Lu pour vous
"Le fiasco dans la recherche de l'helicoptere.
Bien que la position du dernier appel soit le 110 de Ndjolé pour 40 nautiques, l'essentiel des recherches s'est déroulé dans la forêt des abeilles. Dès lors, la thèse de la disparition est hypothétique.
La croix sur la carte désigne la position donnée par le Puma.
Les recherches s’arrêtent brutalement à l’approche des fêtes de la rénovation du 12 mars. Officiellement, la thèse de la panne moteur et de l’accident sont privilégiées, tant par Libreville que par Paris. Pourtant on déploie près de 3000 militaires gabonais et français sur un secteur loin de la zone de crash supposée, et des moyens aériens militaires importants sont envoyés par la France, le Maroc et les Etats-Unis.
Il faut attendre plusieurs semaines avant que la région au sud de Ndjolé ne soit fouillée, en vain. Le veritable lieu de "l'accident" est le dernier à subir des recherches. Nulle trace de débris ou d’incendie. Aucune trace de l’équipage. Certes, il est quasiment impossible de survivre à un crash en forêt équatoriale. Mais trop d’inexactitudes et le silence des médias gabonais dans un premier temps font enfler les rumeurs.
Il faut attendre le 22 février pour que le journal ‘L’Union’ évoque un atterrissage forcé au sud de Booué…Puis le 24 février, le quotidien évoque des recherches au sud d’Ayem. Mais à aucun moment le nom de Jean-Marie Djoué Dabany n’est cité.
Il faut attendre le 22 février pour que le journal ‘L’Union’ évoque un atterrissage forcé au sud de Booué…Puis le 24 février, le quotidien évoque des recherches au sud d’Ayem. Mais à aucun moment le nom de Jean-Marie Djoué Dabany n’est cité.
Le 8 mars 1978 le PR Bongo déclare (l’Union) « la disparition de l’hélicoptère ne doit pas perturber les fêtes de la rénovation ». L’Union : Le président Bongo s’est-il élevé contre les mauvaises langues qui établissent un rapport entre la disparition du Lt-Col Ndoutoume et celle de de l’hélicoptère militaire, considérant la seconde comme une conséquence de la première…
Le nom de Djoué Dabany n’est toujours pas évoqué, on parle du Commandant AISSA, disparu quelques mois avant!
Bongo évoque aussi l’accident du Commandant de Police Pépé ODOUGA, victime d’un grave accident de voiture sur la route d’Owendo. ODOUGA avait été laissé pour mort et c’est l’intervention du Col. DJOUE DABANY (également son beau-frère !) qui lui sauva la vie.
Djoue Dabany avait fait don de son sang et était intervenu pour que ODOUGA soit évacué vers la France pour y être soigné .Paraplégique, OGOUDA a fini général, il est désormais écrivain et milite pour l’amélioration de vie des handicapés au Gabon.
Djoue Dabany avait fait don de son sang et était intervenu pour que ODOUGA soit évacué vers la France pour y être soigné .Paraplégique, OGOUDA a fini général, il est désormais écrivain et milite pour l’amélioration de vie des handicapés au Gabon.
Pour comprendre les allégations de Bongo, il faut savoir que le Lt Col. Fabien Ndoutoume, adjoint du Lt Col. Djoué Dabany, est décédé, empoisonné, le 12 février 1978. La rumeur désigne Djoué Dabany comme ‘assassin’ de son adjoint sur fond de rivalités tribales.
La réalité est sans doute toute autre, car outre Ndoutoume, Djoué Dabany et Oudouga, un autre officier supérieur est victime de cette véritable hémorragie de l’Etat-major des FAG, le médecin colonel Albert LOEMBE, également empoisonné le 7 février 1978. Loembe décédera en avril 1978 à l’hôpital militaire Bégin de Paris.
Les accidents, assassinats ou disparitions de ces officiers supérieurs, en pleine forces de l’âge, dans le même mois, ne sauraient être imputés au hasard."
A suivre….
A suivre….
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