vendredi 19 septembre 2014

Maitre Louis Gaston Mayila: une disgrâce programmée par le régime BOA?

Le commentaire ci-après de "Tsotu Mwiri" a été tiré du site http://gabonreview.com/blog/mayila-aux-arrets-histoire-fausse-monnaie/
Je vous le livre in ex-tenso et je ferai quelques commentaires par la suite.
La première arrestation d'un leader de l'opposition,
 un tour de chauffe du régime BOA? le peuple attend
"Le faux monneyage est une pratique bien installée au coeur de l'Etat Bongo-PDG. Tous ceux qui étaient nommés à des postes ministériels sous Omar Bongo pratiquaient le faux monneyage, tous y compris Ali Bongo et c'est le fameux secret dont les anciens pédégistes devenus opposant parlent. Le defunt Serge Mba Bekalé avait affirmé qu'après sa nommination comme ministre dans les années 90, qu'il avait été surpris par la pratique et il a du s'y résoudre: Dés sa rencontre avec OBO il lui a remis une planche à billet avec l'équivalent papier d'un milliard de francs cfa. Par ailleurs d'autres comme Oyé Mba ont été surpris avec des milliards de faux billet à Ntoum et Nzamaligué lors des élections de député en 1990. Les commerçants se sont vu ruinés du jour au lendemain. Certains comme feu Patrice Nziengui Mouloungui sont allés même jusqu'à utiliser le papier "canson" car en rupture du papier argent. La fausse monnaie est donc une pratique trés bien connue des tenants du pouvoir, on ne va en prison que lorsque l'on tombe en disgrace. C'est aussi une arme utilisée contre les opposants. Mbou Yembi en a fait la triste expérience, après avoir reçu un cadeau de 55 millions d'cfa d'OBO, il a eu la visite du B2 au petit matin chez lui pour découvrir ... 55 millions cfa de faux billets. Malolas le syndicaliste de l'asecna a subi le même sort et les étudiants ne sont pas en reste. les opposants politiques, syndicalistes, les étudiants sont piégés pour êtres arrêter pour délit de droit commun alors que cela cache un réglement de compte politique.
Pour le cas de Mayila, victime de feman camerounais que l'on ne cite pas dans cet article, est symptomatique à cet egard. C'est bien lui qui s'est fait piégé par des escroqs camerounais, c'est lui qui en a été victime en perdant des biens. Beaucoup des gabonais ont déjà été victimes de l'escroquerie de multiplication d'argent par des escroqs camerounais, ce qui étonne dans cette affaire, c'est la promptitude de son arrestation juste après avoir tenu des propos contre BOA.
Je resterai prudent, avant de jetter la pierre sur le bwitiste de Yombi, car dans ce cas il faut le faire pour tous en commençant par le BOA et son vaudouiste coincé en flagrant délit dans un avion présidentiel."
 
Un meeting de l'opposition à Rio: la judiciarisation des manifestations sociales
et la criminalisation de l'opposition va entrainer la guerre civile
Les propos de Tsotu Mwiri ci-dessous résument la situation du faux monnayage au Gabon. La personne sous ce pseudo semble bien connaitre les méandres du système, s'il n'en fait pas parti ou n'en faisait pas parti. Tout en étant la brebis la plus galeuse de la république (dixit Moutambou-Mboumba), Maitre Louis Gaston Mayila a toujours été le prête nom des nombreuses sociétés du clan Bongo le porteur de valise d'Omar Bongo et surtout le porteur d'eau du régime. Virevoltant et prévisible par ses actes, imprévisible par son bongoïsme viscéral (il se réclamait être le fils d'Omar bongo), Maitre Mayila est une figure historique du système. Il a claqué la porte du PDG dans les années 90 pour créer le Parti de l'Unité du Peuple se réclamant de l'opposition (PUP, batunamianu bulongu upup a pupi, tu pupianu, littéralement chers compatriotes le monde bouge, bougeons). Spécialiste de l'esbroufe et de l'entourloupe, il a été de tous les coups tordus de la République des coquins du Gabon. Il trahira ses amis de la Coordination de l'Opposition Démocratique après la conférence nationale et les accords dit de Paris, ou sous un tonitruant "je ne peux pas lutter contre mon propre camp" il rejoindra la "majorité présidentielle" d'Omar Bongo et occupera de nouveau de nombreux postes ministériels, à l'instar de ceux qu'il occupait avant les années 90.
Les leaders de l'oppostion sous la menance du régime BOA

En perte de vitesse auprès de son père OBO, on le retrouvera à la tête d'un nouveau parti UNPR, Union pour une Nouvelle République, avec Pierre Mamboundou, l'opposant historique, à l'intérieur d'une coalition politique du nom de l'ACR pour les élections de 2009.

Depuis la mort de Pierre Mamboundou, il revendique sa succession à la tête de cette coalition devenue moribonde.

