dimanche 28 avril 2013

Notre Bastille à prendre


  • Tout Gabonais peut aisément constater la dégradation rapide de sa situation économique et sécuritaire.
    La prise de la bastille en France par les révolutionnaires français
  • Tout Gabonais possède aujourd’hui un ressenti d’inquiétude quand à son avenir et à celui de ses enfants. Jadis puissance économique prospère édifiée sur ses richesses pétrolières et minières, notre pays se trouve confronté à une hémorragie d’emplois, à une extension du chômage et à une aggravation de la misère. Les réponses gouvernementales sont les crimes rituels et la répression.
  • Tout Gabonais peut constater avec amertume que l’alternance au pouvoir n’existe pas, la succession de Bongo par son fils n’amène aucun changement. La déstructuration du Gabon se perpétue et s’aggrave tandis que la pauvreté progresse.
  • Tout Gabonais est également en droit de se demander à quoi peut bien servir cette « démocratie » si elle est incapable d’améliorer sa vie, si aucune autre alternative ne lui est proposée.
  • Tout Gabonais est également en droit de se poser des questions sur la représentation nationale, quand en 2011 les électeurs ont majoritairement rejeté les élections législatives truquées et qu’ensuite les députés mal élus par 5% de la population ont contredit ce boycotte populaire en votant une constitution inique qui consacre la dictature et le pouvoir personnel.
    Il est temps de prendre "notre bastille" au Gabon
  • Tout Gabonais peut s’apercevoir qu’une caste de politiciens criminels rituels et assassins accapare le pouvoir, caste ayant une vision dogmatique et totalitaire de la société Gabonaise prétendant que brader notre patrimoine, nos terres et nos richesses sont des bienfaits alors que chacun peut constater l’exacte contraire.
  • Tout Gabonais peut aisément s’apercevoir que le système de représentation nationale renforce en fait cette caste politico-satanique au pouvoir, que les partis politiques font écran entre le pouvoir législatif et le citoyen, que la séparation des pouvoirs, fondement de notre lutte pour République véritablement démocratique, notamment entre pouvoir législatif et exécutif n’existe plus. Le pouvoir exécutif a toujours l’ascendant et fabrique des lois votées par des députés « façon-façon made in pgd » craignant pour leur siège.

  •  Tout gabonais peut aisément voir que la plupart des lois appliquées chez nous viennent du pouvoir monarchique des Bongo et sont souvent décrétées par des non élus pour s’appliquer au peuple qui ne les reconnait pas.
Notre pays est devenu une démocratie truquée où, le pouvoir illégitime, ne change rien à la condition de vie des gabonais. Les médias omnipotents d’Etat n’adoubent que des candidats du pouvoir auto établi du PDG et les gabonais dégoûtés et insatisfaits se réfugient ainsi de plus en plus dans l’abstention. D’ores et déjà, si on cumule citoyens non inscrits, vote blanc/nul et abstention des inscrits, la barre des 98% des gabonais n’exprimant pas de vote est régulièrement atteinte.
Le Gabon ne fonctionne plus, rien ne va. Les gabonais sont très mécontents de la politique qui est menée, mécontents du fonctionnement des institutions, mécontents de la caste politico-satanique détenant le pouvoir. Toute chose égale d’ailleurs on peut estimer que
  • Les gabonais craignent le chômage,
  • Les gabonais estiment que l’insécurité est une menace,
  • Les gabonais estiment que les crimes rituels, les crimes économiques sont le fait du pouvoir,
  • Les gabonais estiment que les politiciens sont corrompus,
  • Les gabonais estiment que le système démocratique fonctionne très mal,
  • Les gabonais estiment que les politiciens n’agissent que dans leur propre intérêt,
  • Les gabonais estiment que les médias d’Etat font mal leur travail, car au service exclusif du pouvoir auto établi
  • Les gabonais estiment que le pouvoir actuel n’est pas légitime, mais est une fabrication de la françafrique,
  • Les gabonais estiment que le pouvoir auto établi agit pour les intérêts de l’étranger et est au service des étrangers en violant les intérêts supérieurs des gabonais.
Comme il n’existe aucune volonté, de la part du pouvoir auto établi pour modifier les causes de ce mécontentement, il y a tout lieu de penser que la colère des gabonais contre les dirigeants, les institutions et les médias ne peut que grandir.
La colère et l’indignation ne suffisent pas : il faut, désormais, pour retrouver la voie de la justice, du progrès économique et social, que les règles changent radicalement. Les institutions actuelles ne permettent pas de trouver cette voie de prospérité que les gabonais attendent depuis plus de cinquante ans alors il est du devoir de chaque citoyen de les changer par tous moyens.
Ce changement radical nécessaire sera bien une révolution, une véritable Révolution gabonaise pour déverrouiller ce qui est bloqué.
Si les gabonais ont pour désir de promouvoir d’autres règles et d’autres institutions plus démocratiques, plus efficaces, plus efficientes, il leur faut analyser correctement ce qui s’oppose à leurs intérêts.
Cette compréhension de notre pays est loin d’être aisée, tant les médias et les politiciens véreux de ce système criminel intégré s’efforcent de brouiller les analyses. Puis, certains – sous couvert d’opposition déclarée au système – cherchent à détourner le peuple sur des voies sans issues ou n’offrant qu’une compréhension partielle du système, n’osant pas ou ne voulant pas aller jusqu’au terme de l’analyse, notamment sur le rôle de la françafrique et le néocolonialisme résiduel qui nous imposent des dirigeants que nous ne voulons pas.
Les gabonais libres dans les réseaux sociaux sont aujourd’hui les seules, sans la moindre organisation politique, au Gabon et dans le monde, à présenter une analyse exhaustive de la situation et à désigner clairement la cible pour mobiliser le peuple contre elle.
Contrairement à certains qui se prétendent opposés au système, les gabonais libres ne désignent pas des catégories d’individus sous base ethniques ou régionales qui seraient à elles seules responsables des malheurs du peuple gabonais; les gabonais libres désignent un système qu’il combat ainsi que les idées politiques qui le justifient.
Les gabonais libres ne s’enferment pas dans la logique d’un discours démagogique, antiploutocratie, car cela est la force de ceux qui protègent en fait le système qui nous avili chaque jour. En s’en prenait  à des individus non comptables de la gestion chaotique du Gabon ceux qui protègent le système ne font que canaliser et détourner la colère du peuple.
Le système que les gabonais libres désignent clairement comme étant responsable de nos malheurs est le système criminel intégré dont la face émergente est la dictature BONGO-PDG. Ce système doit être combattu et abattu si nous, gabonaises et gabonais, voulons trouver un jour cette fameuse voie du progrès, de la justice et de la liberté.
ALORS VIVE LA RÉVOLUTION GABONAISE PRENONS NOTRE BASTILLE AU GABON

La complainte d'un gabonais fâché à propos de l'expression "bête comme un gabonais"


