samedi 20 avril 2013

Le Régime des Bongo-ondimba est le commanditaire des crimes rituels


Les crimes rituels aux fins d'anthropophagie fétichiste des barons du régime Bongo-Ondimba-PDG



Au Gabon, l’article 211 du Code pénal dispose que « tout acte d'anthropophagie, toute cession de chair humaine à titre onéreux ou gratuit faite dans le même but, sera puni de la réclusion criminelle à temps »
Les cas de flagrant délit de crime rituel ou les barons du pouvoir des Bongo-Ondimba ne se comptent plus. Depuis que les Bongo sont au pouvoir, il n'y a pas une seule semaine ou les ministres de la république des coquins, les chefs et sous chefs et toute la racaille pédégiste du régime ne s'illustrent dans des faits de crime rituel, d'assassinat, de sodomie et viol d'enfant à des fins fétichistes d'anthropophagie et autres barbaries d'un autre âge. Il n'y a aucun cas de crime rituel, prouvé ou supposé, ou une autre personne qu'un membre du régime n'a été impliqué. Tous les crimes rituels au Gabon sont le fait, directement ou indirectement, d'un baron du régime.

Par ailleurs ce régime porte la responsabilité morale de tous ces crimes. En effet il a non seulement créé la demande en subordonnant toute évolution sociale, tout poste juteux ou tout avantage matériel à l'affiliation à ces sectes mystico-sataniques et aux pratiques immondes qui y font force, mais il en garantie également l'impunité des auteurs.
Les cas exposés ici, sans viser un  objectif d'exhaustivité, démontrent à quel point le régime des Bongo est impliqué dans l'organisation des crimes rituels et la protection des auteurs et commanditaires de ces crimes. Ces cas sont connu de la plupart des gabonais, même si la mémoire du peuple est courte. En tant que gabonais libre, mon devoir est de rafraichir la mémoire du peuple. J'invite tous les gabonais à faire de même. Ces gens nous ont volé notre pays, nous ont volé notre liberté, nos terres, notre richesse, ne les laissons pas voler nos enfants et notre sang et nos corps.

Affaire Pandzou

En 1985 un certain Pandzou se fait épingler par la gendarmerie avec des sacs contenant des organes sexuels humains. Il avouera tous ses crimes et dénoncera ses commanditaires dans une session des assises à huit-clos. Il fut condamné à mort, mais quelques jours avant son exécution (prévue ensemble que celle injuste et criminelle du Capitaine Mandza Ngokuta), son dossier disparaît mystérieusement au tribunal. tous les acteurs de l'affaire, juges, magistrats, gendarmes etc, reçoivent des affectations disciplinaires, d'autres disparaissent sans laisser de traces. Quant à Pandzou, il est libéré quelques mois plus tard en toute indiscrétion. Il reprit tranquillement son travail officiel et ses basses œuvres au service du régime qui le protège.

Affaire Koumb-Magang

Koumb-Magang était  un dignitaire de Lambaréné. Nganga et gourou d'une secte fétichiste adepte de sacrifices humains, il avait en plus la caractéristique importante d'être le fournisseur en pièces détachées humaines de son beau frère le puissant ministre d'Etat, ministre de l'intérieur du régime l'inoxidable Sa richesse Mboumbou Miyakou. La richesse de ce criminel s'est bâti sur le sang et les organes humains de ses semblables.Il entretenait une armée de tueurs qui écumait le Moyen-Ogooué. Il était la terreur de Lambaréné. Ainsi tous les crimes rituels qui y étaient rapportés, avaient toujours un lien avec cet ignoble personnage. Jusqu'au jour ou un vaillant jeune juge, Dikoumba Ruffin, décide d'y mettre fin. Le sinistre personnage venait de commanditer la mort d'un sujet ouest-africain (un burkinabè). L'infortuné a été prit dans un piège, ses organes lui ont été prélévé du vivant, les cris de douleur enrégistrés. Le jeune juge entame l'enquête et réussi à mettre la main sur les assassins qui avouent leurs crimes et dénoncent le commanditaire Koumb-Magang. Une arrestation de ce dernier et une perquisition a son domicile vont faire découvrir l'horreur dans son expression la plus abjecte. Non content de cette arrestation Koumb-Magang vas menacer le juge avec la fameuse expression consacrée des barons du pouvoir des Bongo "Tu sais à qui tu a affaire, tu vas être viré". Quelques jours plus tard, le puissant beau frère ministre de l'interieur, après avoir tenté de corrompre le magistrat par toutes sortes de propositions alléchantes, puis des menaces professionnelles et physiques, va tenter de le faire libérer de force nuitamment. Le jeune magistrat avec la requisition des gendarmes il réussi à faire échec à cette tentative. L'affaire fait désormais grand bruit, la presse libre prends le relais et l'affaire est étalée au grand jour. Le régime va changer de stratégie, en effet, trop bavard et trop vantard, Koumb-Magang, en bonne santé, va mourir mystérieusement de courte maladie, après un hoquet inexpliqué. Il en savait trop. Quant au juge courageux, il va être affecté disciplinairement dans un trou perdu des fins fonds du Gabon. Les crimes rituels au Gabon c'est la raison d'Etat quiconque ose y faire justice se brûle les doigt et parfois tout le corps.


