Les crimes rituels aux fins d'anthropophagie fétichiste des barons du régime
Bongo-Ondimba-PDG
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Au Gabon, l’article 211
du Code pénal dispose que « tout acte
d'anthropophagie, toute cession de chair humaine à titre onéreux ou gratuit
faite dans le même but, sera puni de la réclusion criminelle à temps »
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Les cas
de flagrant délit de crime rituel ou les barons du pouvoir des
Bongo-Ondimba ne se comptent plus. Depuis que les Bongo sont au pouvoir, il n'y
a pas une seule semaine ou les ministres de la république des coquins, les chefs et
sous chefs et toute la racaille pédégiste du régime ne s'illustrent dans des
faits de crime rituel, d'assassinat, de sodomie et viol d'enfant à des fins
fétichistes d'anthropophagie et autres barbaries d'un autre âge. Il n'y a aucun cas de crime
rituel, prouvé ou supposé, ou une autre personne qu'un membre du régime n'a été
impliqué. Tous les crimes rituels au Gabon sont le fait, directement ou
indirectement, d'un baron du régime.
Par ailleurs ce
régime porte la responsabilité morale de tous ces crimes. En effet il a non
seulement créé la demande en subordonnant toute évolution sociale, tout poste
juteux ou tout avantage matériel à l'affiliation à ces sectes
mystico-sataniques et aux pratiques immondes qui y font force, mais il en
garantie également l'impunité des auteurs.
Les cas exposés
ici, sans viser un objectif d'exhaustivité, démontrent à quel point le
régime des Bongo est impliqué dans l'organisation des crimes rituels et la protection des
auteurs et commanditaires de ces crimes. Ces cas sont connu de
la plupart des gabonais, même si la mémoire du peuple est courte. En
tant que gabonais libre, mon devoir est de rafraichir la mémoire du peuple.
J'invite tous les gabonais à faire de même. Ces gens nous ont volé notre pays,
nous ont volé notre liberté, nos terres, notre richesse, ne les laissons pas
voler nos enfants et notre sang et nos corps.
Affaire Pandzou
En 1985 un certain
Pandzou se fait épingler par la gendarmerie avec des sacs contenant des
organes sexuels humains. Il avouera tous ses crimes et dénoncera ses
commanditaires dans une session des assises à huit-clos. Il fut condamné à
mort, mais quelques jours avant son exécution (prévue ensemble que celle
injuste et criminelle du Capitaine Mandza Ngokuta), son
dossier disparaît mystérieusement au tribunal. tous les acteurs de
l'affaire, juges, magistrats, gendarmes etc, reçoivent des affectations
disciplinaires, d'autres disparaissent sans laisser de traces. Quant à Pandzou,
il est libéré quelques mois plus tard en toute indiscrétion. Il
reprit tranquillement son travail officiel et ses basses œuvres
au service du régime qui le protège.
Affaire
Koumb-Magang
Koumb-Magang était
un dignitaire de Lambaréné. Nganga et gourou d'une secte fétichiste
adepte de sacrifices humains, il avait en plus la caractéristique importante
d'être le fournisseur en pièces détachées humaines de son beau frère le
puissant ministre d'Etat, ministre de l'intérieur du régime l'inoxidable Sa
richesse Mboumbou Miyakou. La richesse de ce criminel s'est bâti sur le sang et
les organes humains de ses semblables.Il entretenait une armée de tueurs qui
écumait le Moyen-Ogooué. Il était la terreur de Lambaréné. Ainsi tous les
crimes rituels qui y étaient rapportés, avaient toujours un lien avec cet
ignoble personnage. Jusqu'au jour ou un vaillant jeune juge, Dikoumba Ruffin,
décide d'y mettre fin. Le sinistre personnage venait de commanditer la mort
d'un sujet ouest-africain (un burkinabè). L'infortuné a été prit dans un piège,
ses organes lui ont été prélévé du vivant, les cris de douleur enrégistrés. Le
jeune juge entame l'enquête et réussi à mettre la main sur les assassins qui
avouent leurs crimes et dénoncent le commanditaire Koumb-Magang. Une
arrestation de ce dernier et une perquisition a son domicile vont faire
découvrir l'horreur dans son expression la plus abjecte. Non content de cette
arrestation Koumb-Magang vas menacer le juge avec la fameuse expression
consacrée des barons du pouvoir des Bongo "Tu sais à qui tu a affaire, tu
vas être viré". Quelques jours plus tard, le puissant beau frère ministre
de l'interieur, après avoir tenté de corrompre le magistrat par toutes sortes
de propositions alléchantes, puis des menaces professionnelles et physiques, va
tenter de le faire libérer de force nuitamment. Le jeune magistrat avec la
requisition des gendarmes il réussi à faire échec à cette tentative.