Je me permets dans ce billet de publier la complainte d'un gabonais prise dans un réseau social. Celui-ci, récemment en séjour au Canada a été outré par une insulte désormais populaire dans ce pays sur le dos des gabonais. En effet cette insulte est la conséquence des politiques gouvernementales en matière d'allocation des bourses pour les études à l'étrangers qui n'étaient, en très grande majorité, réservées, qu'aux enfants des barons du système. Ceux-ci, ayant pour la plupart une scolarité galvaudée par le vice, la luxure et la vie facile ne réussissaient quasiment jamais leurs études à l'étranger. Ces enfants gâtés étaient préoccupés uniquement par la jouissance des biens mal acquis par leurs parents, les études (pourquoi faire) étaient le cadet de leurs souci, car diplôme ou pas diplôme, l'avenir était assuré au pays: un poste juteux attendait le retour de l'enfant prodige. Cette situation a fait douter les pays hôte de la capacité des gabonais à entreprendre des études sérieuses: d'ou l'expression "bête comme un gabonais". 
Bien sûr je m'insurge contre une telle assertion, les gabonais, souvent de condition modeste, ont déjà prouvé qu'ils peuvent soutenir la concurrence internationale auprès des autres ressortissants. En effet, il existe des gabonais à l'étranger responsables d'entreprises, chef de service, expert, professeurs, ingénieurs et autres. Ils n'ont pas obtenus ces responsabilités sous la base du népotisme ou du copinage, mais tout simplement en se soumettant à des concours ou les compétences sont examinées avec beaucoup de rigueur. Les meilleurs sont choisis et les gabonais ne sont pas en reste, car pour la plupart, c’est souvent eux les meilleurs.
La complainte de notre compatriote est tout de même intéressante à plus d’un titre, car elle résume l’état de passivité excessive des gabonais face à la violence d’une dictature qui porte atteinte chaque jours à ses droits les plus élémentaires. Jusqu’où cette indolence peut-elle aller ? D’autres peuples se sont soulevés pour une augmentation du prix du pain pour quelques centimes, d’autre pour le prix du carburant de quelques francs, d’autres pour l’assassinat d’un membre de la communauté. Au Gabon le pain peut tripler, les gabonais ne réagissent pas, le gouvernement par le truchement de la mairie de Libreville organise même une chasse aux rats. Les assassinats, qu’ils soient rituels ou communs se multiplient, les gabonais ne réagissent pas. On a l’impression que ce peuple est lobotomisé.
Sans plus je vous invite à lire la complainte de notre compatriote, complainte publiée en réaction à l’article sur l’interview d’Oyé Mba sur le site gabonlibre.com.

« Ce n'est pas moi qui le dis. Je l'ai entendu au canada où une injure des plus utilisée est bête comme un gabonais. La première fois que j'ai entendu un canadien le dire, j'ai noirci sur place. Mes instincts de sauvage sont remontés en surface et j'ai failli lui sauter dessus pour l'étrangler. Mais un cœur m'a dit de me calmer et qu'au pays des blancs, ça pouvait me coûter cher.

De retour à ma chambre d’hôtel je n'avais pas pu trouver le sommeil, tellement la tension était montée. Un cœur m'a encore dit de me calmer et de regarder la réalité en face. Tu es gabonais et tu es bête. m'a-t-il dit.
Le pain est parti de 25 frs à 125 frs, qu'as-tu fait ?
La boite de sardine est partie de 25 frs à 300 frs, qu'as-tu fait ?
Le litre d'essence est parti de 75 frs à je ne sais combien, qu'as(tu fait ?
le kilo de poisson est parti de 125 frs à 4 500 frs, qu'a-tu fait ?
Quand on te prive d'eau potable pendant des jours, des semaines, des mois, tu fais quoi ?
Quand tu subis des coupures d'électricité à tout moment, tu fais quoi ?
Quand on Te vire de tes terres pour les donner aux étrangers, tu fais quoi ?
Quand ton pétrole est géré par des béninois et une famille de pillards, tu fais quoi ?
Quand tu manques d’hôpitaux fiables pour bien te soigner, tu fais quoi ?
Quand ta femme accouche à même le sol, tu fais quoi ?
Quand on organise des fausses élections dans ton pays, tu fais quoi ?
Quand on fabrique des résultats électoraux dans lesquels tu ne te retrouves pas, tu fais quoi ?
Les inondations que tu vois ici et là te font faire quoi ?
l'absence de médicaments dans les hôpitaux te fait faire quoi ?

Quand 5% de connards bouffent tout l'argent du pays en ne te laissant qu'un smig de 80 000 frs, tu fais quoi ?
Quand ton enfant, au lieu d'aller à l'école pour s'instruire, il y va pour s'abrutir, tu fais quoi ?
Quand les militaires sont envoyer à l'université pour bastille tes enfants qui revendiquent des meilleurs conditions d'études et de vie, toi tu fais quoi ?
Quand la justice se met au service des riches et que face à un riche le pauvre a toujours tort, tu fais quoi ?
Quand ton pays devient un repère des homosexuels et des pédophiles, toi tu fais quoi ?
Quand un étranger te dit qu'il est plus gabonais que toi, tu fais quoi ?
quand les braqueurs t'arrachent tes miettes de la fin du mois devant des policiers aux mains nues, tu fais quoi ?
quand ton frère est maltraité dans un commissariat, mis à poil et bastonné comme un chien, tu fais quoi ?
Quand des enfants, des femmes et des hommes sont décapités pour prendre des parties et faire des fétiches, tu fais quoi ?

Pendant toute la nuit, un cœur m'a récité tout un chapelet de faits devant lesquels je n'ai rien fait, et même qu'il n'a pas épuisé la liste. A la fin il a dit que gabonais je suis bête.
Depuis 46 ans on me ment et je crois
Depuis 46 ans on me malmène et j'accepte
Depuis 46 ans on pille mon pays et je laisse faire
Depuis 46 ans on viole mes droits et on me prive de ma liberté sans que je régisse.
Quand Alain Berbard Bongo a pris le pouvoir par la force et a tué mes frères à POG, j'ai fait quoi ?

Et quand un homme se bat depuis 2005 contre des tueur qui se sourissent du sang et de la chaire de nos enfants, de nos femmes et de nos hommes, et que cet homme organise une marche pour que les testicules de mon fils ne finissent pas dans une calebasse de fétiche avant d'être avalées par un cannibale, je veux encore ne rien faire comme toujours, depuis 46 ans, parce que une une fille de cochon gratté, femme d'un pauvre d'esprit comme Alain Albert Bongo a dit quelle va marché avec moi. 

En fait les canadiens ont vraiment raison de dire (bête comme un gabonais).
Et si sa décision de marcher avec nous n'avait pour objectif, que de nous empêcher d'apporter notre soutien à l'action de l'ALCR, sachant que les gabonais dans leur majorité prendront très mal sa présence à la marche et resterons assis chez eux comme à leur habitude, quand il faut se lever pour défendre leurs droits? »


jeudi 25 avril 2013

GABON : LISTE DES COMMANDITAIRES DES CRIMES RITUELS

Une liste des commanditaires des crimes rituels au Gabon circule en moment sur le net. Blague ou vérité, nul ne saura le dire de sitôt tant qu'ils ne seront pas confondus par leurs exécuteurs de basses oeuvres. En tout cas ceux qui y figurent répondent aux caractéristiques des commanditaires des crimes rituels et des assassinats pour des pratiques sataniques:
- Ils sont du PDG
- Ils occupent des hautes fonctions dans le régime
- Ils se sont illustrés par plusieurs crimes impunis, que ce soit de sang, des crimes économiques des crimes de droit commun
- Leur réussite est une génération spontannée
- Ils ont plusieurs fois été cité dans des affaires de crimes rituels et autres assassinats;
- Ils sont tous affiliés à des sectes et sociétés ésotériques
- Ils fréquentent des gourous et autres nganga et marabouts
- Ils n'ont jamais été inquiété pour quoi que ce soit sur les nombreux crimes qu'ils commettent

Les gabonais libres pourront indentifier d'autres points communs chez ces criminels. Mais pour le moment nous saluons le courageux qui a mis cette liste sur le net. Il aurait été interessant d'y adjoindre ceux qui sont déjà décédés (puissent-ils bruler en enfer pour l'éternité), car leurs déscendants doivent savoir que c'est sur une richesse bâtie sur du sang humain qu'ils sont assis.

