samedi 20 avril 2013

Les «pièces détachées» humaines


  Le marché des «pièces détachées» humaines notamment cœurs, clitoris et fœtus, est à la mode et en continuelle expansion. Toute la classe dirigeante de la dictature des Bongo-Ondimba, à commencer par lui-même Ali qui s'affuble d'un gourou vaudou est convaincue qu’il n’est pas possible d’obtenir quoi que ce soit avec ses compétences ou ses valeurs intrinsèques sans une dose de fétiche, de «tchang» ou de «grimba» c’est selon l'expression consacrée.

 Aujourd’hui au marché de Mont-Bouët, il est possible de s’acheter toute pièce détachée humaine, que ce soit le cœur d’un bébé ou le sexe d’une vierge. Les initiés savent ou se le procurer en plein marché au centre de la ville de Libreville sans que cela ne frustre qui que ce soit. Les principales victimes de cet ignoble trafique, c'est les enfants, les jeunes filles vierges de moins de 14 ans et les jeunes hommes puceaux intelligents qui sont appâtées par l’argent et le luxe. La misère du peuple aidant, ces tortionnaires n’ont pas le moindre mal pour dégoter leurs victimes.

Ces pauvres enfants enlevés à la sortie des classes subissent le prélèvement d'organes étant vivant et parfois au cours des cérémonies rituelles ou des orgies. Le viol est de règle par des tortionnaires avides, l’etat de meurtrissement dans lequel sont retrouvé les corps traduit non seulement la violence de l'acte indique une participation de plus d’une personne. Cela traduit la dangérosité des barons du régime Bongo-PDG.

 D’autres jeunes dames en quête de richesse se livrent elles-mêmes à cet odieux trafique. Une clinique au quartier huppé des «trois quartiers» à Libreville se charge de l’ignoble besogne d’opération. Ces jeunes demoiselles vendent ce qu’elles ont de plus cher en elle contre de l’argent. Elles cèdent soit volontairement, soit au cours d’une opération dont elles se rendent comptent que plus tard de l’ampleur des dégats, leur fœtus ou leur clitoris contre de l’argent.

Aujourd’hui, elles constituent une classe des personnes qui souffrent secrètement pour avoir crût qu’en concluant un tel pacte avec le diable elles auront le paradis assuré. Ce genre de réalité a dépassé la fiction et ce type d’événement macabres se comptent par centaine au Gabon. Bongo père comme son successeur de fils couvrent tout les crimes rituels des barons de son régime. Ses nombreuses polices politiques et ses mercenaires se chargent de faire taire le parents qui veulent trop bruyamment exprimer leur chagrin.

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