° 002/FOPA-PDT.CAB

Jeudi 16 avril 2015


PROPOS LIMINAIRE

Mesdames, Messieurs,
André MBA OBAME a été rappelé à Dieu, et arraché à l’affection de ses parents, de ses amis et de ses militants, le dimanche 13 avril 2015 à Yaoundé.

Conscients de la dimension du chagrin qu’une telle nouvelle n’allait pas manquer de produire à l’échelle de la Nation, le Bureau du Front de l’Opposition pour l’Alternance et celui l’Union Nationale ont, chacun en ce qui le concerne, pris la précaution d’appeler la nation entière au recueillement, sur les média de grande audience, en l’occurrence, TV+ qui est la propriété de l’illustre disparu, et GABON TELEVISION, qui est la propriété de tous les gabonais.
Avec les difficultés de diffusion et la portée limitée de ses émetteurs, seule TV+ a diffusé nos messages dès le dimanche 13 avril 2015, bien sûr, sans garantie d’atteindre le plus grand nombre à qui était naturellement, et sans contradiction aucune, destiné nos appels au recueillement, et donc, au civisme.

La nouvelle du décès de André MBA OBAME, illustre fils de ce pays, homme d’état et leader d’opinion, a suscité les réactions les plus diverses et les plus variées, les unes particulièrement éplorées, les autres parfaitement contenues, avec toutes en partage, le caractère inacceptable de cet évènement douloureux, dont tout le monde a suivi l’inexorable processus, et l’inexplicable silence de ceux qui avaient obligation et pouvoir de donner suite.

En rendant hommage à toutes celles et à tous ceux qui ont trouvé dans nos messages respectifs, la force nécessaire pour contenir leur immense douleur, le FRONT et l’Union Nationale constatent avec regret, que certains compatriotes se sont laissés aller à des débordements particulièrement  dommageables pour de nombreux compatriotes, et pour la haute représentation d’un pays ami, notamment le Bénin, à qui nous exprimons notre solidarité.

Devant cet état de fait, le régime en place a pris l’option d’ouvrir une enquête à l’effet de faire toute la lumière sur les auteurs et leurs commanditaires, et sans en attendre les conclusions, il a désigné le FRONT et l’Union Nationale, comme responsables de ces exactions qu’il entend poursuivre par les voies de droit.
Par la présente déclaration, le FRONT et l’Union Nationale expriment leur vive indignation devant la légèreté de l’accusation, qui dévoile la déliquescence d’un régime en totale rupture avec le Peuple et avec les valeurs, plus préoccupé désormais à mobiliser les forces de sécurité et de défense pour se protéger, plutôt qu’à protéger les gabonais et les amis du GABON.

Plus grave encore, le FRONT fustige le discours aux relents tribalistes, adopté par le Gouvernement, qui croit ainsi diviser le GABON et les gabonais, au moment où les grandes Nations cultivent le vivre ensemble comme premier ciment pour le développement.
Mesdames, Messieurs,

Devant la fuite en avant du régime, dans sa volonté habituelle qui consiste à déplacer les débats pour se soustraire de ses responsabilités, le FRONT relève, que par des manœuvres visant à distraire l’opinion, l’interdiction d’accès aux media de service public, la menace et le recours à la justice, le refus d’organiser des obsèques dignes au Président André MBA OBAME, sont les messages, que de manière subliminale, le régime lance à l’opinion.

Face à ces messages, le FRONT apporte les réponses qui vont suivre.
Sur les responsabilités du régime

Eloignés des instruments de souveraineté, et interdits d’accès aux media de service public, seuls outils aptes à prévenir tout trouble à l’ordre public et à prendre en charge cette détresse populaire, la famille de Monsieur André MBA OBAME, l’Union Nationale, le FRONT, les gabonais et les amis du GABON, attendent des réponses claires et crédibles à des questions vraies.
Pour rappeler les plus urgentes.

L’opinion nationale et internationale attend de connaitre les raisons pouvant expliquer, le sort réservé à cet ancien dignitaire du pays, littéralement contraint à la réclusion, abandonné à lui-même dans la maladie, du fait de ses opinions.
L’opinion nationale et internationale mérite de savoir, les causes profondes de la maladie contractée par Monsieur André MBA OBAME, qui avait été diagnostiqué en bonne santé par dire d’expert pour l’élection présidentielle, et qui a subitement engagé un processus de dépérissement dès qu’il a affiché son hostilité face au régime.
Dans l’attente des réponses claires et crédibles, qui participeront à faciliter le travail de deuil, le FRONT et l’Union Nationale appellent au respect de la mémoire du Président MBA OBAME, au respect de la douleur de sa famille et de ses amis.