Du point de vue des affaires, il est difficile de croire qu'après avoir roulé sur les milliards du régime, Maitre Mayila en soit réduit à chercher à faire multiplier trois malheureux millions pour chercher à en avoir trente par le truchement des escrocs. Qui peut faire croire aux gabonais qu'un homme aussi rusé se soit fait arnaquer par des vulgaires feman? Rien que par les salaires qu'il paye à ses employés cette somme est largement dépassée. Et que dire du chiffre d'affaire de ses nombreuses entreprises, certes au déclin, mais en fonctionnement? Mais le système diabolique des Bongo est ainsi fait, comme le diable ce que ce système t'offre par le sein gauche il te le reprend par le sein droit. Beaucoup des barons du régime, toute origine ethnique et régionale confondus, sont morts dans la pauvreté et le dénuement le plus complet. Impossible d'imaginer en les voyant dans la disgrâce qu'il étaient des hommes puissants qui pouvaient faire disparaitre leur semblables d'un claquement de doigts. OBO l'avait bien dit, d'un ministre il en fait un chien et d'un chien il en fait un ministre. Le fils ne fait que la même chose.
Jean Ndouanis et Jean Ping, rencontre avec les gabonais à Bruxelles,
une réunion pertubée par les sicaires du régime BOA

Du point de vu politique, la danse du ventre qu'il menait pour attirer les faveurs du dictateur BOA aux fins d'être nommé Vice-Président de la République, ne semble pas avoir intéressé son petit "frère". Il aurait fait sien de cet adage selon lequel "il est dans le propre des gens de respecter ceux qui résistent et d'écraser ceux qui se soumettent.

Bien malgré ce passé tumultueux, la disgrâce de LGM est, en à point douter, un règlement de compte politique. En effet la criminalisation de toute revendication sociale et la judiciarisation de toute forme d’opposition au régime consacre le coup d’état permanent de Bongo Ondimba Ali. Il suffit de te tenir des propos contre le régime pour que les dossiers sur sa vie passée ressortent au grand jour comme par enchantement.
Selon les informations en ma possession, le régime Bongo-PDG est entrain de perpétrer un coup d’Etat judiciaire. Celui-ci consiste à arrêter toutes les personnes qui combattent ce régime sous des accusations fallacieuses diverses allant de simples délits de droits commun au complot contre l’Etat.

Jean Ping est dans le collimateur de ces sicaires du régime. Ils ne réculent devant rien, du piratage des journaux libres à la fabrication de faux journaux pour faire passer des informations mensongères et diffamatoires contre un adversaire au devant duquel le pouvoir se sent impuissant. Des plaintes judiciaires faites par de tenebreuses ONG à la solde d'de BOA et d'accormbessi débitent des mensonges pour traduire Jean Ping au tribunal.
Dangereux BOA qui ne veut que du mal aux gabonais
Des tribunaux d’exception seront installés sous la direction des procureurs spéciaux. Les futurs condamnés seront les membres de la société civile libre, les leaders et responsables politiques (y compris du PDG), les opposants, les membres de la diaspora, les militaires soupçonnés, les responsables des médias libres, les objecteurs de conscience, les étudiants. Tous ceux qui ont en commun de s’opposer contre la dictature Bongo Ondimba Ali-PDG-Accrombessi pour l’établissement d’une démocratie libérale et pluraliste sont dans le collimateur. Des faux documents seront fabriqués tout comme des faux témoins viendront témoigner dans l’anonymat. L’objectif est de condamner les leaders et tous ceux qui dérangent la dictature à des lourdes peines de prison avant l’échéance du mandat usurpée par Bongo-Ondimba Ali en 2016.

Ces procès qui relève de la justice d’exception et se concluront par l’emprisonnement de tous les leaders qui résistent à l’hégémonie d’une famille biologique et politique : c’est un coup d’Etat judiciaire, car celui-ci tend à décapiter toute forme d’opposition et donc d’alternance au pouvoir.

La première partie de ce plan machiavélique est déjà en cours : elle consiste à aassassiner par empoisonnement des personnes du milieu judiciaire, politique, militaire et médiatique. Il s’agit de présenter l’affaire comme si les victimes sont mortes de mort naturelle. Ensuite il s’agit de diaboliser les opposants en les accusant de tous les péchés d’Israël, notamment les détournements fictifs et autres faits qu’ils fabriquent (détournements fêtes tournantes, etc).


Mboumba-Nziengui: PDF Parti upg de la Famille Opposition fabriquée
par le régime: médias et espace d'expression,
soutien judiciaire et financier acquis
La deuxième partie consiste à infiltrer l’opposition véritable pour pertuber les rencontres et meeting en provocant des bagarres et rixes pour prouver l’existence d’un complot. Ainsi, des groupes tels ceux dirigés par Akassaga Okinda, de sinistre réputation et auteur du faux acte de naissance pour organiser des équipes de perturbateurs. A l’issus de ces manifestations les leaders seront arrêtés et écroués sous le motif de complot contre l’Etat.

La troisième partie est l’organisation d’un procès d’exception qui verra la condamnation à des lourdes peines de prison les leaders de l’opposition, l’interdiction d’exercice de tout mandat électif aux condamnés, etc.

Après avoir fait assassiner le leader Pierre Mamboundou, BOA cherche à faire le vide pour être seul aux prochaines élections présidentielles. Il veut ainsi décapiter toute l’opposition et annihiler toute chance d’alternance démocratique au Gabon.

