dimanche 28 septembre 2014
vendredi 19 septembre 2014
Maitre Louis Gaston Mayila: une disgrâce programmée par le régime BOA?
Le commentaire ci-après de "Tsotu Mwiri" a été tiré du site http://gabonreview.com/blog/ mayila-aux-arrets-histoire- fausse-monnaie/
Je vous le livre in ex-tenso et je ferai quelques commentaires par la suite.
La première arrestation d'un leader de l'opposition, un tour de chauffe du régime BOA? le peuple attend |
Pour le cas de Mayila, victime de feman camerounais que l'on ne cite pas dans cet article, est symptomatique à cet egard. C'est bien lui qui s'est fait piégé par des escroqs camerounais, c'est lui qui en a été victime en perdant des biens. Beaucoup des gabonais ont déjà été victimes de l'escroquerie de multiplication d'argent par des escroqs camerounais, ce qui étonne dans cette affaire, c'est la promptitude de son arrestation juste après avoir tenu des propos contre BOA.
Je resterai prudent, avant de jetter la pierre sur le bwitiste de Yombi, car dans ce cas il faut le faire pour tous en commençant par le BOA et son vaudouiste coincé en flagrant délit dans un avion présidentiel."
Je resterai prudent, avant de jetter la pierre sur le bwitiste de Yombi, car dans ce cas il faut le faire pour tous en commençant par le BOA et son vaudouiste coincé en flagrant délit dans un avion présidentiel."
Un meeting de l'opposition à Rio: la judiciarisation des manifestations sociales et la criminalisation de l'opposition va entrainer la guerre civile |
Les propos de Tsotu Mwiri ci-dessous résument la
situation du faux monnayage au Gabon. La personne sous ce pseudo semble bien
connaitre les méandres du système, s'il n'en fait pas parti ou n'en faisait pas
parti. Tout en étant la brebis la plus galeuse de la république (dixit
Moutambou-Mboumba), Maitre Louis Gaston Mayila a toujours été le prête nom des
nombreuses sociétés du clan Bongo le porteur de valise d'Omar Bongo et surtout
le porteur d'eau du régime. Virevoltant et prévisible par ses actes, imprévisible
par son bongoïsme viscéral (il se réclamait être le fils d'Omar bongo), Maitre
Mayila est une figure historique du système. Il a claqué la porte du PDG dans
les années 90 pour créer le Parti de l'Unité du Peuple se réclamant de
l'opposition (PUP, batunamianu bulongu upup a pupi, tu pupianu, littéralement
chers compatriotes le monde bouge, bougeons). Spécialiste de l'esbroufe
et de l'entourloupe, il a été de tous les coups tordus de la République des
coquins du Gabon. Il trahira ses amis de la Coordination de l'Opposition Démocratique
après la conférence nationale et les accords dit de Paris, ou sous un
tonitruant "je ne peux pas lutter contre mon propre camp" il
rejoindra la "majorité présidentielle" d'Omar Bongo et occupera de
nouveau de nombreux postes ministériels, à l'instar de ceux qu'il occupait
avant les années 90.
Les leaders de l'oppostion sous la menance du régime BOA |
En perte de vitesse auprès de son père OBO, on le
retrouvera à la tête d'un nouveau parti UNPR, Union pour une Nouvelle
République, avec Pierre Mamboundou, l'opposant historique, à l'intérieur d'une
coalition politique du nom de l'ACR pour les élections de 2009.
Depuis la mort de Pierre Mamboundou, il
revendique sa succession à la tête de cette coalition devenue moribonde.
Du point de vue des affaires, il est difficile de
croire qu'après avoir roulé sur les milliards du régime, Maitre Mayila en soit réduit
à chercher à faire multiplier trois malheureux millions pour chercher à en
avoir trente par le truchement des escrocs. Qui peut faire croire aux gabonais
qu'un homme aussi rusé se soit fait arnaquer par des vulgaires feman? Rien que
par les salaires qu'il paye à ses employés cette somme est largement dépassée.
Et que dire du chiffre d'affaire de ses nombreuses entreprises, certes au
déclin, mais en fonctionnement? Mais le système diabolique des Bongo est ainsi
fait, comme le diable ce que ce système t'offre par le sein gauche il te le reprend
par le sein droit. Beaucoup des barons du régime, toute origine ethnique et
régionale confondus, sont morts dans la pauvreté et le dénuement le plus
complet. Impossible d'imaginer en les voyant dans la disgrâce qu'il étaient des
hommes puissants qui pouvaient faire disparaitre leur semblables d'un
claquement de doigts. OBO l'avait bien dit, d'un ministre il en fait un chien
et d'un chien il en fait un ministre. Le fils ne fait que la même chose.