Sur l’interdiction d’accéder aux média de service public

Le FRONT prend acte de ce que son appel au recueillement, et donc à ce supplément de civisme attendu des gabonais en pareille circonstance, n’a pas obtenu l’écho souhaité par le seul fait du Pouvoir, qui ne peut valablement lui en faire le reproche, alors que cet appel a été dûment enregistré sur Gabon Télévision, mais n’a pas été diffusé sur les ordres que seul le régime qui en a la tutelle, peut expliquer à l’opinion nationale et internationale.

En mobilisant lesdits média, même pendant la période de deuil, au seul service de la provocation du FRONT, de l’Union Nationale et de leurs militants, le régime emportera seul, la responsabilité de toutes les escalades qui pourraient survenir en réponse à un tel mépris lancé aux gabonais.

Sur la menace et le recours à la justice

Le FRONT et l’Union Nationale marquent leur étonnement devant l’attachement soudain du régime pour la justice, qu’il agite en épouvantail comme pour administrer la preuve de son instrumentalisation au service d’un Pouvoir, qui ne peut plus imposer la justice au Peuple, aussi longtemps que Monsieur Ali BONGO ONDIMBA qui est tenu devant la Nation par un devoir d’exemplarité, n’aura pas comparu devant la Haute Cour de Justice, pour répondre des chefs de prévention de faux, usage de faux, violation de serment et haute trahison.  

Sur le refus d’organiser des obsèques dignes au Président André MBA OBAME

Le FRONT annonce d’ores et déjà, que le Président André MBA OBAME aura droit à des obsèques à la dimension de sa personnalité.

A ce propos, il appelle solennellement ce jour, à ce que les obsèques à la Nation aient lieu sur la Grande Place de RIO, le tout, pour permettre à la Nation tout entière de lui rendre un dernier hommage mérité.

Naturellement, nous assumons tous de voir cette place pour la dernière fois ce jour-là, avant de tomber comme MBOULOU BEKA, sous les balles du régime qui nous en interdira l’accès, puisque tel est désormais son programme de Gouvernement. 

Je vous remercie.

LE FRONT
Le Président


MOUKAGNI-IWANGOU

jeudi 16 avril 2015

Devant le Cynisme du Régime BOA: Mise au point de l'Union Nationale


Mise au point de l’Union Nationale

Libreville, le 15 avril 2015

L’annonce du décès de notre très regretté André Mba Obame a provoqué dans l’opinion un véritable choc. Le pouvoir, aussi bien à travers sa presse aux ordres que par les voix de son porte-parole et de son ministre de l’Intérieur a, une nouvelle fois, choisi de faire injure au peuple gabonais et à la mémoire collective. En effet, c’est à travers une mise en cause directe de sa famille politique, par le ministre de l’Intérieur, que le pouvoir établi a choisi de saluer l’annonce du décès du Secrétaire exécutif de l’Union Nationale.

L’Union Nationale, qui est la famille politique d’André Mba Obame, dit son indignation et sa grande colère devant le cynisme, la rancœur et la duplicité qu’expriment les propos d’Ali Bongo, du gouvernement et du Parti démocratique gabonais (PDG) dans leurs différentes communications, en rapport avec ce drame qui nous accable.

Au moment où le peuple Gabonais vit ce deuil qui le frappe et prépare les funérailles de son illustre fils, le comportement du pouvoir établi impose que soit restitué au préalable, à l’endroit de chacun et devant tous, le récit de ce qui a conduit André Mba Obame au sacrifice suprême.

En 2009, lorsqu’André Mba Obame a décidé de se soumettre aux suffrages de ses concitoyens, il était en bonne santé,  ainsi que l’atteste le certificat médical qui lui avait été délivré pour la circonstance. Et tout le monde se souvient l’avoir vu en pleine santé tout au long de cette campagne d’août 2009. Chaque Gabonais se souvient de l’énergie qu’il a mise, par la suite, pour dénoncer le coup d’Etat électoral du 3 septembre 2009 et s’insurger contre la dictature qui tentait de s’établir au Gabon à partir de cette date.

