jeudi 15 janvier 2015

REPONSE DE L'UPG DIASPORA AU SUJET DE LA RENCONTRE DE LA « COORDINATION DE L’OPPOSITION GABONAISE DE FRANCE » AVEC GERMAIN NGOYO MOUSSAVOU


UNION DU PEUPLE GABONAIS
MEMBRE DU FRONT UNI DE L’OPPOSITION POUR L’ALTERNANCE

Premier Secrétariat Politique Adjoint aux Relations extérieures
Coordination Sectorielle des gabonais de la diaspora
BRUXELLES - UNION EUROPEENNE
 
 
 
Le Premier Secrétaire Politique Adjoint
Aux relations extérieures,
Chargé de la coordination sectorielle de la diaspora
Bruxelles

A Monsieur Germain NGOYO MOUSSAVOU BIKORO
Ambassadeur Haut représentant de l’Exécutif du pouvoir auto-établi
Illégitime et illégal de la République Gabonaise
26 bis avenue Raphael 75016 Paris

Objet : Votre correspondance N° 0001/AHRRGRF/NM rédigée le mardi 30 décembre 2014 nous conviant à une rencontre à l’initiative d’une « coordination de l’opposition gabonaise en France »

Monsieur,
Je viens de recevoir de la fédération de l’Union du Peuple Gabonais en France votre invitation sous rubrique.
En ma qualité de Premier Secrétaire Politique aux Relations Extérieures et coordinateur des gabonais de la diaspora, je vous informe que l’Union du Peuple Gabonais, membre à part entière du Front Uni de l’Opposition pour l’Alternance, n'est membre d'aucune organisation dénommée "Coordination de l'Opposition gabonaise de France".
L’Union du Peuple Gabonais ne reconnait à Bongo Ondimba Ali et son régime ni la légitimité ni la légalité de conduire les affaires de la Nation, de la République et de l’Etat gabonais. Ce dernier s’étant rendu coupable d’une imposture en s’imposant au peuple gabonais par la voie des armes le 30 Août 2009 et par violation de l'article 10 de la constitution gabonaise toute discussion avec des représentants de l'autorité illégale et illégitime de M. Ali Bongo Ondimba sont désormais frappées de complicité de haute trahison.
Vous comprenez cher Monsieur que nous ne vous reconnaissons aucune légitimité pour pouvoir donner suite à votre invitation.
Par ailleurs, bien que nous ne reconnaissions pas la légitimité ni la légalité de votre régime qui est parvenu au pouvoir par un coup de force, je vous rappelle que, en tant que détenteur de la gestion de l’exécutif établie de votre propre chef, votre régime a la responsabilité d’assurer la sécurité de tous. Et suivant la jurisprudence de Nuremberg, la responsabilité individuelle et pénale de chacun d’entre vous est engagée devant les tribunaux qui seront commis aux effets de vous juger en raison des violations des droits et libertés et des menaces que vous faite à l’endroit des gabonais.
Nous savons que vous servez de support en complicité avec le Ministre de la défense, du ministre des affaires étrangères, du général Alioune Ibaba, et certains affidés de la sécurité présidentielle, à un escadron de la mort agissant sous le couvert du MDN (B2, DGR, Services secrets et de la police), et dont les objectifs et le rôle est de se débarrasser de tous ceux qui peuvent être un obstacle à l’imposture en cours au sommet de l’Etat.
Les actions en cours qui sont l’intimidation, la persécution et l’assassinat des gabonais qui font ombrage à Bongo Ondimba Ali dans la perspective des élections de 2016 sont une violation inacceptable des droits humains. Celles-ci vous exposent de fait à des poursuites devant les tribunaux internationaux.
Le peuple gabonais et la communauté internationale, à la tête desquels vous trouverez vos victimes, Vous tiendra personnellement et pénalement responsable de ces crimes devant la justice internationale et nationale revue pour ces faits.
Les menaces de mort à l’encontre de tous les gabonais de l'opposition à votre régime et à l’encontre de leurs familles n’ont pas cessé à ce jour au Gabon et à l’étranger, ou, des sicaires à qui vous donnez aide sont commis pour des actes d’intimidation et d’assassinats.
Cette situation qui confirme l’illégalité et l'illégitimité consacrées par l'impopularité de votre régime est inacceptable. J’en ferai part aux autorités de la communauté internationale de la préoccupation que m’inspire leur répétition et votre violation fragrante des principes élémentaires des droits de l'homme.
Veuillez  croire, Monsieur Ngoyo Moussavou, à l’expression de ma profonde désapprobation de tels actes qui ne grandissent personne et qui vont à l’encontre des principes démocratiques les plus élémentaires.

Fait à Bruxelles, le 12 janvier 2015


Le Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures
Chargé de la Coordination sectorielle de la diaspora
Jean  NDOUANIS

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