Chers lecteurs
Nous venons d'apprendre que deux journalistes libres en l’occurrence Jonas Moulenda du journal "Faits divers" et Désiré ENAME du journal Echos du Nord viennent d'être arrêtés par les escadrons de la mort de Bongo Ondimba Ali. Ils seraient incarcérés dans les locaux de la DGR, la police politique du régime.
Chers compatriotes, il n'est plus possible d'accepter les intimidations et les violations multiples de nos droits les plus élémentaires par un imposteur qui a placé une légion étrangère et un gouvernement inique, impopulaire pour l'aider à piller le pays. C'est le moment de se lever et de les chasser.
N'ayons pas peur. TOUS AU FRONT CE SAMEDI 20 DÉCEMBRE 2014 POUR LIBÉRER NOTRE PAYS.
LE JOURNAL FAITS DIVERS ENCERCLÉ PAR LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE.
Jonas MOULENDA, enlevé par les sicaires du régime |
Mr Alfred Nziengui Madoungou,
Conseiller Spécial du Président de la République, vient d'envoyer un
groupe de personnes bloquer les issues des locaux du journal Faits
Divers. Bloquant ainsi le personnel de ce journal dans leurs propres
locaux. Ils sont en effet interdits d'y sortir, jusqu'à l'arrivée de
Jonas Moulenda qui vient d'être conduit à Police Judiciaire.
Les sbires envoyés par la présidence
de la République viennent de demander des renforts pour le blocus des
locaux du journal Faits Divers.
P2O
Communiqué de l’UPG
fédérations extérieures
Désiré ENAME en chemise rayée, enlevé par les sicaires du régime |
Le lâche enlèvement puis de la séquestration des
journalistes gabonais libres des journaux ‘Faits d’hivers’ et ‘Echos du Nord’
Monsieur Jonas MOULENDA et Monsieur Désiré ENAME, suscite de la part de l’Union
du Peuple Gabonais des sentiments ou la tristesse le dispute à l’indignation,
la colère à l’incompréhension. L’UPG estime que l’enlèvement er la
séquestration des citoyens libres sans armes est un acte de guerre contre le
peuple et s’inscrit dans une logique de combat contre la liberté et la
démocratie dont les tenants de ce régime criminel, noyé dans l'obscurantisme et la dictature, devront rendre des comptes. Cette situation obère d’une lâcheté criminelle que tout
soldat gabonais digne ce nom ne peut se rendre auteur. Par conséquent l’UPG condamne
avec la dernière énergie ce double enlèvement dont la portée symbolique
s’inscrit dans l’ordre des crimes contre des civiles. c’est la conséquence de
l’imposture qui s’est installé au sommet de l’Etat qui fait désormais du Gabon
une zone de non droit dans laquelle les criminels en tout genre se permettent toutes les libertés contre les gabonais.
Tout en présentant la solidarité la plus forte aux
familles des journalistes persécutés, L’UPG demande aussi bien aux autorités
françaises qu’aux autorités onusiennes et à la communauté internationale à
mettre tout en œuvre aux fins de procéder à la libération de ces journalistes
et à l’arrestation de ces criminels pour les traduire en justice pour répondre
de cette double violation des droits humains.
Jean NDOUANIS
PSPA aux relations extérieures
Chargé de la Diaspora - UPG
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