En avril 2011, il fît part de l’urgence pour lui de se rendre à l’étranger, sur avis médical, pour y subir une intervention chirurgicale. Les Gabonais n’ont pas oublié et n’oublieront jamais les soupçons et railleries que la révélation de son état de santé, décidée par souci de transparence,  suscita de la part des tenants du pouvoir établi. Certains y voyaient un subterfuge pour se soustraire à la machine répressive qui cherchait à l’emmurer. Le ministre de l’Intérieur de l’époque alla jusqu’à remettre en cause sa santé mentale. Pendant de longues semaines, alors que son déplacement sanitaire relevait de l’urgence, les autorités judiciaires s’entêtaient à lui envoyer des convocations à comparaître.

Les Gabonais ne peuvent oublier que le pouvoir établi interdit alors à André Mba Obame la sortie du territoire national,  instrumentalisant le procureur de la République près le tribunal de Libreville de l’époque, Patrice Kikson Kiki, aux fins de lui  adresser des convocations pour être entendu par le B2, sa police politique. Ce n’est qu’au bout de plusieurs semaines d’un bras de fer qu’André Mba Obame put se rendre en Afrique du Sud pour y être effectivement opéré. Interrogé à ce sujet, Ali Bongo évoqua, et il fut le premier à le faire, un empoisonnement. C’était à Koula-Moutou, le 30 mai 2011.

Ali Bongo a, en effet, été le premier à évoquer l’empoisonnement d’André Mba Obame. Une personnalité de son rang ne saurait s’exprimer sur un tel sujet avec légèreté. En conséquence, l’Union Nationale demande désormais qu’Ali Bongo fasse toute la lumière sur les raisons de la détérioration de l’état de santé de son Secrétaire exécutif. Oui, l’Union Nationale met Ali Bongo au défi de dire de qui et par quels moyens tenait-il son information et d’en apporter la preuve. Autrement, le peuple gabonais serait en droit de considérer qu’il s’agissait, ni plus ni moins, que d’un aveu de sa part.

On doit se souvenir également que, dans des conversations privées mais notables, de nombreux tenants du pouvoir usurpé ne cachaient pas leur souhait de maintenir André Mba Obame au Gabon pour qu’il puisse mourir et voir disparaître ainsi les secrets dont son long bail avec le pouvoir l’avait rendu dépositaire.

Après son long séjour à l’étranger, où des nervis avaient été expressément commis par le pouvoir établi pour «s’occuper de lui»,  il nous est pourtant revenu debout en août 2012. S’il s’aidait d’une canne, ceux qui lui rendaient visite, à son domicile, le voyaient se déplacer sans assistance.

Curieusement et sans qu’on ne sache pourquoi, son état physique se détériora de nouveau. Là encore, c’est du pouvoir établi que les nouvelles aussi macabres que lugubres vinrent. Est-il besoin de rappeler les coups de fils passés aux membres de l’Union Nationale (UN) pour s’enquérir, faussement préoccupés, de la santé d’AMO ? Faut-il rappeler les récurrentes rumeurs de décès ? Faut-il relire certaines publications réputées proches d’Ali Bongo ? Est-il besoin de rappeler les propos d’officiels qui donnaient diagnostic et moyens d’y pourvoir ? Comment expliquer le mutisme des différents gouvernements face à des rumeurs aussi insistantes ? Et quel sens donner aux propos de l’ancien Ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, qui alla jusqu’à évoquer, sur le mode de la raillerie, une éventuelle prise en charge par la CNAMGS ? Et les propos nauséeux  de Faustin Boukoubi, Secrétaire général du PDG, à l'endroit de ses familles biologique et politique.

Ainsi, on voit bien que le décès d’André Mba Obame est l’aboutissement d’une histoire à laquelle Ali Bongo et le pouvoir établi ne sont pas étrangers. Tout au long des quatre dernières années, le comportement du pouvoir établi fut si curieux que d’aucuns s’interrogent encore sur son sens et sa portée. André Mba Obame n’a-t-il pas lui-même publiquement affirmé avoir été empoisonné ? N’a-t-il pas lui-même révélé avoir été la cible de constantes attaques mystico-occultes de la part de proches du pouvoir établi ?

Depuis son départ du PDG et sa victoire à l’élection présidentielle du 30 août 2009, André Mba Obame, ses proches, sa famille biologique et sa famille politique sont l’objet d’un acharnement et d’une persécution par le pouvoir établi que même son décès n’a pas arrêté.

