jeudi 8 janvier 2015

L'UPG condamne l'assassinat des journalistes et caricaturistes de Charlie-Hebdo

L'union du Peuple Gabonais condamne avec la plus grande énergie le lâche assassinat des journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo et exprime au peuple français son indéfectible solidarité. Cette solidarité tient à l’attachement que l’Union du Peuple Gabonais observe à l’égard des valeurs de respect de la vie et de la dignité humaine, de la liberté d’expression, de la tolérance et du respect de la diversité.

La vie de ces partisans de la liberté, armés seulement de leurs crayons et de leur liberté d'expression, a pris fin tragiquement par la seule volonté des terroristes en France, tout comme au Gabon, qui combattent contre la nature et l'essence même de la démocratie: la liberté.
C'est l'occasion de rappeler ici que le peuple gabonais vit tous les jours l'ostracisme et le terrorisme d'Etat d'un régime illégitime et illégal qui s'est imposé aux gabonais par la force. Cela s'est traduit, dernièrement par l'assassinat par le régime d'Ali Bongo Ondimba de six gabonais qui voulaient simplement exprimer leurs opinions et manifester l'expression de leurs libertés publiques. Le mode opératoire des assassins en cagoules de Paris nous rappelle celui des escadrons de la mort de Bongo-Ondimba Ali Accrombessi. En effet, pour décimer Charlie Hebdo, les tueurs étaient en cagoules. Quel dessein pouvaient poursuivre ceux, en cagoules, qui ont assassiné Bruno MBOULOU BEKA? L'identité des méthodes dévoile forcement l'identité des objectifs. Bongo-Ondimba Ali  finance des escadrons de la mort qui terrorisent l'opposition et qui se sont illustrés par une violence criminelle contre une population aux mains nues le 20 décembre 2014 à Libreville.

Alors que la liberté de la presse est menacée, la liberté des opinions interdite, les opposants sont bâillonnés par une confiscation des médias d'Etat, Ali Bongo-Ondimba, dans un cynisme qui ne trompe personne, fait connaître sa condamnation de cet attentat. M. Ali Bongo-Ondimba est le premier fossoyeur de la liberté d'expression et de la presse au Gabon. La manipulation des jeunes d'origine béninoise et nigériane contre France 24 à Libreville est la preuve de son aversion contre la presse et est de ce fait à classer du côté des lâches assassins terroristes.
Actuellement, Francis Edou Eyene, ancien journaliste d'Africa numéro 1 et une centaine de Gabonais font l'objet d'un procès politique pour leur liberté de manifester. Deux autres journalistes indépendants font l'objet de persécution de la part du pouvoir: Jonas Moulenda et Désiré Emane.
Si Désiré Ename a pu s'exiler en France en raison des menaces du régime Bongo de plus en plus précises sur sa vie. Jonas Moulenda a dû fuir nuitamment le Gabon vers le Cameroun ou des sicaires du régime l’on poursuivie pour l'assassiner. Il n'a eu la vie sauve que grâce à la bienveillance des forces de sécurité camerounaise. Malgré cela sa vie reste toujours menacée.

Le régime de Bongo-Ondimba Ali s'est déjà illustré dans plusieurs crimes contre la presse;
Il a fait saboter et mitrailler à plusieurs reprises TV + seule télévision libre et indépendante du Gabon,
il a fait interdire plusieurs médias indépendants en parfaite violation des lois sur la presse par le conseil national de la communication, qui lui est inféodé, chaque fois que tel ou tel journal dénonçe son régime;
Il a fait arrêter des journalistes et et les a condamnés à des sommes exorbitantes.

Et que dire de ses velléités liberticides à l'occasion du procès de 101 Gabonais pour délit d'opinion après la manifestation du 20 décembre 2014.
Le peuple français qui doit se recueillir en toute tranquillité n'a pas besoin des élucubrations cyniques d'un dictateur en mal de reconnaissance et encore moins d'une équipe d'assassins prêts à occire ceux qui ne pensent pas comme eux. Qu’Ali Bongo-Ondimba et son régime mafieux ait au moins la décence de se taire.

Le peuple gabonais est meurtri dans sa chaire depuis près de 50 ans par la famille Bongo Ondimba.
Il entend se libérer, comme le peuple français l'a fait, de ce régime tyrannique, terroriste et liberticide par tous les moyens.
Vive la Liberté de la presse, vive la France, vive le Gabon
Nous sommes TOUS CHARLIE HEBDO
Nous sommes TOUS Bruno MBOULOU BEKA
Nous sommes TOUS Jonas MOULENDA
Jean Ndouanis
Premier Secrétaire Politique A. Aux affaires Extérieures de l'UPG
Chargé de la diaspora
Bruxelles le 07/01/2015

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