L'affaire fait désormais grand bruit, la presse libre prends le relais et
l'affaire est étalée au grand jour. Le régime va changer de stratégie, en
effet, trop bavard et trop vantard, Koumb-Magang, en bonne santé, va mourir
mystérieusement de courte maladie, après un hoquet inexpliqué. Il en savait
trop. Quant au juge courageux, il va être affecté disciplinairement dans un
trou perdu des fins fonds du Gabon. Les crimes rituels au Gabon c'est la raison
d'Etat quiconque ose y faire justice se brûle les doigt et parfois
tout le corps.
Affaire Mba
Ntem
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Le quotidien gabonais l'union no 3687 du 26 avril 1988
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L’histoire du tristement
célèbre Mba Ntem et sa secte Mvo’éning (la vie tranquille en langue fang) est
symptomatique à cet égard. Mba Ntem et ses initié, dont beaucoup des membres
influents du régime Bongo pratiquaient un rituel assez répandu dans les sectes
gabonaises : le sacrifice humain et le cannibalisme au cours d’une cérémonie
rituelle. L’histoire de cet homme serait restée probablement inconnue et il
aurait continué paisiblement à assassiner des êtres humains en toute impunité
s’il n’avait pas eu pour énième victime un professeur d’anglais du Lycée d’Etat
de l’Estuaire et dont le frère venait de rentrer d’Europe. Monsieur Ondo Ndong
était professeur d’anglais et, comme beaucoup de gabonais le font, a décider un
jour d’aller consulter un nganga (tradi praticien) pour se faire soigner d’un
mauvais sort qui lui aurait été lancé. On ne le reverra plus vivant. Mba Ntem
habitait à Akournam, au sud de Libreville dans la banlieue d’Owendo. Il y avait
élu domicile et avait implanté son temple.
La proximité d’une
voie ferrée et d’une forêt, en faisait un moyen idéal pour la dissimulation de
ses crimes. En effet, il n’était pas rare, pour les habitants de la contrée, de
voir au petit matin un cadavre totalement déchiqueté par le train. Dés que ses
besognes macabres étaient terminées, le sinistre individu allait allègrement
déposer ses victimes sur la voie ferrée, ou encore allait les abandonner dans
la forêt environnante ou les chiens errants pullulent. Quand on retrouvait un
corps déchiqueté par le train la presse gouvernementale s’empressait de
déclarer qu’il s’agissait d’un ivrogne qui s’était endormie sur la voie ferrée.
Ce qui semble curieux c’est que les ivrognes en question aient tous décider de choisir
cet endroit pour s’endormir et … y mourir. Certains d’entre eux n’avaient
jamais touché à l’alcool. D’autre part la proximité d’une brigade de
gendarmerie qui ne faisait rien pour entreprendre des enquêtes à ce sujet ne
laissait l’ombre d’aucun doute sur les protections de Mba Ntem, ni même sur la
complicité tacite de cette unité.
Le trafique des
organes humains rapporte gros. Par ailleurs, l’évolution fulgurante, de la
situation administrative et sociale de cet individu qui savait à peine parler français
et dont le niveau scolaire était bas, dans l’office des chemins de fer
transgabonais, dirigé par un parent de Bongo poussait les derniers incrédules à
la conviction que cet homme avait d’énormes soutiens. Toujours est-il que Nang
Ndong, frère cadet du professeur d’anglais, revenant de ses études en Europe
cherche à rencontrer son frère. Les parents lui disent vaguement qu’il se fait
traiter chez un nganga dans la zone d’Owendo. Avec minutie et perspicacité,
Nang cherche et trouve le lieu ou le frère se fait soigner. Quand il arrive
chez Mba Ntem, ce dernier lui dit que son frère a terminé son traitement depuis
quelques semaines et se trouve actuellement dans son village natal à Oyem, au
nord du Gabon. Sans être trop convaincu, Nang s’en va et part téléphoner. Son
correspondant à qui il demande s’il a vu son frère au village, lui dit que ce
dernier n’est pas venu au village depuis des mois et qu’il se trouve toujours
chez son soigneur, il précise d’ailleurs qu’il y est avec son fils de quatre
ans. Inquiet par la tournure des événements, Nang décide de repartir chez Mba
Ntem dans l’après midi avec cette fois une bonne escorte des membres de sa
famille. En voyant ce beau monde Mba Ntem se fâche et réitère ses propos du
matin à propos d’Ondo Ndong. Mais malheureusement pour lui, un des membres de
la famille reconnaît le fils de quatre ans que l’infortuné Ondo a amené avec
lui. Ce dernier apeuré et blotti dans un coin du temple est aussitôt récupéré
par la famille. Entre-temps, sentant le conflit dégénérer en bataille rangée,
un des membres de la famille court avertir la gendarmerie située à proximité.
