dimanche 18 mai 2014

Neige artificielle au Gabon: Une autre lubie d'un fou

Chers visiteurs de ce blog, ceux d'entre vous qui doutaient encore de la folie avérée de celui qui s'est fait proclamer président du Gabon par sa belle mère seront cette fois convaincus. Cet homme a tenté de faire du Gabon un royaume, bien qu'il a obtenu de Sarkozy une succession monarchique, il a échoué. Ensuite son échec d'islamisation du Gabon, Cette fois c'est le Gabon qu'il veut transformer en pays nordique en utilisant les artifices technologiques pour produire la neige. Lisez-vous même l'article ci-dessous, cela se passe de tout commentaire.

 Posted by: Franck Lucas , décembre 24, 2013
La neige au Gabon
Il y a quelques jours, il y a eu neige au Gabon, un pays en pleine région équatoriale qui est actuellement en pleine saison de pluie. La neige qui a duré une demi-journée est dit-on, un cadeau du président de la République à son peuple. Le phénomène climatique qu’on dit avoir offert aux gabonais ne s’est étendu que sur quelques mètres carrés avec pour point de départ la présidence de la république gabonaise. L’an dernier déjà, Ali Bongo avait importé à Libreville le carnaval de Rio, avec en prime tous les transsexuels qui vont avec. Et il prévoit de récidiver en Mars prochain. La dernière finale de la super coupe de France s’est jouée à Libreville, un autre cadeau au chef de l’état gabonais au peuple gabonais. Une course de formule 1 de bateaux off-shore, au cours de laquelle l’on a enregistré le décès d’un pilote en direct sur la télévision gabonaise.
Ali Bongo a souvent avancé l’argument d’évènements culturels et sportifs pour les gabonais. Toutes ces initiatives coûtent des milliards de francs CFA pour le contribuable gabonais. Des initiatives aussi inutiles les unes que les autres parce qu’au même moment qu’Ali Bongo s’offre ces cadeaux, la jeunesse de son pays a d’autres besoins plus urgents et vitaux, tel que la résolution de la grève des enseignants qui paralyse à nouveau le calendrier scolaire. Cette situation amène à se poser la question à savoir si Ali Bongo et tous les autres Chefs d’Etat africains pensent réellement à leur peuple.
La réponse est clairement NON. Ali Bongo comme les fils à papa qui se sont succédé à la tête de nos pays sont là pour la jouissance que pour développer leur pays et relever les défis laissés par leurs défunts pères. Le phénomène est observé dans d’autres pays comme le Togo où on observe une richesse insolente chez certains alors que des togolais baignent dans la misère. Le président Faure Gnassingbé lui-même a dressé le constat le 31 décembre 2012 lorsqu’il avançait qu’ « une minorité s’accapare de la richesse du pays au détriment de la grande majorité qui croupit dans la misère. Depuis un an, le Chef de l’Etat togolais n’a rien pu faire pour corriger cette situation.
Les présidents africains gaspillent l’argent de leur pays pour des futilités alors que des jeunes de leur pays croupissent encore sous le poids du chômage et des enfants tant gabonais et d’autres pays meurent chaque jour de paludisme. Pendant ce temps, nos chefs d’Etat préfèrent jouir et laisser leurs concitoyens mourir de maladies bénignes. Avec ça, on est loin de construire des pays émergents d’ici 2030 comme ils le disent.
Afriquequotidien.com

jeudi 15 mai 2014

EMERGENCE ZERO DE BOA: L'édifice se fissure.

Les démissions et les départs des poids lourds du PDG qui ont commencé en 2009 avec les sorties de Mba Obame, Paulette Missambo, Casimir Oyé Mba, Jean Eyeghe Ndong etc se poursuivent aujourd'hui avec celles des grands barons, pourtant fidèles parmi les fidèles du défunt Omar Bongo, tels que Jean Ping et Jacques Adiahenot. Les émergents et leur BOA en chef avaient tôt fait de qualifier ces départs d'épiphénomènes sans lendemain. Ils estimaient que c'était des apparatchiks du PDG englués dans une dialectique ethno régionaliste, mécontent d'avoir perdu leurs prébendes et leurs strapontins juteux se vengeaient par des démissions tonitruantes.