Voici la liste:

GABON : LISTE DES COMMANDITAIRES DES CRIMES RITUELS
ET ASSASSINATS POUR DES PRATIQUES SATANIQUES.

 1.      Joséphine NKAMA, Patience DABANY, ex-épouse d'Albert Bernard   BONGO, Alias Omar BONGO-ONDIBA, Haute-Ogooué.
2.    Antoine Depadou MBOUMBOU MIYAKOU (Nyanga, Sud Gabon).
3.    Ali BONGO-ONDIBA (président usurpateur, Haut-Ogooué, Sud-Est).
4.    Jean DIRAMBA (Sénateur, Ngounié, Sud Gabon).
5.    Séraphin MOUNDOUNGA (Ministre de l’Education nationale, de la recherche scientifique, Nyanga).
6.    Serge Maurice MABIALA (directeur adjoint du cabinet de l’usurpateur Ali BONGO-ONDIMBA)
7.    Hervé Patrick OPIANGAH (Haut-Ogooué, Sud-Est du Gabon).
8.    Guy NZOUBA-NDAMA (Ogooué-Lolo, Sud-Est du Gabon).
9.    Jean  Boniface ASSÉLÉ (Haut-Ogooué).
10. Gabriel EKOMI-ÉYÉGUÉ (Sénateur, Estuaire)
11.  Alexis BOUTAMBA (député de Tchibanga, Nyanga, Sud du Gabon).
12. Charles Mba (sénateur, Woleu-Ntem).
13. Emmanuel ONDO-METHOGO (conseiller politique d’Ali BONGO, Woleu-Ntem).
14. René NDEMEZO-OBIANG (député PDG, Bitam, Nord du Gabon).
15. Professeur Daniel ONA-ONDO (député PDG, Oyem, Nord du Gabon).
16. Frédéric MASSAVALA MABOUMBA  (Fougamou, Sud du Gabon).
17. Paul BIYOGHE-MBA (ancien premier ministre, Estuaire).
18.  Martin MABALA (député, tueur à gage, responsable de plusieurs escadrons de la mort à Lambaréné et dans les lacs, Moyen-Ogooué).
19. Richard Auguste ONOUVIET (grande maître du rite écossais ancien                et accepté).
20.Raphaël MAMIAKA (général en retraite, Ogooué-Ivindo).
21.  Rigobert IKAMBOUYAT NDEKA (directeur général de l’OPRAG, plusieurs crimes rituels à son actif, Ogooué-Ivindo).
22.Faustin BOUKOUBI (Député, Pana, Ogooué-Lolo).
23.Louis Gaston MAYILA (Mouila, Fougamou, Ngounié).
24.Professeur Léon NZOUBA (responsable de plusieurs disparitions et d’un groupe d’escadrons de la mort, Mouila, Ngounié).
 25.Michel ESSONGUÉ, (tueur à gage, responsable de plusieurs crimes rituels à Port-Gentil,  Ogooué Maritime).
 26.Honorine DOSSOU-NAK (Ogooué-Maritime, transporteuse des organes        humains en pièces détachées : clitoris, pénis, etc.)
27.Gabriel TCHANGO (député, kidnappeurs des enfants avec son maître Michel ESSONGUÉ pratiquant du vaudou, Haut-Ogooué).
28.Jean François NDONGOU (Ministre de l'intérieur, Ngounié).
29.Jean François NTOUTOUME-EMANE (Maire de Libreville,  Estuaire).
30.Jean Remy PÉNDY-BOUYIKi, (responsable de plusieurs disparitions, Ngounié).
31.  Adrien NKOGHE-ESSINGONE (député, Estuaire).

 Suite de la liste, d'ici peu.

 

samedi 20 avril 2013

Les «pièces détachées» humaines


  Le marché des «pièces détachées» humaines notamment cœurs, clitoris et fœtus, est à la mode et en continuelle expansion. Toute la classe dirigeante de la dictature des Bongo-Ondimba, à commencer par lui-même Ali qui s'affuble d'un gourou vaudou est convaincue qu’il n’est pas possible d’obtenir quoi que ce soit avec ses compétences ou ses valeurs intrinsèques sans une dose de fétiche, de «tchang» ou de «grimba» c’est selon l'expression consacrée.

 Aujourd’hui au marché de Mont-Bouët, il est possible de s’acheter toute pièce détachée humaine, que ce soit le cœur d’un bébé ou le sexe d’une vierge. Les initiés savent ou se le procurer en plein marché au centre de la ville de Libreville sans que cela ne frustre qui que ce soit. Les principales victimes de cet ignoble trafique, c'est les enfants, les jeunes filles vierges de moins de 14 ans et les jeunes hommes puceaux intelligents qui sont appâtées par l’argent et le luxe. La misère du peuple aidant, ces tortionnaires n’ont pas le moindre mal pour dégoter leurs victimes.

Ces pauvres enfants enlevés à la sortie des classes subissent le prélèvement d'organes étant vivant et parfois au cours des cérémonies rituelles ou des orgies. Le viol est de règle par des tortionnaires avides, l’etat de meurtrissement dans lequel sont retrouvé les corps traduit non seulement la violence de l'acte indique une participation de plus d’une personne. Cela traduit la dangérosité des barons du régime Bongo-PDG.

 D’autres jeunes dames en quête de richesse se livrent elles-mêmes à cet odieux trafique. Une clinique au quartier huppé des «trois quartiers» à Libreville se charge de l’ignoble besogne d’opération. Ces jeunes demoiselles vendent ce qu’elles ont de plus cher en elle contre de l’argent. Elles cèdent soit volontairement, soit au cours d’une opération dont elles se rendent comptent que plus tard de l’ampleur des dégats, leur fœtus ou leur clitoris contre de l’argent.

Aujourd’hui, elles constituent une classe des personnes qui souffrent secrètement pour avoir crût qu’en concluant un tel pacte avec le diable elles auront le paradis assuré. Ce genre de réalité a dépassé la fiction et ce type d’événement macabres se comptent par centaine au Gabon. Bongo père comme son successeur de fils couvrent tout les crimes rituels des barons de son régime. Ses nombreuses polices politiques et ses mercenaires se chargent de faire taire le parents qui veulent trop bruyamment exprimer leur chagrin.

Le Régime des Bongo-ondimba est le commanditaire des crimes rituels


Les crimes rituels aux fins d'anthropophagie fétichiste des barons du régime Bongo-Ondimba-PDG



Au Gabon, l’article 211 du Code pénal dispose que « tout acte d'anthropophagie, toute cession de chair humaine à titre onéreux ou gratuit faite dans le même but, sera puni de la réclusion criminelle à temps »
Les cas de flagrant délit de crime rituel ou les barons du pouvoir des Bongo-Ondimba ne se comptent plus. Depuis que les Bongo sont au pouvoir, il n'y a pas une seule semaine ou les ministres de la république des coquins, les chefs et sous chefs et toute la racaille pédégiste du régime ne s'illustrent dans des faits de crime rituel, d'assassinat, de sodomie et viol d'enfant à des fins fétichistes d'anthropophagie et autres barbaries d'un autre âge. Il n'y a aucun cas de crime rituel, prouvé ou supposé, ou une autre personne qu'un membre du régime n'a été impliqué. Tous les crimes rituels au Gabon sont le fait, directement ou indirectement, d'un baron du régime.