Chacun peut se souvenir que tous ses gestes et mouvements, tous ses propos, étaient retournés dans tous les sens, interprétés, sur interprétés jusqu’à la caricature et l’écœurement. Sans craindre de tomber dans le ridicule, le pouvoir établi est même allé jusqu’à accuser ce civil, qui n’a jamais été sous les drapeaux, n’a jamais occupé de fonctions de la hiérarchie militaire, de fomenter un coup d’Etat.

Visiblement, André Mba Obame faisait peur au pouvoir établi. A l’évidence, sa seule présence constituait un facteur limitant voire inhibant pour la clique d’amateurs qui s’est emparée du pouvoir à la suite du coup d’état électoral du 3 septembre 2009. Or, dans les régimes mafieux et oppressifs comme celui incarné par Ali Bongo, chacun sait ce qu’il advient des personnes gênantes.

Avec gravité, prenant à témoin la communauté internationale, l'Union Nationale sortie, malgré elle, de la réserve que lui impose le deuil qui l'accable, demande à Ali Bongo, à son gouvernement et à son parti, le PDG, de faire preuve d’un minimum de décence. Qu’ils épargnent au peuple gabonais leurs larmes de crocodile, leurs insinuations calomnieuses et leur fausse commisération. Qu’ils respectent notre deuil et celui de la nation gabonaise.

 

Le Secrétaire exécutif adjoint, chargé de la Communication, porte-parole

                                                             François ONDO EDOU

mercredi 15 avril 2015

L'incendie de l'ambassade du Benin à Libreville: un coup des Nazi-Emergent de Bongo-Ondimba Ali

 
Ambassade du Bénin incendiée par les prétoriens du régime
Dans la nuit du 27 au 28 février 1933, un incendie ravage le Reichstag, le bâtiment qui abrite le Parlement allemand. Les nazis, déjà en partie au pouvoir, accusent ses opposants du forfait. Arrivés très vite devant le Reichstag en flammes, Hitler et Göring déclarent immédiatement que lincendie est un coup des communistes et quil convient « danéantir d’un poing de fer cette peste mortelle ». Les opérations commencent dès le 28 février. L’enquête a été bâclée, entravée par les autorités nazies, et ni les complices ni les instigateurs n’ont été sérieusement recherchés. L’incendie est présenté par la presse nazie comme la première phase d’une guerre civile décrétée à Moscou. Les journaux communistes et sociaux-démocrates sont interdits ; environ 12 000 opposants au nazisme (pour l’essentiel communistes et sociaux-démocrates) sont arrêtés dans les quarante-huit heures, 100 000 dans les semaines suivantes, et jetés dans les premiers camps de concentration. Enfin, l’incendie du Reichstag sert de prétexte, dès le 28 février, à une « ordonnance du président du Reich pour la protection du peuple et de l’État » suspendant « provisoirement » les droits constitutionnels fondamentaux (liberté des personnes, inviolabilité du domicile, secret postal, liberté d’opinion, de réunion, d’association, droit de propriété).Aussi est-ce à une véritable seconde prise de pouvoir des nazis qu’on assiste ces jours-là. L’incendie du Reichstag est bien le véritable « acte de naissance du régime nazi ». Finalement l'enquête internationale qui a été mené conclu que de fortes présomptions de la culpabilité des dirigeants nazis sont avérées. Le Livre brun conclut que « Göring est l’organisateur de l’incendie du Reichstag. 
Frère d'Accrombessi se réjouissant
de la mort de Mba obame
 L'incendie de l'ambassade du Bénin est un "copié collé" de cette mise en scène Nazie.  L'enquête du régime Bongo Ondimba Ali est en tout point identique à celles de leurs idoles Nazies. Elle surprend tout le monde par sa célérité. L’enquête a été bâclée, entravée par les autorités du régime, et ni les complices ni les instigateurs n’ont été sérieusement recherchés, car déjà désignés par le régime.
Quand on sait qu'aucune enquête au Gabon sur les assassinats de Germain Mba, de Ndouna Dépenaud, Joseph Redjambé, Doukakas Nziengui, Pierre Claver Nzeng Ebome, Pierre Mamboundou, Bruno Mboulou Beka et aujourd'hui Mba Obame ne s'est refermée sur des auteurs clairement identifiés. L'on ne peut avoir que de sérieux doutes sur les accusations des tenants du régime.
Comme les Nazis l'ont fait, le régime BOA accuse cyniquement  l'opposition. La thèse du régime accusant l'opposition est clairement absurde, l’acte ne correspondant ni aux méthodes, ni à la tactique, ni à la stratégie du FRONT et sa composante essentielle l'Union Nationale. La position du Front est toujours rationnelle et non émotionnelle. L’histoire n’est pas une course de vitesse mais une course de fond sans fin. Pour valoriser l’existence de l’homme il faut avoir une conscience sociale, une conscience historique, économique et politique une conscience humaine. Le Front n’a aucune haine à l’endroit de qui que ce soit.