Avec le départ de Philibert ANDZEMBE, ancien gouverneur de la BEAC, et de Pierre Amoughé Mba ancien ministre et membre de la "majorité présidentielle de l'émergence zéro", les doutes ne sont plus permis: l'édifice se fissure, la descente aux enfers du PDG émergent se confirme, nul n'a plus envie de rester dans le Titanic qui coule. Le PDG du BOA émergent ressemble à ce mythique paquebot qui fut naguère le Titanic: pendant que la bateau sombre son équipe continu à jouer de la musique que personne n'écoute comme si de rien n'était. Les cadres du Haut-Ogooué que l'on disait mécaniquement soudés au pouvoir des Bongo et au régime PDG, démontrent aujourd'hui qu'il sont des gabonais à part entière et non des gabonais à part comme l'a souvent fait croire ce régime. Ces gabonais ont souffert et souffrent des affres de cette dictature au même titre, sinon plus, que les gabonais des autres provinces. En plus de l'ostracisme due à cette campagne de province privilégiée, le Haut-Ogooué a souffert des procès d'intention véhiculés par le régime vers les gabonais. Une façon d'isoler les altogovéens des autres gabonais. Les Bongo les ont mis devant une situation telle que s'ils ne les soutenaient pas, ils laisseraient les autres gabonais les massacrer: Du genre soit vous êtes avec moi, soit vous êtes seuls devant les autres. Ce discours a poussé les Bongo jusqu'à la distribution des armes aux ressortissants du Haut-Ogooué au quartier Akébé frontière-Akébé 2 à Libreville en 1990. Ces derniers, ayant compris qu'ils étaient manipulés, avaient décidé d'aller rendre ces armes à Bongo et le Gabon a ainsi évité un bain de sang fratricide en 1990 après l'assassinat de Joseph REDJAMBE dont BOA émergent zéro est le principal suspect commanditaire du meurtre.

Aujourd'hui le même discours reprend on veut faire peur aux ressortissants du Haut-Ogooué en brandissant l'argument ethnique, le repli identitaire: les fangs, les myènés ou les pounous qui seraient les ennemis naturels des téké, des obamba, des ndoumou, des dzébis et autres ethnies du HO. Or dans l'histoire personne ne peut dire que ces peuples se sont affrontés dans une quelconque guerre tribale. Cependant, tout est fait pour opposer des ethnies aux autres dans le but de préparer à une centraficanisation ou à une rwandaïsation du Gabon. Mais les cadres du haut-Ogooué ont compris ce jeu macabre dont le seul but est de se servir d'eux pour rester au pouvoir tout en avilissant leur statut de gabonais libre à part entière. Les départs de ceux qui sont parfois présentés comme les membres de la famille Bongo, tout en faisant l'amalgame volontaire sur la parenté des Tékés à cette famille, ou tout simplement les "cadres ingrat et traites" de la province se poursuivra: Ils ont découverts que s'ils ont bénéficié, un tant soit peu du système comme beaucoup des familles au Gabon, ils ne sont pas pour autant des obligés à vie ou des esclaves de cette famille. Ils ont droit aux libertés et parmi lesquelles la liberté de choix. Ils sont, en tout cas, les bienvenus dans la dynamique pour sauver le Gabon de la catastrophe annoncée dont le PDG Emergent est entrain de conduire notre pays. Il est plus que temps de mettre un terme à cette dictature.

Je vous livre ici un article publié par David Makoumba Dissumba dans À LA UNE,POLITIQUE le mercredi 14 mai 2014 à 4:34

Bonne lecture
Jean Ndouanis

Philibert Andzembé : «régler le problème de l’Etat-PDG émergent devient une course contre la montre»

Philibert Andzembé, neveu d’Omar Bongo, ancien DG de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et ancien gouverneur de la Banque des Etat de l’Afrique centrale (BEAC), débarqué de ce poste en 2009, s’est exprimé ce mardi 13 mai 2014 dans les colonnes de l’hebdomadaire La Lowé. Il y parle notamment de son nouveau positionnement politique.


Philibert Andzembé. © jeuneafrique.com
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire gabonais La Lowé, Philibert Andzembé, ancien gouverneur de la Banque des Etat de l’Afrique centrale (BEAC) que l’on dit désormais politiquement proche de Jean Ping la nouvelle figure de l’opposition, explique que son nouveau positionnement politique «comme celui des illustres personnalités du moment, est guidée par le besoin d’alternance politique qu’exprime le peuple gabonais depuis quelques décennies».

Pour appuyer sa pensée, l’homme qui a été débarqué de la BEAC du fait de malversations financières dont il ne s’est jamais reconnu, relève que le leadership politique gabonais d’aujourd’hui propose «une offre en termes de gouvernance économique et de gouvernance politique non adaptée, conçue par le bureau d’étude Performance qui a été chargé du programme économique régional de la Cemac (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) en 2030. L’émergence du Gabon 2025 ressemble bien, comme deux gouttes d’eau, à l’émergence de la Cemac 2030. La population gabonaise est confronté à la pauvreté grandissante, au chômage massif des jeunes et à l’inégalité de revenus».

Philibert Andzembé estime que les cause de cette situation sont les «mauvais choix des priorités en matière de développement économique et le vice de l’enrichissement personnel». Toute chose qui l’amène à penser qu’il faut concentrer les ressources sur l’amélioration de la gestion des affaires publiques, accroitre la compétitivité et la diversification de l’économie en réduisant les coûts des transactions par une infrastructure de qualité, par le développement du système financier mais aussi investir sur la population en termes d’éducation, de formation professionnelle et de santé en vue de préparer le niveau technologique du pays.

«Or, déclare-t-il, sur tout ce qui se passe, le peuple gabonais n’a guère les moyens d’influencer l’affectation des ressources colossales du paysLes émergents et leurs amis aspirent les capacités financières de l’Etat et le vident de son aptitude à gouverner pour le bien commun».

