jeudi 25 juin 2015

Communiqué du Front de l’Opposition pour l’Alternance - Union des Forces pour l’Alternance


DECLARATION COMMUNE

Front de l’Opposition pour l’Alternance - Union des Forces pour l’Alternance

 

Libreville le 26 juin 2015

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Dans l'attente du GRAND MEETING de l'opposition pour la libération du GABON, le FRONT et l'UFA font une DECLARATON COMMUNE, ce samedi 27 juin 2015 à 10 heures, au siège du PSD, sis ancien SOBRAGA, face au journal l'Union.

Cette Déclaration à forte tonalité politique, est une interpellation forte lancée par l'opposition gabonaise à la FRANCE des valeurs, berceau des Droits de l'Homme, qui a aboli en 1789, tout système politique fondé sur le joug d'une famille sur un Peuple, et qui vient à NANTES, de se prendre le pied dans le tapis de l’histoire.

NANTES est un épisode qui n’arrêtera pas l’histoire.

NANTES est un épisode qui n'arrêtera pas l'Histoire.

Pour le FRONT                                      Pour l’UFA

 

Jean de Dieu MOUKAGNI-IWANGOU               Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU

lundi 22 juin 2015

Françafrique : La France des mallettes d'argent et de soutien aux dictateurs est de retour.




Il est loin le temps des promesses électorales et du discours de Dakar
Il est loin le temps des vielles promesses électorales du candidat Hollande. Comme disent les polito-sceptiques : les promesses électorales d’un candidat n’engagent que les naïfs qui y croient. Ils étaient nombreux à croire aux promesses d’Hollande d’en finir avec la françafrique, mais cette dernière a eu une fois de plus raison de ses bonnes parôles. Ce blog avait en son temps attiré l’attention des gabonais et des africains sur ce fait : Les intérêts de la France passent avant tout, quitte à être le complice des dictateurs sanguinaires, génocidaires de leurs propres peuples.

La France des mallettes d’argent et de soutien aux dictateurs est de retour.

Pour les socialistes au pouvoir, l’ouverture de la course aux mallettes a commencé par la réception au Bourget d’Ali Bongo, le dictateur gabonais, qualifié par le candidat Hollande d’avoir pas été élu « normalement ». Ensuite l’apparition mystérieuse du troisième acte de naissance d’Ali Bongo, après une lettre du service central d'etat civil de Nantes informant les demandeurs que cet homme n’a pas d’acte de naissance dans les registres du SCEC de Nantes. Cela confirme « le coup de pouce » qui est une aide substantielle des socialistes à un homme en difficulté avec ses origines et en délicatesse avec la justice et la constitution du Gabon. En effet à ce jour, rien, absolument rien, ne prouve la filiation d'Ali Bongo avec un gabonais. Par ailleurs l’invitation faite par ce dernier au premier ministre français Manuel VALLS pour une visite au Gabon, la tournée africaine du chef d’Etat français, le soutien tacite à ce régime honni par la très grande majorité des gabonais, démontrent que les socialistes attendent la part du gâteau gabonais en retour. Tous ces faits dévoilent que la fange «françafrique des mallettes» du parti socialiste a pris le dessus sur les autres. Ces faits sonnent, le retour de la France des mallettes
Contre un "Rafale" et quelques mallettes un 3eme acte
de naissance et la reconduction au pouvoir en 2016 du dictateur
Pour la droite, l’annonce sur I-Télé de la prochaine tournée africaine du Président des « Républicains » le nommé Nicolas Sarkozy, adoubeur devant l’éternel de Bongo Ondimba Ali et d'Alassane O, n'est pas pour rassurer les démocrates du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Gabon. Il est soupçonné d’avoir reçu des mallettes de Kadhafi, qu’il l'a fait assassiner par la suite. D'autres rumeurs courent sur des mallettes d'argent d’Omar Bongo reçues par Sarkozy et dont le Pasteur Mike Joctane, ancien dircab adjoint du defunt géronte équatorial s'en est pourfendu dans la presse. et dont le fils putatif détiendrait les preuves,. A l'évidence cet homme est un spécialiste des financements occultes de son parti UMP par des dictateurs impopulaires, vomis par leurs peuples. L'UMP, comme un serpent, ancien RPR, puis UMP et maintenant Republicains, fait sa mue en changeant de nom pour faire oublier les nombreuses malversations et affaires pendantes auprès des tribunaux français. Il y a un fait indéniable, Nicolas Sarkozy va uniquement rendre visite aux dictateurs qu’il a placé au pouvoir : Celui de Côte d’Ivoire et Celui du Gabon. Il revendique le retour de l’ascenseur pour 2017. Pour le Sénégal, il a soutenu du bout des doigts le président actuel, sa préférence était acquise à Abdoulaye Wade. Il a fait amande honorable en soutenant tardivement le vainqueur de l’élection présidentielle.
Cette course à la prime est une chose, presque constante à toutes les tragédies des peuples opprimés : Les considérations morales des sociétés dites développées, démocratiques et de droit de l’homme ne prennent jamais le dessus sur les enjeux économiques.

La France place et maintien au pouvoir des dictatures des plus sanguinaires sans que cela ne frappe la moralité de ses élites. En tout cas, aussi longtemps que les intérêts français sont préservés, ils ferment les yeux sur toutes les exactions commises contre les populations par leur protégé. Mais le jour où le protégé commet un acte contre leurs intérêts, la cécité disparaît par enchantement.
Le protégé d’hier devient subitement le dictateur le plus dangereux qu’il faut destituer, emprisonner ou assassiner. Leur presse prépare et manipule l’opinion par une propagande soigneusement orientée. Celle-ci oublie subitement que leur pays était le pourvoyeur de l’aide et de l’assistance au dictateur dans la répression de sa population.

