Le déguerpissement des étudiants et des citoyens
gabonais d'un espace couvert par l'immunité diplomatique vient une fois de plus
démontrer que le Gabon est dirigé par un sinistre bandit et un dément accompli.
En effet, même les dictateurs les plus fous savent respecter l'immunité diplomatique
des concessions des pays accrédités dans leurs pays. Au Gabon, la démence a
atteint l'ethno-dictateur au point de se confondre dans toutes ses actions par
du sinistre banditisme.
La constitution, mainte fois regagnée au grés des
humeurs des dictateurs Bongo 1er et Bongo II, garanti pourtant le droit de
manifester, le droit d'opinion, le droit de faire grève, "sous réserve de
trouble à l'ordre public". Le trouble à l'ordre public est du domaine du
juge pénal, que vient faire le prétendu Président de la république dans une
affaire de trouble à l'ordre publique pour donner l'ordre de réprimer des
gabonais dans leur droit de manifester contre une injustice?
Repression des manifestations sociales par le régime BOA |
On voit bien, chers visiteurs que nous sommes
bien en présence d'une république monarchique despotique ou les gabonais n'ont
même plus le droit de dire non à l'imposture qui les frappe.
Notre pays n'est pas la propriété du régime de BOA, nous luttons pour libérer tous les gabonais |
Il ne connait que trois choses: La prédation des
richesses, le crime et la répression. Où est le dialogue, la tolérance pour
avoir la paix que vante le triptyque de son parti non moins bandit qui se fait
pompeusement appelé "Parti Démocratique gabonais"?
Violence de la repression d'Ali Bongo, le seul langage qu'il connait est celui de la violence aveugle contre son propre peuple |
Les problèmes de l'Université Omar Bongo, sont
les mêmes de génération en génération le régime des Bongo est incapable de les
résoudre depuis que cette université existe. En mon temps nous avons eu
plusieurs mouvements en 1986, 1988, 1989 et 1990 avec la grande répression du
régime Omar Bongo le 17 janvier.
C'est toujours les mêmes revendications:
La bourse d'études et les conditions d'études
exécrables sont la trame des révendications, à cela s'ajoutent les programmes universitaires totalement en
déphasage avec ce qui se fait ailleurs dans le monde, ou tout simplement des études sans rapport aux besoins du marché local de l'emploi;
Les salles de cours et amphithéâtres bondées ou l'exiguïté le dispute à l'insalubrité; la promiscuité, l'odeur et la chaleur finissant par décourager des étudiants et des professeurs, qui, pour les premiers ont des capacités intellectuelles discutables du fait du système éducatif qu’ils subissent, traduisant ainsi un manque de niveau évident et les second, des profs aux profils pompeux et aux cursus universitaires douteux qui cachent mal une incompétence tant pédagogique que formelle dans la matière qu’ils prétendent enseigner.
Les salles de cours et amphithéâtres bondées ou l'exiguïté le dispute à l'insalubrité; la promiscuité, l'odeur et la chaleur finissant par décourager des étudiants et des professeurs, qui, pour les premiers ont des capacités intellectuelles discutables du fait du système éducatif qu’ils subissent, traduisant ainsi un manque de niveau évident et les second, des profs aux profils pompeux et aux cursus universitaires douteux qui cachent mal une incompétence tant pédagogique que formelle dans la matière qu’ils prétendent enseigner.
Forces de repression du régime BOA, empêchant une marche de protestation contre les crimes rituels des barons du régime |
Ces manquements sont complétés par une administration
rectorale et un corps enseignant criminel qui ont institué le principe non
inscrit des MST (Moyennes Sexuellement Transmissibles)? Un travestissement de
la morale pour se dédouaner des crimes sexuels, au détriment des règles
déontologiques les plus simples, commis contre la jeunesse gabonaise et
l'avenir du Gabon.
La nature de BOA le rattrape au galop, il restera ce qu'il cherche à cacher de sa nature |
Comment s'étonner de l'échec de nos étudiants en
Europe quand ceux-ci, pour couvrir une année académique de 9 mois, ne font en
définitive que trois mois de cours parsemés des grèves d'enseignants, des grèves
des étudiants, des grèves du personnel, des grèves des chercheurs, etc. A cela,
il faut ajouter les fêtes, les "ponts", le ramadan etc.
Quand en Europe les cours vont de début septembre
en fin juillet (dix mois avec un minimum d'arrêt pour fêtes ou vacances),
l'inanité du processus scolaire et académique est évidemment structurelle et
non conjoncturelle: le Gabon n'a pas encore de toute évidence pensée à une
école
BOA le prétorien, il n'a jamais été militaire, mais il se pavanne dans cette tenue de général d'opérette pour démontrer qu'il est prêt à reprimer le peuple dans son désire de liberté |
Selon un sondage qu'il a lui-même commandé, les
gabonais sont à 80% totalement opposé à ce fils de dictateur, lui-même
dictateur devant l'éternel. Il faut dire que c'est probablement 99,99% des
gabonais qui sont contre cet homme, car même dans sa propre famille il est haï
et détesté.
Après cinq de régime sans partage de Bongo Ondima
Ali (BOA), je suis en train de rechercher à la torche la moindre réalisation
qui puisse donner prise à un satisfecit de la population gabonaise. Il y a lieu
de sérieusement se questionner sur la nature des gens qui dirigent le Gabon :
s’ont-ils des personnes au potentiel intellectuel et humain normal ? Car
même l’idiot copie chez le voisin pour faire mieux sinon la même chose. Au
Gabon on continue à s’empêtrer dans l’irrationnel et l’injustifiable. Malgré
les revenus énormes de ce pays la rationalisation des choix d’investissement par
rapport aux nécessités sociales et développementales criardes du peuple n’est
pas à l’ordre du jour.
Jean Ndouanis
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