mercredi 13 août 2014

Le PSPA aux relations extérieures sonne la fin de la récréation et demande la traduction en justice des imposteurs qui se prévalent des titres et des fonctions à l'UPG sans mandat

UNION DU PEUPLE GABONAIS
 
 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures Coordinateur Sectoriel des gabonais de la diaspora

BRUXELLES

Mesdames et Messieurs

Depuis le1er congrès ordinaire de l’Union du peuple gabonais tenu du 06 au 09 juin 2014 suivant toutes les procédures statutaires normatives, Messieurs Mboumba-Nziengui et Moubamba, se prévalent des responsabilités et des mandats qui ne leur ont été octroyées par personne. Ces deux individus ont organisé leur indisponibilité au congrès pour se soustraire à la sanction démocratique du vote du peuple de l’UPG. Pour se donner une posture légale, ils ont poussé l’outrecuidance et la perfidie jusqu’à l’instrumentalisation de la famille Mamboundou, en oubliant que celle-ci n’est pas une institution du parti et que, seul le congrès convoqué par la convention nationale, est habilité à investir légitimement  ses dirigeants.

Tout le monde a compris que Mathieu Mboumba-Nziengui et son acolyte ne sont que des simples épouvantails qui cachent mal la main qui les agite. Cela traduit tous les excès utilisés par le pouvoir en place contre le président élu par le peuple de l’UPG. Cette situation est le plus beau moyen de radicaliser le peuple de l’UPG qui n’acceptera jamais la forfaiture dans laquelle ces deux pions du pouvoir veulent s’accaparer du parti du peuple de l’UPG.

En rappel, Le Président Moukagni-Iwangou est derrière toutes les procédures stratégiques du Parti depuis sa création. Les statuts qui fondent l’existence légale de l’UPG sont l’œuvre du Président Moukagni-Iwangou. Pendant ce temps, Mboumba-Nziengui, qui n’a participé à aucun acte fondateur de l’UPG, sinon celui de se prévaloir de sa parenté avec notre martyr Doukakasse-Nziengui, était paisiblement assis chez lui. Quant à Moubamba il n’est plus à présenter.  Son opportunisme à fleur de peau transparait à des milliers de kilomètres, au point ou, quelque temps après avoir insulté le Président Pierre Mamboundou, et son tour éclair à l’UN, il a attendu paisiblement son assassinat pour instrumentaliser sa veuve et sa famille aux fins d’une OPA sur son parti. Comment comprendre que la loi ne s’applique pas à lui s’il n’est pas le pion du régime ? Cadre d’un parti dissous il ne pouvait prétendre pendant cinq ans occuper des fonctions de cadre dans un autre parti.  Mais il voyage paisiblement d’un continent à l’autre quand les autres de l’UN sont interdits de voyage, roulant des mécaniques et dépensant à foison, quand personne ne lui connait un emploi rétribué, pendant que ses congénères de l’UN ont des salaires suspendus.
Ces deux personnes, dont le peuple de l’UPG sait qu’ils ont de revenus modestes roulent carrosse avec des moyens immenses dont la provenance est connue de tous. Leur mission est de se servir de l’UPG pour s’accaparer des peuples du sud aux fins de les servir au gros BOA (Bongo Ali Ondimba) dans une dialectique ethno tribale opposant le nord et le sud.

Devant cette trahison de la ligne politique et originelle de Pierre Mamboundou le peuple de l’UPG s’est systématiquement tourné vers Monsieur Moukagni-Iwangou, véritable bras droit de notre leader historique  pour succéder à Pierre Mamboundou, notre Maître, ce héros national. L’arrivée de Moukagni-Iwangou, le véritable héritier politique de Pierre Mamboundou à la tête de l’UPG sonne, désormais, la renaissance de notre parti, et surtout, le retour aux fondamentaux de la lutte pure et dure contre un système criminel intégré.
Mesdames et Messieurs, lorsque les procédures officielles s’inscrivent contre la réalité sociale, il y a une rupture du corps social. Le Gabon, dans sa constitution, fait référence à la déclaration universelle des droits de l’homme. Ce qui fait que ce texte est partie intégrante de la constitution gabonaise. Elle stipule entre autre que tout pouvoir légitime émane du peuple.
Comment comprendre qu’un juge incompétent et corrompu s’arroge les prérogatives d’un tribunal et d’un congrès des citoyens libres de leurs choix et de leurs opinions, en l’occurrence le juge des référés, pour pouvoir rendre une décision inique à l’encontre des choix et des opinions du peuple de l’UPG et de son Président ?