On trouve des raisons pour intervenir, au nom de ce peuple qu’ils ont opprimé par dictateur interposé, ils évoqueront le droit d’ingérence humanitaire. On montera et on armera un groupe de quelques aigris à leur solde qu’on appellera opposants et on renversera le dictateur au nom du peuple martyr qu’ils ont contribués à anéantir. Mais ce ne sera pas tout, car à peine le dictateur renversé, un autre est imposé au pays pour poursuivre l’œuvre de l’autre et pour garantir leurs intérêts. Tel est la substance de l’égoïsme du capitalisme néocolonialiste français : l’argent est au centre de tout et l’homme à la périphérie de tout intérêt. Surtout quand cet homme aux yeux de ces néo-colons est  noir, primitif analphabète et pauvre.
Après l'imperator Sarkozycus, l'Empereur Hollande
Roi des roitelets d'Afrique

Les africains, hommes femmes et enfants, dés le début de l’esclavage au XVI siècle, dans des conditions d’une indicible cruauté, ont payé de leur vie l’accumulation de la richesse occidentale. Si, ces occidentaux sont riches, ils le doivent aux noirs qu’ils ont cruellement soumis. Cette exploitation n’est pas terminée. L’ensemble de ces opérations d’exploitation des noirs se nomme sous le vocable « intérêts ». Depuis 1990, malgré les multiples élections présidentielles organisées sous Bongo dont les résultats sont truqués d'avance, la France n’offre aucune possibilité de promouvoir la démocratie et de permettre à ses anciennes colonies de retrouver les bases politiques, économiques et sociales d'un État de droit. Bases qui prennent en compte les valeurs communes partagées. C’est là que réside le mal françafricain. le pire c’est que malgré la reconnaissance et le soutien international des dictateurs que la France impose aux peuples des anciennes colonies cela n’a jamais réussi à redresser l’image démocratique de ces régimes. Les anciennes colonies françaises vivent actuellement des bouleversements sans précédent et connaîssent une crise de légitimité qui conduit à des élections en trompe-l’œil à chaque scrutin. Rien ne change pour les gabonais, du moins pour ceux qui ne sont pas au pouvoir
Nous les élites noires des générations postindépendances « truquées » ne pouvons plus accepter ce dictat et ce dénie de liberté. Les occidentaux ne peuvent plus, au nom de leurs seuls intérêts justifier la spoliation de nos biens, le dénie de nos libertés l’instauration d’une démocratie de façade et des soutiens à des dictaures criminelles. Les africains ne peuvent se permettre d'introniser la misère comme principe de vie, ni de perpétuer le crime, l’impunité, la dictature comme modèle de développement. Le devoir pousse les patriotes à se rebeller contre cet impérialisme néocolonial.

Jean Ndouanis

 

dimanche 21 juin 2015

Troisième acte de naissance de BOALI: Réaction du Président de l'UPG

 
UNION DU PEUPLE GABONAIS
Bureau Exécutif


Communiqué de Presse
Mesdames, Messieurs,

En réponse à de nombreux compatriotes, qui ont requis son intervention sur la question relative à la situation administrative du chef de l’état, le Service central d’état civil de Nantes vient de délivrer un extrait d’acte de naissance, ainsi libellé :
Le 9 février 1959 à 1 heures 45 minutes … est né à Brazzaville (Afrique Equatoriale Française) Alain – Bernard --- Bongo --- du sexe masculin --- Extrait délivré selon le procédé informatisé. Nantes, le 18 juin 2015. Fin de citation.

Portant sur une question d’intérêt national, cet extrait d’acte de naissance qui interroge la procédure engagée par mes soins devant la Haute Cour de Justice, pose tout le problème de la distance de ses énonciations avec la vérité.

LA SAISINE DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE A L’EPREUVE DE L’EXTRAIT D’ACTE DE NAISSANCE

Pour documenter son dossier de candidature à l’élection du Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, Ministre de la Défense au moment des faits, a versé au dossier, un acte de naissance établi à Libreville, par Serge William AKASSAGA OKINDA, Maire du 3ème arrondissement de la ville de Libreville, alors que la loi qualifie le Maire du 1er arrondissement.

En cette seule forme, il y a un faux en écritures publiques, à tout le moins commis, d’une part par supposition de personnes (un Maire à la place d’un autre), d’autre part par établissement d’un acte valant titre (un acte de naissance).

Sans avoir besoin d’aller plus avant, l’extrait délivré par le SCEC est sans incidence sur la saisine de la Haute Cour de Justice.

LA DISTANCE A LA VERITE SUR LE NIVEAU D’INTERVENTION DU SERVICE CENTRAL D’ETAT CIVIL DE NANTES

Le service central d’état civil (SCEC) est un établissement créé au sein du Ministère des affaires étrangères par Décret n°65-422 du 1er juin 1965. Il est établi à Nantes.

Il a pour mission de recevoir en dépôt les registres datant de moins de 100 ans, établis dans les territoires des Etats antérieurement placés sous la souveraineté ou l’autorité de la France (art 2), et, à la demande de tout intéressé, délivre des actes d’état civil, des copies d’actes d’état civil, des certificats attestant de l’inscription au répertoire civil annexe d’actes, des décisions et des extraits d’actes d’état civil.

Devant l’éventail des solutions qu’offre le SCEC, pour édifier toute l’opinion, il est surprenant qu’il ait été retenu la solution de l’extrait, qui offre une vérité minimale et laisse persister un doute maximal.

LA DISTANCE A LA VERITE SUR LES ENONCIATIONS DE L’EXTRAIT DELIVRE

Du point de vue de la forme, les actes d’état civil sont encadrés en France par une codification entreprise depuis le 28 octobre 1922, en ces termes, je cite : « Les actes de l’état civil énonceront l’année, le jour et l’heure où ils seront reçus, les prénoms et nom de l’officier de l’état civil, les prénoms, noms, professions et domiciles de tous ceux qui y seront dénommés. » fin de citation.

En multipliant les pointillés, qui sont autant d’incertitudes, à la place de tant d’informations attendues, sur les références de l’acte original, sur l’officier d’état civil l’ayant dressé, toutes informations renseignées dans les actes faux déjà en circulation, diffusés par Ali BONGO lui-même, le SCEC a soigneusement évité la vérité toujours attendue, et malheureusement, ajouté au clair obscur qui prévalait déjà à la compréhension de cette question.