Par ailleurs ce régime porte la responsabilité morale de tous ces crimes. En effet il a non seulement créé la demande en subordonnant toute évolution sociale, tout poste juteux ou tout avantage matériel à l'affiliation à ces sectes mystico-sataniques et aux pratiques immondes qui y font force, mais il en garantie également l'impunité des auteurs.
Les cas exposés ici, sans viser un  objectif d'exhaustivité, démontrent à quel point le régime des Bongo est impliqué dans l'organisation des crimes rituels et la protection des auteurs et commanditaires de ces crimes. Ces cas sont connu de la plupart des gabonais, même si la mémoire du peuple est courte. En tant que gabonais libre, mon devoir est de rafraichir la mémoire du peuple. J'invite tous les gabonais à faire de même. Ces gens nous ont volé notre pays, nous ont volé notre liberté, nos terres, notre richesse, ne les laissons pas voler nos enfants et notre sang et nos corps.

Affaire Pandzou

En 1985 un certain Pandzou se fait épingler par la gendarmerie avec des sacs contenant des organes sexuels humains. Il avouera tous ses crimes et dénoncera ses commanditaires dans une session des assises à huit-clos. Il fut condamné à mort, mais quelques jours avant son exécution (prévue ensemble que celle injuste et criminelle du Capitaine Mandza Ngokuta), son dossier disparaît mystérieusement au tribunal. tous les acteurs de l'affaire, juges, magistrats, gendarmes etc, reçoivent des affectations disciplinaires, d'autres disparaissent sans laisser de traces. Quant à Pandzou, il est libéré quelques mois plus tard en toute indiscrétion. Il reprit tranquillement son travail officiel et ses basses œuvres au service du régime qui le protège.

Affaire Koumb-Magang

Koumb-Magang était  un dignitaire de Lambaréné. Nganga et gourou d'une secte fétichiste adepte de sacrifices humains, il avait en plus la caractéristique importante d'être le fournisseur en pièces détachées humaines de son beau frère le puissant ministre d'Etat, ministre de l'intérieur du régime l'inoxidable Sa richesse Mboumbou Miyakou. La richesse de ce criminel s'est bâti sur le sang et les organes humains de ses semblables.Il entretenait une armée de tueurs qui écumait le Moyen-Ogooué. Il était la terreur de Lambaréné. Ainsi tous les crimes rituels qui y étaient rapportés, avaient toujours un lien avec cet ignoble personnage. Jusqu'au jour ou un vaillant jeune juge, Dikoumba Ruffin, décide d'y mettre fin. Le sinistre personnage venait de commanditer la mort d'un sujet ouest-africain (un burkinabè). L'infortuné a été prit dans un piège, ses organes lui ont été prélévé du vivant, les cris de douleur enrégistrés. Le jeune juge entame l'enquête et réussi à mettre la main sur les assassins qui avouent leurs crimes et dénoncent le commanditaire Koumb-Magang. Une arrestation de ce dernier et une perquisition a son domicile vont faire découvrir l'horreur dans son expression la plus abjecte. Non content de cette arrestation Koumb-Magang vas menacer le juge avec la fameuse expression consacrée des barons du pouvoir des Bongo "Tu sais à qui tu a affaire, tu vas être viré". Quelques jours plus tard, le puissant beau frère ministre de l'interieur, après avoir tenté de corrompre le magistrat par toutes sortes de propositions alléchantes, puis des menaces professionnelles et physiques, va tenter de le faire libérer de force nuitamment. Le jeune magistrat avec la requisition des gendarmes il réussi à faire échec à cette tentative. L'affaire fait désormais grand bruit, la presse libre prends le relais et l'affaire est étalée au grand jour. Le régime va changer de stratégie, en effet, trop bavard et trop vantard, Koumb-Magang, en bonne santé, va mourir mystérieusement de courte maladie, après un hoquet inexpliqué. Il en savait trop. Quant au juge courageux, il va être affecté disciplinairement dans un trou perdu des fins fonds du Gabon. Les crimes rituels au Gabon c'est la raison d'Etat quiconque ose y faire justice se brûle les doigt et parfois tout le corps.


Affaire Mba Ntem



Le quotidien gabonais l'union no 3687 du 26 avril 1988
L’histoire du tristement célèbre Mba Ntem et sa secte Mvo’éning (la vie tranquille en langue fang) est symptomatique à cet égard. Mba Ntem et ses initié, dont beaucoup des membres influents du régime Bongo pratiquaient un rituel assez répandu dans les sectes gabonaises : le sacrifice humain et le cannibalisme au cours d’une cérémonie rituelle. L’histoire de cet homme serait restée probablement inconnue et il aurait continué paisiblement à assassiner des êtres humains en toute impunité s’il n’avait pas eu pour énième victime un professeur d’anglais du Lycée d’Etat de l’Estuaire et dont le frère venait de rentrer d’Europe. Monsieur Ondo Ndong était professeur d’anglais et, comme beaucoup de gabonais le font, a décider un jour d’aller consulter un nganga (tradi praticien) pour se faire soigner d’un mauvais sort qui lui aurait été lancé. On ne le reverra plus vivant. Mba Ntem habitait à Akournam, au sud de Libreville dans la banlieue d’Owendo. Il y avait élu domicile et avait implanté son temple.


La proximité d’une voie ferrée et d’une forêt, en faisait un moyen idéal pour la dissimulation de ses crimes. En effet, il n’était pas rare, pour les habitants de la contrée, de voir au petit matin un cadavre totalement déchiqueté par le train. Dés que ses besognes macabres étaient terminées, le sinistre individu allait allègrement déposer ses victimes sur la voie ferrée, ou encore allait les abandonner dans la forêt environnante ou les chiens errants pullulent. Quand on retrouvait un corps déchiqueté par le train la presse gouvernementale s’empressait de déclarer qu’il s’agissait d’un ivrogne qui s’était endormie sur la voie ferrée. Ce qui semble curieux c’est que les ivrognes en question aient tous décider de choisir cet endroit pour s’endormir et … y mourir. Certains d’entre eux n’avaient jamais touché à l’alcool. D’autre part la proximité d’une brigade de gendarmerie qui ne faisait rien pour entreprendre des enquêtes à ce sujet ne laissait l’ombre d’aucun doute sur les protections de Mba Ntem, ni même sur la complicité tacite de cette unité.