Mba Obame empoisonné par les assassins d'Ali Bongo
Les opposants ont bien plus à perdre qu’à gagner dans cette affaire. Les flammes de ce jour noir pour les partisans du changement n’étaient pas celles de la révolution. Nul n'a vu des attroupements de groupes "incontrôlés" devant l'ambassade du Benin. Les voisins qui sont accusé de complicité n'ont vu personne. Certains ont même affirmé que c'était des personnes avec cagoules. Les cameras qui ont filmé cet évènement, ne sont pas présentés au public. Tout, porte à croire qu'il s'agit ici d'une opération commando menée pour incendier l'ambassade du Bénin. Le régime a synchronisé la mort de Mba Obame avec l’incendie pour désamorcer la colère populaire qui devait suivre.

Les ordres de Patience Dabany à son fils
Ministre de la défense Ernest Pouho Epigha: incitation
à la violence et ostracisassions ethnique
En revanche, Immédiatement exploité par les tenants du pouvoir à des fins politiques, l’incendie sert les intérêts du pouvoir et la thèse d’un groupe incontrôlé d'incendiaires  stipendié par le Front et l'Union Nationale convient parfaitement aux dirigeants du Régime, qui ont dès lors tout fait pour qu’elle soit la seule thèse officielle.
D’abord, ils veulent justifier les ordres donnés aux milices du régime de faire usage de leurs armes et garantir la couverture « quelles qu’aient été les conséquences de leurs actes ». Les ordrees donnés par Patience Dabany à son fils Ernest (Ernest Pouho Epigha Ministre de la défense) sont symptomatiques à cet égard et constitue une incitation à la violence et au meurtre en tout c’est l’apologie de la violence complété par l’ostracisassion d’une ethnie (voir photo du mur Facebook de Patience Dabany).



Moukagni Iwangou victime d'empoisonnement
des assassins d'Ali Bongo en mai 2013
Ces ordres sont mis en application, depuis cinq ans il y a de nombreux meurtres des opposants et de la population. Outre l’assassinat de Mboulou Beka et de cinq autres dont les corps ne sont pas à ce jour retrouvés, rien que ce mois d’Avril 2015, trois autres meurtres ont été  perpétré successivement  par des hommes du pouvoir Bongo Ondimba Ali sur l’ex-présidente par intérim, une sénatrice frondeuse et sur le leader de l’opposition André Mba Obame. Ce blog apprend à l’instant que le Général Ella Ekogha auteur du coup de force militaire qui a installé BOA au pouvoir serait lui aussi décédé, rongé par un empoisonnement. Ces assassinats par empoisonnement date des années 2000 par les généraux, Ali Mbélé "agnamatsiè", Rawiri, Edith Lucie Bongo et bien d'autres ont fait les frais du nettoyage par le vide pour préparer la prise de pouvoir du BOA. Ces victimes qui ont fait les frais de la « Snake Suprématie - SS» font partie de la longue liste de ces gabonaises et gabonais victimes de la barbarie du régime Bongo-Ondimba Ali (BOA= Serpent et SS c’est la Suprématie du Serpent, c’est une branche de la fraternité du serpent société secrète satanique dont la branche gabonaise a été créée par Bongo Ondimba Ali et Accrombessi trône en maître absolu, l’Ordre de la Panthère Noire est le pendant plus ou moins officiel de cette secte)
Ensuite  cette incendie tient à légitimer le discours officiel de BOA sur la xénophobie des gabonais pour faire passer une loi liberticide dans une assemblée unicolore totalement acquise à sa cause.


