Le régime criminel intégré d'Ali Bongo Ondimba-PDG: la barbarie dans son état le plus ignoble
Mboulou Beka assassiné le 20/12/2014 |
L'Etat Bongo Ondimba Ali-PDG et son dictateur héréditaire BOA ont encore
frappé. Il n'est plus possible d'accepter l'inacceptable. Les gabonaises
et les gabonais ne sont pas du bétail d'abattoir. Il n'est plus
possible de garder le silence. Un silence qui légalise une imposture :
les crimes issus du coup d’état de monsieur Ali Bongo et de l’injustice
actuelle ; un silence qui consacre la lâcheté, la complicité devant ce
drame humain, un silence inhumain qui nous tue, un silence qui est un
bon prix pour l’oppression et l’injustice.
Elizabeth Ngouanda le 15 août |
Un compatriote victime de la violence du régime BOA |
Au dessus une compatriote assassinée à Nkembo et ci dessous le corps martyrisé de Ngouanda Elizabeth |
Ce silence consacre la violation de nos droits légitimes à vivre dans la
dignité; le dénie du droit des enfants à vivre comme des enfants en
toute innocence et en toute joie ; ce silence sacrifie des embryons pas
encore nés, des femmes enceintes qui n’ont pas accouché, des enfants qui
n’ont pas encore appris à parler, des vieux qui vivent un rêve de
retour à leurs terres ancestrales, des jeunes qui ont la force d’espérer
et de résister à la tentation de la violence, de vivre et de résister à
l’oppression, à la négation, à l’abandon et à l’oubli.
Tout ceci, tous ces crimes, ne sont rendu possibles que par le silence
des hommes de bien et des institutions légitimes qui prônent une justice
équitable.
Non tout homme de ce bas monde doit, au moins, avoir le mérite de le rompre.
Non aucun gabonais n'a le droit de se taire devant tant de lâcheté et de
violence gratuite: tuer une jeune femme sans défense, c'est la pire des
abominations de cette dictature.
Non aucun gabonais ne doit se complaire dans l'indifférence et
l'inaction: c'est un devoir de tout gabonais de protéger et défendre
d'autres gabonais. C'est un droit constitutionnel de tout gabonais de défendre sa patrie.
La dictature des Bongo ne nous laisse pas d'autres choix que de nous défendre.
Bruno Mboulou Baka assassiné lachement par les escadrons de la mort de Bongo Ondimba Ali et d'Accombessi |
Alors levons nous, allumons le feu pour chasser les ténèbres.
Chers compatriotes, sommes-nous trop polis pour résister à l’oppression de cette bande de criminels en col blanc. Ce système criminel intégré s’offre tous les droits et se croit tout permis.
Considérant que les droits de l'homme au Gabon ne sont pas protégé par un régime de droit, le gabonais est donc contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Chers
compatriotes, si nous ne nous soulevons pas contre ce tyran, nous n’obtiendrons
rien et nous perdrons tout jusqu’à notre droit d’exister en tant qu’être
humain. Car personne ne le fera à notre place.
C’est
notre droit le plus absolu de nous libérer de la dictature et de résister à l’oppression PAR TOUS LES MOYENS.
Apr§s l'assassinat de six gabonais le Biafro gabonais BOA va remercier ses escadrons de la mort sur les lieux de leur entrainement |
Ici les tontons macoutes du régme chesfs des escadrons de la mort |
Sachons que ce nous ne pourrions obtenir par les armes nous ne l’obtiendrons pas par les larmes.
N’oublions
pas les villes mortes, les différentes tentatives de résolution dans la paix
des contentieux électoraux, le régime Bongo s’est toujours moqué de nous
; en nous refusant l’essentiel : la transparence dans l’ensemble des scrutins
qu’il organise.
Toujours
des échecs, ce pays nous appartient tous, il est hors de question qu’une bande
de voyous se l’approprie INDÉFINIMENT.
Tous
les autres peuples dans le monde se libèrent des chaînes des dictatures
oppressantes, seuls les gabonais sont en reste.
Depuis
que nous avons lancé le soulèvement populaire de 1990, et à ce jour, le pays
continu de sombrer dans l’obscurité.
Les
ténèbres des Bongo doivent prendre fin. C’est pourquoi, en attendant l'arrivée
du jour, nous convions les gabonais et les gabonaise à allumer le feu pour
chassez les ténèbres.
A toi Elizabeth, toi Bruno Mboulou Beka, combattants
de la liberté, martyres de la liberté et la démocratie gabonaise,
Nous nierons pour vous, tous ceux qui ont
inscrit le Gabon au musée de la honte.
Reposez en paix le peuple vous rendra justice.
Jean Ndouanis
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