Jean Eyegue Ndong, Louis Gaston Mayila ne sont que les premiers sur la liste.

Il revient aux gabonaises et aux gabonais de décider. Ils doivent décider de leur destin. Ils doivent choisir entre l’éternelle persécution, le viol des libertés et la libération du joug de l’oppression.

Jean Ndouanis




 

jeudi 18 septembre 2014

République Monarchique et Despotique du Gabon: Un acte de banditisme d'etat par le déguerpissement des militants non violants de l'esplanade de Sainte-marie


Le déguerpissement des étudiants et des citoyens gabonais d'un espace couvert par l'immunité diplomatique vient une fois de plus démontrer que le Gabon est dirigé par un sinistre bandit et un dément accompli. En effet, même les dictateurs les plus fous savent respecter l'immunité diplomatique des concessions des pays accrédités dans leurs pays. Au Gabon, la démence a atteint l'ethno-dictateur au point de se confondre dans toutes ses actions par du sinistre banditisme.


Repression des manifestations sociales par le régime BOA
La constitution, mainte fois regagnée au grés des humeurs des dictateurs Bongo 1er et Bongo II, garanti pourtant le droit de manifester, le droit d'opinion, le droit de faire grève, "sous réserve de trouble à l'ordre public". Le trouble à l'ordre public est du domaine du juge pénal, que vient faire le prétendu Président de la république dans une affaire de trouble à l'ordre publique pour donner l'ordre de réprimer des gabonais dans leur droit de manifester contre une injustice?

On voit bien, chers visiteurs que nous sommes bien en présence d'une république monarchique despotique ou les gabonais n'ont même plus le droit de dire non à l'imposture qui les frappe.

Notre pays n'est pas la propriété du
régime de BOA,
nous luttons pour libérer tous les gabonais
Ce régime est englué dans les incohérences les plus abjectes: Pendant que les limiers de cette dictature prétendent que le Gabon a une croissance forte et que les caisses de l'Etat sont pleines, on constate que les deux gouvernements du BOA sont incapables d'assurer le service minimum: bourse des étudiants, soins et santé aux gabonais, éducation des enfants, logements, routes, salaires des fonctionnaires, etc.

Il ne connait que trois choses: La prédation des richesses, le crime et la répression. Où est le dialogue, la tolérance pour avoir la paix que vante le triptyque de son parti non moins bandit qui se fait pompeusement appelé "Parti Démocratique gabonais"?

Violence de la repression d'Ali Bongo,
le seul langage qu'il connait est celui de la
violence aveugle contre son propre peuple
Ses actions actuelles sont un reniement des méthodes policées de son père. Les méthodes du père étaient, certes iniques, car ce n'étaient que la corruption et l'achat des consciences, mais elles avaient un fond de dialogue et de consensus. C'est à la fin du processus qu'Omar Bongo achetait les consciences de quelques-uns pour faire tomber la tension et les revendications. Cela ne résolvait pas le problème initialement posé, puisque, les corrompus repues s'en allaient et d'autres militants revenaient pour poser les mêmes problèmes.

Les problèmes de l'Université Omar Bongo, sont les mêmes de génération en génération le régime des Bongo est incapable de les résoudre depuis que cette université existe. En mon temps nous avons eu plusieurs mouvements en 1986, 1988, 1989 et 1990 avec la grande répression du régime Omar Bongo le 17 janvier.

C'est toujours les mêmes revendications:

La bourse d'études et les conditions d'études exécrables sont la trame des révendications, à cela s'ajoutent les programmes universitaires totalement en déphasage avec ce qui se fait ailleurs dans le monde, ou tout simplement des études sans rapport aux besoins du marché local de l'emploi;

Les salles de cours et amphithéâtres bondées ou l'exiguïté le dispute à l'insalubrité; la promiscuité, l'odeur et la chaleur finissant par décourager des étudiants et des professeurs, qui, pour les premiers ont des capacités intellectuelles discutables du fait du système éducatif qu’ils subissent, traduisant ainsi un manque de niveau évident et les second, des profs aux profils pompeux et aux cursus universitaires douteux qui cachent mal une incompétence tant pédagogique que formelle dans la matière qu’ils prétendent enseigner.

Forces de repression du régime BOA, empêchant une marche
de protestation contre les crimes rituels des barons du régime
Outre le fait de se prévaloir des salaires et des avantages qu’ils ne méritent pas certains de ces professionnels de la gouaille et des vacances tous frais payés dispensent des cours du jours dans les universités privés et écoles supérieures privés, propriétés des barons du régime, et viennent tout fatigué dispenser des cours le soir dans les universités d’Etat dont ils sont employés de jour à temps plein, et dont il se justifient du titre de fonctionnaire. Finalement les étudiants attendent toute la journée l’arrivée hypothétique du professeur. Quand il se pointe à 19h00 pour y dispenser son cours, c’est au pas de course, si l’étudiant n’a rien compris c’est son problème, et c’est malheureusement souvent le cas. Il est tellement pressé, car la « Régab » l’opium du gabonais  et la « petite » l’attendent au coin du bar.