Jean Ndouanis et Jean Ping, rencontre avec les gabonais à Bruxelles, une réunion pertubée par les sicaires du régime BOA |
Du point de vu politique, la danse du ventre
qu'il menait pour attirer les faveurs du dictateur BOA aux fins d'être
nommé Vice-Président de la République, ne semble pas avoir intéressé son petit
"frère". Il aurait fait sien de cet adage selon lequel "il est
dans le propre des gens de respecter ceux qui résistent et d'écraser ceux qui
se soumettent.
Bien malgré ce passé tumultueux, la disgrâce de
LGM est, en à point douter, un règlement de compte politique. En effet la
criminalisation de toute revendication sociale et la judiciarisation de toute
forme d’opposition au régime consacre le coup d’état permanent de Bongo Ondimba
Ali. Il suffit de te tenir des propos contre le régime pour que les dossiers
sur sa vie passée ressortent au grand jour comme par enchantement.
Selon les informations en ma possession, le régime Bongo-PDG est entrain de perpétrer un coup d’Etat judiciaire. Celui-ci consiste à arrêter toutes les personnes qui combattent ce régime sous des accusations fallacieuses diverses allant de simples délits de droits commun au complot contre l’Etat.Jean Ping est dans le collimateur de ces sicaires du régime. Ils ne réculent devant rien, du piratage des journaux libres à la fabrication de faux journaux pour faire passer des informations mensongères et diffamatoires contre un adversaire au devant duquel le pouvoir se sent impuissant. Des plaintes judiciaires faites par de tenebreuses ONG à la solde d'de BOA et d'accormbessi débitent des mensonges pour traduire Jean Ping au tribunal.
Dangereux BOA qui ne veut que du mal aux gabonais |
Des tribunaux d’exception seront installés sous la
direction des procureurs spéciaux. Les futurs condamnés seront les membres de
la société civile libre, les leaders et responsables politiques (y compris du
PDG), les opposants, les membres de la diaspora, les militaires soupçonnés, les
responsables des médias libres, les objecteurs de conscience, les étudiants.
Tous ceux qui ont en commun de s’opposer contre la dictature Bongo Ondimba Ali-PDG-Accrombessi
pour l’établissement d’une démocratie libérale et pluraliste sont dans le
collimateur. Des faux documents seront fabriqués tout comme des faux témoins
viendront témoigner dans l’anonymat. L’objectif est de condamner les leaders et
tous ceux qui dérangent la dictature à des lourdes peines de prison avant
l’échéance du mandat usurpée par Bongo-Ondimba Ali en 2016.
Ces procès qui relève de la justice d’exception et
se concluront par l’emprisonnement de tous les leaders qui résistent à
l’hégémonie d’une famille biologique et politique : c’est un coup d’Etat
judiciaire, car celui-ci tend à décapiter toute forme d’opposition et donc
d’alternance au pouvoir.
La première partie de ce plan machiavélique est
déjà en cours : elle consiste à aassassiner par empoisonnement des personnes du
milieu judiciaire, politique, militaire et médiatique. Il s’agit de présenter
l’affaire comme si les victimes sont mortes de mort naturelle. Ensuite il
s’agit de diaboliser les opposants en les accusant de tous les péchés d’Israël,
notamment les détournements fictifs et autres faits qu’ils fabriquent
(détournements fêtes tournantes, etc).
Mboumba-Nziengui: PDF Parti upg de la Famille Opposition fabriquée par le régime: médias et espace d'expression, soutien judiciaire et financier acquis |
La deuxième partie consiste à infiltrer
l’opposition véritable pour pertuber les rencontres et meeting en provocant des
bagarres et rixes pour prouver l’existence d’un complot. Ainsi, des groupes tels
ceux dirigés par Akassaga Okinda, de sinistre réputation et auteur du faux acte
de naissance pour organiser des équipes de perturbateurs. A l’issus de ces
manifestations les leaders seront arrêtés et écroués sous le motif de complot
contre l’Etat.
La troisième partie est l’organisation d’un
procès d’exception qui verra la condamnation à des lourdes peines de prison les
leaders de l’opposition, l’interdiction d’exercice de tout mandat électif aux
condamnés, etc.