LA DISTANCE A LA VERITE SUR LA VALEUR DE L’EXTRAIT DELIVRE

Dans notre tradition juridique, l’extrait est la reproduction d’une partie de la minute ou de l’original d’un acte, délivré par un officier public qui en certifie la conformité avec l’original, et qui de ce fait, confère à l’extrait la même valeur probante que l’original, s’agissant de la partie reproduite.

Il est notoire de constater, que Laurence BOURDEAU, officier d’état civil instrumentaire, qui a disposé de quinze jours pour procéder à toutes les vérifications utiles, n’a pas cru devoir certifier conforme à nul document de référence, l’extrait délivré le 18 juin 2015.

Cette forme, qui rend compte de l’état des investigations menées par le SCEC de Nantes, dénie toute force probante à cet acte de simple et bonne convenance.

LA DISTANCE ENTRE L’EXTRAIT D’ACTE DE NAISSANCE ET L’INVRAISEMBLABLE ACTE DE NAISSANCE

Mais si par extraordinaire Ali BONGO ONDIMBA avait eu un acte de naissance établi à Brazzaville, et retracé aujourd’hui à Nantes, sa propre turpitude le conduirait dans une mer encore plus agitée.

Comme les mauvais navigateurs dérivent de Charybde en Scylla, le mauvais père de famille dévoilerait a minima, son incapacité notoire à gouverner sa propre personne, a maxima, son incapacité à gouverner tout un pays, dans tous les cas, une urgence à faire cesser cette expérience par tous les moyens.

J'ai choisi de le faire devant la Haute Cour de Justice.

Fait à Libreville, le 20 juin 2015
MOUKAGNI-IWANGOU

vendredi 19 juin 2015

Acte de naissace de BOALI à Nantes: Réaction de Marc Ona Essengui

Ici les autorités françaises établissent clairement que BOALI
n'a pas d'acte de naissance à Nantes
NANTES VIENT DE COULER ALI BONGO
 
Il faut recadrer le débat. Il s'agit pour le service d'Etat civil de Nantes de fournir ou de produire un extrait de l'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba tel qu'il a été établi à Brazzaville lors de sa naissance par le Maire de cette ville en 1959. Et non de l'établissement d'un nouvel extrait d'acte de naissance par les autorités nantaises en 2015!

Il faut recadrer le débat. Il s'agit pour le service d'Etat civil de Nantes de fournir ou de produire un extrait de l'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba tel qu'il a été établi à Brazzaville lors de sa naissance par le Maire de cette ville en 1959. Et non de l'établissement d'un nouvel extrait d'acte de naissance par les autorités nantaises en 2015!

La compétence d'attribution du service central de Nantes est justifiée en l'espèce par la naissance supposée d'Ali Bongo Ondimba à Brazzaville en 1959 sur le territoire de l'Afrique Equatoriale française. C'est dans cette ville où sont archivés toutes les pièces d'Etat civil des personnes nées soit dans l'AEF soit dans l'AOF, c'est à dire avant l'indépendance de ces territoires d'Outre-mer.

Or, Brazzaville (territoire du Congo) avait l'avantage d'être la capitale de l'AEF et donc un centre d'archives coloniales important où devait normalement se trouver l'acte de naissance d'Ali et de ses supposés parents. 

Ce que Nantes nous produit n'établit aucun lien de filiation entre Alain Bernard Bongo et Albert Bongo. Ce qui lui aurait d'emblée accordé la nationalité gabonaise ou française de son présumé père.

Ici un document affirme le contraire:
 manipulation pour raison d'etat la françafrique est passé par la.
 L'acte de naissance est un acte authentique, c'est-à-dire dressé par un officier d'Etat civil qui signe ledit acte et y appose son cachet d'autorité. Ce même acte doit également être signé par un des géniteurs au moins (père ou mère) ou un éventuel déclarant. Y apparaissent également le nom et prénom du père, sa date de naissance et sa profession ainsi que sa signature. Or, ce n'est pas le cas de l'extrait fourni par Nantes où toutes ces mentions obligatoires d'ordre public n'apparaissent nullement, ce qui fragilise le caractère authentique d'un tel acte.

En conséquence, l'acte incriminé n'a aucune valeur juridique et ne règle donc toujours pas le problème de la nationalité gabonaise d'Ali Bongo, aucune filiation le rattachant à Albert Bongo, ni à Nkama Joséphine n'ayant pu être établie. A la limite cet acte prouve qu'il serait né au Congo (AEF) certes, mais qu'il serait de nationalité congolaise ou (française) mais pas gabonaise en raison du jus soli (droit du sol). 

Pour qu'il soit gabonais, cela devait être en raison du jus sanguini (droit du sang le liant à ses géniteurs...) mention qui n'apparait pas dans l'acte fourni par Nantes.

Au plan du droit successoral, sa filiation avec Albert Bongo n'ayant pas été établie par Nantes, il ne peut donc prétendre à la qualité d'héritier légal de feu Omar Bongo Ondimba. Il doit renoncer à sa part dans l'héritage colossal légué par feu Bongo à sa descendance.

Au plan politique, sa filiation avec un géniteur gabonais n'ayant pas été établie par Nantes, il n'a donc pas la nationalité gabonaise qui lui permettrait de briguer la présidence de la République puisqu'il faut être de nationalité gabonaise (article 10 de la constitution, alinéa 1er). 

A la limite il n'est pas éligible à la candidature de la présidence de la République. Et s'il a été adopté, comme celà semble être le cas, c'est la quatrième génération de sa descendance qui peut y prétendre.

Pourquoi c'est en 2015 que le service central de Nantes vient produire un extrait d'état civil non conforme à l'original qui doit avoir été établi à Brazzaville et signé du maire de cette ville et de son présumé père depuis 1959? Ali était censé l'avoir avant 2009, acte qu'il devait fournir à la Commission électorale (CENAP) et à la Cour Constitutionnelle lors du contentieux initié par Bengone Nsi?

En établissant en 2015 un extrait d'acte de naissance qui aurait dû être établi depuis 1959 à Brazzaville et archivé à Nantes, ces autorités se rendent complices d'un faux en écriture publique, ce qui fait des autorités françaises une complice dans la commission de cette infraction. 