Le trafique des organes humains rapporte gros. Par ailleurs, l’évolution fulgurante, de la situation administrative et sociale de cet individu qui savait à peine parler français et dont le niveau scolaire était bas, dans l’office des chemins de fer transgabonais, dirigé par un parent de Bongo poussait les derniers incrédules à la conviction que cet homme avait d’énormes soutiens. Toujours est-il que Nang Ndong, frère cadet du professeur d’anglais, revenant de ses études en Europe cherche à rencontrer son frère. Les parents lui disent vaguement qu’il se fait traiter chez un nganga dans la zone d’Owendo. Avec minutie et perspicacité, Nang cherche et trouve le lieu ou le frère se fait soigner. Quand il arrive chez Mba Ntem, ce dernier lui dit que son frère a terminé son traitement depuis quelques semaines et se trouve actuellement dans son village natal à Oyem, au nord du Gabon. Sans être trop convaincu, Nang s’en va et part téléphoner. Son correspondant à qui il demande s’il a vu son frère au village, lui dit que ce dernier n’est pas venu au village depuis des mois et qu’il se trouve toujours chez son soigneur, il précise d’ailleurs qu’il y est avec son fils de quatre ans. Inquiet par la tournure des événements, Nang décide de repartir chez Mba Ntem dans l’après midi avec cette fois une bonne escorte des membres de sa famille. En voyant ce beau monde Mba Ntem se fâche et réitère ses propos du matin à propos d’Ondo Ndong. Mais malheureusement pour lui, un des membres de la famille reconnaît le fils de quatre ans que l’infortuné Ondo a amené avec lui. Ce dernier apeuré et blotti dans un coin du temple est aussitôt récupéré par la famille. Entre-temps, sentant le conflit dégénérer en bataille rangée, un des membres de la famille court avertir la gendarmerie située à proximité. Celle-ci se fait prier, elle ne veut pas se déplacer. Ce n'est qu'en sentant que la situation de complicité pouvait être établie que le commandant de brigade consent l’envois de quelques gendarme pour aller s’enquérir de la situation. Au temple, la bagarre est terminée, certains adeptes se sont enfuis, Mba Ntem est déjà maîtrisé. A l’arrivé des gendarmes il se rassure, bien sure de ses protections il avoue qu’il a sacrifié Ondo Ndong il y a quelques jours et pour les besoins de grandeurs de la secte Mvo’éning, il a mangé sa langue dans un plat préparé avec des concombres.
Dans la soirée cela devait être le tour du fils de quatre ans de la victime. Il ajoute qu’il l’a fait avec le consentement de la victime. Et pour preuve, il présente des cassettes audio enregistrées ou on entend distinctement la victime dire qu’il accepte de se faire sacrifier pour la grandeur et la gloire de Mvo’éning. Mais Mba Ntem, sûr de son pouvoir, n’a pas cru bon de devoir effacer les parties enregistrées dans lesquelles la victime était battue et torturée pour l’arracher cette déclaration. Il n’efface pas non plus la partie dans laquelle il menace de tuer son fils de quatre ans s’il ne fait pas cette déclaration.

Confondu devant tant de preuve Mba Ntem avoue finalement tout et les gabonais apprennent l’horreur par médias gouvernementaux qui ne disent pas tout évidemment. Mais on apprends que Ondo n’était pas la seule victime qu’il a drogué, torturé, mutilé, assassiné et finalement mangé. Les grossesses successives de son épouse ont précocement été interrompues, car il fallait récupérer le fœtus pour le manger pendant des cérémonies rituelles Pour lui, il importait que certaines parties du corps de la victime, génitales notamment, lui soient ôtées du vivant du supplicié.
Dans le cas d’Ondo cela s’est fait devant son fils de quatre ans. Une pratique pour stresser et rendre la chaire de l’enfant plus bonne à la consommation selon ses aveux. Mba Ntem parle et dit beaucoup de choses à propos de ses multiples homicides et ses faits de cannibalisme. Il dit tout mais quand on lui demande ses commanditaires et ses clients, il se tait et menace les agents de pires représailles s’ils osent aller trop loin dans cette enquête. Son principe de protection est simple, comme un message à l’endroit de ses protecteurs : J’accepte d’être le monstre, j’assume tout, mais vous en revanche vous m’assurer la protection et personne ne sera cité. Cette stratégie a bien fonctionné, car après une condamnation à mort en 1987, Mba Ntem circule aisément dans les quartiers de Libreville au grand dam des familles des victimes.

 
 Un suppléant à sacrifier 

 Une autre histoire vécue est celle que M.M, commerçant au Fernand vaz, dans la province de l’Ogooué maritime en 1990. Les élections législatives se profilent à l’horizon. Bongo qui veut donner un semblant de démocratie au Gabon, pousse ses complices à aller se présenter comme candidats aux législatives dans les contrées dont ils sont originaires. Mais ils sont tellement vomis par les habitants qu’ils sont obligés de chercher et de s’adjoindre des jeunes personnes populaires et vierges de toutes les saletés du régime. C’est ainsi que MM est contacté par un général du nom de NG et une dame impliquée dans l’assassinat de l’opposant Rédjambé Joseph, et plus tard nommée ambassadeur de Bongo dans un pays étranger.

Bien attendu, on fait au jeune commerçant des propositions mirifiques s’il accepte d’être suppléant du candidat général. Ne sachant rien de ce qui se tramait contre lui, il accepte de bon cœur. Le même jour, il est embarqué par le duo maléfique à bord d’un hélicoptère qui les conduits dans le village de la dame en pleine forêt. Là-bas, ils commencent à échafauder le plan du sacrifice du suppléant. En fait comme il est d’une certaine ethnie que nous ne citerons pas et les autres d’une autre ethnie que nous ne citerons pas non plus, les comploteurs pensent que la future victime ne comprend pas ce qu’ils disent à son propos.

 D’abord incrédule et croyant qu’il s’agissait d’une autre personne, il a fini par se convaincre qu’il s’agissait bien de lui qu'on parlait. Dans le village on commence à lui proposer à manger en abondance, ce à quoi il refuse flairant un empoisonnement. Ensuite le duo lui demande de l’accompagner faire un tour des villages en bateau pour la propagande électorale. Il accepte mais reste cependant sur ses gardes. Deux heures de navigation fluviale plus tard, aucun village n’est toujours en vu. Pire, dans la direction qu’ils prennent, il n’y a d’ailleurs aucun village. Au détour d’un bras du fleuve ils s’arrêtent. Quelques instant plus tard une petite embarcation poussée par un moteur hors-bord s’apprête à les accoster. Alors, le Général demande en langue à ses hommes de main de se saisir de MM. Ce dernier a compris, plus aucun doute sur son avenir. Il se débat, au risque faire chavirer l’embarcation, les sbires du Général sont obligé de lâcher prise.
MM en profite pour se jeter à l’eau. Il reste un moment sous l’eau.

Quand il ressort, à proximité de la pirogue de ses poursuivants. L’un d’eux brandi une machette et frappe. MM évite le coup mais l’extrémité de la machette le touche quand même à la tempe (il garde encore cette énorme cicatrice). Il replonge alors et va se cacher dans des roseaux flottants. Ses poursuivants vont le chercher tout l’après midi. Puis convaincu qu’il est mort et qu'il a coulé à pic, ils abandonnent les recherches.

 En arrivant au fief électoral de l’infortuné MM, ils diront à sa mère qu’il est mort accidentellement en tombant à l’eau. Un deuil est organisé, mais la mère refuse de se résigner à l’idée de la mort de son fils MM. Entre-temps MM, blessé mais bien vivant, a réussi à nager jusqu’au rivage. Ne sachant ou aller, il déambule dans la forêt en suivant le fleuve et se cachant quand il entend des voix humaines. Il passe quatre jours dans la forêt en se cachant. Le quatrième jour à la tombée de la nuit, il entend des gens entrain de parler. Il s’approche lentement et s’aperçoit qu’il s’agit des gens entrain de fumer ce qu’il croît être de la viande de gibier ou du poisson.