Après avoir fait assassiner le leader Pierre
Mamboundou, BOA cherche à faire le vide pour être seul aux prochaines élections
présidentielles. Il veut ainsi décapiter toute l’opposition et annihiler toute
chance d’alternance démocratique au Gabon.
Jean Eyegue Ndong, Louis Gaston Mayila ne sont
que les premiers sur la liste.
Il revient aux gabonaises et aux gabonais de
décider. Ils doivent décider de leur destin. Ils doivent choisir entre
l’éternelle persécution, le viol des libertés et la libération du joug de
l’oppression.
Jean Ndouanis
jeudi 18 septembre 2014
République Monarchique et Despotique du Gabon: Un acte de banditisme d'etat par le déguerpissement des militants non violants de l'esplanade de Sainte-marie
Le déguerpissement des étudiants et des citoyens
gabonais d'un espace couvert par l'immunité diplomatique vient une fois de plus
démontrer que le Gabon est dirigé par un sinistre bandit et un dément accompli.
En effet, même les dictateurs les plus fous savent respecter l'immunité diplomatique
des concessions des pays accrédités dans leurs pays. Au Gabon, la démence a
atteint l'ethno-dictateur au point de se confondre dans toutes ses actions par
du sinistre banditisme.
La constitution, mainte fois regagnée au grés des
humeurs des dictateurs Bongo 1er et Bongo II, garanti pourtant le droit de
manifester, le droit d'opinion, le droit de faire grève, "sous réserve de
trouble à l'ordre public". Le trouble à l'ordre public est du domaine du
juge pénal, que vient faire le prétendu Président de la république dans une
affaire de trouble à l'ordre publique pour donner l'ordre de réprimer des
gabonais dans leur droit de manifester contre une injustice?
Repression des manifestations sociales par le régime BOA |
On voit bien, chers visiteurs que nous sommes
bien en présence d'une république monarchique despotique ou les gabonais n'ont
même plus le droit de dire non à l'imposture qui les frappe.
Notre pays n'est pas la propriété du régime de BOA, nous luttons pour libérer tous les gabonais |
Il ne connait que trois choses: La prédation des
richesses, le crime et la répression. Où est le dialogue, la tolérance pour
avoir la paix que vante le triptyque de son parti non moins bandit qui se fait
pompeusement appelé "Parti Démocratique gabonais"?
Violence de la repression d'Ali Bongo, le seul langage qu'il connait est celui de la violence aveugle contre son propre peuple |
Les problèmes de l'Université Omar Bongo, sont
les mêmes de génération en génération le régime des Bongo est incapable de les
résoudre depuis que cette université existe. En mon temps nous avons eu
plusieurs mouvements en 1986, 1988, 1989 et 1990 avec la grande répression du
régime Omar Bongo le 17 janvier.
C'est toujours les mêmes revendications:
La bourse d'études et les conditions d'études
exécrables sont la trame des révendications, à cela s'ajoutent les programmes universitaires totalement en
déphasage avec ce qui se fait ailleurs dans le monde, ou tout simplement des études sans rapport aux besoins du marché local de l'emploi;
Les salles de cours et amphithéâtres bondées ou l'exiguïté le dispute à l'insalubrité; la promiscuité, l'odeur et la chaleur finissant par décourager des étudiants et des professeurs, qui, pour les premiers ont des capacités intellectuelles discutables du fait du système éducatif qu’ils subissent, traduisant ainsi un manque de niveau évident et les second, des profs aux profils pompeux et aux cursus universitaires douteux qui cachent mal une incompétence tant pédagogique que formelle dans la matière qu’ils prétendent enseigner.
Les salles de cours et amphithéâtres bondées ou l'exiguïté le dispute à l'insalubrité; la promiscuité, l'odeur et la chaleur finissant par décourager des étudiants et des professeurs, qui, pour les premiers ont des capacités intellectuelles discutables du fait du système éducatif qu’ils subissent, traduisant ainsi un manque de niveau évident et les second, des profs aux profils pompeux et aux cursus universitaires douteux qui cachent mal une incompétence tant pédagogique que formelle dans la matière qu’ils prétendent enseigner.
Forces de repression du régime BOA, empêchant une marche de protestation contre les crimes rituels des barons du régime |
Ces manquements sont complétés par une administration
rectorale et un corps enseignant criminel qui ont institué le principe non
inscrit des MST (Moyennes Sexuellement Transmissibles)? Un travestissement de
la morale pour se dédouaner des crimes sexuels, au détriment des règles
déontologiques les plus simples, commis contre la jeunesse gabonaise et
l'avenir du Gabon.