La France confirmerait-elle les fausses déclarations de la génitrice putative d'Ali (Joséphine Nkama) qui déclare avoir mis Ali Bongo au monde par césarienne à Brazzaville en 1959, technique obstétricienne expérimentale qui n'a commencé à être mondialement pratiquée qu'en 1969 en Afrique du Sud et en France en 1974? Comment a-t-elle pu bénéficier à l'époque d'une telle technique dans un pays perdu de l'Afrique Equatoriale Française?

Contrairement au sentiment de joie qui habite naïvement les émergents et Ali, la France vient de le couler en produisant un extrait d'acte de naissance sans filiation, marquant ainsi son impuissance juridique à sauver le soldat Ali, homme sans papiers.

La société civile et l'ensemble des gabonais ne laisseront pas passer une telle imposture d'où qu'elle vienne : Ali n'a pas d'acte de naissance faute d'un état civil régulier. En conséquence de tout ce qui précède, il ne peut donc concourir en 2016.

Marc ONA ESSANGUI
Prix Goldman 

Secretaire Exécutif de Brainforest
Membre du Comité de pilotage International de PWYP
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mercredi 17 juin 2015

Quémander le maintien au pouvoir en humiliant le Gabon: Nouvelle donne du BOA

Bongo Ondimba Ali (BOA) et Manuel Valls PM français
Dans l'histoire du Gabon, et de tous les autres pays, on a jamais vu un président de la République, se faire recevoir par un premier ministre ou un ministre tel quelqu'un qui est convoqué pour s'expliquer. Suivant le principe de parallélisme de forme, c'est le Président qui reçoit les membres de gouvernement des pays étrangers, même dans leur pays. Il n'y a que son homologue qui peut le recevoir. Mais pour Bongo Ondimba Ali (B.O.A) toutes les humiliations du Gabon, par l'intermédiaire d'un hersât de président, sont utiles pour être adoubé et maintenu au pouvoir en 2016 par les socialistes français.
Cette situation est symptomatique du personnage. Ce qui confirme que, malgré son usurpation de pouvoir, BOA n'est pas toujours rentré dans la fonction présidentielle. Le costume de Président de la république est trop gros pour qu'il l'assume. Au-delà de sa grosse et insignifiante personne c'est le peuple gabonais qui est une fois de plus simplifié. En effet, si celui qui est censé être le premier des citoyens du pays ne représente rien et ne mérite aucun respect, quid des gabonais lambdas? Cela est la conséquence du peu de considération voué par les autorités françaises aux citoyens gabonais qui séjournent dans leur pays. Ils sont refoulés comme des malpropres aux frontières françaises malgré des visas en bonne et due forme. Les français rentrent sans visa au Gabon et travaillent sans permis ni de travail ni de séjour.
Il n'y a qu'un seul homme dans l'histoire du Gabon, qui en son temps a évoqué le principe fondamental qui régit les règles de fonctionnement entre deux pays: la réciprocité. Après des expulsions arbitraires des étudiants gabonais en France, André Mba Obame, Ministre de l'intérieur avait évoqué la réciprocité en expulsant, même de façon symbolique, quelques français en situation irrégulière. Cela constituait un crime de lèse-majesté. Cette affirmation de la souveraineté de l'Etat a probablement convaincu les français de ne pas soutenir son élection à la présidence de la république. Un président défroqué et malléable à souhait est préférable à un président qui affirme la dignité, l'indépendance et la souveraineté de son pays.

Sinon, comment justifier que pendant que moins de 10.000 gabonais (binationaux compris) vivent en France avec des séjours en règle, alors qu'environ 40.000 français vivent sur le sol gabonais, avec pour la plupart, que leur passeport voir leur carte d'identité nationale, sans carte de séjour, ni permis de travail, et gagnent des salaires qu'ils ne gagnent pas chez eux, parfois cent fois plus élevés que les gabonais lambda? Ils vivent dans des villas au bord des plages et mènent le grand train de vie, l'impunité en bandoulière ils commettent des crimes qui ne sont jugés, au demeurant que par leur justice bien avenante à leur égards.
Pour un "Rafale" BOA est reçu par Le Drian
Ministre français de la défense:
tout faire pour se maintenir au pouvoir
au prix de la souverainété et de l'indépendance du Gabon
Comment un Etat peut-il se faire respecter dans ces conditions? La posture d'un chef d'Etat, implique le respect de la fonction. Quand celui qui l'incarne ne respecte pas cette fonction pourquoi vouloir que des tiers la respecte? Un chef d'Etat qui est corrompu par un mafieux notoire, fait des affaires avec celui-ci, reçoit des "petits cadeaux et des pots de vins" des compagnies multinationales françaises, prend des intérêts dans les sociétés installées au Gabon et ailleurs, achètes des propriétés luxueuses avec l'argent du contribuable gabonais, achète des avions et des voitures luxueuses et commet le casse du siècle des budgets de l'Etat depuis six ans. Quel respect les dirigeants occidentaux peuvent-ils avoir envers ce dictateur des tropiques?
Un ambassadeur de ce pays avait dit à un opposant en voyant l'incapacité des gabonais à chasser ce dictateur je cite "vous les gabonais vous êtes des rigolos".
Oui un Président usurpateur fantasque, adulescent, amateur de stupre, de le gaudriole et de la gloriole, nullement inquiété par un peuple de rigolos qui n'est même plus capable de rire de son indigence, c'est de cette substance que meurent les peuples apathiques.
 
Quand viendra la vraie République issue de la volonté des gabonaises et des gabonais, les gabonais seront respectés pour ce qu'ils sont et n'ont pour ce qu'ils ont. Les intérêts du Gabon passeront avant les intérêts des pays étrangers. Les lois internationales et nationales seront respectées par tous et le principe de réciprocité sera appliqué chaque fois que les intérêts du Gabon et des gabonais seront ménacés.
 
La légitimité du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics. Une autorité publique adoubée par un pays étranger, fut-il ancien colonisateur, n'a aucune légitimité ni aucune légalité. Notre dévoir le plus sacré est celui de faire prévaloir la légitimité du peuple gabonais par notre intelligence, notre sueur et notre sang quitte à donner nos corps comme rampart contre le faschisme et le nazisme soutenu aujourd'hui par la puissance coloniale  impériale.
 
