lundi 12 janvier 2015

Message de Jean PING suite à la tentative d'assassinat dont il vient d'etre victime

Président Jean Pinf
Message de Jean Ping
Sous la houlette de certains cadres de ce régime dont Hervé Opianga, homme de main du Président; une horde de vandales, s'est permise d'attaquer et de saccager une partie de mon domicile, ce matin, à Libreville.
Ces bassesses immondes et ce vandalisme politique auxquels le régime actuel nous habitue, ne sauront éteindre le feu de nos convictions. À contrario, elles le rendront plus vif, plus valeureux. 
Vous corrompez la faim, vous financez la misère et vous souillez l'avenir de cette valeureuse jeunesse des quartiers qui dans la couleur de vos billets, trouvent le moyen de combler le manque de Tout: d'éducation, de liberté, de nourriture et surtout manque de pouvoir espérer à autre chose que le malheur social dont vous êtes seul responsable.
les loubards envoyés par Opiangah, l'homme de main de Bongo ondimba Ali
Immense est ma peine lorsque je vois que du haut de vos pyramides sans sommets, vous ne trouviez comme unique procédé que de mettre au service de vos ignobles intérêts, une jeunesse que vous méprisez, puis condamnez vous-même à la misère.
Quel désaveu terrible !!Vous profanez votre propre peuple. C'est une nouvelle fois la mise en lumière de votre criante inaptitude à ne savoir "diriger" autrement que dans le silence, le fer et le feu.
Vous ne pouvez pas salir mes idéaux de paix et démocratie, en saccageant la maison qui a vu grandir mes enfants.
Vous ne répondrez jamais au cri d'alarme du peuple Gabonais par la violence et la terreur.
Vous ne souillerez pas les valeurs de ce merveilleux pays, qui vous échappe, en polluant et viciant les valeurs de la République Gabonaise et les principes mêmes de la démocratie - qu'étrangement vous défendiez à Paris lors de la marche de soutien aux victimes des attentats.
Avant de soigner le malheur des autres, guérissez les plaies sociales qui gisent sous vos yeux!! On ne dénonce pas la le terrorisme à Paris, lorsque tous les jours au Gabon vous faîtes germer les fruits de la division et de la peur.
Le peuple n'est peuple que lorsqu'il est libre.
Ne vous a t-on pas appris cela lors de la marche à Paris?
Je vous salue
Jean Ping

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