La nature de BOA le rattrape au galop, il restera ce qu'il cherche à cacher de sa nature |
Comment s'étonner de l'échec de nos étudiants en
Europe quand ceux-ci, pour couvrir une année académique de 9 mois, ne font en
définitive que trois mois de cours parsemés des grèves d'enseignants, des grèves
des étudiants, des grèves du personnel, des grèves des chercheurs, etc. A cela,
il faut ajouter les fêtes, les "ponts", le ramadan etc.
Quand en Europe les cours vont de début septembre
en fin juillet (dix mois avec un minimum d'arrêt pour fêtes ou vacances),
l'inanité du processus scolaire et académique est évidemment structurelle et
non conjoncturelle: le Gabon n'a pas encore de toute évidence pensée à une
école
BOA le prétorien, il n'a jamais été militaire, mais il se pavanne dans cette tenue de général d'opérette pour démontrer qu'il est prêt à reprimer le peuple dans son désire de liberté |
Selon un sondage qu'il a lui-même commandé, les
gabonais sont à 80% totalement opposé à ce fils de dictateur, lui-même
dictateur devant l'éternel. Il faut dire que c'est probablement 99,99% des
gabonais qui sont contre cet homme, car même dans sa propre famille il est haï
et détesté.
Après cinq de régime sans partage de Bongo Ondima
Ali (BOA), je suis en train de rechercher à la torche la moindre réalisation
qui puisse donner prise à un satisfecit de la population gabonaise. Il y a lieu
de sérieusement se questionner sur la nature des gens qui dirigent le Gabon :
s’ont-ils des personnes au potentiel intellectuel et humain normal ? Car
même l’idiot copie chez le voisin pour faire mieux sinon la même chose. Au
Gabon on continue à s’empêtrer dans l’irrationnel et l’injustifiable. Malgré
les revenus énormes de ce pays la rationalisation des choix d’investissement par
rapport aux nécessités sociales et développementales criardes du peuple n’est
pas à l’ordre du jour.
Jean Ndouanis
lundi 8 septembre 2014
Mesdames, messieurs,
Chers compatriotes,
Mesdames, messieurs,
Sur
le mérite d’un audit réalisé par la Cour des comptes sur les fêtes tournantes,
plusieurs hauts cadres de notre administration ont fait l’objet d’une interpellation
ayant débouché sur des mesures de détention préventive, et Monsieur le Premier
Ministre Jean EYEGHE NDONG a fait l’objet d’une audition, dont nul ne peut
présager des suites.
Mieux que toutes les démonstrations savantes, la
guerre désormais déclarée entre Ali BONGO ONDIMBA et Jean EYEGHE NDONG en vertu
des actes posés dans l’exercice de leurs charges institutionnelles respectives,
ouvre d’abord et avant tout, le véritable procès du régime de la Rénovation,
qui étale de la manière la plus emblématique à la face du monde, un instantané
saisissant du mal développement infligé à notre pays depuis plus de cinquante
ans aujourd’hui.
Chers
compatriotes,
Parce que les usages politiques invitent ses
acteurs à prendre date avec l’histoire, j’ai choisi la ville de Port-Gentil,
capitale économique de ce pays, si riche de ses potentialités et si pauvre de
sa gouvernance, pour répondre aux messages lancés par le Chef de l’Exécutif et par
le Chef du Gouvernement.
Globalement à l’un et l’autre, en compétition pour
la conquête de l’opinion, je dis, que de la même manière, la recherche de la
vérité ne peut en aucun cas être blâmable, de la même manière, nous avons la
faiblesse de penser que la production de la vérité, de toute la vérité et rien
que la vérité, ne peut se suffire d’une simple menace.
Chers Excellences, restituées dans ces termes, vos
actions respectives ont la garantie de mon soutien.
Et comme il n’est point d’éloges flatteurs sans
liberté de blâmer, vos démarches respectives appellent respectivement les
observations qui vont suivre.
Monsieur le
Chef de l’Exécutif,
Le devoir de vérité me commande
de vous présenter mes félicitations, pour cet engagement pour la vérité, en
formulant à l’endroit des juges dont vous garantissez l’indépendance, en votre
qualité du Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, la complainte d’avoir
à respecter le plus scrupuleusement du monde, aussi bien la présomption
d’innocence que le droit à un procès équitable, dont je suis le premier à avoir
fait les frais de leur violation.