Le peuple finit toujours par gagner.
 
Jean Ndouanis

Les forces du changement et de l'Alternance se coalisent pour sauver le Gabon


CONFERENCE DE PRESSE CONJOINTE

Front de l’Opposition pour l’Alternance - Union des Forces pour l’Alternance

Libreville le 18 juin 2015
 Propos liminaire

Moukagni-Igwangou
Président de l'UPG, Président en exercice du FRONT
Excellences mesdames et Messieurs les responsables des Partis politiques, en vos grades et qualités respectives ;

Distingués invités ;


Militantes et militants du changement ;

Chers compatriotes.
Mes premiers mots seront pour monsieur Benoit Joseph MOUITY NZAMBA, le Président de l’Union des Forces pour l’Alternance, qui m’a fait l’amitié de prononcer en ce jour solennel, le propos liminaire de cette conférence de presse conjointe, qu’il aurait pu faire avec plus de talent que moi.
Derrière ce privilège, j’y vois la bienveillante attention de toute une génération, celle de nos aînés, qui nous tendent la main, pour nous conduire en toute sécurité sur le chemin de l’apprentissage, l’apprentissage de la responsabilité, à laquelle ils entendent nous initier.
En ma personne, monsieur le Président, c’est toute une autre génération qui voudrait vous savoir gré de cette élégance supérieure, qui vous a suggéré de vous effacer avec humilité, là où de manière fort légitime, votre leadership naturel vous réservait l’exposition et la visibilité que vous méritez.

Monsieur le Président,

Je voudrais simplement vous dire merci.
Distingués invités,

 Réné Ndemezo Obiang membre du Front se congratulant avec
Mouity Nzamba Président du PGP Président en exercice de l'UFA
Aujourd’hui, nous allons inaugurer un partenariat intelligent, qui va sceller devant l’histoire et devant les hommes, un engagement politique sans précédent, à la mesure des enjeux.

Pendant longtemps, l’opposition gabonaise était éparpillée en archipel, dans des jeux de posture ou des guerres d’ambitions personnelles, qui la neutralisaient dans d’interminables querelles internes, et la disqualifiaient des batailles nationales.
A partir d’aujourd’hui, je suis particulièrement fier de vous annoncer, que l’opposition a amorcé un processus de rassemblement pour former un véritable continent, suffisamment massif pour sécuriser le GABON et les Amis du Gabon, continent qui est appelé à se consolider encore davantage.

Tirant toutes les leçons des expériences du passé, les deux regroupements politiques majeurs de l’opposition gabonaise, en l’occurrence le Front de l’opposition pour l’Alternance, en abrégé Le FRONT, et l’Union des Forces pour l’Alternance, en abrégé l’UFA ont décidé de coordonner leurs actions dans une dynamique unitaire, afin que dans l’unisson des cœurs et dans l’unité des bras, ils puissent parvenir à la libération du Gabon, notre cher et beau pays.

Après des réflexions rondement menées séparément, qui donnent à constater une identité de vue sur l’ensemble des questions stratégiques qui engagent l’avenir de la Nation, tout, absolument tout invitait à un rapprochement objectif entre ces deux entités.
En partant de la situation administrative du chef de l’exécutif, qui a dévoilé l’état hors la loi, pour arriver à la mauvaise gouvernance de l’état, une crise grave, multiforme et profonde traverse chaque segment du pays.

Reclus dans une extrême précarité et uni dans une communauté de destin, le Peuple qui ne peut périr est poussé par un élan de survie vers sa libération.
Dans cette République tragiquement transformée en un simple fromage, voué aux délices du prince et aux menus plaisirs de la Cour, la minorité au Pouvoir, qui vit des fruits du labeur national continue de mépriser ceux qui sont au four quotidien de la Nation.

Presque partout, les corps intermédiaires de l’état ne suivent plus, non par la faute de la République, mais faute de République, pour reprendre le propos d’un grand ami du Gabon.

Les forces vives de la Nation sont toutes, en grève ouverte ou perlée.

Placée sous le joug d’une famille et la férule d’une administration vouée au culte d’un homme, d’une justice totalement aux ordres et d’une chambre introuvable tenant lieu de Parlement, la société gabonaise se trouve dos au mur, acculée dans ses derniers retranchements, sans possibilité de se renouveler.

Mesdames, messieurs,

Préoccupé à plaire au chef et à nourrir son appétence pour le divertissement, le gouvernement a abandonné ses obligations, à la fois légales et primaires, et choisit de jouer les fous du roi.

Pour rappeler l’exemple le plus emblématique en la matière, qui atteste à la face du monde, la preuve irréfragable que le gouvernement s’est affranchi des obligations de sa charge pour œuvrer à un agenda caché, il suffit d’évoquer la question électorale.

Chers amis,

En vertu de la loi, le gouvernement est tenu de procéder chaque année à la révision de la liste électorale, base fondamentale et condition nécessaire à l’organisation de toute consultation électorale crédible.

Au sortir des dernières élections locales, qui n’ont pas été un modèle de fiabilité dans l’identification des électeurs, la liste électorale n’a pas fait l’objet de la moindre révision depuis deux ans, sous le regard bienveillant de toutes les institutions ayant pouvoir de donner suite, institutions desquelles l’on n’a signalé à ce jour, ni une interpellation de l’autorité chargée de veiller au contrôle du gouvernement, ni une remontrance de l’autorité chargée de prescrire les missions du gouvernement, ni un recadrage de l’autorité à qui a été confié la conduite desdites missions.

En revanche, pour marquer sa fidélité au chef, et montrer son abnégation à la seule tâche à laquelle il est véritablement astreint, le gouvernement a veillé, de bonne heure, comme sous la prunelle de ses yeux, a appeler à la candidature du distingué camarade, et pour preuve de son sérieux et de sa détermination, il a fait l’offre d’assurer le règlement de sa caution, devant les hommes et devant l’histoire, afin que nul n’en ignore.

