UNION DU PEUPLE GABONAIS
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Le
Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations
extérieures Coordinateur Sectoriel des gabonais de la diaspora
BRUXELLES
Mesdames
et Messieurs
Depuis le1er congrès
ordinaire de l’Union du peuple gabonais tenu du 06 au 09 juin 2014 suivant
toutes les procédures statutaires normatives, Messieurs Mboumba-Nziengui et
Moubamba, se prévalent des responsabilités et des mandats qui ne leur ont été
octroyées par personne. Ces deux individus ont organisé leur indisponibilité au
congrès pour se soustraire à la sanction démocratique du vote du peuple de
l’UPG. Pour se donner une posture légale, ils ont poussé l’outrecuidance et la
perfidie jusqu’à l’instrumentalisation de la famille Mamboundou, en oubliant
que celle-ci n’est pas une institution du parti et que, seul le congrès
convoqué par la convention nationale, est habilité à investir légitimement ses dirigeants.
Tout le monde a compris que Mathieu Mboumba-Nziengui et
son acolyte ne sont que des simples épouvantails qui cachent mal la main qui
les agite. Cela traduit tous les excès utilisés par le pouvoir en place contre
le président élu par le peuple de l’UPG. Cette situation est le plus beau moyen
de radicaliser le peuple de l’UPG qui n’acceptera jamais la forfaiture dans
laquelle ces deux pions du pouvoir veulent s’accaparer du parti du peuple de
l’UPG.
En rappel, Le Président Moukagni-Iwangou est derrière toutes les procédures
stratégiques du Parti depuis sa création. Les statuts qui fondent l’existence
légale de l’UPG sont l’œuvre du Président Moukagni-Iwangou. Pendant ce temps,
Mboumba-Nziengui, qui n’a participé à aucun acte fondateur de l’UPG, sinon
celui de se prévaloir de sa parenté avec notre martyr Doukakasse-Nziengui,
était paisiblement assis chez lui. Quant à Moubamba il n’est plus à
présenter. Son opportunisme à fleur de
peau transparait à des milliers de kilomètres, au point ou, quelque temps après
avoir insulté le Président Pierre Mamboundou, et son tour éclair à l’UN, il a
attendu paisiblement son assassinat pour instrumentaliser sa veuve et sa
famille aux fins d’une OPA sur son parti. Comment comprendre que la loi ne
s’applique pas à lui s’il n’est pas le pion du régime ? Cadre d’un parti
dissous il ne pouvait prétendre pendant cinq ans occuper des fonctions de cadre
dans un autre parti. Mais il voyage
paisiblement d’un continent à l’autre quand les autres de l’UN sont interdits
de voyage, roulant des mécaniques et dépensant à foison, quand personne ne lui
connait un emploi rétribué, pendant que ses congénères de l’UN ont des salaires
suspendus.
Ces deux personnes, dont le peuple de l’UPG sait qu’ils ont de revenus
modestes roulent carrosse avec des moyens immenses dont la provenance est connue
de tous. Leur mission est de se servir de l’UPG pour s’accaparer des peuples du
sud aux fins de les servir au gros BOA (Bongo Ali Ondimba) dans une dialectique
ethno tribale opposant le nord et le sud.
Devant cette trahison de la ligne politique et originelle de Pierre
Mamboundou le peuple de l’UPG s’est systématiquement tourné vers Monsieur
Moukagni-Iwangou, véritable bras droit de notre leader historique pour succéder à Pierre Mamboundou, notre
Maître, ce héros national. L’arrivée de Moukagni-Iwangou, le véritable héritier
politique de Pierre Mamboundou à la tête de l’UPG sonne, désormais, la
renaissance de notre parti, et surtout, le retour aux fondamentaux de la lutte
pure et dure contre un système criminel intégré.