Par prudence, il reste caché et ne se dévoile donc pas. Dés que les «chasseurs» partent MM s’approche du campement en rampant. Après s’être assuré qu’il n’y avait plus personne MM s’est leve et s’est dirige vers le fumoir. Il fait nuit déjà, il ne voit rien, seul le feu du fumoir éclair un peu. Alors MM commence à tâter le dessus du fumoir à la recherche de quoi manger. Il a beau tâter, il n’arrive toujours pas à mettre la main sur une pièce qui a, au moins, la forme d’un poisson. Pire, les pièces qu’il touche ont plutôt des formes bizarres. Des formes qui rappellent sexes, et d’autres parties du corps humain. Il comprend très vite qu’il est tombé au campement de ses poursuivants, alors il décampe à toute vitesse et se perd à nouveau dans la brousse.

Au village la mère de MM, avant de se résigner va consulter les femmes de la société sécrète Ilombo. Cette société accepte de l’aider et organise une veillée mystique. Au cours de celle-ci, une initiée en pleine transe mystique annonce que MM n’est pas mort, mais blessé et malade. Dés que le duo criminel rituel apprend cette nouvelle, il lance ses chasseurs à la poursuite de MM. Ils ne l’auront pas. Car les femmes de la société Ilombo vont le retrouver avant les chasseurs. Alors il a raconté son histoire.
Le Général et la dame, ont prit la poudre d’escampette et sont aller se réfugier chez Bongo pour fuir l’ire de la population.


Bongo par ses nominations électorales, a fait du Général un député et l’autre une ambassadrice. Quand à MM après avoir fait connaître sa mésaventure, il a eu des menaces de mort de la part de la police politique pour qu’il se taise contre cinquante cinq million de francs cfa. Il a refusé. Trois ans après il a disparu. Personne ne sait ou il est. Les femmes de la société Ilombo disent qu’il a été tué. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Répression de la liberté de penser et d’expression par le régime dictatorial d'Ali Bongo


« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de rechercher, de recevoir et répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées, par quelque moyen d’expression que ce soit ».
Germain MBA, un brillant intellectuel assassiné
par l'ignare Albert Bongo qui lui enviait sa prestance
Déclaration universelle des droits de l’homme ONU 1948.

 Il est dangereux de mettre en pratique ce droit fondamental de la liberté d’expression au Gabon. Plusieurs journalistes ont fait la triste et malheureuse expérience, certains comme Marco Bokoukou Boussaga du bimensuel L’Autre Journal, Mvé Ondo, Silmost et tant d’autres avant lui, l'ont même payé de leurs vies.


La dictature des Bongo-Ondimba obéit à toutes les règles des régimes totalitaires. La privation de la liberté d’opinion et d’expression est un des signes les plus marquants de ces régimes . Le tyran impose à son peuple la seule possibilité de ne s’exprimer que dans le cadre et l’espace d’un registre de la pensée unique. Il est vrai qu’une certaine latitude est donné à l’orateur, mais celui-ci s’exprime exclusivement pour inventer des procédés propagandistes dans le cadre des joutes oratoires qui donnent l’impression du nouveau et de la diversité d’une pensée momifiée, infertile et monotone dont la seule valeur est de créer l’illusion d’une communion populaire entre le guide et son peuple. Le culte de la personnalité est la justification sous-jacente de l’expression confisquée dans un régime totalitaire.

En effet le chef est le seul à concevoir. Il est le seul maître à penser, il est le guide éclairé, la source de lumière dans la pénombre de la masse populaire, la référence ultime, la source intarissable détentrice de la haute inspiration, ou toutes les créatures doivent s’abreuver de la connaissance et du savoir-faire, non seulement pour s’instruire et se réchauffer mais également pour se revigorer. D’où les chants et louanges chantés à la gloire de l’homme providence, le démiurge.
Tous ceux qui émettent une note discordante dans ce concert de l’unanimisme sont exécutés car par leur cacophonie préjudiciable ils rompent l’harmonie de la symphonie monocorde. Ils deviennent des oiseaux de mauvais augure, car ils augurent le malheur. Ils ont le malheur de dire crue la vérité et de prédire la faillite du régime totalitaire sur tous les plans.
Pourtant la situation actuelle est l’exacte prédiction de ces notes discordantes : la faillite au plan intellectuel dont l’université gabonaise est la parfaite illustration, la faillite morale ( banalisation des relations incestueuses, la pédophilie, détournements chroniques des deniers publiques (la loi de finances 2013 en est une parfaite illustration), les réseaux de drogues, la prostitution, la fausse monnaie, les assassinats et crimes rituels etc) ; la faillite économique et sociale ( les rapports du FMI, de la Banque mondiale et de l’ONU IDH sont suffisamment éloquent à ce sujet).
Alors pour tromper le plus grand nombre de gabonais on fait taire les médias libres et on interdit aux hommes le droit de s’exprimer librement. Pendant ce temps, dans les médias d’Etat, les griots du régime pavoisent librement en débitant des énormités à faire frémir des morts. Signe des temps, signe de bassesse ces médias deviennent des lieux ou ces griots mercenaires viennent étaler en public la vie privée de tous ceux qui osent dire des choses dissonantes à la pensée bongolienne.
La presse libre interdite au Gabon dés l’arrivée des Bongo au pouvoir en 1967 est revenue au forceps en 1990 sous la pression conjuguée des étudiants, des masses populaires et des partis de l’opposition. Ali Bongo et son père ne l’ont accepté que du bout des lèvres en demandant qu’ils installent d’abord «un conseil national de la communication». Le peuple ne l’a pas attendu. D’où la naissance d’une flopé des titres de la presse libre. D’où la naissance d’une flopée des titres de la presse libre vers les ann"es 90.
 Le peuple gabonais a ouvert ses bras et tous les six sens, jusqu’aux pores à la presse libre et à la presse d’opinion. La conséquence immédiate fut le succès fulgurant de ces titres, malgré les prix élevés qu’ils pratiquent. Les gabonais achètent ces journaux par militantisme et pour encourager cette presse. Ils estiment que celle-ci dit la vérité et dénonce les abus du pouvoir, les vols, les détournements de deniers publiques, la corruption, les délits d’initié, les assassinats, les crimes rituels des barons du régimes, la drogue, le trafique des organes humains, etc.
Thierry Mombo, assassiné par Ali Bongo à Port-gentil parcequ'il contestait le coup d'Etat qu'il venait de perpetrer.

Pour anhiler cette liberté Bongo a mis en oeuvre plusieurs armes.
La première arme qu’il a utilisée est la création des contre-journaux visiblement libres mais engagés contre l’opposition ou des personnalités libres. Ceux-ci se livrent à un véritable lynchage médiatique de tous ceux qui ne pensent pas comme Bongo. Mais ces journaux ne sont achetés par personne, même pas par les membres du parti au pouvoir, malgré les prix dérisoires qu’ils pratiquent. Le peuple gabonais a instinctivement boycotté tous les journaux de «la presse à Bongo». Au finish, les Bongo ont été obligé de les subventionner à outrance pour qu’ils continuent à paraître. Mais comme les stocks ne sont pas écoulés, ils les distribuent gratuitement aux populations d’illettrés qui s’en servent aux latrines.

L’arme du «crier plus fort que l’adversaire» ne marche pas, car le peuple pour qui le message est destiné a bouché ses oreilles et fermé ses yeux à la presse aux ordres des Bongo.  Devant cet échec, Bongo Ali a fourbi quatre autres armes pour renforcer la première:
- L’intimidation, la corruption et l’assassinat des journalistes,
-  L’augmentation abusive des prix d’édition et de distribution de la presse libre,
- Le sabotage et la destruction des outils de production de la presse, de la radio et ou de la télévision libre,
- Le conseil national de la communication.

