mardi 30 décembre 2014

COMMUNIQUÉ DU FRONT 30/12/2014

Le Front de l'opposition animera un important point de presse demain 31 décembre à 11h au siège de Sobraga.

Soyez nombreux et faites suivre

Le Front
 

Le régime de BOA organise un rituel vaudou en sacrifiant des animaux au carrefour Rio à la veille du rassemblement de l'opposition le 19 décembre 2014


Les escadrons de la mort d'Ali Bongo Ondimba ont encore frappé.

Le régime criminel intégré d'Ali Bongo Ondimba-PDG: la barbarie dans son état le plus ignoble

Mboulou Beka assassiné le 20/12/2014

L'Etat Bongo Ondimba Ali-PDG et son dictateur héréditaire BOA ont encore frappé. Il n'est plus possible d'accepter l'inacceptable. Les gabonaises et les gabonais ne sont pas du bétail d'abattoir. Il n'est plus possible de garder le silence. Un silence qui légalise une imposture : les crimes issus du coup d’état de monsieur Ali Bongo et de l’injustice actuelle ; un silence qui consacre la lâcheté, la complicité devant ce drame humain, un silence inhumain qui nous tue, un silence qui est un bon prix pour l’oppression et l’injustice.
Elizabeth Ngouanda le 15 août
Un compatriote victime de la violence du régime BOA
Au dessus une compatriote assassinée à Nkembo
et ci dessous le corps martyrisé de Ngouanda Elizabeth
Ce silence consacre la violation de nos droits légitimes à vivre dans la dignité; le dénie du droit des enfants à vivre comme des enfants en toute innocence et en toute joie ; ce silence sacrifie des embryons pas encore nés, des femmes enceintes qui n’ont pas accouché, des enfants qui n’ont pas encore appris à parler, des vieux qui vivent un rêve de retour à leurs terres ancestrales, des jeunes qui ont la force d’espérer et de résister à la tentation de la violence, de vivre et de résister à l’oppression, à la négation, à l’abandon et à l’oubli.
Tout ceci, tous ces crimes, ne sont rendu possibles que par le silence des hommes de bien et des institutions légitimes qui prônent une justice équitable.
 Non tout homme de ce bas monde doit, au moins, avoir le mérite de le rompre.
Non aucun gabonais n'a le droit de se taire devant tant de lâcheté et de violence gratuite: tuer une jeune femme sans défense, c'est la pire des abominations de cette dictature.
Non aucun gabonais ne doit se complaire dans l'indifférence et l'inaction: c'est un devoir de tout gabonais de protéger et défendre d'autres gabonais. C'est un droit constitutionnel de tout gabonais de défendre sa patrie.
La dictature des Bongo ne nous laisse pas d'autres choix que de nous défendre.

Bruno Mboulou Baka assassiné lachement par les escadrons de la mort de Bongo Ondimba Ali et d'Accombessi
Ali Bongo a déclaré la guerre au peuple gabonais, notre devoir le plus sacré est de gagner cette guerre.


Alors levons nous, allumons le feu pour chasser les ténèbres.

Chers compatriotes, sommes-nous trop polis pour résister à l’oppression de cette bande de criminels en col blanc. Ce système criminel intégré s’offre tous les droits et se croit tout permis.

Considérant que les droits de l'homme au Gabon ne sont pas  protégé par un régime de droit, le gabonais est donc contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Chers compatriotes, si nous ne nous soulevons pas contre ce tyran, nous n’obtiendrons rien et nous perdrons tout jusqu’à notre droit d’exister en tant qu’être humain. Car personne ne le fera à notre place.
C’est notre droit le plus absolu de nous libérer de la dictature et de résister à  l’oppression PAR TOUS LES MOYENS.
Apr§s l'assassinat de six gabonais le Biafro gabonais BOA va remercier ses escadrons de la mort sur les lieux de leur entrainement
Oui c'est un droit constitutionnel de résister contre la tyrannie et l’oppression. Notre constitution affirme solennellement son Attachement aux Droits de l'Homme et aux Libertés Fondamentales tels qu'ils résultent de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et de la Déclaration Universelle des Droits de 1'Homme de 1948, consacrés par la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de 1981, et par la Charte Nationale des Libertés de 1990
Ici les tontons macoutes du régme chesfs des escadrons de la mort