En vous adressant ces
félicitations, le devoir de mémoire m’incline, en toute humilité, à vous dire
aussi, que votre invitation lancée à tous d’avoir à e vous suivre ne trouvera
pas écho chez nous, simplement parce que le privilège que Pierre MAMBOUNDOU m’a
accordé d’approcher au plus près de son œuvre me commande de témoigner devant
la postérité, pour dire, sans vous faire offense, que c’est vous qui opérez un
rapprochement objectif avec un combat totalement dédié à la moralisation de la
vie publique.
Parce que les faits parlent pour
nous, l’évocation des lois sur la biométrie, sur la haute cour de justice, le
combat acharné contre la privatisation de Gabon Télécom et de Air Gabon, qui
ont conduits votre régime à passer par pertes et profits des instruments de
souveraineté, offre la plus belle illustration qui montre, par l’exemple, que
pendant 25 ans, nous nous sommes battus contre votre camp, contre votre
système, pour la transparence des procédures et la bonne gouvernance.
Maintenant que vous nous rejoignez, avec l’espoir que ce
soit de manière définitive et non feinte, nous disons que l’arbre des fêtes
tournantes ne doit pas servir de prétexte pour cacher la forêt des turpitudes
de votre régime, que nous vous encourageons à défricher dans sa totalité.
En vous formulant d’entrée une complainte à l’endroit des
juges, dont vous assurez l’indépendance alors que vous êtes partie à ce débat
pour l’éclosion de la vérité, j’entends poser un questionnement essentiel, qui
porte sur l’égalité des citoyens, de tous les citoyens devant la loi, selon
qu’elle condamne ou qu’elle protège.
Au risque de vous déplaire, j’entends vous signifier, que
la république vertueuse que nous appelons de tous nos vœux, nous invite à nous
libérer des belles formules, et à placer les questions d’éthique au centre de
notre pratique politique et institutionnelle, parce que c’est à cette condition
que nous allons redonner de la valeur à la parole politique, et mieux encore,
c’est à cette seule condition que nous allons restaurer l’autorité de l’Etat.
Monsieur le
Président,
En mettant ainsi en lumière le
statut du juge devant l’histoire de la justice, le devoir de vérité montre
qu’en sa qualité de mandataire du souverain, tout délégué ne peut prendre le
risque d’une quelconque émancipation d’avec le pouvoir politique qu’à peine de
forfaiture.
C’est pourquoi prête à sourire,
l’argument bon marché de l’indépendance de la justice agité en épouvantail,
sous la férule de l’article 66 de notre constitution.
A l’école de la rigueur, qui
invite à se démarquer de la beauté des mots pour aller rechercher la vérité des
mots, le bon sens qui est la chose la mieux partagée montre que, interprétée à
l’intention des nuls, l’indépendance du pouvoir judiciaire est une formule bien
élégante qui revient à affirmer de manière péremptoire, que lorsque la chance fait la grâce à un juge
d’être nommé par le chef de l’Etat qui dispose du pouvoir de le révoquer à tout
moment, ce magistrat puisse disposer en sa personne des moyens de son
indépendance face au Pouvoir d’Etat.
Non seulement cette affirmation
est une pure vue de l’esprit, mais plus encore, elle montre que l’indépendance
du pouvoir judiciaire est un combat personnel et quotidien du juge, qui, à
force d’indépendance, l’éloigne chaque jour de l’estime du pouvoir politique.
Chers compatriotes,
C’est ici le lieu de rendre
hommage à ces juges rebelles, installés dans le sort du bénitier, c'est-à-dire loin
du cœur mais toujours près de la porte dans le sens de la sortie.
C’est ici le lieu de saluer ces
juges justes, qui, au péril de leurs carrières, distribuent la raison et
attribuent le tort selon ce que les faits commandent, et non pour plaire aux
convenances du prince.
C’est ici le lieu d’appeler à la
protection de cette espèce rare de juges, en voie de disparition certaine si le
Peuple au nom duquel ils rendent cette justice n’y prend garde.
Monsieur le
Président,
A cette occurrence-là, le recours à la justice prend
toutes les allures d’une démarche républicaine bien adroite, d’autant que l’on
peut formuler les plus expresses réserves à l’endroit de la justice financière.
Sans vouloir absoudre qui que ce soit dans une procédure
qui commande que la vérité soit faite, l’on peut en toute légitimité
s’interroger sur l’indépendance de la justice financière, du moins sur celle de
celui qui l’incarne, parce que depuis l’an 2002, la Cour des Comptes qui est
dirigée par le même Président a attendu que vous donniez le ton pour qu’elle
chante la chanson des fêtes tournantes, alors que la loi qui organise son
fonctionnement l’autorise à se saisir d’office et à dire le droit. Tout le
droit et rien que le droit.