Quotidien des gabonais:
se nourir à la decharge publique de Mindoubé
- L’intimidation des journalistes est le lot quotidien des hommes et des femmes de cette profession. Dés qu’un abus est dénoncé par un journaliste, le baron mis en cause fait une décente musclée avec sa milice au domicile ou à la rédaction du journaliste. S’ils ne le trouvent pas, ils le cherchent dans la ville pendant des nombreux jours. Il est inutile de préciser ici ce qui arrive à l’infortuné quand il est retrouvé. Ils existe de nombreux témoignages, mais la plupart préfèrent se taire compte tenu de la terreur que le système inspire. Un jour, du moins ceux qui survivront à ce système donneront leur part de vérité. Laurent Levigot du journal La Clé aurait fait l’objet d’une bastonnade en règle de la part de Bongo lui-même. Contre son silence il a décroché un poste de caricaturiste au journal gouvernemental. Les responsables de cette presse sont quotidiennement menacés de mort par les ténors du régime de Bongo. Cette situation prédispose certains journalistes à la corruption et trahissent donc leur profession, leur rédaction et leur engagement à ne pas divulguer les sources de l’information. Ainsi dés qu’un article, contre les crimes d’un baron, est en préparation dans une rédaction, le journaliste véreux va voir le baron et lui propose contre argent de lui révéler ce qui se trame contre lui (affaire Myboto contre la griffe). Par la suite le journaliste félon se verra proposer la création d’un journal aux ordres. Ces journalistes de la presse libre sont abordés par des hommes de main du régime. On leur demande d’atténuer leur ardeur, de servir de taupe ou de permettre le sabotage quand cela s’avère nécessaire et ceci contre des postes ou contre des fortes sommes d’argent. Plusieurs des membres de cette profession obtempèrent, car à défaut de cela, ils exposent leur vie. Le double assassinat de Silmost et de Sam Mvé Ondo, tous deux journalistes à Radio Télé Liberté constitut une illustration. L’assassinat des journalistes se fait presque exclusivement par empoisonnement. C’est un moyen «culturel » pour Bongo. Il a l’avantage de ne pas faire «du bruit» et permet de dire que la cause du décès est naturelle ou de courte maladie. Constance Beyémé, Sam Mvé Ondo, Silmost, et l’ancien Directeur de Cabinet de Mba Abessolo au RNB, sont mystérieusement mort de courte maladie. Ces personnes responsables de la ligne dure du RNB gênaient Bongo et Mba pour constituer une idyllique coalition contre le peuple.
 Le titre qu’il soit de tendance libre ou d’opposition disparaît des kioques  dés que le peuple s’aperçoit de sa collusion avec le pouvoir. En effet, celui-ci perd toute sa crédibilité et plu personne ne l’achête, alors il disparait s’il n’obtient pas le soutient financier du régime.
  
