Bongo Ondimba Ali (BOA) et Manuel Valls PM français |
Dans l'histoire du Gabon, et de tous les autres
pays, on a jamais vu un président de la République, se faire recevoir par un
premier ministre ou un ministre tel quelqu'un qui est convoqué pour
s'expliquer. Suivant le principe de parallélisme de forme, c'est le Président
qui reçoit les membres de gouvernement des pays étrangers, même dans leur pays.
Il n'y a que son homologue qui peut le recevoir. Mais pour Bongo Ondimba Ali
(B.O.A) toutes les humiliations du Gabon, par l'intermédiaire d'un hersât de
président, sont utiles pour être adoubé et maintenu au pouvoir en 2016 par les
socialistes français.
Cette situation est symptomatique du personnage.
Ce qui confirme que, malgré son usurpation de pouvoir, BOA n'est pas toujours rentré
dans la fonction présidentielle. Le costume de Président de la république est
trop gros pour qu'il l'assume. Au-delà de sa grosse et insignifiante personne
c'est le peuple gabonais qui est une fois de plus simplifié. En effet, si celui
qui est censé être le premier des citoyens du pays ne représente rien et ne
mérite aucun respect, quid des gabonais lambdas? Cela est la conséquence du peu
de considération voué par les autorités françaises aux citoyens gabonais qui
séjournent dans leur pays. Ils sont refoulés comme des malpropres aux
frontières françaises malgré des visas en bonne et due forme. Les français
rentrent sans visa au Gabon et travaillent sans permis ni de travail ni
de séjour.
Il n'y a qu'un seul homme dans l'histoire du Gabon, qui en son temps a évoqué le principe fondamental qui régit les règles de fonctionnement entre deux pays: la réciprocité. Après des expulsions arbitraires des étudiants gabonais en France, André Mba Obame, Ministre de l'intérieur avait évoqué la réciprocité en expulsant, même de façon symbolique, quelques français en situation irrégulière. Cela constituait un crime de lèse-majesté. Cette affirmation de la souveraineté de l'Etat a probablement convaincu les français de ne pas soutenir son élection à la présidence de la république. Un président défroqué et malléable à souhait est préférable à un président qui affirme la dignité, l'indépendance et la souveraineté de son pays.
Il n'y a qu'un seul homme dans l'histoire du Gabon, qui en son temps a évoqué le principe fondamental qui régit les règles de fonctionnement entre deux pays: la réciprocité. Après des expulsions arbitraires des étudiants gabonais en France, André Mba Obame, Ministre de l'intérieur avait évoqué la réciprocité en expulsant, même de façon symbolique, quelques français en situation irrégulière. Cela constituait un crime de lèse-majesté. Cette affirmation de la souveraineté de l'Etat a probablement convaincu les français de ne pas soutenir son élection à la présidence de la république. Un président défroqué et malléable à souhait est préférable à un président qui affirme la dignité, l'indépendance et la souveraineté de son pays.
Sinon, comment justifier que pendant que moins de
10.000 gabonais (binationaux compris) vivent en France avec des séjours en règle,
alors qu'environ 40.000 français vivent sur le sol gabonais, avec pour la plupart,
que leur passeport voir leur carte d'identité nationale, sans carte de séjour,
ni permis de travail, et gagnent des salaires qu'ils ne gagnent pas chez eux,
parfois cent fois plus élevés que les gabonais lambda? Ils vivent dans des
villas au bord des plages et mènent le grand train de vie, l'impunité en bandoulière
ils commettent des crimes qui ne sont jugés, au demeurant que par leur justice
bien avenante à leur égards.
Pour un "Rafale" BOA est reçu par Le Drian Ministre français de la défense: tout faire pour se maintenir au pouvoir au prix de la souverainété et de l'indépendance du Gabon |
Comment un Etat peut-il se faire respecter dans
ces conditions? La posture d'un chef d'Etat, implique le respect de la
fonction. Quand celui qui l'incarne ne respecte pas cette fonction pourquoi
vouloir que des tiers la respecte? Un chef d'Etat qui est corrompu par un
mafieux notoire, fait des affaires avec celui-ci, reçoit des "petits
cadeaux et des pots de vins" des compagnies multinationales françaises,
prend des intérêts dans les sociétés installées au Gabon et ailleurs, achètes
des propriétés luxueuses avec l'argent du contribuable gabonais, achète des
avions et des voitures luxueuses et commet le casse du siècle des budgets de
l'Etat depuis six ans. Quel respect les dirigeants occidentaux peuvent-ils avoir envers
ce dictateur des tropiques?
Un ambassadeur de ce pays avait dit à un opposant
en voyant l'incapacité des gabonais à chasser ce dictateur je cite "vous
les gabonais vous êtes des rigolos".
Oui un Président usurpateur fantasque, adulescent, amateur
de stupre, de le gaudriole et de la gloriole, nullement inquiété par un peuple de rigolos qui
n'est même plus capable de rire de son indigence, c'est de cette substance que
meurent les peuples apathiques.
Quand viendra la vraie République issue de la volonté des gabonaises et des gabonais, les gabonais seront respectés pour ce qu'ils sont et n'ont pour ce qu'ils ont. Les intérêts du Gabon passeront avant les intérêts des pays étrangers. Les lois internationales et nationales seront respectées par tous et le principe de réciprocité sera appliqué chaque fois que les intérêts du Gabon et des gabonais seront ménacés.
La légitimité du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics. Une autorité publique adoubée par un pays étranger, fut-il ancien colonisateur, n'a aucune légitimité ni aucune légalité. Notre dévoir le plus sacré est celui de faire prévaloir la légitimité du peuple gabonais par notre intelligence, notre sueur et notre sang quitte à donner nos corps comme rampart contre le faschisme et le nazisme soutenu aujourd'hui par la puissance coloniale impériale.
Le peuple finit toujours par gagner.
Jean Ndouanis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.