Ainsi, pour Philibert Andzembé, «régler le problème de l’Eta-PDG émergent devient une course contre la montre qui devrait unir l’opposition gabonaise. Car il faut sauver le Gabon du désastre annoncé». Le neveu de feu Omar Bongo, originaire de Bongoville et donc cousin du président Ali Bongo estime, par ailleurs, que «le leadership émergent et le PDG sont aux abois, d’où les attaques tous azimuts contre les personnalités telle que Jean Ping, qui a pris sa liberté et qui, n’a plus rien à voir avec le régime émergent et le PDG». L’ancien banquier qui avait également été directeur national de la BEAC dit soutenir l’initiative des cadres du Haut-Ogooué en vue de libérer politiquement cette province dont sont issus les deux derniers présidents de la République du Gabon.

 

mercredi 14 mai 2014

BONGO ONDIMBA ALI (B.O.A) Criminel en col blanc


Un criminel en col blanc est un individu qui commet des crimes sans se salir les mains. Il le laisse à des nervis et des exécuteurs des basses œuvres. Il tire les ficelles mais agît aussi en volant et en détournant le bien et les deniers publics. Un assassin ou un meurtrier ne tue généralement qu'un nombre limité de personnes. Bien qu'abject et impardonnable, ce genre de crime implique que quelques familles et se trouve limité dans l'échelle du temps.

Un criminel en col blanc est un assassin de masse dans la mesure ou son action criminelle implique la pauvreté, la corruption, le sous-développement, la maladie, et finalement la mort de tout un peuple. Les conséquences des actions d'un criminel en col blanc se perpétuent dans le temps, longtemps même après la mort du criminel.

La tragédie du PK7 est symptomatique à cet égard. Elle est la conséquence des détournements multiples des fonds qui devraient être consacrées à l'urbanisation et à la construction des logements décents dans tous le Gabon et principalement à la capitale de notre pays, qui n'est en fait qu'un vaste bidonville. Ces criminels omnipotents qui gèrent nos deniers publics depuis près de cinquante ans sont les responsables de la misère du peuple et des catastrophes dont sont victimes les gabonais. Ils ne peuvent pas d'ailleurs s'en émouvoir, puisque pour découvrir que la pauvreté existe dans leur pays, ils sont obligés de faire venir des cabinets d'experts occidentaux pour que ces derniers leurs disent ceux qui se trouve au bas de leurs immeubles et derrières leurs résidences hollywoodiennes.

L’usurpateur de pouvoir BOA qui nous opprime chaque jour et tue notre indépendance et notre liberté a promis cinq mille logement par an : neuf gabonais, sinon plus, sont morts du fait d’être mal logé, du fait que l’argent pour les loger a été détourné par BOA et sa légion étrangère. Les sommets bidons, les voyages aussi inutiles pour satisfaire le besoin d’égo démesuré et son envie maladif de se faire filmer aux côtés des grands de ce monde, des spectacles à limite de la démesure, des projets bidons, des crédits budgétaires réels pour des investissements fictifs, aux détournements massifs s’ajoutent des dettes odieuses, tel est la trame qui constitue le schéma de prédation des finances publiques

Ce criminel en col blanc, près de 5 ans après le coup d’état qui lui a permis la  prise de pouvoir a installé un système de prédation des finances publiques à la tête du Gabon. Son exercice solitaire du pouvoir le confine à l’autocratie : aucun dialogue constructif avec les opérateurs socio-économiques, la société civile et les partis politiques sont niés et ignorés. Seul son directeur de cabinet et quelques copains naturalisés à la sauvette pour les besoins de sa cause comptent.

Sous le fallacieux prétexte de conduire le Gabon sur " le chemin de l'émergence " , vaste escroquerie politique aux contours douteux, Ali Bongo a placé le Gabon sous la tutelle financière de son directeur de cabinet et gourou béninois Maixant Accrombessi, ancien agent immobilier . La fascination qu'exerce ce béninois sur l’illégitime président du Gabon semble sans limite tant l'emprise de ce gourou maitre vaudou sur ce pays d'Afrique central qualifié par tous d émirats pétrolier, 2nd PNB/habitant, est totale.

« Toutes les nations sont guidées uniquement par leurs propres intérêts et n'ont aucun engagement envers d'autres pays si ces engagements ne coïncident pas avec leurs propres intérêts », écrivait en son temps la première ministre indienne Indira Gandhi. Comment peut-on comprendre qu’un tel dictateur ne soit guidé que par les intérêts des étrangers et de l’étranger ? Bongo Ondimba Ali est coupable de haute trahison envers le peuple gabonais. S’il existait une armée et une justice qui protègent le peuple et la République cet homme devrait être arrêté et traduit devant la justice du peuple.

Nous y parviendrons un jour : pour l’instant je m’associe à la douleur des ces familles gabonaise pour partager la douleur qui est la leur en ces moments difficiles. Je présente mes condoléances aux familles éprouvées.

Jean Ndouanis.
Ci dessous un repportage photographique de Jean Pierre ROUGOU, que je remercie ici pour ses efforts pour informer le peuple gabonais et la communauté internationnale.