Mesdames, Messieurs,

Dans un pays où le fichier d’état civil est notoirement lacunaire, avec le premier citoyen totalement intraçable, l’imbroglio utile à toutes les manipulations préside à la préparation du scrutin majeur de 2016, pour lequel, tout, absolument tout, montre que si l’on n’y prend garde, la transparence ne sera pas au rendez-vous de l’élection du Président de la République.
Le FRONT et l’UFA qui ont parfaitement pris acte, chacun en ce qui le concerne,  de toute la gravité de la situation sociopolitique du GABON, marquent une détermination commune à y mettre un terme définitif, afin de restaurer la République sur ses seules vertus, qui postulent en l’occurrence, que la légitimité du Peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics.
 
Pour vous permettre de suivre les grands traits qui doivent servir de charpente à ce dialogue, dont l’objectif est principalement d’exiger la transparence dans les procédures électorales, je vais me permettre d’inviter le Président MOUITY NZAMBA ici, pour vous faire l’économie de la démarche de l’UFA.
S’agissant du Front de l’Opposition pour l’Alternance, sa position est consignée dans un AGENDA CADRE, qui a été déposé auprès de Son Excellence Abdoulaye BATHILY, le Représentation spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies en Afrique Centrale.
En outre, cet Agenda Cadre a fait l’objet d’une transmission à plusieurs chancelleries accréditées au GABON.
Ayant le privilège de la parole, je vais me permettre de vous exposer cet Agenda Cadre.
Au terme de ces deux présentations, Monsieur le Président MOUITY et moi-même, allons nous soumettre à vos questions respectives.
Je vous remercie.
 
MOUKAGNI-IWANGOU
Président de l’Union du Peuple Gabonais
Président en exercice du FRONT

lundi 15 juin 2015

La corruption française du dictateur gabonais se dévoile au grand jour

Corruption d'Ali Bongo Ondimba et prévarication : un mode de gestion de l’Etat du régime

Ali Bongo tout hilare, au Bourget, en présence de François Hollande:
 achat de l'armement français en échange de l'adoubement en 2016?
On peut définir la corruption ici comme un acte qui consiste à employer des moyens divers pour faire agir quelqu’un contre son devoir, sa conscience. Ces moyens peuvent être la menace (perte d’un poste, d’un avantage), l’argent, ou tout autre avantage pouvant exister. Celui qui utilise ces moyens, qui soudoie est le corrupteur, celui qui accepte et trahit les devoirs de sa charge est le corrompu. Le corrompu peut passivement accepter l’avantage ou le solliciter pour trahir les devoirs de sa charge. Dans les deux cas la relation de cause à effet reste la même.
Les effets induits de la corruption sont énormes et sont payés par le peuple.
Parmi ces effets on retrouve surtout les dommages économiques (factures surévaluées, livraison des routes et édifices non conformes, acceptation des machines défectueuses, acceptation des aliments avariés ou interdits, acceptation des médicaments périmés, achats inopportuns, etc). Ensuite les dommages politiques (rupture du lien de confiance entre le citoyen et l’Etat, entre le citoyen et son représentant, méfiance envers tous les hommes politiques). Puis les conséquences administratives (généralisation de la corruption dans l’administration de l’Etat, où l’obtention du moindre document reste conditionnée par le versement d’un pot de vin au fonctionnaire). Les conséquences sociales (les citoyens n’ont plus droit aux services gratuits de l’Etat puisqu’ils doivent toujours débourser pour y avoir accès).
 
La plus grave conséquence est l’affaiblissement de l’Etat au bénéfice du dictateur Ali Bongo Ondimba, corrompu international et corrupteur national suprême. Il accepte d’être corrompu, donc de trahir ses devoirs envers l’Etat et les citoyens pour rester au pouvoir, en même temps il corrompt les élites pour dominer la société. Il encourage la prévarication chez les élites et les fonctionnaires.


Un cadre du PDG exhibant une liasse de billets de banque:
un parti qui ne vit que de corruption et d'achat de consciences
Après la mise en coupe réglé de toutes les institutions de contre pouvoir et de contrôle de la République, après avoir museler le peuple, après l'élimination de toute forme d'opposition au Gabon que restait-il d'autre à faire sinon d'installer un état mafieux à l'image de l'Etat fiction pensé et dirigé par la françafrique? François Hollande est incapable de faire soutenir la concurrence internationale à son pays, il passe alors par la corruption  des dictateurs pour vendre les produits français et s'approprier à titre gracieux les matières premières de ses anciennes colonnies ou les peuples vivent dans des conditions les plus inhumaines. les cas d'achats militaires inopportuns et hyper couteux à la France ne se comptent plus. Des frégates françaises reformées vendues au prix du neuf aux véhicules militaires vendus cinq fois plus chers que la concurrence, les matières premières bradées, etc, Ali Bongo Ondimba, vend notre pays à petit morceau à la France pour que ce dernier le maintienne au pouvoir.

 Dans la République Bananière du Gabon les maîtres mots sont sont corruption, détournement, vol à cela s'ajoute la lâcheté et la flagornerie. Se servir reste la règle d'or. Le règne du vol, dés détournements en tout genre, de la corruption s'est installé, les principaux bénéficiaires sont les hommes politiques français arrosés par la mafia franco-bongolienne. Le Gabon dés 1967, devient la plaque tournante de toutes les opérations clandestines de la France dans le monde entier financés par l'argent des gabonais..

Est-ce pudeur, honte ou hypocrisie ? Nul ne se hasarde vraiment à parler de corruption dans le système Bongo. De temps à autre un scandale éclate, dont le bruit s’éteint vite, et les pots de vin, commissions et autres bakchichs continuent leurs parcours au vu et au su de tout le monde. La corruption est pour le système Bongo-PDG une règle essentielle voir un incontournable credo dans la gestion quotidienne de l'Etat. Pourquoi s'en étonner si elle devient au Gabon une pratique répandue ?

Le crédit acquis par Omar Bongo sur la scène internationale, grâce à la corruption et à un chantage soigneusement orchestré sur bon nombre des dirigeants occidentaux notamment français, incite les femmes et hommes honorables à fermer les yeux sur un passif lourdement criminel de la politique intérieur sinistre des Bongo de père en fils.