Ces manquements sont complétés par une administration rectorale et un corps enseignant criminel qui ont institué le principe non inscrit des MST (Moyennes Sexuellement Transmissibles)? Un travestissement de la morale pour se dédouaner des crimes sexuels, au détriment des règles déontologiques les plus simples, commis contre la jeunesse gabonaise et l'avenir du Gabon.

La nature de BOA le rattrape au galop,
il restera ce qu'il cherche à cacher de sa nature
Le système qui encourage ce génocide éducatif ferme les yeux en les encourageant par des PIP, véritables primes d’incitation à la paresse, qui n’existent nulle part ailleurs au monde. Un salaire est relatif au travail que l’on fournit. Lorsque l’on accepte le contrat de travail, l’on est sensé d’avoir accepté toutes les conditions qui vont avec. La surenchère est donc de la mauvaise foi. Comment apprendre dans de telles circonstances ?

Comment s'étonner de l'échec de nos étudiants en Europe quand ceux-ci, pour couvrir une année académique de 9 mois, ne font en définitive que trois mois de cours parsemés des grèves d'enseignants, des grèves des étudiants, des grèves du personnel, des grèves des chercheurs, etc. A cela, il faut ajouter les fêtes, les "ponts", le ramadan etc.
 Quand en Europe les cours vont de début septembre en fin juillet (dix mois avec un minimum d'arrêt pour fêtes ou vacances), l'inanité du processus scolaire et académique est évidemment structurelle et non conjoncturelle: le Gabon n'a pas encore de toute évidence pensée à une école

BOA le prétorien, il n'a jamais été militaire,
mais il se pavanne dans cette tenue de général d'opérette
pour démontrer qu'il est prêt à reprimer le peuple
dans son désire de liberté
J'ai déjà démontré dans blog qu'un dirigeant incapable, sans imagination, n'a que la violence en dernier ressort pour se donner une posture et une étoffe qu'il ne peut obtenir en se faisant aimer du peuple.

Selon un sondage qu'il a lui-même commandé, les gabonais sont à 80% totalement opposé à ce fils de dictateur, lui-même dictateur devant l'éternel. Il faut dire que c'est probablement 99,99% des gabonais qui sont contre cet homme, car même dans sa propre famille il est haï et détesté.
Après cinq de régime sans partage de Bongo Ondima Ali (BOA), je suis en train de rechercher à la torche la moindre réalisation qui puisse donner prise à un satisfecit de la population gabonaise. Il y a lieu de sérieusement se questionner sur la nature des gens qui dirigent le Gabon : s’ont-ils des personnes au potentiel intellectuel et humain normal ? Car même l’idiot copie chez le voisin pour faire mieux sinon la même chose. Au Gabon on continue à s’empêtrer dans l’irrationnel et l’injustifiable. Malgré les revenus énormes de ce pays la rationalisation des choix d’investissement par rapport aux nécessités sociales et développementales criardes du peuple n’est pas à l’ordre du jour.

Jean Ndouanis

lundi 8 septembre 2014


   
UNION DU PEUPLE GABONAIS
 

Le Président
de l’Union Peuple Gabonais
                                                                 _____________________
 
                                                                 DECLARATION DE PRESSE

 

Mesdames, messieurs,
Chers compatriotes,

Mesdames, messieurs,

Sur le mérite d’un audit réalisé par la Cour des comptes sur les fêtes tournantes, plusieurs hauts cadres de notre administration ont fait l’objet d’une interpellation ayant débouché sur des mesures de détention préventive, et Monsieur le Premier Ministre Jean EYEGHE NDONG a fait l’objet d’une audition, dont nul ne peut présager des suites.


 Convaincu d’avoir répondu d’abord à un vœu du Peuple gabonais, qui a toujours réclamé plus de justice sociale, le Chef de l’Exécutif a lancé un appel à l’union sacrée autour de la démarche de transparence engagée par lui, pendant que dans le cadre d’une conférence de presse organisée à son quartier général à Nkembo, Jean EYEGHE NDONG qui est mis en cause pour une somme globale de 98 milliards de francs CFA, menace de délier sa langue et de faire exploser la République.
Mieux que toutes les démonstrations savantes, la guerre désormais déclarée entre Ali BONGO ONDIMBA et Jean EYEGHE NDONG en vertu des actes posés dans l’exercice de leurs charges institutionnelles respectives, ouvre d’abord et avant tout, le véritable procès du régime de la Rénovation, qui étale de la manière la plus emblématique à la face du monde, un instantané saisissant du mal développement infligé à notre pays depuis plus de cinquante ans aujourd’hui.
 Mais au-delà, cet échange à fleurets mouchetés qui n’est que le premier épisode d’une mauvaise série qui va opposer les amis du père à ceux du fils, montre que ce régime est parvenu au bout de son processus, toutes choses qui appellent les gabonaises et les gabonais à travailler à la seule chose qui vaille, c'est-à-dire, la mise en place et l’avènement au GABON d’une nouvelle République.