Sachons que ce nous ne pourrions obtenir par les armes nous ne l’obtiendrons pas par les larmes.
N’oublions pas les villes mortes, les différentes tentatives de résolution dans la paix des contentieux électoraux, le régime Bongo s’est toujours  moqué de nous ; en nous refusant l’essentiel : la transparence dans l’ensemble des scrutins qu’il organise.
Toujours des échecs, ce pays nous appartient tous, il est hors de question qu’une bande de voyous se l’approprie INDÉFINIMENT.
Tous les autres peuples dans le monde se libèrent des chaînes des dictatures oppressantes, seuls les gabonais sont en reste.
Depuis que nous avons lancé le soulèvement populaire de 1990, et à ce jour, le pays continu de sombrer dans l’obscurité.
Les ténèbres des Bongo doivent prendre fin. C’est pourquoi, en attendant l'arrivée du jour, nous convions les gabonais et les gabonaise à allumer le feu pour chassez les ténèbres.

A toi Elizabeth, toi Bruno Mboulou Beka, combattants de la liberté, martyres de la liberté et la démocratie gabonaise, 
Nous nierons pour vous, tous ceux qui ont inscrit le Gabon au musée de la honte.
Reposez en paix le peuple vous rendra justice.

Jean Ndouanis

mercredi 24 décembre 2014

APPEL AUX CITOYENS DU PRESIDENT MOUKAGNI-IWANGOU

J'ai engagé la saisine de la Haute cour de justice:

1. Pour constater que Ali Bongo Ondimba s'est fait établir, en violation de la loi, un acte de naissance lui ayant permis de prendre part à l'élection présidentielle, et que de ce fait, il doit
    être destitué pour haute trahison.

2. Pour constater, que pour avoir tenté de régulariser sa situation administrative que pour les
    besoins de l'élection présidentielle de 2009, il a donc pris part aux élections législatives en
    1991, 1996, 2001 et 2006 en situation irrégulière, puisque l'acte de naissance entre dans la
    composition du dossier de candidature. A ce propos, je sollicite la production du dossier de
    chaque élection, et en conséquence, je mets en cause les Présidents de chaque commission
    électorale, pour complicité d'usage de faux par altération de la vérité, pour avoir validé le
     dossier de candidature.

3. Pour constater que la nationalité gabonaise de Ali Bongo Ondimba a été soulevée devant la
    Cour constitutionnelle, qui a rejeté le recours faute de preuve, alors que le contentieux de la
    nationalité gabonaise relève de la compétence du juge judiciaire, et qu'en la matière la charge
    de la preuve incombe à celui dont la nationalité est contestée. Ayant ainsi faussé la règle de
    conflit les membres de la Cour ayant participé à la délibération doivent répondre, à la fois, de  
    fraude à la loi et de complicité d'usage de faux par altération de la vérité.

A ce jour, aucune suite n'a été donnée à ces saisines, dans un contexte général dans lequel l'option judiciaire semble avoir la préférence de Ali Bongo.

Monsieur Ndzouba et Madame Rogombe doivent nommer 6 membres pour composer la Haute cour de justice.

Pour sa part, Ali Bongo Ondimba doit nommer 7 magistrats professionnels.

Gênés devant la terre entière, qu'il faut édifier sur la qualité de l'Etat de droit au Gabon, les tenants du régime jouent la crédibilité des institutions, et doivent mettre en place avec une juridiction qui sera totalement inféodée à l'accusé.

Lorsque l'accusé nomme ses juges, l'indépendance de la justice est garantie au Gabon!

Cordialement.

MOUKAGNI-IWANGOU
Président UPG

Jean PING: LES LEADERS DU FRONT NE REPONDRONT PAS AUX CONVOCATIONS

Jean PING ancien Président de l'UA leader du Front
Aux lendemains douloureux suscités par l'assassinat de nos frères, morts en martyrs lors du meeting du 20 décembre, nous, les leaders du Front de l'opposition et moi meme, venons de nous voir remettre des convocations à nous rendre, le mercredi 23 décembre, au service des affaires criminelles de la police judiciaire de Libreville.

Aucune orchestration politique , ne saurait laver le sang versé de ces Frères Gabonais, qui au nom de l'absolue liberté des consciences dénonce un Pouvoir criminel qui martyrise son propre Peuple et fait de lui son ennemi intime.

Pour que l'assassinat de nos frères ne soit jamais vain et ne reste impuni, nous continuerons cette nécéssaire lutte afin que nos libertés fondamentales qu'ils étouffent depuis si longtemps, redeviennent nôtres.

Le Gabon n'appartient à Personne. Il n'appartient qu'à son Peuple.

Jean Ping

mardi 23 décembre 2014

La milice politique du régime convoque les leaders du Front

Que valent les convocations d'un régime illégal? Poubelle.


« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de rechercher, de recevoir et répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées, par quelque moyen d’expression que ce soit ». Déclaration universelle des droits de l’homme ONU 1948.


Nous sommes surpris que l'ONU accepte ces abus de pouvoir qui masquent mal les persécutions contre des opposants. il est, en effet, dangereux de mettre en pratique ce droit fondamental de la liberté d’expression et d'opinion au Gabon. Ces convocations de la milice d'un gouvernement illégal et illégitime, nulles et de nul effet au demeurant le prouve.
 

Bongo Ali applique les préceptes du maréchal Wilhem Keitel, chef du haut commandement allemand. En effet ce nazi édicta une directive appelée Nacht und Nebel, en français, Nuit et Brouillard. Convaincu qu’avec une sentence de mort ou un assassinat politique on crée des martyres, Hitler ordonna qu’à l’exception des cas où la culpabilité pouvait être établie sans le moindre doute, toute personne arrêtée pour atteinte présumée à la sûreté allemande devrait être transférée en Allemagne «sous le couvert de la nuit». Keitel indiquait, ainsi, dans sa directive émise en février 1942 :
 […]Les prisonniers seront transportés secrètement en Allemagne […] Ces mesures auront un effet dissuasif car : a) les prisonniers disparaîtront sans laisser de trace ; b) il ne pourra être donné aucune information sur le lieu où ils se trouveront ni sur leur sort[1].

 « Une intimidation efficace », avait dit Keitel dans une directive du 12 décembre 1941, «ne peut être assurée que par la peine de mort ou par des mesures empêchant la famille du criminel et la population de savoir ce qu’il est devenu».

Enlèvement d'un gabonais par l'escadron de la mort encagoulé déguisé en policier
Par le fait de ce précepte appliqué par les escadrons de la mort de Bongo-Ondimba Ali, Il est à craindre le pire pour nos compatriotes enlevés le 20 décembre 2014. Il y a, à ce jours 331 personnes portées disparues après les assassinats de 57 personnes à Port-Gentil en septembre 2009. Nous saurons ce qu'il en est advenu qu'à la chute du dictateur.


L’un des signes les plus marquants du régime totalitaire de BOA a toujours été la privation de la liberté d’opinion et d’expression aux opposants. Le tyran impose au peuple gabonais la seule possibilité de ne s’exprimer que dans le cadre et l’espace d’un registre de la pensée unique. Il est vrai qu’une certaine latitude est donné à l’orateur, mais celui-ci s’exprime exclusivement pour inventer des procédés propagandistes dans le cadre des joutes oratoires qui donnent l’impression du nouveau et de la diversité d’une pensée momifiée, infertile et monotone dont la seule valeur est de créer l’illusion d’une communion populaire entre le guide et son peuple. 

Le culte de la personnalité est la justification sous-jacente de l’expression confisquée dans un régime totalitaire. En effet le chef est le seul à concevoir. Il est le seul maître à penser, il est le guide éclairé, la source de lumière dans la pénombre de la masse populaire, la référence ultime, la source intarissable détentrice de la haute inspiration, ou toutes les créatures doivent s’abreuver de la connaissance et du savoir-faire, non seulement pour s’instruire et se réchauffer mais également pour se revigorer. D’où les chants et louanges chantés à la gloire de l’homme providence, le démiurge inventeur du principe creux de l'emergence. 

Tous ceux qui émettent une note discordante dans ce concert de l’unanimisme sont exécutés car par leur cacophonie préjudiciable ils rompent l’harmonie de la symphonie monocorde. Ils deviennent des oiseaux de mauvais augure, car ils augurent le malheur. Ils ont le malheur de dire crue la vérité et de prédire la faillite du régime totalitaire sur tous les plans. 

Pourtant la situation actuelle est l’exacte prédiction de ces notes discordantes : la faillite au plan intellectuel dont les gouvernements loufoques, lâches, impopulaires et criminels sont la parfaite illustration; la faillite morale ( banalisation des relations incestueuses, la pédophilie, détournements chroniques des deniers publiques, les réseaux de drogues, la prostitution, la fausse monnaie, les assassinats et crimes rituels etc) ; la faillite économique et sociale ( les rapports du FMI, de la Banque mondiale et de l’ONU IDH sont suffisamment éloquent à ce sujet) illustrent clairement les travers d'un régime illégitime et illégal empêtré dans une imposture sans nom.
En panne d'intelligence ce régime se réfugie dans la violence, la persécution et la peur pensant que ces armatures pourront le sauver. C'est le concept commun à tous les dictateurs, en effet; comme leur sorciers adeptes des crimes rituels, leurs oreilles n'écoutent que lorsqu'ils ont été brulés.