Affaire Mba Ntem



Le quotidien gabonais l'union no 3687 du 26 avril 1988
L’histoire du tristement célèbre Mba Ntem et sa secte Mvo’éning (la vie tranquille en langue fang) est symptomatique à cet égard. Mba Ntem et ses initié, dont beaucoup des membres influents du régime Bongo pratiquaient un rituel assez répandu dans les sectes gabonaises : le sacrifice humain et le cannibalisme au cours d’une cérémonie rituelle. L’histoire de cet homme serait restée probablement inconnue et il aurait continué paisiblement à assassiner des êtres humains en toute impunité s’il n’avait pas eu pour énième victime un professeur d’anglais du Lycée d’Etat de l’Estuaire et dont le frère venait de rentrer d’Europe. Monsieur Ondo Ndong était professeur d’anglais et, comme beaucoup de gabonais le font, a décider un jour d’aller consulter un nganga (tradi praticien) pour se faire soigner d’un mauvais sort qui lui aurait été lancé. On ne le reverra plus vivant. Mba Ntem habitait à Akournam, au sud de Libreville dans la banlieue d’Owendo. Il y avait élu domicile et avait implanté son temple.


La proximité d’une voie ferrée et d’une forêt, en faisait un moyen idéal pour la dissimulation de ses crimes. En effet, il n’était pas rare, pour les habitants de la contrée, de voir au petit matin un cadavre totalement déchiqueté par le train. Dés que ses besognes macabres étaient terminées, le sinistre individu allait allègrement déposer ses victimes sur la voie ferrée, ou encore allait les abandonner dans la forêt environnante ou les chiens errants pullulent. Quand on retrouvait un corps déchiqueté par le train la presse gouvernementale s’empressait de déclarer qu’il s’agissait d’un ivrogne qui s’était endormie sur la voie ferrée. Ce qui semble curieux c’est que les ivrognes en question aient tous décider de choisir cet endroit pour s’endormir et … y mourir. Certains d’entre eux n’avaient jamais touché à l’alcool. D’autre part la proximité d’une brigade de gendarmerie qui ne faisait rien pour entreprendre des enquêtes à ce sujet ne laissait l’ombre d’aucun doute sur les protections de Mba Ntem, ni même sur la complicité tacite de cette unité.