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Seul chef d’État étranger invité par le Président François Hollande, Ali Bongo Ondimba s’est ensuite rendu sur les pavillons des géants de l’industrie des transports et de la recherche spatiale pour un tour d’horizon des programmes en développement au Gabon. Coopération défense et sécurité régionale, géo-information, suivi satellitaire et lanceurs: Le Gabon en a t-il besoin? C'est le cas typique des achats inopportuns qui sont fait dans le cadre d'une corruption d'agents publics étrangers. FH veut refourguer ses engins de mort (Rafale) invendables aux vrais démocraties et vendables qu'à des dictateurs corrompus qui assassinent et bombardent leurs propres peuples. BOA a besoin des avions de chasse pour chasser qui, si ce n'est les gabonais. Les achats des armes confirment la préparation du régime à la guerre en 2016.
Comment ne pas s'étonner qu'après les révélations graves du journal en ligne Médiapart sur la corruption d'agents publics étrangers et les preuves fournies, la justice française tarde à s'attaquer aux hommes politiques français impliqués ainsi qu'aux multinationales qui offrent des j!uteux pots-de-vins à la pieuvre mafieuse des Bongo Delta-Synergie? Les accords signés par la France contre la corruption d'agents publics ou privés étrangers sont pourtant assez clair.

A ces dirigeants occidentaux corrompus par Bongo-Ondimba Ali pour garder le pouvoir la maxime de Bernanos trouve sa pleine grandeur : « Les peurs qui font que les consciences se soulagent comme des ventres ».

La corruption cause du sous-developpement du Gabon







Que peut bien trouver Didier Reynders au representant des jeunes
d'un parti corrompu et oppresseur au pouvoir depuis 50 ans?
 Il lui remet un prix. En reconnaissance de quoi?
probablement de services rendus au détriment du Gabon et de son peuple
Depuis le début des années 70, le quadruplement du prix du pétrole, la corruption est devenue l’une des causes du sous-développement au Gabon. Il est vrai qu’il n’y a pas de corrupteurs sans corrompus, ceux que l’on a considérés (à tort) comme des élites ont montré au peuple qu’ils ont une lourde responsabilité dans la misère du pays. Que dire alors de ce régime qui a conditionné toute l’administration au vol, aux pots de vin ? Des industriels aux simples agents de l’Etat, tous, soutenus par la classe dirigeante, le scénario est le même. Une attitude cynique et un mépris aveugle de l’intérêt général. Plus que la peste hier, le sida aujourd’hui, la corruption tue notre pays et notre peuple.
La corruption est au Gabon une institution installée par les réseaux Foccart, une pratique répandue, tellement huilée que même la morale populaire, qui paye de cette situation, ne la réprouve plus. La corruption règne du haut en bas de tout l’édifice social de la société. Le gabonais le plus démuni sait que la démarche administrative la plus banale auprès de l’administration n’aboutirait qu’au prix d’un bakchich ou d’un pot-de-vin. Les conducteurs ou les taximen passent un barrage routier de policier qu’au prix d’une poignée de cfa placé dans leur permis de conduire. Ceux qui vont à l’étranger c’est une autre poigné de cfa qu’il faut épingler à leur demande de passeport. Au sommet de l’Etat c’est pire. Toute les matières premières, minerais, pétrole, bois, or, huile de palme, hévéa, etc sont vendus en moyenne à 45% en dessous de leur valeur réelle. La différence des prix va directement dans des comptes numérotés en Suisse, aux îles Caïman, ou dans d’autres paradis fiscaux pour dictateurs. Pour des vrais pays, la corruption est un véritable drame : elle ronge les cadres dirigeants, elle ruine les ressorts du peuple, elle détourne vers divers paradis fiscaux des ressources indispensables. Bref, elle appauvrit encore les pauvres : c’est le cas patent du Gabon notre pays qui en souffre pour n’avoir connu que des roitelets aux affaires, surtout depuis l’arrivée de Monsieur Bongo au pouvoir. A cause de ses innombrables prête-noms, on ne sait pas réellement quel est le patrimoine de Bongo que l’on sait très riche. On lui reconnaît cependant être le premier propriétaire foncier du pays, importateur exclusif des denrées alimentaires, actionnaire majorité dans toutes les grandes boites du pays dans lesquelles il impose l’octroie de 10 à 51% des actions sans verser un rond, actionnaire des société de production des boissons alcoolisées, il a en outre de nombreux placement à l’étranger. Il est, et c’est un fait avéré, le premier corrupteur de l’Etat et le premier corrompu de la République en chiffre d’affaire.

Quarante huit ans de corruption ont constitué au Gabon un véritable cancer. Une maladie qui s‘est attachée malicieusement, et à petits coups, à un tissu social comprenant toute l’administration. Cette maladie a été et sera à la base du déclin de notre société. Elle apparaît aujourd’hui comme une peste sociale contre laquelle il faut livrer une guerre rude et sans merci. Pour paraphraser Bertol Brecht : « Une société qui ne change pas ses hommes est appelée à disparaître ». Ceci doit nous inspirer, pour que finisse à jamais ce règne institué de la corruption.

La prévarication de l'Etat
 

La corruption de ce maire ...
L’autre mamelle de ce pouvoir terne et insipide est la prévarication de l’Etat par le règne des privilèges aux dignitaires, les détournements de l’aide et des dettes contractées à l'extérieure. L’inflation et la dette extérieure résument toutes les faiblesses de l’Etat Bongo : l’une tout comme l’autre servent à financer la survie artificielle du système. La dette, souvent présentée comme un obstacle au développement, est en vérité la conséquence de la mauvaise politique de gestion des finances de l’Etat et des ressources du pays.

