Ali Bongo-Ondimba a écris ces derniers jours un nouvel épisode dans la malencontreuse entreprise de sape de la réputation gabonaise. Après le père, qui en son temps, avait délivré un discours biscornu qui n'avait ni tête ni queue, et dans lequel il se perdait dans ses "papiers", c'est au tour du fils, ambianceur de son état de livrer le pauvre Gabon à la raillerie internationale. On le voit dormant sur les épaules de son "maître". C'est peut-être une caricature, mais elle résume clairement la situation, la présence des anciennes colonies françaises à l'ONU n'est là que pour permettre à la France d'avoir plus des voix pour imposer sa voie. Les roitelets et autres dictateurs peuvent dormirent "sur ses épaules", la France veille. En dehors de dormir, que va t-il faire à ce forum, si ce n'est du m'as tu vu, ce goût immodéré de gloriole et de communication à tout prix. Même à celui de la honte infligée à tout un peuple: mais c'est bien connu les membres de ce régime sont nés avant la honte.
Chef d’Etat Africain corrompu, incapable ; sanguinaire ; insensible au besoin du plus grand nombre ; qui ne sait que faire dans les grands sommets en dehors de dormir |
Toute la question est de savoir, pourquoi la France place t-elle des personnes aussi incompétentes et aussi incapables à la tête de ses colonies? Il y a pourtant dans leurs écuries des personnes compétentes aux capacités physiques et intellectuelles à même de délivrer des réponses adéquates aux questions qui se posent aux peuples africains. La réponse est toute simple: Le développement;l'indépendance réelle et la démocratisation de ces colonies vont à l'encontre des intérêts français. En effet, ce pays, dans le contexte d'une libre concurrence internationale, ne peut pas se mesurer aux américains, aux allemands ou aux japonais. Ils mettent alors des marionnettes à la tête de leur colonies pour se garantir le plein accès aux matières premières et aux ressources de ces pays, en fixant les prix et en instaurant un régime de corruption dans lequel les mallettes d'argent et les retro-commissions trônent en chef dans des relations mafieuses. L'arrivée de François Hollande avait pour certains, suscité des espoirs, finalement vains. J'avais en son temps utilisé cette tribune pour avertir les gabonaises et les gabonais en leur disant qu'il n'y avait pas deux politiques africaines de la France, de gauche ou de droite.
La réalité me donne une fois de plus raison, la françafrique ne s'est jamais aussi bien portée que sous l’ère de François Hollande. Exit les promesses du candidat Hollande. "L'ennemie des dictateurs" est devenu leur ami, quand aux démocrates et aux assoiffés de la liberté des pays martyrisés par la dictature de l’intérêt français, ils sont clairement invités à aller se faire f.... Quand on visite les sites français consacrés à la presse, on s’étonne de ne voir nulle part aucune allusion aux crimes rituels qui sont actuellement le quotidien des gabonais, de même le PDG est en train d'organiser une énième mascarade électorale, sans que cela n'interpelle les autorités françaises. L’ostracisme est de mise dans les médias français quand il s'agit de couvrir et de protéger leur protégé, parce qu’aucune nouvelle traitant de cet événement majeur n'en parle.
Ali Bongo-Ondimba est un ambianceur et un jouisseur connu de tous les fils-à-papa et des milieux huppés de ce monde. Il est entouré d'une clique dont le gout du stupre et de la gloriole n'a d'égale que leur incompétence et leur rapacité dans la prédation de nos richesses. Comment s'étonner que les nuits trop courtes utilisées pour les ambiances ne se déteignent sur les journées de travail consacrées au service du Gabon?