Chers compatriotes,
Parce que les usages politiques invitent ses acteurs à prendre date avec l’histoire, j’ai choisi la ville de Port-Gentil, capitale économique de ce pays, si riche de ses potentialités et si pauvre de sa gouvernance, pour répondre aux messages lancés par le Chef de l’Exécutif et par le Chef du Gouvernement.
Globalement à l’un et l’autre, en compétition pour la conquête de l’opinion, je dis, que de la même manière, la recherche de la vérité ne peut en aucun cas être blâmable, de la même manière, nous avons la faiblesse de penser que la production de la vérité, de toute la vérité et rien que la vérité, ne peut se suffire d’une simple menace.
Chers Excellences, restituées dans ces termes, vos actions respectives ont la garantie de mon soutien.
Et comme il n’est point d’éloges flatteurs sans liberté de blâmer, vos démarches respectives appellent respectivement les observations qui vont suivre.

Monsieur le Chef de l’Exécutif,
Le devoir de vérité me commande de vous présenter mes félicitations, pour cet engagement pour la vérité, en formulant à l’endroit des juges dont vous garantissez l’indépendance, en votre qualité du Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, la complainte d’avoir à respecter le plus scrupuleusement du monde, aussi bien la présomption d’innocence que le droit à un procès équitable, dont je suis le premier à avoir fait les frais de leur violation.
En vous adressant ces félicitations, le devoir de mémoire m’incline, en toute humilité, à vous dire aussi, que votre invitation lancée à tous d’avoir à e vous suivre ne trouvera pas écho chez nous, simplement parce que le privilège que Pierre MAMBOUNDOU m’a accordé d’approcher au plus près de son œuvre me commande de témoigner devant la postérité, pour dire, sans vous faire offense, que c’est vous qui opérez un rapprochement objectif avec un combat totalement dédié à la moralisation de la vie publique.
Parce que les faits parlent pour nous, l’évocation des lois sur la biométrie, sur la haute cour de justice, le combat acharné contre la privatisation de Gabon Télécom et de Air Gabon, qui ont conduits votre régime à passer par pertes et profits des instruments de souveraineté, offre la plus belle illustration qui montre, par l’exemple, que pendant 25 ans, nous nous sommes battus contre votre camp, contre votre système, pour la transparence des procédures et la bonne gouvernance. 
Maintenant que vous nous rejoignez, avec l’espoir que ce soit de manière définitive et non feinte, nous disons que l’arbre des fêtes tournantes ne doit pas servir de prétexte pour cacher la forêt des turpitudes de votre régime, que nous vous encourageons à défricher dans sa totalité.
En vous formulant d’entrée une complainte à l’endroit des juges, dont vous assurez l’indépendance alors que vous êtes partie à ce débat pour l’éclosion de la vérité, j’entends poser un questionnement essentiel, qui porte sur l’égalité des citoyens, de tous les citoyens devant la loi, selon qu’elle condamne ou qu’elle protège.
Au risque de vous déplaire, j’entends vous signifier, que la république vertueuse que nous appelons de tous nos vœux, nous invite à nous libérer des belles formules, et à placer les questions d’éthique au centre de notre pratique politique et institutionnelle, parce que c’est à cette condition que nous allons redonner de la valeur à la parole politique, et mieux encore, c’est à cette seule condition que nous allons restaurer l’autorité de l’Etat.

Monsieur le Président,

 Le dossier des fêtes tournantes et la recherche de la vérité sur la destination réelle des deniers affectés au développement de l’arrière pays est une plongée dans la réalité de notre système politique et institutionnel, qui pose d’abord la question de l’indépendance du pouvoir judiciaire au GABON.
Dans notre tradition juridique et politique, l’histoire de la justice est celle du rapport qui distance la main du roi, qui tient la justice, de celle du juge à qui cette justice est simplement déléguée.
En mettant ainsi en lumière le statut du juge devant l’histoire de la justice, le devoir de vérité montre qu’en sa qualité de mandataire du souverain, tout délégué ne peut prendre le risque d’une quelconque émancipation d’avec le pouvoir politique qu’à peine de forfaiture.
C’est pourquoi prête à sourire, l’argument bon marché de l’indépendance de la justice agité en épouvantail, sous la férule de l’article 66 de notre constitution.
A l’école de la rigueur, qui invite à se démarquer de la beauté des mots pour aller rechercher la vérité des mots, le bon sens qui est la chose la mieux partagée montre que, interprétée à l’intention des nuls, l’indépendance du pouvoir judiciaire est une formule bien élégante qui revient à affirmer de manière péremptoire,  que lorsque la chance fait la grâce à un juge d’être nommé par le chef de l’Etat qui dispose du pouvoir de le révoquer à tout moment, ce magistrat puisse disposer en sa personne des moyens de son indépendance face au Pouvoir d’Etat.
Non seulement cette affirmation est une pure vue de l’esprit, mais plus encore, elle montre que l’indépendance du pouvoir judiciaire est un combat personnel et quotidien du juge, qui, à force d’indépendance, l’éloigne chaque jour de l’estime du pouvoir politique.

Chers compatriotes,
C’est ici le lieu de rendre hommage à ces juges rebelles, installés dans le sort du bénitier, c'est-à-dire loin du cœur mais toujours près de la porte dans le sens de la sortie.
C’est ici le lieu de saluer ces juges justes, qui, au péril de leurs carrières, distribuent la raison et attribuent le tort selon ce que les faits commandent, et non pour plaire aux convenances du prince.
C’est ici le lieu d’appeler à la protection de cette espèce rare de juges, en voie de disparition certaine si le Peuple au nom duquel ils rendent cette justice n’y prend garde.

