dimanche 28 avril 2013

Notre Bastille à prendre


  • Tout Gabonais peut aisément constater la dégradation rapide de sa situation économique et sécuritaire.
    La prise de la bastille en France par les révolutionnaires français
  • Tout Gabonais possède aujourd’hui un ressenti d’inquiétude quand à son avenir et à celui de ses enfants. Jadis puissance économique prospère édifiée sur ses richesses pétrolières et minières, notre pays se trouve confronté à une hémorragie d’emplois, à une extension du chômage et à une aggravation de la misère. Les réponses gouvernementales sont les crimes rituels et la répression.
  • Tout Gabonais peut constater avec amertume que l’alternance au pouvoir n’existe pas, la succession de Bongo par son fils n’amène aucun changement. La déstructuration du Gabon se perpétue et s’aggrave tandis que la pauvreté progresse.
  • Tout Gabonais est également en droit de se demander à quoi peut bien servir cette « démocratie » si elle est incapable d’améliorer sa vie, si aucune autre alternative ne lui est proposée.
  • Tout Gabonais est également en droit de se poser des questions sur la représentation nationale, quand en 2011 les électeurs ont majoritairement rejeté les élections législatives truquées et qu’ensuite les députés mal élus par 5% de la population ont contredit ce boycotte populaire en votant une constitution inique qui consacre la dictature et le pouvoir personnel.
    Il est temps de prendre "notre bastille" au Gabon
  • Tout Gabonais peut s’apercevoir qu’une caste de politiciens criminels rituels et assassins accapare le pouvoir, caste ayant une vision dogmatique et totalitaire de la société Gabonaise prétendant que brader notre patrimoine, nos terres et nos richesses sont des bienfaits alors que chacun peut constater l’exacte contraire.
  • Tout Gabonais peut aisément s’apercevoir que le système de représentation nationale renforce en fait cette caste politico-satanique au pouvoir, que les partis politiques font écran entre le pouvoir législatif et le citoyen, que la séparation des pouvoirs, fondement de notre lutte pour République véritablement démocratique, notamment entre pouvoir législatif et exécutif n’existe plus. Le pouvoir exécutif a toujours l’ascendant et fabrique des lois votées par des députés « façon-façon made in pgd » craignant pour leur siège.

  •  Tout gabonais peut aisément voir que la plupart des lois appliquées chez nous viennent du pouvoir monarchique des Bongo et sont souvent décrétées par des non élus pour s’appliquer au peuple qui ne les reconnait pas.
Notre pays est devenu une démocratie truquée où, le pouvoir illégitime, ne change rien à la condition de vie des gabonais. Les médias omnipotents d’Etat n’adoubent que des candidats du pouvoir auto établi du PDG et les gabonais dégoûtés et insatisfaits se réfugient ainsi de plus en plus dans l’abstention. D’ores et déjà, si on cumule citoyens non inscrits, vote blanc/nul et abstention des inscrits, la barre des 98% des gabonais n’exprimant pas de vote est régulièrement atteinte.
Le Gabon ne fonctionne plus, rien ne va. Les gabonais sont très mécontents de la politique qui est menée, mécontents du fonctionnement des institutions, mécontents de la caste politico-satanique détenant le pouvoir. Toute chose égale d’ailleurs on peut estimer que
  • Les gabonais craignent le chômage,
  • Les gabonais estiment que l’insécurité est une menace,
  • Les gabonais estiment que les crimes rituels, les crimes économiques sont le fait du pouvoir,
  • Les gabonais estiment que les politiciens sont corrompus,
  • Les gabonais estiment que le système démocratique fonctionne très mal,
  • Les gabonais estiment que les politiciens n’agissent que dans leur propre intérêt,
  • Les gabonais estiment que les médias d’Etat font mal leur travail, car au service exclusif du pouvoir auto établi
  • Les gabonais estiment que le pouvoir actuel n’est pas légitime, mais est une fabrication de la françafrique,
  • Les gabonais estiment que le pouvoir auto établi agit pour les intérêts de l’étranger et est au service des étrangers en violant les intérêts supérieurs des gabonais.
Comme il n’existe aucune volonté, de la part du pouvoir auto établi pour modifier les causes de ce mécontentement, il y a tout lieu de penser que la colère des gabonais contre les dirigeants, les institutions et les médias ne peut que grandir.
La colère et l’indignation ne suffisent pas : il faut, désormais, pour retrouver la voie de la justice, du progrès économique et social, que les règles changent radicalement. Les institutions actuelles ne permettent pas de trouver cette voie de prospérité que les gabonais attendent depuis plus de cinquante ans alors il est du devoir de chaque citoyen de les changer par tous moyens.
Ce changement radical nécessaire sera bien une révolution, une véritable Révolution gabonaise pour déverrouiller ce qui est bloqué.
Si les gabonais ont pour désir de promouvoir d’autres règles et d’autres institutions plus démocratiques, plus efficaces, plus efficientes, il leur faut analyser correctement ce qui s’oppose à leurs intérêts.
Cette compréhension de notre pays est loin d’être aisée, tant les médias et les politiciens véreux de ce système criminel intégré s’efforcent de brouiller les analyses. Puis, certains – sous couvert d’opposition déclarée au système – cherchent à détourner le peuple sur des voies sans issues ou n’offrant qu’une compréhension partielle du système, n’osant pas ou ne voulant pas aller jusqu’au terme de l’analyse, notamment sur le rôle de la françafrique et le néocolonialisme résiduel qui nous imposent des dirigeants que nous ne voulons pas.
Les gabonais libres dans les réseaux sociaux sont aujourd’hui les seules, sans la moindre organisation politique, au Gabon et dans le monde, à présenter une analyse exhaustive de la situation et à désigner clairement la cible pour mobiliser le peuple contre elle.
Contrairement à certains qui se prétendent opposés au système, les gabonais libres ne désignent pas des catégories d’individus sous base ethniques ou régionales qui seraient à elles seules responsables des malheurs du peuple gabonais; les gabonais libres désignent un système qu’il combat ainsi que les idées politiques qui le justifient.
Les gabonais libres ne s’enferment pas dans la logique d’un discours démagogique, antiploutocratie, car cela est la force de ceux qui protègent en fait le système qui nous avili chaque jour. En s’en prenait  à des individus non comptables de la gestion chaotique du Gabon ceux qui protègent le système ne font que canaliser et détourner la colère du peuple.
Le système que les gabonais libres désignent clairement comme étant responsable de nos malheurs est le système criminel intégré dont la face émergente est la dictature BONGO-PDG. Ce système doit être combattu et abattu si nous, gabonaises et gabonais, voulons trouver un jour cette fameuse voie du progrès, de la justice et de la liberté.
ALORS VIVE LA RÉVOLUTION GABONAISE PRENONS NOTRE BASTILLE AU GABON

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