Le trafique des organes humains rapporte gros. Par ailleurs, l’évolution fulgurante, de la situation administrative et sociale de cet individu qui savait à peine parler français et dont le niveau scolaire était bas, dans l’office des chemins de fer transgabonais, dirigé par un parent de Bongo poussait les derniers incrédules à la conviction que cet homme avait d’énormes soutiens. Toujours est-il que Nang Ndong, frère cadet du professeur d’anglais, revenant de ses études en Europe cherche à rencontrer son frère. Les parents lui disent vaguement qu’il se fait traiter chez un nganga dans la zone d’Owendo. Avec minutie et perspicacité, Nang cherche et trouve le lieu ou le frère se fait soigner. Quand il arrive chez Mba Ntem, ce dernier lui dit que son frère a terminé son traitement depuis quelques semaines et se trouve actuellement dans son village natal à Oyem, au nord du Gabon. Sans être trop convaincu, Nang s’en va et part téléphoner. Son correspondant à qui il demande s’il a vu son frère au village, lui dit que ce dernier n’est pas venu au village depuis des mois et qu’il se trouve toujours chez son soigneur, il précise d’ailleurs qu’il y est avec son fils de quatre ans. Inquiet par la tournure des événements, Nang décide de repartir chez Mba Ntem dans l’après midi avec cette fois une bonne escorte des membres de sa famille. En voyant ce beau monde Mba Ntem se fâche et réitère ses propos du matin à propos d’Ondo Ndong. Mais malheureusement pour lui, un des membres de la famille reconnaît le fils de quatre ans que l’infortuné Ondo a amené avec lui. Ce dernier apeuré et blotti dans un coin du temple est aussitôt récupéré par la famille. Entre-temps, sentant le conflit dégénérer en bataille rangée, un des membres de la famille court avertir la gendarmerie située à proximité. Celle-ci se fait prier, elle ne veut pas se déplacer. Ce n'est qu'en sentant que la situation de complicité pouvait être établie que le commandant de brigade consent l’envois de quelques gendarme pour aller s’enquérir de la situation. Au temple, la bagarre est terminée, certains adeptes se sont enfuis, Mba Ntem est déjà maîtrisé. A l’arrivé des gendarmes il se rassure, bien sure de ses protections il avoue qu’il a sacrifié Ondo Ndong il y a quelques jours et pour les besoins de grandeurs de la secte Mvo’éning, il a mangé sa langue dans un plat préparé avec des concombres.
Dans la soirée cela devait être le tour du fils de quatre ans de la victime. Il ajoute qu’il l’a fait avec le consentement de la victime. Et pour preuve, il présente des cassettes audio enregistrées ou on entend distinctement la victime dire qu’il accepte de se faire sacrifier pour la grandeur et la gloire de Mvo’éning. Mais Mba Ntem, sûr de son pouvoir, n’a pas cru bon de devoir effacer les parties enregistrées dans lesquelles la victime était battue et torturée pour l’arracher cette déclaration. Il n’efface pas non plus la partie dans laquelle il menace de tuer son fils de quatre ans s’il ne fait pas cette déclaration.

Confondu devant tant de preuve Mba Ntem avoue finalement tout et les gabonais apprennent l’horreur par médias gouvernementaux qui ne disent pas tout évidemment. Mais on apprends que Ondo n’était pas la seule victime qu’il a drogué, torturé, mutilé, assassiné et finalement mangé. Les grossesses successives de son épouse ont précocement été interrompues, car il fallait récupérer le fœtus pour le manger pendant des cérémonies rituelles Pour lui, il importait que certaines parties du corps de la victime, génitales notamment, lui soient ôtées du vivant du supplicié.
Dans le cas d’Ondo cela s’est fait devant son fils de quatre ans. Une pratique pour stresser et rendre la chaire de l’enfant plus bonne à la consommation selon ses aveux. Mba Ntem parle et dit beaucoup de choses à propos de ses multiples homicides et ses faits de cannibalisme. Il dit tout mais quand on lui demande ses commanditaires et ses clients, il se tait et menace les agents de pires représailles s’ils osent aller trop loin dans cette enquête. Son principe de protection est simple, comme un message à l’endroit de ses protecteurs : J’accepte d’être le monstre, j’assume tout, mais vous en revanche vous m’assurer la protection et personne ne sera cité. Cette stratégie a bien fonctionné, car après une condamnation à mort en 1987, Mba Ntem circule aisément dans les quartiers de Libreville au grand dam des familles des victimes.

 
 Un suppléant à sacrifier 

 Une autre histoire vécue est celle que M.M, commerçant au Fernand vaz, dans la province de l’Ogooué maritime en 1990. Les élections législatives se profilent à l’horizon. Bongo qui veut donner un semblant de démocratie au Gabon, pousse ses complices à aller se présenter comme candidats aux législatives dans les contrées dont ils sont originaires. Mais ils sont tellement vomis par les habitants qu’ils sont obligés de chercher et de s’adjoindre des jeunes personnes populaires et vierges de toutes les saletés du régime. C’est ainsi que MM est contacté par un général du nom de NG et une dame impliquée dans l’assassinat de l’opposant Rédjambé Joseph, et plus tard nommée ambassadeur de Bongo dans un pays étranger.

Bien attendu, on fait au jeune commerçant des propositions mirifiques s’il accepte d’être suppléant du candidat général. Ne sachant rien de ce qui se tramait contre lui, il accepte de bon cœur. Le même jour, il est embarqué par le duo maléfique à bord d’un hélicoptère qui les conduits dans le village de la dame en pleine forêt. Là-bas, ils commencent à échafauder le plan du sacrifice du suppléant. En fait comme il est d’une certaine ethnie que nous ne citerons pas et les autres d’une autre ethnie que nous ne citerons pas non plus, les comploteurs pensent que la future victime ne comprend pas ce qu’ils disent à son propos.