.. a permit d'établir ce faux en écriture publique
et cela a eu pour conséquence l'arrivée au pouvoir d'un imposteur
qui a rendu possible les crimes les plus horribles contre la population gabonaise
Rappelons les faits. La dette gabonaise est l’escroquerie du siècle ! La raison essentielle pour laquelle le Gabon ne peut pas rembourser sa dette tient du fait que l’argent prêté par les banques occidentales a été réexporté vers des comptes privés en Suisse, aux Etats-Unis ou dans d’autres paradis fiscaux. Puisque ces capitaux n’ont pas étés investis dans les projets pour lesquels ils étaient destinés, il n’était plus possible à ces projets de produire la plus value nécessaire au remboursement de la dette. Cette escroquerie financière se double d’une imposture morale, car ce sont les pauvres gabonais qui sont aujourd’hui contraints de rembourser cette dette par une réduction brutale de leur niveau de vie.  Et ceci quand, dans le même pays, les barons du régime mènent un train de vie ostentatoire. Ce qui n’empêche pas Bongo et son gouvernement de se poser en défenseur du peuple gabonais en accusant les créanciers occidentaux de les étrangler, alors qu’ils ont, eux-mêmes avec leurs complices, placés les capitaux empruntés au nom de l’Etat, dans des banques à leur nom propre. Tout ceci n’est jamais dénoncé, et l’on assiste dans cette histoire à un retournement de culpabilité typique de la mauvaise conscience occidentale envers le tiers monde : C’est le débiteur qui s’estime léser et accuse les occidentaux de leur avoir, avec légèreté, prêté !

Pourtant, si les origines et la destination douteuses des fonds sont connues, Il reste que le Gabon est incapable de rembourser sa dette. Alors on ergote autour des aménagements techniques à apporter à ce remboursement, en se gardant bien d’aborder la seule question véritablement importante : pourquoi les capitaux fuient-ils le Gabon ?

Il est bien vrai que l’argent a une tendance naturelle à quitter les pays mal gérés et à se mettre à l’abri des folies de la politique. Mais l’originalité du Gabon, c’est que les capitaux détournés et exportés ne reviennent jamais. L’indignation morale ne suffit pas pour condamner ce vaste détournement, ni même l’éthique des élites au pouvoir, mais le système politique qu’ils ont eux-mêmes mis en place. C’est ce système qui les a conduit à adopter un comportement économique nuisible à la nation.

Les détourneurs de fonds ont effectivement peur de leur propre Etat, peur de sa violence potentielle, de ses violations du droit, de son mépris pour l’épargne et de la propriété publique. Ils sont, de toute façon, convaincus que les nombreux crimes qu’ils ont commis ne resteront pas impunis et tôt ou tard ils devront en répondre. C’est pourquoi ils vont cacher l’argent volé ailleurs. Et ça durera tant que l’Etat de droit ne sera pas mis en place.

Mais un jour le Gabon sera néttoyé!

Jean Ndouanis

mercredi 10 juin 2015

Président Moukagni Iwangou: Le commerce des indulgences est fini!

DE NANTES A LIBREVILLE

Pour donner suite, et amplifier l’action initiée par des compatriotes à Nantes, le Front de l’opposition pour l’alternance a engagé une démarche diplomatique, le mardi 9 juin 2015, auprès des nombreuses chancelleries accréditées au Gabon.
Au menu des échanges, le Front a proposé aux AMIS DU GABON, de refonder un partenariat responsable et équitable, autour de la vérité.
La situation administrative du chef de l’état doit être déclassifiée, et communiquée à tous, au nom de la vérité.
Les avoirs de DELTA SYNERGIE, amassés en duplicité des intérêts du Peuples et sécurisés dans le monde, doivent être portés sur la place publique, au nom de la vérité.
En précisant que, selon les cas, les AMIS DU GABON vont indistinctement avoir un statut institutionnel ou non institutionnel, gouvernemental ou non gouvernemental, étatique ou non étatique, et en ajoutant que la démarche engagée vise à étendre les limites du monde libre, de manière générale à toute l’AFRIQUE, et de manière particulière au GABON, on comprend parfaitement que, lentement mais sûrement, le FRONT vient de changer de braquet.
Démarrée par l’ambassade de France à 10 heures, et achevée par celle des USA à 16 heures, la campagne diplomatique du FRONT a porté un coup fatal au commerce des indulgences, que le pouvoir en place a toujours honteusement négocié auprès des chancelleries.
Sous la conduite de MOUKAGNI-IWANGOU, qu’accompagnaient Jean PING, Didjob DIVUNGUI Di NDINGUE et Luc BENGONO NSI pour ne citer que ceux-là, la délégation du FRONT a engrangé un franc succès, et surtout un crédit indéniable auprès des partenaires du Gabon, jusque-là abonnés à la pensée unique.


METTRE FIN AU COMMERCE DES INDULGENCES
 
A la veille de l'échéance fixée par le Service Central de l'état civil de Nantes, pour édifier le Gabon et le monde, sur la situation administrative de monsieur Ali Bongo Ondimba, je voudrais exprimer toute ma fierté à chacune et à chacun de mes compatriotes qui a été partie à l'expédition de Nantes.
Par ce petit geste citoyen, fondateur d'une nouvelle espérance, ils ont posé un grand pas républicain, et par cela seul, résolument pris une nouvelle direction. Celle du nouvel avenir.
Le nouvel avenir est un message clair, envoyé à la France officielle, qui doit comprendre qu'elle doit désormais, et de plus en plus, composer avec les Peuples pour sauvegarder ses intérêts.

Le nouvel avenir est un message clair, envoyé à la France officielle, qui doit restituer la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, à un Peuple mature, qui saura assumer son destin, et réaliser la concorde avec chacun de ses enfants.
Le nouvel avenir est un message clair, envoyé à la France officielle, qui doit mettre fin au commerce des indulgences, trop longtemps concédées à une famille aux détriments d'un Peuple, appauvri et spolié par un système qui s'abrite sous son hospitalité complice.
C'est avec les mots de GOETHE, prononcés à Valmy, que je veux conclure cette tribune, en disant : "De ce jour et de ce lieu, va dater une ère nouvelle pour l'histoire de " mon pays.


Je m’appelle MOUKAGNI-IWANGOU
Je suis né à MOUILA
Je réside dans la commune d’AKANDA
Je suis prêt à répondre de l’ensemble de mes actes