Ces personnes ne sont pas à la tête du Gabon pour le servir, mais tout simplement pour se servir. Les récentes mesures prises par ce gouvernement d'ignares prouvent à suffisance leur incurie. Nulle part au monde une décision d'interdire l'importation des voitures de plus de trois ans n'existe. Le Gabon qui n'a jamais construit un seul véhicule innove en la matière en inventant une mesure absurde qui reflète le manque d'imagination de leurs auteurs et surtout la déconnection qu’ils ont par rapport à la réalité quotidienne des gabonais. Peuvent-ils seulement établir le rapport qu'il y a entre un véhicule de trois ans et son taux de pollution ou sa dangerosité? Ils n'ont aucune statistique qui puisse donné cour à une inférence. Les pays développés qui ont une longue tradition en matière de construction et d'usage automobile ont des véhicules de plusieurs dizaines d'années, sans que cela n'influe sur l'environnement. Ils ont mis en place des structures de contrôle technique qui permettent de juger de la dangerosité d'un véhicule ou de sa pollution intrinsèque pour le mettre en circulation. Avant qu'un véhicule ne soit mis en circulation dans ces pays, il doit obligatoirement passer par le contrôle technique, sauf s'il est neuf. dans ce dernier cas, il est exigé de la part du constructeur un certificat de conformité. Au Gabon, c'est bien connu, aucun véhicule ne passe réellement le contrôle technique. Celui-ci est fait sur présentation de la carte grise et non du véhicule. Ces structures sont la propriété des barons corrompus du régime Bongo/PDG. Comme d'habitude, ce régime, au lieu de trouver des solutions aux problèmes des gabonais, il produit des problèmes chaque jours et précarise d'avantage la situation des gabonais. Il convient de se demander pourquoi une telle mesure et à qui profite t-elle?
Une mesure similaire avait été rejetée sous Omar Bongo. Son gouvernement voulait interdire des véhicules de plus de dix, puis ce fut cinq. Aucune d'elle n'a abouti parce que cela impliquait des problèmes pratiques pour sa mise en oeuvre. Elle introduisait une discrimination au détriment des plus pauvres et une injustice de fait envers des gabonais qui vivent à l'extérieur. Un gabonais qui vit à l'extérieur depuis plus de trois ans et qui a une voiture du même âge est obligé de le vendre en rentrant au pays pour acquérir une de moins de trois ans. Alors que le gabonais qui vit au pays peut rouler dans un véhicule qui a plus de trois ans. En vérité, cette affaire cache mal une opération de spéculation commerciale des concessionnaires d'automobile, dont les propriétaires sont les membres de la famille Bongo: En interdisant l'importation de ces véhicules ils détruisent un secteur particulier de la vente et de l'importation de véhicule d'occasion et augmentent la part de marché des concessionnaires de véhicules neuf. En même temps, le secteur du transport est touché, surtout dans un pays qui n'a pas un réseau de transport public, les petits transporteurs seront sinistré, les travailleurs ne pourront plus se rendre à leur lieux de travail...
Cela s'appelle la concurrence déloyale, le régime Bongo utilise les leviers du pouvoir d'Etat pour favoriser les entreprises privées des membres du régime. C'est la recette habituelle d'Ali Bongo qui l'avait déjà fait avec l'importation des produits carnés. En effet à l'époque il avait acquis au franc symbolique les TFT (transits frigorifiques du territoire). Fort de ses multiples casquettes de fils de Président, de Ministre de la défense, de Président de l'Oprag etc, lui-même importateur de ces produits, il avait imposé à tous les importateurs un passage obligatoire et payant des produits importés par ses chambres frigorifiques. une quarantaine qui ne se justifiait que pour renchérir les produits concurrents pour mieux vendre ses propres produits, qui eux ne la subissait pas. La conséquence fut finalement la fermeture de la plus part des importateurs et le renchérissement de ces produits du fait des pénuries.
Ces personnes ne sont pas à la tête du Gabon pour le servir, mais tout simplement pour se servir. Les récentes mesures prises par ce gouvernement d'ignares prouvent à suffisance leur incurie. Nulle part au monde une décision d'interdire l'importation des voitures de plus de trois ans n'existe. Le Gabon qui n'a jamais construit un seul véhicule innove en la matière en inventant une mesure absurde qui reflète le manque d'imagination de leurs auteurs et surtout la déconnection qu’ils ont par rapport à la réalité quotidienne des gabonais. Peuvent-ils seulement établir le rapport qu'il y a entre un véhicule de trois ans et son taux de pollution ou sa dangerosité? Ils n'ont aucune statistique qui puisse donné cour à une inférence. Les pays développés qui ont une longue tradition en matière de construction et d'usage automobile ont des véhicules de plusieurs dizaines d'années, sans que cela n'influe sur l'environnement. Ils ont mis en place des structures de contrôle technique qui permettent de juger de la dangerosité d'un véhicule ou de sa pollution intrinsèque pour le mettre en circulation. Avant qu'un véhicule ne soit mis en circulation dans ces pays, il doit obligatoirement passer par le contrôle technique, sauf s'il est neuf. dans ce dernier cas, il est exigé de la part du constructeur un certificat de conformité. Au Gabon, c'est bien connu, aucun véhicule ne passe réellement le contrôle technique. Celui-ci est fait sur présentation de la carte grise et non du véhicule. Ces structures sont la propriété des barons corrompus du régime Bongo/PDG. Comme d'habitude, ce régime, au lieu de trouver des solutions aux problèmes des gabonais, il produit des problèmes chaque jours et précarise d'avantage la situation des gabonais. Il convient de se demander pourquoi une telle mesure et à qui profite t-elle?
