COMMUNIQUE
DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE L'UPG
Le recul de l’Etat de droit a franchi un palier supplémentaire au Gabon, le
samedi 20 décembre 2014.
Privée de tout accès aux média de service public, réservés à la gloire du
prince, aux activités du Parti au pouvoir et à ses alliés de tous bords,
l’opposition est désormais privée de toutes manifestations publiques.
Prise par Monsieur Guy Bertrand MAPANGOU, ce Ministre de l’Intérieur qui
s’est définitivement affranchi de son obligation d’impartialité, en appelant publiquement
à la candidature de Monsieur Ali BONGO ONDIMBA pour l’élection présidentielle
de 2016, cette mesure contraire à toute éthique démocratique inacceptable ne
sera pas acceptée.
Imposée aux
gabonais, pour leur interdire d’exiger toute la vérité sur l’état civil de Ali BONGO ONDIMBA, cette mesure inique a
déjà causé six (06) morts, de nombreux blessés et conduit à des arrestations
massives de citoyens libres.
Pour mettre
fin à un régime prédateur, qui a ajouté le mépris des droits de l’homme à la
mal gouvernance, l’Union du Peuple Gabonais lance un appel à la mobilisation
générale de l’ensemble de ses organes, en même temps qu’il exige la libération
immédiate de ses militants, arrêtés pour avoir simplement exercé une liberté
publique.
Fait à Libreville,
Le 21
décembre 2014
MOUKAGNI-IWANGOU
Le Président
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