La cessation de trouble qui nous a été signifiée à partir de la date du 08 août 2014 est une décision inique qui ne peut obliger personne, en tout cas pas le peuple de l’UPG et son Président engagé de façon résolue dans la lutte de libération nationale.

 Cette vaste escroquerie politico-judiciaire montre bien que le droit n’est que le prétexte pour donner des allures de légalité à un règlement de compte politique actionné en sous-main par le régime honni d’Ali Bongo Ondimba. Ce jugement inique démontre que le Gabon est le champ clos de l’insécurité judiciaire et ce message est le plus cinglant démenti de l’attractivité de l’environnement des affaires au Gabon.

Le peuple libre de l’UPG à l’extérieur du Gabon prend la communauté nationale et internationale à témoin devant les persécutions dont son président est victime. Après les tribulations à la FEGAFOOT et la tentative d’assassinat par empoisonnement, qui ont suffisamment alerté l’opinion, le recours à la voie judiciaire offre l’avantage de régler proprement son sort à bon compte.

Au plan personnel, le conseil de discipline, instrumentalisé par le pouvoir en place, l’a déchu de la qualité de juge et l’a privé de toute ressource, avec pour seule perspective, l’entrée certaine dans le rebus de la précarité. Voilà comment le système de l’émergence lutte contre la pauvreté.
Au plan politique le régime honni, veut lui retirer toute tribune.

Mesdames et Messieurs

En disposant du pouvoir de nomination et de promotion des juges, Bongo Ondimba Ali  contrôle totalement le pouvoir judiciaire tout entier, autrement dit, de la Cour Constitutionnelle au tribunal de première instance. Par le fait de ce mécanisme, il tombe sous le sens que c’est au péril de sa carrière qu’un magistrat statue en toute indépendance dans tout procès impliquant les intérêts du pouvoir en place au Gabon. Comment s’étonner de l’excès de zèle des juges. Cet excès est en fait une danse du ventre pour s’attirer les faveurs du dictateur, au point de travestir honteusement la justice gabonaise et de lancer l’opprobre, le discrédit sur toute la profession et finalement le doute sur sa capacité à rendre justice, la vraie justice?

La justice qui est d’abord une valeur immanente rétablit toujours les justes. Et quel que soit la durée que cela prendra les militants de l’UPG de l’extérieur comme de l’intérieur apporteront toujours leur soutien indéfectible au Président Moukagni-Iwangou avec qui ils poursuivront la lutte contre le régime mafieux de BOA.

Les actions de l’UPG dont celles qui consistent à dénoncer le régime en place, sont tellement efficaces que le commanditaire véritable de Mboumba Nziengui, veut donner du Président de l'UPG à l'extérieur une image salie par l’injure et la forfaiture
Nous appelons le Bureau exécutif de UPG à mettre un terme, par des voies judiciaires indépendantes, à cette vaste escroquerie politique, qui est une diffamation en règle.
Nous demandons au peuple de l’UPG de se mobiliser contre cette énième forfaiture pour engager le combat de la victoire finale.
L’Union du peuple gabonais, par son Président, a déposé le lundi 11 août 2014. Un recours en appel contre le jugement inique d’un juge aux ordres. Même si le recours suspend les décisions d’un juge corrompu, les fédérations extérieures par ma voie demandent aux militants et au bureau exécutif de ne pas tenir compte d’un jugement inique et de continuer le combat pour la libération nationale.
Fait à Bruxelles, le 11 août 2014

                Le Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures

Coordinateur Sectoriel des gabonais de la diaspora
Jean de Dieu NDOUANIS

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