A s’y méprendre, cette synchronisation à l’ordre du
Pouvoir Exécutif prend toutes les mauvaises allures d’une instrumentalisation
du pouvoir judiciaire.
De toute évidence, le moment nous parait venu, de
repenser notre justice, autour d’une réforme qui libère la justice qui est un
Pouvoir à part entière, de la tutelle du Pouvoir Exécutif.
A ce propos, l’Union du Peuple Gabonais proposera en
temps utile, à tous les démocrates sincères, qui n’ont pas de camp politique,
un projet de réforme du système judiciaire.
Sur le questionnement relatif à l’égalité des citoyens
devant la loi, votre initiative sur le dossier des fêtes tournantes montre bien
que ce concept n’a été que trop galvaudé par votre régime.
Véritable rendez-vous des inconciliables, il se trouve
que votre action confirme cette application à tempérament, qui semble exposer
le citoyen à la justice selon sa distance vis-à-vis du Pouvoir en place.
Pour taire définitivement ces critiques devant la Nation
qui vous regarde, l’application de ce postulat doit commencer à s’appliquer à
vous-même, avant de s’appliquer à tous.
Oui Monsieur
le Président,
Au-delà du confort des mots, vous devez donner au Peuple
le gage de l’exemplarité, parce que l’exemple doit toujours venir du haut.
Sauf votre respect, votre image, ou celle de votre
famille, reste à tort ou à raison brouillée par le dossier des biens mal
acquis. Et la position de la justice gabonaise, si diligente sur le dossier des
fêtes tournantes et si muette sur le dossier des biens mal acquis dont elle
peut valablement se saisir d’office, est du plus mauvais effet sur l’image du
pays tout entier.
Monsieur le
Président,
L’égalité des citoyens, de tous les citoyens devant la
loi, selon qu’elle punit ou qu’elle protège, postule que chaque gabonais soit,
d’abord et avant tout, à égalité avec le Chef de l’état devant toutes les
procédures officielles.
Or à la pratique, force est de constater que vous n’êtes
à égalité avec aucun autre citoyen.
Vous n’êtes à égalité avec aucun gabonais devant
l’élection, puisque affranchi de la solidarité gouvernementale, un Ministre de
l’intérieur que vous connaissez fort bien, a fait comprendre à tous les
gabonais, que mal inspiré, tout titulaire de cette charge détient les clés de
la fraude.
Et parce que l’histoire de notre jeune pays s’écrit au
présent, les gabonais se rappellent comme si c’était hier, que dans l’exercice
de ladite charge, un préposé à cette mission avait proclamé des résultats d’une
élection présidentielle au profit de votre illustre prédécesseur, alors que les
opérations de dépouillement n’étaient seulement qu’en cours.
Vous n’êtes à égalité avec aucun gabonais devant le contentieux électoral, puisque du
fait de la dévolution familiale des charges publiques érigée en système de
gouvernement, votre père hier et vous-même aujourd’hui disposez d’une avance
incommensurable devant le juge de la constitution et de l’élection
présidentielle.
Vous n’êtes à égalité avec aucun gabonais devant les
juridictions judiciaires, administratives et financières, par le pouvoir de
nomination des juges qui vous échoit personnellement.
Face à un tel tableau, que chaque citoyen honnête doit
pouvoir compléter à l’aune de sa propre expérience, je voudrais prendre langue
avec chaque gabonais, sur les enjeux attachés à ce dossier des fêtes
tournantes, derrière lequel, le chef de l’Exécutif entend engranger les
bénéfices politiques pour la continuité de son œuvre.
Monsieur le
Chef du Gouvernement,
Je voudrais vous signifier toute
mon estime, pour le courage que vous avez affiché, en décidant de faire le saut
périlleux, mais qualitatif, dans la mer très agitée de l’opposition.
Ayant décidé de mettre votre
grande expérience des affaires publiques au service de notre famille politique,
vous avez vocation à participer, de manière forte, à légitimer notre mission de
sentinelle, utile pour tout régime ayant à cœur d’améliorer la gouvernance du
pays, chaque fois qu’au-delà du ton, il saura lire entre les lignes de nos
observations les propositions alternatives qu’elles portent.
Monsieur le
Chef du Gouvernement,
Aujourd’hui, vous êtes interpellé
pour les actes posés en votre qualité de Premier Ministre.
Le devoir de vérité, me commande
de vous inviter à rendre compte de votre gestion, pour le triomphe du droit,
parce que je ne doute pas de votre probité.