Voila ce que ces avortons ont fait du talentueux homme politique qu'était Mba Obame
«André Mba Obame a eu droit à plus de 10 poisons; regardez ce qu’ils ont fait d'un de leurs amis, regardez ce qu’ils ont fait de leur ami. S’ils peuvent faire cela de leur ami, que feraient-ils de vous ? » Jean PING
Puis faire avaler la pilule à la communauté internationale sur la dangerosité de l’opposition « ennemie de la paix et xénophobe ». La prise de position de la France en faveur de cette thèse tend à légitimer la thèse de Robert Mugabé, qui lors d’un Forum Afrique du sud-Zimbabwe a rappeler que les pays francophones ne sont pas réellement indépendant et que toute la richesse appartient à la France et toutes les ressources sont pillés par elle. C’est en effet une alliance d’intérêt entre la dictature des Bongo-Ondimba et la France.Vous savez bien qu'on ne se developera jamais en payant plus de 500 milliards de dollars americains par an comme fond de garantie pour le francs Cfa  a la France. Ce systeme colonial dure depuis 1945 et constitue une atteinte aux droits de l'homme  aux droits des africains. Il est temps que cela change.
Cet incendie sert à créer l’effet de diversion, pour défocaliser l’opinion national et internationale sur les nombreuses affaires qui sont dévoilées par la presse internationale sur les malversations financières, les mœurs décadentes, les crimes rituels et assassinats politiques du pouvoir.

Le palais des: Bongo-Ondimba: une augmentation
de budget de 1074% en 7 ans
Les gabonais ne sont pas dupes, le site mays.moissy.com démontre preuve à l’appui que le budget de la présidence de la république « des coquins » a augmenté de 1074% en sept ans. Quel est la destination de cet important pactole, alors que les charges de la Présidence de la République n’ont pas augmenté depuis Omar Bongo ?

tiré du site may-mouissy.com
Par ailleurs de la succession d’Omar Bongo Ondimba, les gabonais apprennent médusée que cet homme avait en place un système se siphonage des deniers publiques par la prise d’intérêts illégaux dans toutes les entreprises opérant au Gabon. Il a créé une holding financière du nom de Delta Synergie chargée de collecter le produit du raquet des intérêts tirés des actions acquis frauduleusement et à titre gracieux.

tiré du site mays-mouissy.com
Cet homme Françis sala Ngoua Baud qui vit au Maroc aurait été désigné
par sa victime Mba Obame André comme celui l'ayant donné le micro empoisonné
La dernière affaire en date en termes de corruption et de malversation est la corruption réelle ou supposée des cadres de la confédération de Football africain CAF. Bongo Ondimba Ali aurait versé un milliard de francs CFA à Hayatsou pour obtenir l’attribution de l’organisation de la CAN 2017 alors que son dossier était le plus mauvais des trois concurrents. En effet le Gabon est empêtré dans une crise sociale, économique, financière et structurelle qui rend matériellement impossible l’organisation de cette compétition dans des conditions optimales. L’Algérie a d’ailleurs demandé l’ouverture d’une enquête

Annie Léa Méyé: la cible désignée du régime BOA
Le mode opératoire des dirigeants du régime suit exactement la démarche Nazi. Visite du site, déclaration sur site, accusation de l'opposition, déclaration d'arrestations futures des opposants la suite est programmée. La presse d'égouts du régime postillonne à longueur de journée sur la responsabilité de l'oppositionCette fois la victime désignée est l’opposante Annie-Léa MEYE.
La fébrilité du régime trouve sa justification par la paranoïa de perte du pouvoir en 2016. Les Bongo Ondimba avaient prévu garder le pourvoir pendant un siècle. 


Les faits allégués démontrent l’inanité de l’accusation, ridiculise Mapangou le Göring du régime devant l’opinion internationale et nationale, et fait voir à quel point la justice est aux ordres du pouvoir cela décrédibilisant la d'avantage cette justice  politique. Le cadre juridique et institutionnel libre au Gabon est une vue d'esprit.  La lutte contre la corruption, le trafic d’influence, l’abus de fonction et d'autorité, l’enrichissement illicite ainsi que le blanchiment du produit du crime et l’entrave au bon fonctionnement de la justice constituent la disraction favorite du pouvoir BOA.

Pour les opposants, nous faisons une pause le temps du deuil et après nous reprendrons le combat. plus fort qu'avant. Ce pouvoir ne doit pas croire un seul instant que ses menaces et intimidations à l'endroit du peuple vont avoir un quelconque incident. Nous nous battrons désormais avec tous les moyens pour arracher la libération du Gabon et de son peuple. Œil pour œil dent pour dent.