- Tout
Gabonais peut aisément constater la dégradation rapide de sa situation
économique et sécuritaire.
- Tout
Gabonais possède aujourd’hui un ressenti d’inquiétude quand à son avenir
et à celui de ses enfants. Jadis puissance économique prospère édifiée sur
ses richesses pétrolières et minières, notre pays se trouve confronté à
une hémorragie d’emplois, à une extension du chômage et à une aggravation
de la misère. Les réponses gouvernementales sont les crimes rituels et la répression.
La prise de la bastille en France par les révolutionnaires français |
- Tout
Gabonais peut constater avec amertume que l’alternance au pouvoir n’existe
pas, la succession de Bongo par son fils n’amène aucun changement. La
déstructuration du Gabon se perpétue et s’aggrave tandis que la pauvreté
progresse.
- Tout
Gabonais est également en droit de se demander à quoi peut bien servir
cette « démocratie » si elle est incapable d’améliorer sa
vie, si aucune autre alternative ne lui est proposée.
- Tout
Gabonais est également en droit de se poser des questions sur la représentation
nationale, quand en 2011 les électeurs ont majoritairement rejeté les
élections législatives truquées et qu’ensuite les députés mal élus par 5%
de la population ont contredit ce boycotte populaire en votant une
constitution inique qui consacre la dictature et le pouvoir personnel.
- Tout
Gabonais peut s’apercevoir qu’une caste de politiciens criminels rituels
et assassins accapare le pouvoir, caste ayant une vision dogmatique et
totalitaire de la société Gabonaise prétendant que brader notre
patrimoine, nos terres et nos richesses sont des bienfaits alors que
chacun peut constater l’exacte contraire.
Il est temps de prendre "notre bastille" au Gabon |
- Tout
Gabonais peut aisément s’apercevoir que le système de représentation
nationale renforce en fait cette caste politico-satanique au pouvoir, que
les partis politiques font écran entre le pouvoir législatif et le
citoyen, que la séparation des pouvoirs, fondement de notre lutte pour République
véritablement démocratique, notamment entre pouvoir législatif et exécutif
n’existe plus. Le pouvoir exécutif a toujours l’ascendant et fabrique des
lois votées par des députés « façon-façon made in pgd »
craignant pour leur siège.
- Tout gabonais peut aisément voir que la
plupart des lois appliquées chez nous viennent du pouvoir monarchique des
Bongo et sont souvent décrétées par des non élus pour s’appliquer au
peuple qui ne les reconnait pas.
Notre pays est
devenu une démocratie truquée où, le pouvoir illégitime, ne change rien à la
condition de vie des gabonais. Les médias omnipotents d’Etat n’adoubent que des
candidats du pouvoir auto établi du PDG et les gabonais dégoûtés et
insatisfaits se réfugient ainsi de plus en plus dans l’abstention. D’ores et
déjà, si on cumule citoyens non inscrits, vote blanc/nul et abstention des
inscrits, la barre des 98% des gabonais n’exprimant pas de vote est
régulièrement atteinte.
Le Gabon ne fonctionne plus, rien ne va. Les gabonais sont très
mécontents de la politique qui est menée, mécontents du fonctionnement des
institutions, mécontents de la caste politico-satanique détenant le pouvoir.
Toute chose égale d’ailleurs on peut estimer que
- Les
gabonais craignent le chômage,
- Les
gabonais estiment que l’insécurité est une menace,
- Les
gabonais estiment que les crimes rituels, les crimes économiques sont le
fait du pouvoir,
- Les
gabonais estiment que les politiciens sont corrompus,
- Les
gabonais estiment que le système démocratique fonctionne très mal,
- Les
gabonais estiment que les politiciens n’agissent que dans leur propre
intérêt,
- Les
gabonais estiment que les médias d’Etat font mal leur travail, car au
service exclusif du pouvoir auto établi
- Les
gabonais estiment que le pouvoir actuel n’est pas légitime, mais est une fabrication
de la françafrique,
- Les
gabonais estiment que le pouvoir auto établi agit pour les intérêts de l’étranger
et est au service des étrangers en violant les intérêts supérieurs des
gabonais.
Comme il n’existe
aucune volonté, de la part du pouvoir auto établi pour modifier les causes de
ce mécontentement, il y a tout lieu de penser que la colère des gabonais contre
les dirigeants, les institutions et les médias ne peut que grandir.
La colère et l’indignation ne suffisent pas : il faut, désormais,
pour retrouver la voie de la justice, du progrès économique et social, que les
règles changent radicalement. Les institutions actuelles ne permettent pas de trouver
cette voie de prospérité que les gabonais attendent depuis plus de cinquante
ans alors il est du devoir de chaque citoyen de les changer par tous moyens.
Ce changement radical nécessaire sera bien une révolution, une véritable
Révolution gabonaise pour déverrouiller ce qui est bloqué.
Si les gabonais ont pour désir de promouvoir d’autres règles et d’autres
institutions plus démocratiques, plus efficaces, plus efficientes, il leur faut
analyser correctement ce qui s’oppose à leurs intérêts.
Cette compréhension de notre pays est loin d’être aisée, tant les médias
et les politiciens véreux de ce système criminel intégré s’efforcent de
brouiller les analyses. Puis, certains – sous couvert d’opposition
déclarée au système – cherchent à détourner le peuple sur des voies sans
issues ou n’offrant qu’une compréhension partielle du système, n’osant pas ou
ne voulant pas aller jusqu’au terme de l’analyse, notamment sur le rôle de la
françafrique et le néocolonialisme résiduel qui nous imposent des dirigeants
que nous ne voulons pas.
Les gabonais libres dans les réseaux sociaux sont aujourd’hui les
seules, sans la moindre organisation politique, au Gabon et dans le monde, à
présenter une analyse exhaustive de la situation et à désigner clairement la
cible pour mobiliser le peuple contre elle.
Contrairement à certains qui se prétendent opposés au système, les gabonais libres ne désignent pas des catégories
d’individus sous base ethniques ou régionales qui seraient à elles seules
responsables des malheurs du peuple gabonais; les gabonais libres désignent un système qu’il combat ainsi que les
idées politiques qui le justifient.
Les gabonais libres ne s’enferment pas dans la logique d’un discours
démagogique, antiploutocratie, car cela est la force de ceux qui protègent en
fait le système qui nous avili chaque jour. En s’en prenait à des individus non comptables de la gestion
chaotique du Gabon ceux qui protègent le système ne font que canaliser et détourner
la colère du peuple.
Le système que les gabonais libres désignent
clairement comme étant responsable de nos malheurs est le système criminel
intégré dont la face émergente est la dictature BONGO-PDG. Ce système doit être
combattu et abattu si nous, gabonaises et gabonais, voulons trouver un jour
cette fameuse voie du progrès, de la justice et de la liberté.
ALORS VIVE LA RÉVOLUTION GABONAISE PRENONS NOTRE BASTILLE AU GABON
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