En cette qualité, vous saurez
comprendre la démarcation d’usage que les faits imposent de la part de celui
dont le Parti, en l’occurrence l’Union du Peuple Gabonais, n’a jamais partagé
l’orientation politique dont vous avez à répondre des effets pernicieux.
Mesdames,
messieurs,
Le dossier des fêtes tournantes
pose le problème de la décentralisation.
Toujours évoquée, mais jamais
appliquée, le régime que Monsieur EYEGHE NDONG a servi avec zèle, s’est
toujours refusé à appliquer cet instrument de bonne gouvernance, qui invite à
partager le pouvoir, et donc à donner des moyens nécessaires et suffisants aux
institutions de proximité, afin de répartir le développement là où il est
attendu, avec le double avantage de permettre un contrôle efficace sur des
organes permanents.
Nullement généreux, alors qu’il
clame haut et fort à la prospérité partagée, le régime de la Rénovation
toujours aux affaires a toujours imposé aux gabonais, qui ont toutes les
raisons de s’en séparer, un véritable système de déprédation des finances
publiques, dont la première responsabilité incombe à celui qui l’a institué.
Pour toutes ces
raisons, Monsieur EYEGHE NDONG à ne peut
et ne doit faire aucune concession à la vérité, sous peine d’avoir à assumer
devant la Nation, une compromission blâmable.
Chers compatriotes,
Pour terminer cet
échange, je voudrais évoquer deux faits d’actualité, qui montrent qu’à l’heure
où l’Afrique se mobilise sur les questions de développement, le GABON continue de
cultiver ses inconséquences.
Le premier fait pose
un problème de santé publique.
Face au virus Ebola,
nos autorités continuent d’affirmer que nous avons mis en place toutes les
mesures préventives, alors que la première de ces mesures consiste à faire
fonctionner les hôpitaux et à faire travailler les personnels du secteur de la
santé.
Avec une grève du
secteur de la santé pour laquelle il ne semble pas avoir de solution, le régime
en place adopte une posture des plus intrigantes, lorsque l’on sait que notre
pays est un foyer dormant de ce virus.
Le deuxième fait
porte sur la pauvreté endémique au GABON, dont la solution résiderait dans un
Pacte social.
A propos du Pacte
social, j’ai peine à comprendre qu’il est des personnes pour croire qu’il
suffit de s’enfermer au centre du pouvoir politique, dans le délice des joutes
oratoires, pour régler la pauvreté qui sévit à la périphérie, dans les foyers
des gabonais. Je demande à comprendre.
Mesdames, messieurs,
Lorsqu’au nom de leur
gestion du pays, les premiers responsables d’un régime menacent de faire
imploser la République, en exposant simplement la vérité des faits, il n’y a
rien à dire, le régime en place est en crise profonde.
Fort de ce constat,
qu’il nous appartient d’observer, je lance ici et maintenant, l’APPEL DE
PORT-GENTIL, qui est une invitation faite au-delà des clivages politiques à
chaque citoyen, d’avoir à se mobiliser pour sauver le GABON.
Chers amis, devant le
régime qui va imploser, par l’action de ses propres enfants, notre devoir est
de nous lever et de marcher ensemble vers la nouvelle République qui nous tend
les mains.
Je vous remercie.
Le Président
Moukagni-Iwangou
mercredi 3 septembre 2014
ONA ONDO a établi une fausse Maitrise à Bongo-Ondimba Ali
ONA ONDO, un triste Premier des Minsitres du régime BOA, qui, comme ses prédecesseurs, ne gouverne rien. |
Ce dernier n'ayant fait le bac
nulle part avait décidé de se pourvoir du titre de docteur en droit. Il lui
fallait donc une maitrise en droit. Max Rémondo, à l'époque responsable de la
faculté de droit et des sciences économiques, fut sollicité à cet effet par le
père Omar Bongo. Ce dernier refusa et parti jusqu'à la démission pour ne pas
s'inscrire dans cette imposture qui ne grandissait pas l'université du Gabon.
Ona Ondo fut donc nommé à sa place, et comme par magie le BOA de service obtint
sa "maitrise en droit" de la faculté de droit et des sciences
économiques du Gabon. Entretemps personne ne se souvient, entre 1980 et 1990,
avoir partagé le même amphi que le fils adoptif de Bongo-Ondimba Omar. Par
ailleurs, la fameuse soutenance d'une thèse rédigée à l'évidence par un éminent
professeur français, s'est faite à huis-clos. Personne n'a vu celle-ci depuis
lors.
