lundi 12 janvier 2015

Actes de naissance de BOA: "Ce sont des faux documents" dixit Ali Bongo-Ondimba dans une interview à RFI le 11.01.2015

Jonas Moulenda persécuté par BOA et ses sicaires
Bongo Ondimba Ali (BOA) a épuisé toutes les tentatives de faire accepter ses faux actes de naissances comme étant des vrais. Il vient finalement d'admettre que les documents qu’il a soumis dans son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2009 étaient des faux. Comme la tromperie n’a pas marché, il essaie maintenant de vouloir tourner la page. Il demande en filigrane qu’on ignore cette imposture et que ses adversaires le laisse terminer son mandat. Ils doivent attendre 2016 pour faire valoir leurs programmes contre le sien enfin de prétendre au fauteuil présidentiel. Il prétend qu'il est l'homme du dialogue et que ce sont les autres qui n'ont que pour seul programme "Ali dégage" qui ne sont pas pour le dialogue. 
A l'entendre, on comprend:
1/ qu'il est candidat en 2016
2/ Comme il n'a pas d'acte de naissance pour être candidat, il entend modifier l'article 10 de la constitution pour se présenter. Il se servira de la loi Nzouba sur le racisme et la discrimination sur l'origine national pour certaines fonctions pour asseoir cette modification de la constitution.
3/ Qu'il n'entend pas permettre aux gabonais d'exprimer leurs libertés publiques garanties par la constitution.

Voici un extrait de son interview

Question de RFI : « Pourquoi des chefs d’Etats Africains à Paris pour manifester, quand ce genre de tueries ont lieu en Afrique et on ne voit pas les mêmes chefs d’Etats se déplacer ? »

Réponse de Bongo-Ondimba Ali: « Nous avons manifesté notre indignation. Regardez un peu les communiqués, nous avons fait des réunions… C’est une suggestion, je la retiens et j’en parlerai avec mes collègues »

Commentaire de ce blog: Ali Bongo est venu en France pour plaider son cas auprès des grands de ce monde. Le fait d'interdire la marche républicaine du Front sans la réprimer le 11/01/2015 est une "sorte de cadeau de bonne volonté" fait à l'endroit de la France. Mais aussi pour se faire pardonner la bourde contre France24 et la répression violente du 20 décembre qui a causé la mort de six personnes.

Question de RFI : «Etes-vous Gabonais, êtes-vous le fils de Bongo père ?»

Réponse de Bongo Ondimba Ali: « Ce qui est risible et triste… les gabonais attendent un autre débat que celui des origines du président. Mes origines, ils les connaissent. Les Gabonais m’ont vu naitre et grandir»

Les origines biaffraises de BOA sont clairement établies
Commentaire de ce blog: le débat sur les origines de BOA est loin d'être épuisé. Car il est à la base d'une imposture inacceptable. Il est clairement établi que les origines Biaffraises de BOA ne sont pas contestables. Tous les documents et témoignages actuels le démontrent de façon irréfutable. Accepter cette situation c'est faire insulte à la constitution par une violation inacceptable de la mère de toutes les lois du Gabon. Si on viole la constitution c'est que toutes les autres lois et toutes les autres institutions n'ont plus de valeur.

Question de RFI : «Sur les actes de naissance, sur les copies, sur la manière dont ça a été fait sur le document qui a servi à être candidat, cet acte qui sort de la mairie du 3ième arrondissement?»

Réponse de Bongo Ondimba Ali: « D’abord c’est à eux de démontrer que je ne suis pas qui je suis… Moi j’ai une famille, les membres de ma famille me reconnaissent comme tel.»

Commentaire de ce blog: La filiation au Gabon se prouve par un acte de naissance ou par la possession d'Etat dans le cas ou les registres de naissance sont inexistants, perdus ou detruits. Or les registres de naissance 1959 à Brazzaville comme à Nantes existent. Ce qui n'existe pas c'est l’enregistrement correspondant à un enfant du nom d'Alain Bernard ou d'Ali Alain Bongo. Par ailleurs c'est à lui de faire la preuve de sa nationalité d'origine. Un moyen moderne peut l'établir de façon claire et indiscutable: c'est le test d'ADN. Or il refuse de s'y soumettre. C'est un aveux explicite de son origine nationale biaffraise.
Par ailleurs s'il fait parti de la famille Bongo-Ondimba qui l'a recueilli et adopté, cela se prouve par un acte d'adoption et un acte de naissance. Un acte de naissance est unique. Les modifications matérielles sont faites par l'officier d'Etat civil. Or Monsieur BOA prétend qu'il est né à Brazzaville le 09 février 1959 (et le 08/02/1959  pour un autre le 10/02/1959) et a transcrit son acte de naissance en 2009 à la mairie du 3eme arrondissement en parfaite violation de la loi. Il a été clairement établi que cet acte de naissance est à la foi un faux civil, un faux juridique et un faux ... grossier. Pourtant il s'en est servi pour se présenter aux élections présidentielles de 2009.