Monsieur le Président,
A cette occurrence-là, le recours à la justice prend toutes les allures d’une démarche républicaine bien adroite, d’autant que l’on peut formuler les plus expresses réserves à l’endroit de la justice financière.
Sans vouloir absoudre qui que ce soit dans une procédure qui commande que la vérité soit faite, l’on peut en toute légitimité s’interroger sur l’indépendance de la justice financière, du moins sur celle de celui qui l’incarne, parce que depuis l’an 2002, la Cour des Comptes qui est dirigée par le même Président a attendu que vous donniez le ton pour qu’elle chante la chanson des fêtes tournantes, alors que la loi qui organise son fonctionnement l’autorise à se saisir d’office et à dire le droit. Tout le droit et rien que le droit.
A s’y méprendre, cette synchronisation à l’ordre du Pouvoir Exécutif prend toutes les mauvaises allures d’une instrumentalisation du pouvoir judiciaire.

De toute évidence, le moment nous parait venu, de repenser notre justice, autour d’une réforme qui libère la justice qui est un Pouvoir à part entière, de la tutelle du Pouvoir Exécutif.
A ce propos, l’Union du Peuple Gabonais proposera en temps utile, à tous les démocrates sincères, qui n’ont pas de camp politique, un projet de réforme du système judiciaire.
Monsieur le Président du Conseil supérieur de la magistrature,
Sur le questionnement relatif à l’égalité des citoyens devant la loi, votre initiative sur le dossier des fêtes tournantes montre bien que ce concept n’a été que trop galvaudé par votre régime.
Véritable rendez-vous des inconciliables, il se trouve que votre action confirme cette application à tempérament, qui semble exposer le citoyen à la justice selon sa distance vis-à-vis du Pouvoir en place.
Pour taire définitivement ces critiques devant la Nation qui vous regarde, l’application de ce postulat doit commencer à s’appliquer à vous-même, avant de s’appliquer à tous.
Oui Monsieur le Président,
Au-delà du confort des mots, vous devez donner au Peuple le gage de l’exemplarité, parce que l’exemple doit toujours venir du haut.

Sauf votre respect, votre image, ou celle de votre famille, reste à tort ou à raison brouillée par le dossier des biens mal acquis. Et la position de la justice gabonaise, si diligente sur le dossier des fêtes tournantes et si muette sur le dossier des biens mal acquis dont elle peut valablement se saisir d’office, est du plus mauvais effet sur l’image du pays tout entier.

Monsieur le Président,

L’égalité des citoyens, de tous les citoyens devant la loi, selon qu’elle punit ou qu’elle protège, postule que chaque gabonais soit, d’abord et avant tout, à égalité avec le Chef de l’état devant toutes les procédures officielles.

Or à la pratique, force est de constater que vous n’êtes à égalité avec aucun autre citoyen.
Vous n’êtes à égalité avec aucun gabonais devant l’élection, puisque affranchi de la solidarité gouvernementale, un Ministre de l’intérieur que vous connaissez fort bien, a fait comprendre à tous les gabonais, que mal inspiré, tout titulaire de cette charge détient les clés de la fraude.
Et parce que l’histoire de notre jeune pays s’écrit au présent, les gabonais se rappellent comme si c’était hier, que dans l’exercice de ladite charge, un préposé à cette mission avait proclamé des résultats d’une élection présidentielle au profit de votre illustre prédécesseur, alors que les opérations de dépouillement n’étaient seulement qu’en cours.

Vous n’êtes à égalité avec aucun gabonais  devant le contentieux électoral, puisque du fait de la dévolution familiale des charges publiques érigée en système de gouvernement, votre père hier et vous-même aujourd’hui disposez d’une avance incommensurable devant le juge de la constitution et de l’élection présidentielle.

Vous n’êtes à égalité avec aucun gabonais devant les juridictions judiciaires, administratives et financières, par le pouvoir de nomination des juges qui vous échoit personnellement.

Face à un tel tableau, que chaque citoyen honnête doit pouvoir compléter à l’aune de sa propre expérience, je voudrais prendre langue avec chaque gabonais, sur les enjeux attachés à ce dossier des fêtes tournantes, derrière lequel, le chef de l’Exécutif entend engranger les bénéfices politiques pour la continuité de son œuvre.

 A l’égard de Monsieur EYEGHE NDONG, je vais dire ceci :
Monsieur le Chef du Gouvernement,
Je voudrais vous signifier toute mon estime, pour le courage que vous avez affiché, en décidant de faire le saut périlleux, mais qualitatif, dans la mer très agitée de l’opposition.
Ayant décidé de mettre votre grande expérience des affaires publiques au service de notre famille politique, vous avez vocation à participer, de manière forte, à légitimer notre mission de sentinelle, utile pour tout régime ayant à cœur d’améliorer la gouvernance du pays, chaque fois qu’au-delà du ton, il saura lire entre les lignes de nos observations les propositions alternatives qu’elles portent.
Monsieur le Chef du Gouvernement,
Aujourd’hui, vous êtes interpellé pour les actes posés en votre qualité de Premier Ministre.
 