Une mesure similaire avait été rejetée sous Omar Bongo. Son gouvernement voulait interdire des véhicules de plus de dix, puis ce fut cinq. Aucune d'elle n'a abouti parce que cela impliquait des problèmes pratiques pour sa mise en oeuvre. Elle introduisait une discrimination au détriment des plus pauvres et une injustice de fait envers des gabonais qui vivent à l'extérieur. Un gabonais qui vit à l'extérieur depuis plus de trois ans et qui a une voiture du même âge est obligé de le vendre en rentrant au pays pour acquérir une de moins de trois ans. Alors que le gabonais qui vit au pays peut rouler dans un véhicule qui a plus de trois ans. En vérité, cette affaire cache mal une opération de spéculation commerciale des concessionnaires d'automobile, dont les propriétaires sont les membres de la famille Bongo: En interdisant l'importation de ces véhicules ils détruisent un secteur particulier de la vente et de l'importation de véhicule d'occasion et augmentent la part de marché des concessionnaires de véhicules neuf. En même temps, le secteur du transport est touché, surtout dans un pays qui n'a pas un réseau de transport public, les petits transporteurs seront sinistré, les travailleurs ne pourront plus se rendre à leur lieux de travail...
Cela s'appelle la concurrence déloyale, le régime Bongo utilise les leviers du pouvoir d'Etat pour favoriser les entreprises privées des membres du régime. C'est la recette habituelle d'Ali Bongo qui l'avait déjà fait avec l'importation des produits carnés. En effet à l'époque il avait acquis au franc symbolique les TFT (transits frigorifiques du territoire). Fort de ses multiples casquettes de fils de Président, de Ministre de la défense, de Président de l'Oprag etc, lui-même importateur de ces produits, il avait imposé à tous les importateurs un passage obligatoire et payant des produits importés par ses chambres frigorifiques. une quarantaine qui ne se justifiait que pour renchérir les produits concurrents pour mieux vendre ses propres produits, qui eux ne la subissait pas. La conséquence fut finalement la fermeture de la plus part des importateurs et le renchérissement de ces produits du fait des pénuries.
L’idéalisme, la naïveté et l’opportunisme contribuent probablement à convaincre les oligarques de ce régime que le Gabon-providence est éternel et que les gabonais se réjouissent des souffrances qu'ils subissent. Ils ont fini par se convaincre qu'il faut absolument s'enrichir sur le dos des gabonais car, pour eux le royaume des cieux est incertain..
La plupart d’entre eux brillent par leur inculture et le désir inavoué d’imitation des occidentaux. Leur personnalité a été modelée par des relations, des goûts et des valeurs de l’étranger. Leurs émoluments et autres avantages matériels reposent sur les modèles «métropolitains». De par leurs habitudes mentales, ils sont plus à l’aise dans le confort et dans le style de vie des pays riches que dans le cadre traditionnel de leur propre société. Leur raffinement importé est devenu incompatible avec les façons de vivre locales. Leur mépris pour leurs compatriotes non instruits, pauvres et non occidentalisés ne le cède en rien à celui des dirigeants coloniaux du passé. Le complexe d’infériorité acquis en singeant leurs anciens maîtres est compensé par un souci excessif de gloriole et de prestige social. D’où une arrogance, une condescendance et une rapacité grotesques, le tout justifié par l’incapacité présumée des exploités à aspirer à la même situation d’expatriés virtuels qu’ils ont eux-mêmes atteinte. Ainsi, coupés des masses, ils éprouvent un sentiment d’insécurité et de crainte qui se transforme en une conviction que tout changement menaçant les privilèges existants jouerait également contre les intérêts de la communauté, dans son ensemble. N’ayant en règle générale aucune idéologie, ils préservent uniquement leurs intérêts personnels et sont loyaux à l’égard de ceux qui contribuent à le satisfaire. Telle est la pente qui conduit à n’être plus qu’un colonisateur de l’intérieur.
Ces ça le régime qui nous est imposé par ceux-la qui prétendent instaurer la démocratie en Syrie, quand ils sont incapables de l’instaurer dans leurs propres colonies.
Jean Ndouanis
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