jeudi 18 septembre 2014

République Monarchique et Despotique du Gabon: Un acte de banditisme d'etat par le déguerpissement des militants non violants de l'esplanade de Sainte-marie


Le déguerpissement des étudiants et des citoyens gabonais d'un espace couvert par l'immunité diplomatique vient une fois de plus démontrer que le Gabon est dirigé par un sinistre bandit et un dément accompli. En effet, même les dictateurs les plus fous savent respecter l'immunité diplomatique des concessions des pays accrédités dans leurs pays. Au Gabon, la démence a atteint l'ethno-dictateur au point de se confondre dans toutes ses actions par du sinistre banditisme.


Repression des manifestations sociales par le régime BOA
La constitution, mainte fois regagnée au grés des humeurs des dictateurs Bongo 1er et Bongo II, garanti pourtant le droit de manifester, le droit d'opinion, le droit de faire grève, "sous réserve de trouble à l'ordre public". Le trouble à l'ordre public est du domaine du juge pénal, que vient faire le prétendu Président de la république dans une affaire de trouble à l'ordre publique pour donner l'ordre de réprimer des gabonais dans leur droit de manifester contre une injustice?

On voit bien, chers visiteurs que nous sommes bien en présence d'une république monarchique despotique ou les gabonais n'ont même plus le droit de dire non à l'imposture qui les frappe.

Notre pays n'est pas la propriété du
régime de BOA,
nous luttons pour libérer tous les gabonais
Ce régime est englué dans les incohérences les plus abjectes: Pendant que les limiers de cette dictature prétendent que le Gabon a une croissance forte et que les caisses de l'Etat sont pleines, on constate que les deux gouvernements du BOA sont incapables d'assurer le service minimum: bourse des étudiants, soins et santé aux gabonais, éducation des enfants, logements, routes, salaires des fonctionnaires, etc.

Il ne connait que trois choses: La prédation des richesses, le crime et la répression. Où est le dialogue, la tolérance pour avoir la paix que vante le triptyque de son parti non moins bandit qui se fait pompeusement appelé "Parti Démocratique gabonais"?

Violence de la repression d'Ali Bongo,
le seul langage qu'il connait est celui de la
violence aveugle contre son propre peuple
Ses actions actuelles sont un reniement des méthodes policées de son père. Les méthodes du père étaient, certes iniques, car ce n'étaient que la corruption et l'achat des consciences, mais elles avaient un fond de dialogue et de consensus. C'est à la fin du processus qu'Omar Bongo achetait les consciences de quelques-uns pour faire tomber la tension et les revendications. Cela ne résolvait pas le problème initialement posé, puisque, les corrompus repues s'en allaient et d'autres militants revenaient pour poser les mêmes problèmes.

Les problèmes de l'Université Omar Bongo, sont les mêmes de génération en génération le régime des Bongo est incapable de les résoudre depuis que cette université existe. En mon temps nous avons eu plusieurs mouvements en 1986, 1988, 1989 et 1990 avec la grande répression du régime Omar Bongo le 17 janvier.

C'est toujours les mêmes revendications:

La bourse d'études et les conditions d'études exécrables sont la trame des révendications, à cela s'ajoutent les programmes universitaires totalement en déphasage avec ce qui se fait ailleurs dans le monde, ou tout simplement des études sans rapport aux besoins du marché local de l'emploi;

Les salles de cours et amphithéâtres bondées ou l'exiguïté le dispute à l'insalubrité; la promiscuité, l'odeur et la chaleur finissant par décourager des étudiants et des professeurs, qui, pour les premiers ont des capacités intellectuelles discutables du fait du système éducatif qu’ils subissent, traduisant ainsi un manque de niveau évident et les second, des profs aux profils pompeux et aux cursus universitaires douteux qui cachent mal une incompétence tant pédagogique que formelle dans la matière qu’ils prétendent enseigner.