Le devoir de vérité, me commande de vous inviter à rendre compte de votre gestion, pour le triomphe du droit, parce que je ne doute pas de votre probité.
En cette qualité, vous saurez comprendre la démarcation d’usage que les faits imposent de la part de celui dont le Parti, en l’occurrence l’Union du Peuple Gabonais, n’a jamais partagé l’orientation politique dont vous avez à répondre des  effets pernicieux.
Mesdames, messieurs,
Le dossier des fêtes tournantes pose le problème de la décentralisation.
Toujours évoquée, mais jamais appliquée, le régime que Monsieur EYEGHE NDONG a servi avec zèle, s’est toujours refusé à appliquer cet instrument de bonne gouvernance, qui invite à partager le pouvoir, et donc à donner des moyens nécessaires et suffisants aux institutions de proximité, afin de répartir le développement là où il est attendu, avec le double avantage de permettre un contrôle efficace sur des organes permanents.
Nullement généreux, alors qu’il clame haut et fort à la prospérité partagée, le régime de la Rénovation toujours aux affaires a toujours imposé aux gabonais, qui ont toutes les raisons de s’en séparer, un véritable système de déprédation des finances publiques, dont la première responsabilité incombe à celui qui l’a institué.
Pour toutes ces raisons, Monsieur EYEGHE NDONG  à ne peut et ne doit faire aucune concession à la vérité, sous peine d’avoir à assumer devant la Nation, une compromission blâmable.
Chers compatriotes,
Pour terminer cet échange, je voudrais évoquer deux faits d’actualité, qui montrent qu’à l’heure où l’Afrique se mobilise sur les questions de développement, le GABON continue de cultiver ses inconséquences.
Le premier fait pose un problème de santé publique.
Face au virus Ebola, nos autorités continuent d’affirmer que nous avons mis en place toutes les mesures préventives, alors que la première de ces mesures consiste à faire fonctionner les hôpitaux et à faire travailler les personnels du secteur de la santé.
Avec une grève du secteur de la santé pour laquelle il ne semble pas avoir de solution, le régime en place adopte une posture des plus intrigantes, lorsque l’on sait que notre pays est un foyer dormant de ce virus.
Le deuxième fait porte sur la pauvreté endémique au GABON, dont la solution résiderait dans un Pacte social.
A propos du Pacte social, j’ai peine à comprendre qu’il est des personnes pour croire qu’il suffit de s’enfermer au centre du pouvoir politique, dans le délice des joutes oratoires, pour régler la pauvreté qui sévit à la périphérie, dans les foyers des gabonais. Je demande à comprendre.
Mesdames, messieurs,
Lorsqu’au nom de leur gestion du pays, les premiers responsables d’un régime menacent de faire imploser la République, en exposant simplement la vérité des faits, il n’y a rien à dire, le régime en place est en crise profonde.
Fort de ce constat, qu’il nous appartient d’observer, je lance ici et maintenant, l’APPEL DE PORT-GENTIL, qui est une invitation faite au-delà des clivages politiques à chaque citoyen, d’avoir à se mobiliser pour sauver le GABON.
Chers amis, devant le régime qui va imploser, par l’action de ses propres enfants, notre devoir est de nous lever et de marcher ensemble vers la nouvelle République qui nous tend les mains.
Je vous remercie.

   Le Président

 

 

Moukagni-Iwangou

 

mercredi 3 septembre 2014

ONA ONDO a établi une fausse Maitrise à Bongo-Ondimba Ali

 ONA ONDO "La perle rare"  du BOA n'est qu'un tricheur

ONA ONDO, un triste Premier des Minsitres du régime BOA,
qui, comme ses prédecesseurs, ne gouverne rien.
Le docteur en économie Ona Ondo, nommé par article 23 professeur d'économie grâce aux miracles d'Omar Bongo Ondimba, le demi-Dieu qui pouvait faire d'un chien un ministre et d'un ministre un chien, s'avère être un tricheur, un faussaire. Sa promotion actuelle est en fait une récompense, un retour de l'ascenseur de celui que la maitresse du père, présidente à vie de la cour constitutionnelle, a imposé aux gabonais: ci-nommé Bongo-Ondimba Ali (BOA).
Ce dernier n'ayant fait le bac nulle part avait décidé de se pourvoir du titre de docteur en droit. Il lui fallait donc une maitrise en droit. Max Rémondo, à l'époque responsable de la faculté de droit et des sciences économiques, fut sollicité à cet effet par le père Omar Bongo. Ce dernier refusa et parti jusqu'à la démission pour ne pas s'inscrire dans cette imposture qui ne grandissait pas l'université du Gabon. Ona Ondo fut donc nommé à sa place, et comme par magie le BOA de service obtint sa "maitrise en droit" de la faculté de droit et des sciences économiques du Gabon. Entretemps personne ne se souvient, entre 1980 et 1990, avoir partagé le même amphi que le fils adoptif de Bongo-Ondimba Omar. Par ailleurs, la fameuse soutenance d'une thèse rédigée à l'évidence par un éminent professeur français, s'est faite à huis-clos. Personne n'a vu celle-ci depuis lors.
On ne peut donc pas s'étonner de l'excès de zèle d'ONA ONDO pour soutenir l'insoutenable incompétence de Bongo-Ondimba Ali: ce pacte secret les lient, puisqu'il a fabriqué cette imposture et la fiction des études d'un imposteur.