Question de RFI : «Mais pourquoi ces documents troublants?»

Réponse de Bongo-Ondimba Ali: « Mais ça ce sont des faux documents, on ne va pas revenir là-dessus. Tout simplement il faut retenir une chose. Les petits esprits discutent des gens. Les Gabonais veulent savoir qu’est ce qu’on leur réserve, le programme que l’on a pour le développement du pays.»

Commentaire de ce blog: Voila, ainsi les "athéniens s'atteignirent", les documents en question, les actes de naissance querellés sont donc des faux documents comme le clame Luc Bengone Nsi depuis 2009. Comme le clame les leaders du Front depuis novembre 2014, comme le déclare le citoyen Moukagni Iwangou dans sa plainte devant la haute cour de justice. A défaut d'être devenue tout à coup aphone comme la HCJ, la justice aux ordres du régime se déclare incompétente dans une affaire de droit commun commise en amont de l'élection présidentielle, en refusant de poursuivre un maire à l'origine d'un faux et d'un candidat qui en a fait la demande et qui en a eu usage.
BONGO ONDIMBA Ali dit aujourd'hui aux gabonais, "oui j'ai fait établir un  faux acte de naissance pour tromper et me présenter aux élections présidentielles. Après tout j'ai été élu et cela a été validé par la commission de l'UA dont Jean Ping était président. Donc les gabonais ne doivent pas s'interesser à ma personne mais à ce que je fais pour le développement".
C'est justement ce qui est inacceptable, car ce mandat repose sur une double imposture: de l'illégalité de sa candidature consacrée par un faux acte de naissance pour maquiller son origine de fils adopté aux fins de violer l'article 10 de la constitution à son illégitimité qui prend pied sur un coup d’État électoral et militaire avec de nombreux morts et disparus.
Par ailleurs quid du développement dont il s'en vente? Avec prés 15 mille milliards de francs CFA de budget en cinq ans, il n'a été capable de réaliser que 634 km de route d'ailleurs pré-financées sous le régime du père. Aucune école construite, aucun lycée ou université ne sont sorti de terre, aucun hôpital construit, au contraire ceux qui ont été laissés par le père ont été détruit, d'autre délabrés. Un récul démocratique comme l'on ne la jamais vu s'est instauré sous son régime, des libertés publiques totalement annihilées, la presse indépendante muselée, la liberté de circuler des citoyens gabonais interdite, les opposants bâillonnés par l'interdiction d'accès aux médias publiques, les étudiants emprisonnés pour avoir revendiquer leurs droits les plus élémentaires, même sous le parti inique et unique les étudiants n'étaient pas incarcérés pour des motifs aussi fallacieux. Tous les secteurs professionnels, de l'administration aux entreprises privés contestent la gouvernance de Bongo Ondimba. 
Ce dictateur met au défi les gabonais. Il confirme qu'il a triché et demande aux gabonais qu'est-ce qu'ils peuvent lui faire? Il recommencera en 2016 et les gabonais ne feront rien non plus.
Chers compatriotes, la Lettre du continent nous apprend que le trésor public gabonais payait chaque mois, à chacune des 54 progénitures de Bongo Ondimba Omar, deux millions de francs cfa (3000 euros), sans travailler. Alors que des gabonais, des enseignants, des médécins, des infirmiers, des ménagères, des ouvriers etc allant tout les jours au travail payant tous les mois des impôts n'ont jamais eu de tels traitements. 
Si OBO, qui parait-il avait un sens de la mesure, a osé ce genre de forfaiture que dire de son fils adoptif BOA qui a le sens de la démesure? Entendons-nous à découvrir que ses enfants ont vingt-millions par mois de la part du trésor public: ce ne sera que dix fois plus.
La paix, le partage et le développement dont parle BOA c'est du vent à moins que ce soit uniquement celui de sa famille et de sa légion étrangère.
Il n'y a pas d'autres solutions que celle de le dégager de la présidence de notre pays bien aimé.
Jean Ndouanis

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