Forces de repression du régime BOA, empêchant une marche
de protestation contre les crimes rituels des barons du régime
Outre le fait de se prévaloir des salaires et des avantages qu’ils ne méritent pas certains de ces professionnels de la gouaille et des vacances tous frais payés dispensent des cours du jours dans les universités privés et écoles supérieures privés, propriétés des barons du régime, et viennent tout fatigué dispenser des cours le soir dans les universités d’Etat dont ils sont employés de jour à temps plein, et dont il se justifient du titre de fonctionnaire. Finalement les étudiants attendent toute la journée l’arrivée hypothétique du professeur. Quand il se pointe à 19h00 pour y dispenser son cours, c’est au pas de course, si l’étudiant n’a rien compris c’est son problème, et c’est malheureusement souvent le cas. Il est tellement pressé, car la « Régab » l’opium du gabonais  et la « petite » l’attendent au coin du bar.

Ces manquements sont complétés par une administration rectorale et un corps enseignant criminel qui ont institué le principe non inscrit des MST (Moyennes Sexuellement Transmissibles)? Un travestissement de la morale pour se dédouaner des crimes sexuels, au détriment des règles déontologiques les plus simples, commis contre la jeunesse gabonaise et l'avenir du Gabon.

La nature de BOA le rattrape au galop,
il restera ce qu'il cherche à cacher de sa nature
Le système qui encourage ce génocide éducatif ferme les yeux en les encourageant par des PIP, véritables primes d’incitation à la paresse, qui n’existent nulle part ailleurs au monde. Un salaire est relatif au travail que l’on fournit. Lorsque l’on accepte le contrat de travail, l’on est sensé d’avoir accepté toutes les conditions qui vont avec. La surenchère est donc de la mauvaise foi. Comment apprendre dans de telles circonstances ?

Comment s'étonner de l'échec de nos étudiants en Europe quand ceux-ci, pour couvrir une année académique de 9 mois, ne font en définitive que trois mois de cours parsemés des grèves d'enseignants, des grèves des étudiants, des grèves du personnel, des grèves des chercheurs, etc. A cela, il faut ajouter les fêtes, les "ponts", le ramadan etc.
 Quand en Europe les cours vont de début septembre en fin juillet (dix mois avec un minimum d'arrêt pour fêtes ou vacances), l'inanité du processus scolaire et académique est évidemment structurelle et non conjoncturelle: le Gabon n'a pas encore de toute évidence pensée à une école

BOA le prétorien, il n'a jamais été militaire,
mais il se pavanne dans cette tenue de général d'opérette
pour démontrer qu'il est prêt à reprimer le peuple
dans son désire de liberté
J'ai déjà démontré dans blog qu'un dirigeant incapable, sans imagination, n'a que la violence en dernier ressort pour se donner une posture et une étoffe qu'il ne peut obtenir en se faisant aimer du peuple.

Selon un sondage qu'il a lui-même commandé, les gabonais sont à 80% totalement opposé à ce fils de dictateur, lui-même dictateur devant l'éternel. Il faut dire que c'est probablement 99,99% des gabonais qui sont contre cet homme, car même dans sa propre famille il est haï et détesté.
Après cinq de régime sans partage de Bongo Ondima Ali (BOA), je suis en train de rechercher à la torche la moindre réalisation qui puisse donner prise à un satisfecit de la population gabonaise. Il y a lieu de sérieusement se questionner sur la nature des gens qui dirigent le Gabon : s’ont-ils des personnes au potentiel intellectuel et humain normal ? Car même l’idiot copie chez le voisin pour faire mieux sinon la même chose. Au Gabon on continue à s’empêtrer dans l’irrationnel et l’injustifiable. Malgré les revenus énormes de ce pays la rationalisation des choix d’investissement par rapport aux nécessités sociales et développementales criardes du peuple n’est pas à l’ordre du jour.

Jean Ndouanis

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