Faux acte de naissance Bongo Ondimba Ali ayant permit à un fils adoptif d'origine étrangère
de se "comporter comme candidat à l'élection présidentielle en violation de l'article 10
de la constitution du gabon. Oeuvre d'Akassaga okinda, faussaire et criminel
BOA est un adepte du mensonge, du faux et de l'usage du faux. Les gabonais se souviennent encore de son faux acte de naissance, établi par un sombre individu du nom d'Akassaga Okinda, ci-devant ex maire CLR du 3eme arrondissement. Cet individu, après avoir été limogé par son mentor, a été recyclé en perturbateur des manifestations de l'opposition y compris à l'étranger pour le compte d'un dictateur en mal de popularité.
Tous ces individus fanatisés qui participent à la validation d'une dictature en produisant du faux, en utilisant les moyens de l'Etat aux fins de pérenniser une imposture, en y commettant assassinats, crimes d'Etat, une prédation sans bornes à la tête de l'Etat sont autant coupables que celui qu'ils protègent.

Voltaire écrivait : « Le fanatisme est à la superstition ce que le délire est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique. » Voltaire (1694-1778)

Et encore « Lorsqu’une fois le fanatisme a gangréné un cerveau, la maladie est presque incurable » Voltaire (1694-1778)

En fin « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités » Voltaire (1694-1778).

Les gabonais doivent se garder d’écouter ou de suivre des personnes comme ONA ONDO, car il est obnubilé par le fanatisme et le respect d’un homme qui n’est élu de personne et qui se sert des lois pour asservir les gabonais.
Montesquieu dans l’esprit des lois écrivait : « Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice... ». La tyrannie de BOA est la plus terrible que les gabonais aient connu. Ce dictateur se cache derrière des lois iniques qu’il crée pour gouverner et pour régler des comptes aux adversaires politiques. Pire, il punie le peuple gabonais en précarisant d’avantage les gabonais. Le peu d’infrastructures laisséees par son père sont systématiquement détruits : les hôpitaux, les écoles, les stades, les hôtels n’échappent pas à cette folie destructrice. Et que fait ONA ONDO ? Rien, puisqu’il est là pour appliquer une politique d’un autre âge basée sur le faux.


Jean PING, personnalité forte de l'oposition au Gabon:
 "Je n'ai peur de personne"
 Un homme politique fort, un leader fort, n’a besoin de prouver ni à lui-même ni à son entourage politique ce qui est évident pour tout le monde. Il se sent libre de ses mouvements, participe aux négociations avec ses opposants, cherche à faire comprendre sa position et à comprendre celle de ses interlocuteurs. Il est prêt à faire des compromis raisonnables et parvient toujours à une décision, même dans les situations les plus extrêmes. C’est la situation de Jean PING.


Un homme politique au caractère faible cherche constamment à démontrer à son entourage et à lui-même qu’il n’est pas réellement ce que les autres pensent de lui. Il cherche à prouver sa force, qui en réalité ressemble davantage à de l’obstination. S’il change d’avis après avoir fait une déclaration, il ne fait que prouver sa faiblesse, d’autant plus qu’il évite les négociations d’homme à homme parce qu’il les redoute.

Au lieu de cela, il envoie des émissaires chargés de consignes rigides et inflexibles, trace sans arrêt des lignes rouges, recourt à la menace et aux sanctions, et exige la capitulation de son vis-à-vis : c’est là un mode de négociation vain et contre-productif. En effet, la capitulation ne saurait être acceptée par aucune nation qui se respecte.
Par conséquent, l’homme politique faible a tendance à précipiter immédiatement la situation dans un conflit au lieu de trouver une solution. Il n’agit ainsi que pour prouver, à lui-même et à autrui, sa puissance illusoire, et pour cela il est prêt à sacrifier des milliers de vies humaines. Il est prompt à imposer des sanctions qui causeront la souffrance de millions d’êtres humains. Ce faisant, il ne nuit pas seulement au partenaire-opposant, mais aussi à son propre pays. C’est ici le cas typique de Bongo-Ondimba Ali.

 C’est pourquoi les actions contre les leaders de l’opposition ne se contenteront pas de frapper l’ennemi opposant: elles fraperont également les Émergents qui n'ont pas la moindre crédibilité, mais aussi l’ensemble du peuple gabonais des bienfaits d’une alternance apaisée. Tout cela pour prouver une chose et une seule : qu’il n’est pas un président faible. Le BOA a délibérément œuvré pour former une coalition gouvernementale qui ne reconnaît pas les droits du peuple. Et cela contredit le principe même qui a été érigé par son propre prédécesseur de père.

Gabonaises et gabonais lutterons de toutes nos forces contre tous les obscurantismes criminels en émergence de BOA et ses complices.


Jean Ndouanis