Mesdames et Messieurs, lorsque les procédures officielles s’inscrivent
contre la réalité sociale, il y a une rupture du corps social. Le Gabon, dans
sa constitution, fait référence à la déclaration universelle des droits de
l’homme. Ce qui fait que ce texte est partie intégrante de la constitution
gabonaise. Elle stipule entre autre que tout pouvoir légitime émane du peuple. Comment comprendre qu’un juge incompétent et corrompu s’arroge les prérogatives d’un tribunal et d’un congrès des citoyens libres de leurs choix et de leurs opinions, en l’occurrence le juge des référés, pour pouvoir rendre une décision inique à l’encontre des choix et des opinions du peuple de l’UPG et de son Président ?
La cessation de trouble qui nous a été signifiée à partir de la date du 08
août 2014 est une décision inique qui ne peut obliger personne, en tout cas pas
le peuple de l’UPG et son Président engagé de façon résolue dans la lutte de
libération nationale.
Cette vaste escroquerie politico-judiciaire montre bien que le droit n’est que le prétexte pour
donner des allures de légalité à un règlement de compte politique actionné en
sous-main par le régime honni d’Ali Bongo Ondimba. Ce jugement inique démontre
que le Gabon est le champ clos de l’insécurité judiciaire et ce message est le plus cinglant démenti de
l’attractivité de l’environnement des affaires au Gabon.
Le peuple libre de
l’UPG à l’extérieur du Gabon prend la communauté nationale et internationale à
témoin devant les persécutions dont son président est victime. Après les tribulations à la FEGAFOOT et la tentative
d’assassinat par empoisonnement, qui ont suffisamment alerté l’opinion, le
recours à la voie judiciaire offre l’avantage de régler proprement son sort à
bon compte.
Au plan personnel, le conseil de discipline, instrumentalisé par le pouvoir
en place, l’a déchu de la qualité de juge et l’a privé de toute ressource, avec
pour seule perspective, l’entrée certaine dans le rebus de la précarité. Voilà
comment le système de l’émergence lutte contre la pauvreté.
Au plan politique le régime honni, veut lui retirer toute tribune. Mesdames et Messieurs
En disposant du pouvoir de
nomination et de promotion des juges, Bongo Ondimba Ali contrôle totalement le pouvoir judiciaire
tout entier, autrement dit, de la Cour Constitutionnelle au tribunal de
première instance. Par le fait de ce mécanisme, il tombe sous le sens que c’est
au péril de sa carrière qu’un magistrat statue en toute indépendance dans tout
procès impliquant les intérêts du pouvoir en place au Gabon. Comment s’étonner de l’excès de zèle des
juges. Cet excès est en fait une danse du ventre pour s’attirer les faveurs du
dictateur, au point de travestir honteusement la justice gabonaise et de lancer
l’opprobre, le discrédit sur toute la profession et finalement le doute sur sa
capacité à rendre justice, la vraie justice?
La justice qui est d’abord une valeur immanente rétablit toujours les
justes. Et quel que soit la durée que cela prendra les militants de l’UPG de
l’extérieur comme de l’intérieur apporteront toujours leur soutien indéfectible
au Président Moukagni-Iwangou avec qui ils poursuivront la lutte contre le
régime mafieux de BOA.
Les
actions de l’UPG dont celles qui consistent à dénoncer le régime en place, sont
tellement efficaces que le commanditaire véritable de Mboumba Nziengui, veut
donner du Président de l'UPG à l'extérieur une image salie par l’injure et la
forfaiture
Nous appelons le Bureau
exécutif de UPG à mettre un terme, par des voies judiciaires indépendantes, à
cette vaste escroquerie politique, qui est une diffamation en règle.Nous demandons au peuple de l’UPG de se mobiliser contre cette énième forfaiture pour engager le combat de la victoire finale.
L’Union du peuple gabonais, par son Président, a déposé le lundi 11 août 2014. Un recours en appel contre le jugement inique d’un juge aux ordres. Même si le recours suspend les décisions d’un juge corrompu, les fédérations extérieures par ma voie demandent aux militants et au bureau exécutif de ne pas tenir compte d’un jugement inique et de continuer le combat pour la libération nationale.
Fait à
Bruxelles, le 11 août 2014
Le Premier
Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures
Coordinateur
Sectoriel des gabonais de la diaspora
Jean de
Dieu NDOUANIS
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