Celle-ci se fait prier, elle ne veut pas se déplacer. Ce n'est qu'en sentant
que la situation de complicité pouvait être établie que le commandant de brigade
consent l’envois de quelques gendarme pour aller s’enquérir de la situation. Au
temple, la bagarre est terminée, certains adeptes se sont enfuis, Mba Ntem est
déjà maîtrisé. A l’arrivé des gendarmes il se rassure, bien sure de ses
protections il avoue qu’il a sacrifié Ondo Ndong il y a quelques jours et pour
les besoins de grandeurs de la secte Mvo’éning, il a mangé sa langue dans un
plat préparé avec des concombres.
Dans la soirée
cela devait être le tour du fils de quatre ans de la victime. Il ajoute qu’il
l’a fait avec le consentement de la victime. Et pour preuve, il présente des
cassettes audio enregistrées ou on entend distinctement la victime dire qu’il
accepte de se faire sacrifier pour la grandeur et la gloire de Mvo’éning. Mais
Mba Ntem, sûr de son pouvoir, n’a pas cru bon de devoir effacer les parties
enregistrées dans lesquelles la victime était battue et torturée pour
l’arracher cette déclaration. Il n’efface pas non plus la partie dans laquelle
il menace de tuer son fils de quatre ans s’il ne fait pas cette déclaration.
Confondu devant
tant de preuve Mba Ntem avoue finalement tout et les gabonais apprennent
l’horreur par médias gouvernementaux qui ne disent pas tout évidemment. Mais on
apprends que Ondo n’était pas la seule victime qu’il a drogué, torturé, mutilé,
assassiné et finalement mangé. Les grossesses successives de son épouse ont
précocement été interrompues, car il fallait récupérer le fœtus pour le manger
pendant des cérémonies rituelles Pour lui, il importait que certaines parties du
corps de la victime, génitales notamment, lui soient ôtées du vivant du
supplicié.
Dans le cas d’Ondo
cela s’est fait devant son fils de quatre ans. Une pratique pour stresser et
rendre la chaire de l’enfant plus bonne à la consommation selon ses aveux. Mba
Ntem parle et dit beaucoup de choses à propos de ses multiples homicides et ses
faits de cannibalisme. Il dit tout mais quand on lui demande ses commanditaires
et ses clients, il se tait et menace les agents de pires représailles s’ils
osent aller trop loin dans cette enquête. Son principe de protection est
simple, comme un message à l’endroit de ses protecteurs : J’accepte d’être le
monstre, j’assume tout, mais vous en revanche vous m’assurer la protection et
personne ne sera cité. Cette stratégie a bien fonctionné, car après une
condamnation à mort en 1987, Mba Ntem circule aisément dans les quartiers de
Libreville au grand dam des familles des victimes.
Un
suppléant à sacrifier
Une autre
histoire vécue est celle que M.M, commerçant au Fernand vaz, dans la province
de l’Ogooué maritime en 1990. Les élections législatives se profilent à
l’horizon. Bongo qui veut donner un semblant de démocratie au Gabon, pousse ses
complices à aller se présenter comme candidats aux législatives dans les
contrées dont ils sont originaires. Mais ils sont tellement vomis par les
habitants qu’ils sont obligés de chercher et de s’adjoindre des jeunes
personnes populaires et vierges de toutes les saletés du régime. C’est ainsi
que MM est contacté par un général du nom de NG et une dame impliquée dans
l’assassinat de l’opposant Rédjambé Joseph, et plus tard nommée ambassadeur de
Bongo dans un pays étranger.
Bien attendu, on
fait au jeune commerçant des propositions mirifiques s’il accepte d’être
suppléant du candidat général. Ne sachant rien de ce qui se tramait contre lui,
il accepte de bon cœur. Le même jour, il est embarqué par le duo maléfique à
bord d’un hélicoptère qui les conduits dans le village de la dame en pleine
forêt. Là-bas, ils commencent à échafauder le plan du sacrifice du suppléant.