On ne peut donc pas s'étonner de
l'excès de zèle d'ONA ONDO pour soutenir l'insoutenable incompétence de
Bongo-Ondimba Ali: ce pacte secret les lient, puisqu'il a fabriqué cette
imposture et la fiction des études d'un imposteur.
BOA est un adepte du mensonge, du
faux et de l'usage du faux. Les gabonais se souviennent encore de son faux acte
de naissance, établi par un sombre individu du nom d'Akassaga Okinda, ci-devant
ex maire CLR du 3eme arrondissement. Cet individu, après avoir été limogé par
son mentor, a été recyclé en perturbateur des manifestations de l'opposition y
compris à l'étranger pour le compte d'un dictateur en mal de popularité.
Tous ces individus fanatisés qui
participent à la validation d'une dictature en produisant du faux, en
utilisant les moyens de l'Etat aux fins de pérenniser une imposture, en y commettant assassinats, crimes d'Etat, une prédation sans bornes à la tête
de l'Etat sont autant coupables que celui qu'ils protègent.
Voltaire écrivait : « Le fanatisme est à la superstition ce que
le délire est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des
extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses
imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa
folie par le meurtre, est un fanatique. » Voltaire (1694-1778)
Et encore « Lorsqu’une fois le fanatisme a gangréné un cerveau, la maladie est
presque incurable » Voltaire (1694-1778)
En fin « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire
commettre des atrocités » Voltaire (1694-1778).
Les gabonais doivent se garder d’écouter
ou de suivre des personnes comme ONA ONDO, car il est obnubilé par le fanatisme
et le respect d’un homme qui n’est élu de personne et qui se sert des lois pour
asservir les gabonais.
Montesquieu dans l’esprit des lois écrivait :
« Il n'y a point de plus cruelle
tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de
la justice... ». La tyrannie de BOA est la plus terrible que les gabonais
aient connu. Ce dictateur se cache derrière des lois iniques qu’il crée pour
gouverner et pour régler des comptes aux adversaires politiques. Pire, il punie
le peuple gabonais en précarisant d’avantage les gabonais. Le peu d’infrastructures
laisséees par son père sont systématiquement détruits : les hôpitaux, les
écoles, les stades, les hôtels n’échappent pas à cette folie destructrice. Et que
fait ONA ONDO ? Rien, puisqu’il est là pour appliquer une politique d’un
autre âge basée sur le faux.
Un homme politique fort, un leader
fort, n’a besoin de prouver ni à lui-même ni à son entourage politique ce qui
est évident pour tout le monde. Il se sent libre de ses mouvements, participe
aux négociations avec ses opposants, cherche à faire comprendre sa position et
à comprendre celle de ses interlocuteurs. Il est prêt à faire des compromis
raisonnables et parvient toujours à une décision, même dans les situations les
plus extrêmes. C’est la situation de Jean PING.
Jean PING, personnalité forte de l'oposition au Gabon: "Je n'ai peur de personne" |
Un homme politique au caractère faible cherche constamment à démontrer à son entourage et à lui-même qu’il n’est pas réellement ce que les autres pensent de lui. Il cherche à prouver sa force, qui en réalité ressemble davantage à de l’obstination. S’il change d’avis après avoir fait une déclaration, il ne fait que prouver sa faiblesse, d’autant plus qu’il évite les négociations d’homme à homme parce qu’il les redoute.
Au lieu de cela, il envoie des
émissaires chargés de consignes rigides et inflexibles, trace sans arrêt des
lignes rouges, recourt à la menace et aux sanctions, et exige la capitulation
de son vis-à-vis : c’est là un mode de négociation vain et
contre-productif. En effet, la capitulation ne saurait être acceptée par aucune
nation qui se respecte.
Par conséquent, l’homme politique
faible a tendance à précipiter immédiatement la situation dans un conflit au
lieu de trouver une solution. Il n’agit ainsi que pour prouver, à lui-même et à
autrui, sa puissance illusoire, et pour cela il est prêt à sacrifier des
milliers de vies humaines. Il est prompt à imposer des sanctions qui causeront
la souffrance de millions d’êtres humains. Ce faisant, il ne nuit pas seulement
au partenaire-opposant, mais aussi à son propre pays. C’est ici le cas typique
de Bongo-Ondimba Ali.
Gabonaises et gabonais lutterons de toutes nos forces contre tous les obscurantismes criminels en émergence de BOA et ses complices.
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