 D’abord incrédule et croyant qu’il s’agissait d’une autre personne, il a fini par se convaincre qu’il s’agissait bien de lui qu'on parlait. Dans le village on commence à lui proposer à manger en abondance, ce à quoi il refuse flairant un empoisonnement. Ensuite le duo lui demande de l’accompagner faire un tour des villages en bateau pour la propagande électorale. Il accepte mais reste cependant sur ses gardes. Deux heures de navigation fluviale plus tard, aucun village n’est toujours en vu. Pire, dans la direction qu’ils prennent, il n’y a d’ailleurs aucun village. Au détour d’un bras du fleuve ils s’arrêtent. Quelques instant plus tard une petite embarcation poussée par un moteur hors-bord s’apprête à les accoster. Alors, le Général demande en langue à ses hommes de main de se saisir de MM. Ce dernier a compris, plus aucun doute sur son avenir. Il se débat, au risque faire chavirer l’embarcation, les sbires du Général sont obligé de lâcher prise.
MM en profite pour se jeter à l’eau. Il reste un moment sous l’eau.

Quand il ressort, à proximité de la pirogue de ses poursuivants. L’un d’eux brandi une machette et frappe. MM évite le coup mais l’extrémité de la machette le touche quand même à la tempe (il garde encore cette énorme cicatrice). Il replonge alors et va se cacher dans des roseaux flottants. Ses poursuivants vont le chercher tout l’après midi. Puis convaincu qu’il est mort et qu'il a coulé à pic, ils abandonnent les recherches.

 En arrivant au fief électoral de l’infortuné MM, ils diront à sa mère qu’il est mort accidentellement en tombant à l’eau. Un deuil est organisé, mais la mère refuse de se résigner à l’idée de la mort de son fils MM. Entre-temps MM, blessé mais bien vivant, a réussi à nager jusqu’au rivage. Ne sachant ou aller, il déambule dans la forêt en suivant le fleuve et se cachant quand il entend des voix humaines. Il passe quatre jours dans la forêt en se cachant. Le quatrième jour à la tombée de la nuit, il entend des gens entrain de parler. Il s’approche lentement et s’aperçoit qu’il s’agit des gens entrain de fumer ce qu’il croît être de la viande de gibier ou du poisson.

Par prudence, il reste caché et ne se dévoile donc pas. Dés que les «chasseurs» partent MM s’approche du campement en rampant. Après s’être assuré qu’il n’y avait plus personne MM s’est leve et s’est dirige vers le fumoir. Il fait nuit déjà, il ne voit rien, seul le feu du fumoir éclair un peu. Alors MM commence à tâter le dessus du fumoir à la recherche de quoi manger. Il a beau tâter, il n’arrive toujours pas à mettre la main sur une pièce qui a, au moins, la forme d’un poisson. Pire, les pièces qu’il touche ont plutôt des formes bizarres. Des formes qui rappellent sexes, et d’autres parties du corps humain. Il comprend très vite qu’il est tombé au campement de ses poursuivants, alors il décampe à toute vitesse et se perd à nouveau dans la brousse.

Au village la mère de MM, avant de se résigner va consulter les femmes de la société sécrète Ilombo. Cette société accepte de l’aider et organise une veillée mystique. Au cours de celle-ci, une initiée en pleine transe mystique annonce que MM n’est pas mort, mais blessé et malade. Dés que le duo criminel rituel apprend cette nouvelle, il lance ses chasseurs à la poursuite de MM. Ils ne l’auront pas. Car les femmes de la société Ilombo vont le retrouver avant les chasseurs. Alors il a raconté son histoire.
Le Général et la dame, ont prit la poudre d’escampette et sont aller se réfugier chez Bongo pour fuir l’ire de la population.


Bongo par ses nominations électorales, a fait du Général un député et l’autre une ambassadrice. Quand à MM après avoir fait connaître sa mésaventure, il a eu des menaces de mort de la part de la police politique pour qu’il se taise contre cinquante cinq million de francs cfa. Il a refusé. Trois ans après il a disparu. Personne ne sait ou il est. Les femmes de la société Ilombo disent qu’il a été tué. Son corps n’a jamais été retrouvé.

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