En fait comme il est d’une certaine ethnie que nous ne citerons pas et les
autres d’une autre ethnie que nous ne citerons pas non plus, les comploteurs
pensent que la future victime ne comprend pas ce qu’ils disent à son propos.
D’abord
incrédule et croyant qu’il s’agissait d’une autre personne, il a fini par se
convaincre qu’il s’agissait bien de lui qu'on parlait. Dans le village on
commence à lui proposer à manger en abondance, ce à quoi il refuse flairant un
empoisonnement. Ensuite le duo lui demande de l’accompagner faire un tour des
villages en bateau pour la propagande électorale. Il accepte mais reste
cependant sur ses gardes. Deux heures de navigation fluviale plus tard, aucun
village n’est toujours en vu. Pire, dans la direction qu’ils prennent, il n’y a
d’ailleurs aucun village. Au détour d’un bras du fleuve ils s’arrêtent.
Quelques instant plus tard une petite embarcation poussée par un moteur hors-bord
s’apprête à les accoster. Alors, le Général demande en langue à ses hommes de
main de se saisir de MM. Ce dernier a compris, plus aucun doute sur son avenir.
Il se débat, au risque faire chavirer l’embarcation, les sbires du Général sont
obligé de lâcher prise.
MM en profite pour
se jeter à l’eau. Il reste un moment sous l’eau.
Quand il ressort,
à proximité de la pirogue de ses poursuivants. L’un d’eux brandi une machette
et frappe. MM évite le coup mais l’extrémité de la machette le touche quand même
à la tempe (il garde encore cette énorme cicatrice). Il replonge alors et va se
cacher dans des roseaux flottants. Ses poursuivants vont le chercher tout
l’après midi. Puis convaincu qu’il est mort et qu'il a coulé à pic, ils
abandonnent les recherches.
En arrivant
au fief électoral de l’infortuné MM, ils diront à sa mère qu’il est mort
accidentellement en tombant à l’eau. Un deuil est organisé, mais la mère refuse
de se résigner à l’idée de la mort de son fils MM. Entre-temps MM, blessé mais
bien vivant, a réussi à nager jusqu’au rivage. Ne sachant ou aller, il déambule
dans la forêt en suivant le fleuve et se cachant quand il entend des voix
humaines. Il passe quatre jours dans la forêt en se cachant. Le quatrième jour
à la tombée de la nuit, il entend des gens entrain de parler. Il s’approche
lentement et s’aperçoit qu’il s’agit des gens entrain de fumer ce qu’il croît
être de la viande de gibier ou du poisson.
Par prudence, il
reste caché et ne se dévoile donc pas. Dés que les «chasseurs» partent MM
s’approche du campement en rampant. Après s’être assuré qu’il n’y avait plus
personne MM s’est leve et s’est dirige vers le fumoir. Il fait nuit déjà, il ne
voit rien, seul le feu du fumoir éclair un peu. Alors MM commence à tâter le
dessus du fumoir à la recherche de quoi manger. Il a beau tâter, il n’arrive
toujours pas à mettre la main sur une pièce qui a, au moins, la forme d’un
poisson. Pire, les pièces qu’il touche ont plutôt des formes bizarres. Des
formes qui rappellent sexes, et d’autres parties du corps humain. Il comprend
très vite qu’il est tombé au campement de ses poursuivants, alors il décampe à
toute vitesse et se perd à nouveau dans la brousse.
Au village la mère
de MM, avant de se résigner va consulter les femmes de la société sécrète Ilombo.
Cette société accepte de l’aider et organise une veillée mystique. Au cours de
celle-ci, une initiée en pleine transe mystique annonce que MM n’est pas mort,
mais blessé et malade. Dés que le duo criminel rituel apprend cette nouvelle,
il lance ses chasseurs à la poursuite de MM. Ils ne l’auront pas. Car les
femmes de la société Ilombo vont le retrouver avant les chasseurs. Alors il a
raconté son histoire.
Le Général et la
dame, ont prit la poudre d’escampette et sont aller se réfugier chez Bongo pour
fuir l’ire de la population.
Bongo par ses nominations électorales, a fait du
Général un député et l’autre une ambassadrice. Quand à MM après avoir fait
connaître sa mésaventure, il a eu des menaces de mort de la part de la police
politique pour qu’il se taise contre cinquante cinq million de francs cfa. Il a
refusé. Trois ans après il a disparu. Personne ne sait ou il est. Les femmes de
la société Ilombo disent qu’il a été tué. Son corps n’a jamais été retrouvé.