Jean Ndouanis



[1] Voir à ce propos le livre de William L. Shirer, The Rise and Fall of the Third Reich, New York, Simon & Shuster, 1960, p. 958.

France 24: Le luxueux et imposant parc automobile de Bongo Ondimba Ali

Le luxueux parc automobile de la présidence gabonaise

Une des pages du contrat d'achat de véhicules par la présidence gabonaise à la société SDP. Document obtenu par France 24

France 24 s'est procuré des documents, des photos et des témoignages sur le parc automobile fastueux de la présidence gabonaise. Maybach, Mercedes, Rolls Royce... Plusieurs centaines de voitures de luxe, dont certaines ne rouleraient quasiment jamais, dans un pays où plus d’une personne sur trois vit sous le seuil de pauvreté.
France 24 a notamment récupéré un contrat d’achat de véhicules par la présidence daté de janvier 2010, soit quatre mois après l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo. La commande, passée au travers d’une société suisse (SDP Service), porte sur un montant de 14 882 000 euros. Elle prévoit l’acquisition de 29 véhicules de luxe, dont deux Maybach 62 S (496 000 euros chacune), deux Rolls Royce Phantom (431 800 euros chacune) et deux Rolls Royce Ghost (265 000 euros chacune).

Le contrat ne stipule pas qui utilisera ces véhicules et dans quel contexte. Un ancien employé de la société SDP au Gabon, qui souhaite préserver son anonymat, raconte toutefois que le chef de l’État effectue régulièrement des sorties pour faire de la vitesse au volant de certains de ces bolides, suivi par les véhicules de ses gardes du corps. Une information confirmée par d’autres sources locales.

En 2012, une partie des voitures de la présidence gabonaise, et des autres ministères, était entreposée dans le parking de la Cité de la démocratie. Un espace de plus de 1 000m2 ou se trouvaient alors plus de 400 véhicules de luxe. Des voitures achetées sous la présidence d’Ali Bongo ou du temps de son père, Omar Bongo. "Ali Bongo ne savait même pas de quels véhicules il disposait ", affirme l’ancien employé de SDP. France 24 a pu se procurer les photos de quelques-unes de ces voitures (voir ci-dessous).

La présidence gabonaise avait par ailleurs fait installer en 2012, au sein de la Cité de la démocratie, un

espace VIP. Un lieu entièrement décoré avec des objets Ferrari achetés en Italie, comme par exemple une carrosserie de Formule 1, ou un casque "Alonso" à 6 000 euros. D’après l’ancien employé de la société SDP au Gabon, des voitures de la présidence seraient également entreposées dans d’autres lieux, notamment au domicile du chef de l’État.

Ces achats de véhicules de la présidence gabonaise ont été effectués au travers de la société helvète SDP Service und Logistik, qui elle-même passait parfois commande auprès d'une autre société suisse, S-Tech. Le siège de SDP se trouvait dans le canton de Bottighofen en Suisse, ses dirigeants étaient autrichiens, mais son actionnariat est inconnu et son

site internet peu fourni. La société a suspendu ses activités au Gabon en 2013, mais aurait été remplacée par une autre, basée cette fois à Londres.

La justice française enquête également, dans le cadre de l’affaire dite des biens mal acquis, sur l’utilisation présumée à titre privé, par le cercle du président, de voitures de luxe achetées en France sur les deniers de l’État gabonais.

Ces dépenses mirifiques n’ont pas débuté avec Ali Bongo. Le père de l’actuel président, Omar Bongo, était déjà réputé pour ses goûts luxueux.

Les choses pourraient toutefois changer, s’il on en croit les dernières déclarations du gouvernement gabonais. Ce dernier affirme avoir lancé depuis janvier 2014 une vaste opération de contrôle de ses finances publiques, reconnaissant par la voix de Jean-Fidèle Otandault, le patron de la direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques (DGCRCP), que "plus de la moitié du budget disparaissait dans la nature ".

France 24 a contacté les autorités gabonaises pour recueillir leur commentaire sur ces informations. Nous publierons leur réponse dès que celle-ci nous parviendra.

Article de Julien Pain, rédacteur en chef des Observateurs de FRANCE 24. Twitter : @JulienPain

Source: http://observers.france24.com/fr/content/20141223-parc-automobile-mirobolant-presidence-gabonaise-bongo-ferrari-mercedes