Quotidien des gabonais: inondations et insalubrité


- L’augmentation abusive des prix d’édition et de distribution de la presse libre est l’arme utilisée par Bongo pour rendre invendable les journaux libres. Il empoche au passage des substantiels entrées qui sont reversées aux journaux de sa presse. Finalement, ironie de l’histoire, c’est la presse libre, qui, par des voies détournées, finance la presse proche de Bongo. Ce qu’il faut savoir c’est qu’au Gabon, il existe une seule société d’imprimerie de la presse dénommée Multipress. A l’origine propriété de l’Etat, elle est devenu propriété de Bongo et est dirigé par un français qui est son ami de longue date. Donc tous les titres sont imprimés au Gabon par Multipress. Cette société impose des droits d’impression faramineux aux journaux libres. Ces droits doivent êtres entièrement payés avant l’impression à la commande. Multipress informe les censeurs du régime du contenu du numéro à imprimer. Ces derniers font les modifications nécessaires sans en informer les propriétaires du titre. La rédaction est surprise par le contenu du journal dans lequel ils ne se reconnaissent pas entre les lignes. Il arrive des fois ou la censure ne fonctionne pas et certaines «coquilles» passent, ou alors l’information est trop cocasse pour imprimer le numéro : dans le premier cas, c’est le branle bas de combat dés la parution. Le numéro est saisi dans les kiosques. Dans le deuxième cas, le numéro est censuré et ne sort pas. Malgré cette saisie ou cette censure, Multipress, qui, parfois n’a même pas fait tourner ses rotatives pour imprimer le numéro, ne rembourse pas les sommes perçues. Elle contribue ainsi chaque fois à appauvrir cette presse aux finances plus que délicates. L’autre problème est le coût de la distribution des journaux. Celle-ci est faite au Gabon par une société de monopole d’Etat appelée Sogapresse (ou Sonapresse), elle aussi ancienne propriété de l’Etat et actuelle propriété de Bongo. Ses prix de distribution sont à «géométrie variable», selon que cette «géométrie» soit favorable ou non au pouvoir. Quand il s’agit de la distribution des journaux de la presse libre les prix de distribution sont exorbitants quand la distribution de la presse à Bongo est pratiquement gratuite. C’est ainsi que volontairement cette société ne distribue pas les journaux de la presse libre à l’intérieur du pays, mais exclusivement à Libreville.  Il est plus facile de trouver n’importe quel journal de la presse internationale dans les principales villes du Gabon qu’un journal gabonais de la presse libre. 
La solution trouvée par les journaux de la presse libre aux problèmes d’impression est de faire la mise sous presse au Cameroun voisin. Mais, si l’envoi de la maquette du journal vers l’imprimeur se fait aisément par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, en revanche l’entrée et la distribution au Gabon des milliers d’exemplaires pause problème. D’abord la Sogapresse détenant le monopole d’Etat de l’importation et de la distribution de la presse écrite, aucune autre personne morale ou physique ne peut le faire sans autorisation de l’Etat. Comme le matériel de campagne de l’opposition, les journaux sont saisie par la douane dés l’entrée sur le territoire gabonais. Quand, clandestinement les journaux arrivent à entrer au Gabon (et c’est souvent le cas en camion), il se pose alors le problème de distribution sur tout le territoire national. Les journaux sont transportés en voiture. Celles-ci sont fouillées à tous les barrages militaires permanents et les exemplaires saisies. Quand les journaux échappent à la fouille des voitures ils sont bloqués dans les aérodromes du pays, car certaines villes du Gabon sont tellement enclavées qu’il faut un avion ou un bateau pour y parvenir. Par ailleurs, en avion quand c’est possible, vu le coût que cela engendre en poids et surtout le risque de saisie par la douane à l’arrivée, les propriétaires des titres sont obligé de rénoncer à la distribution à l’intérieur du pays. L’impression à l’étranger, l’importation clandestine des journaux, la distribution de ceux-ci dans tout le pays  crée un surenchérissement énorme des journaux de la presse. Cette situation vulnérabilise cette presse en la poussant irrémédiablement vers l’étranglement. Les journaux sont alors vendus par des vendeurs à la sauvette à la capitale, avec le risque d’être prît et emprisonné. Les vendeurs courageux qui acceptent de prendre ce risque sont de plus en plus rares. Cette arme a permis à Bongo et à son régime d’éliminer plus des trois quarts de la presse écrite éclose en 1990. 
- Le sabotage et la destruction des outils de production de la presse, de la radio et ou de la télévision libre. Il arrive que malgré tout l’appareil coercitif mis en place pour étrangler financièrement, la presse libre elle s’en sorte quand même. Dans ce cas les services secrets et autres milices et armées privées sabotent les rédactions, les siéges des partis ou sont installés des radios privées. 
En 1993, une radio à grand succès, la radio Fréquence libre, est sabotée par un commando. Ce dernier déverse de l’acide sur tous les équipements techniques dans ses locaux des trois quartiers. La radio cesse d’émettre. Cette radio propriétée de Marc Saturnin Nang Nguéma, opposant et Président du Parti Libéral Démocrate «l’homme joker d’Elf», qui ne quittait plus son gilet pare-balles, gênait Bongo en ce sens qu’elle était capable de livrer des secrets concernant le pétrole gabonais. 
Nzeng-Ayong: un immense bidon ville au cœur de la capitale
En 1994, c’est au tour de Radio Fréquence 3, du jeune Fanguinovény. Cet homme entreprenant a ouvert sa radio avec un emprunt contracté, grâce à une dame, auprès d’un baron du régime, frère de cette dernière. L’objectivité, le traitement impartial et véridique des questions d’actualité va gêner gravement le système. Le baron prêteur viendra avec sa milice privée au siège de la radio pour s’approprier des locaux et des appareils de la radio. Fréquence Trois cessera d’émettre pour apparaître plus tard sous un autre nom.
Celui donné par l’oligarque.
Une autre aventure de sabotage digne d’une scène de cinéma américain est celle du dynamitage par la garde prétorienne du dictateur de la Radio Télé Liberté. L’opération a été planifiée depuis le bureau de Bongo et a trouvé son application au quartier populaire « terre nouvelle ». Le point de départ prévu est le domicile d’un gabono-camerounais Komo Kamgo Jean marc, alias John Travolta, commerçant, membre du parti au pouvoir et résidant du quartier. A 4h00 du matin des charges explosives sont posées à la base du pylône qui sert d’antenne aux studios de la radio et de la télévision. Cette radio qui émettait en continu a le temps de lancer un SOS à la population avant l’explosion des charges sur le pylône qui a lieu vers cinq heures du matin. Cette explosion sera suivi par l’enlèvement et la séquestration des journalistes, des techniciens et même des membres de la famille de Jules Mba (dont une de ses filles fut gravement atteinte par balle), qui résidaient dans la même parcelle. Il est a rappelé que Jules Mba est un opposant de longue date à Bongo et celui-ci avait gracieusement mis sa maison et son terrain de terre nouvelle à la disposition de la RTL pour s’y implanter. La destruction terminée la garde présidentielle s’est retirée en laissant derrière eux chars, camions et Komo Kamgo Jean Marc. Les camions et chars seront brûlés par la population qui a répondu aux appels de détresse des journalistes. Quand à Komo Kamgo, il connaîtra une mort horrible. De son balcon il a commis l’erreur de tirer sur la foule et a tué un manifestant. Il a essuyé une pluie de projectiles dont l’un l’atteindra à la tête, le faisant perdre l’équilibre. Il est tombé aux mains des manifestants qui l’ont lynché en le brûlant vif, empalé à un manche à balais. Ses biens ont été pillés, sa maison brûlée, ses voitures incendiées, ses filles et sa femme gabonaise battus. Bongo n’a pas levé le petit doigt malgré la présence de deux casernes militaires à proximité du lieu. C’était le sacrifice, à y consentir. Il organisera quelques jours plus tard des obsèques d’une hypocrisie sans nom. 
Cette opération a coûté la vie à cinq personnes et blessé des nombreux autres (quatre parmi les manifestants et un du côté de Bongo). Cela ne l’a pas empêché de continuer à saboter les rédactions des principaux journaux de la presse libre. 
Ainsi La Griffe, a reçu plusieurs visites «musclées» à son desk, au point ou, pour composer le journal, la rédaction a du abandonner son desk pour d’autres endroits secrets. De même la Cigale Enchantée a connu des infortunes diverses. Le sabotage multiple du desk, la saisie des ordinateurs, l’agression et la séquestration des journalistes, les menaces à l’endroit de directeur de la publication et du directeur de la rédaction. La presse qui dérange a connu des fortunes diverses. Du sabotage du matériel au brouillage actif d’émissions de radio télédiffusion. Renouveler un tel équipement quand les finances laissent à désirer est très difficile et très chère au Gabon. Quand certains arrivent à se le procurer à l’étranger celui-ci est saisi par la douane qui impose une autorisation préalable des autorités gouvernementales à l’importation de ce type de matériel. Souvent dés qu’un desk d’un journal est saboté celui-ci meurt de sa belle mort et ne réapparaît plus. Beaucoup des médias de la presse audiovisuelle ont ainsi disparu.
- Le conseil national de la communication est une institution mise en place par Bongo non pas pour réguler la presse audiovisuelle et écrite au Gabon comme il le prétend, mais pour asservir, sanctionner et réprimer la presse d’opposition et la presse libre. Les journaux du parti au pouvoir et des barons du régime peuvent se livrer en long et en large sur leurs médias à un dénigrement systématique ou à des diatribes débilitantes sur des opposants ou des hommes qui ne partagent pas leur point de vue sans recevoir la moindre mise en garde. Mais il suffit qu’un journal libre relate un fait avéré dont l’acteur est un baron du régime, pour y subir toutes les foudres de cette institution aux ordres.
Bongo est un homme habitué aux bénis oui oui de ses courtisans et n’a donc pas l’habitude d’être contredit. La contradiction est vécu chez cet homme comme une atteinte inadmissible à son autorité et donc à son pouvoir personnel : il est le guide éclairé ! Il y a lieu de se demander par quelle lumière il est éclairé et qui l’allume et tient la lanterne. 
Par ailleurs l'information officielle est totalement inaccessible à la presse libre. Très peu de fonctionnaires ou de responsables au sein de l'Etat acceptent de donner des interviews à des publications privées. Les journalistes indépendants restent considérés comme des opposants. Dans la presse gouvernementale, l'autocensure est la règle. A tel point qu'une virgule mal placée, une mauvaise prononciation du nom ou du titre d’un baron du régime peut coûter une suspension de solde ou son poste à un journaliste de la presse officielle. La radiotélévision nationale est au service exclusif du gouvernement et du parti au pouvoir. L'opposition n'y a pas accès. 
Le conseil national de la communication qui doit réguler et permettre un égal accès de tous aux médias d’Etat est curieusement absente quand il s’agit d’équité du temps d’antenne. 
Avec toutes les mesures qui sont prises par cette institution, aucun journal de la presse libre n'arrive à sortir plus d'une demi-douzaine de numéros dans l'année, faute de moyens. L'existence d'une seule imprimerie, qui a tout le monopole dans le pays oblige les journalistes a publier leurs numéro en photocopies. Le papier, importé du Cameroun, coûte très cher. De plus, les autorités ne manifestent aucune volonté d'encourager le développement de la presse privée. Quand ces autorités le fond c’est pour les journaux aux ordres qui appartiennent aux barons du régime. Le gouvernement préfère acheter à grands frais des espaces publicitaires pour vanter les mérites du pays dans des journaux européens.
Pour conclure cette partie la presse indépendante n'existe quasiment plus au Gabon. Les rares journalistes critiques sont harcelés et les médias audiovisuels sont au service exclusif du Président Bongo et de son gouvernement. Bongo et son régime on réussi à laminer totalement toute la presse indépendante.