jeudi 24 novembre 2016

Mention très bien: la politique africaine de la France du gouvernement socialiste est à la lisière des pires mafias

"Du Camp Thiaroye au pouvoir françafricain du Gabon"
L’éditorial du Dr Bellarmin MOUTSINGA
En image, "La Femme qui pleure" de Pablo Picasso
L’hypocrisie de la diplomatie française à propos des présidentielles gabonaises d’Août 2016 dernier est déroutante. Pourquoi évoquer coûte que coûte un départ vers des élections législatives prochaines, dont Ayrault attend désespérément la date alors que n’est toujours pas soldé le terrible contentieux à propos des présidentielles passées ? La planète entière sait qu’Ali Bongo est le perdant de cette élection. Lui-même le sait, les Gabonais le savent, les Français aussi. Pourquoi donc le soutenir autant, d’un langage diplomatique bien clair à ceux qui savent entendre ? Quel droit a-t-il désormais, lui Ali Bongo, d’appeler à une autre élection ou à un dialogue national ? Pourquoi ne pas simplement reconnaitre l’élection de Jean Ping ? Quel est le problème de fond, dont on ne veut pas nous parler clairement ? Il faut qu’on nous explique cela, à nous autres Gabonais surpris d’une telle attitude. Il le faut, impérativement.
Des gens sont morts, on ne sait pas encore pourquoi. Le quartier général de l’opposition a été bombardé à l’arme lourde, on ne sait pourquoi, des gens ont été lâchement massacrés au milieu de la nuit, par la volonté du perdant, Ali Bongo, qui ne voulait pas accepter que les Gabonais, par leur vote, ne veulent plus de lui, n’ont jamais voulu de lui. De nombreux disparus n’ont pas encore été retrouvés. Des citoyens meurtris à tous points de vue, emprisonnés, torturés, injustement salis n’ont pas encore retrouvé leur bon droit. Pourquoi donc diable ! la France appelle-t-elle sans sourciller à aller aux élections législatives ? Ces législatives vont changer quoi à la vie des Gabonais livrés à eux-mêmes par ce même régime, depuis que, par la volonté de cette même France, les Bongo tyrannisent les Gabonais ? La paix ne sera pas retrouvée pour autant. C’est un grossier mensonge que de laisser croire que les Gabonais sont près de repartir à des élections qui leur coûtent ainsi la vie, avec le même système cynique et meurtrier qui les a tant assassinés, tant trompés, tant mentis, avec la bénédiction des différents pouvoirs français. Les mêmes problèmes de sécurité demeurent. Et la France le sait.
Assassinats en bande: une pratique quotidienne du régime BOA
Il faut d’abord vider, impérativement, ce contentieux pathologique qui crispe la vie politique au Gabon et bloque par conséquent le pays. Pourquoi cette curieuse fuite en avant qui sonne comme un désir caché de légitimer absolument, de soutenir désespérément la présence d’Ali Bongo au pouvoir ? Personne ne comprendrait ici en France, qu’un camp ait gagné les élections présidentielles et que l’équipe sortante ne quitte pas immédiatement le pouvoir qu’il a perdu pour tout de suite évoquer l’élection future. Il serait immédiatement vilipendé, intégralement honni, fondamentalement rejeté par la communauté des Nations.
Au nom de quelle légitimité ? A quel peuple au monde infligerait-on cela ? Pourquoi les Gabonais devraient-ils l’accepter ? Qui agréerait une telle effronterie dans un pays démocratique ? Il faut donc que Ayrault abatte publiquement toutes ses cartes aux yeux du monde pour que l’on comprenne définitivement où le gouvernement français veut en venir, qu'est-ce qu'il veut faire de ces Etats honteux, lui qui décide visiblement de nos vies en Afrique, lui qui décide de qui doit gouverner le Gabon.
Ali Bongo aime se pavaner en tenu militaire
au milieu de ses prétoriens, sans doute pour montrer
qu'il se maintien au pouvoir par la force des armes
Le discours officiel promet que la Françafrique, c’est fini. Les Gabonais en sont inéluctablement fondés à juger du contraire. Comment le gouvernement de la France manque-t-il à ce point de clarté sur l’alternance au Gabon ? Pourquoi autant de tergiversations à reconnaitre le pouvoir de Jean Ping, sa victoire, et d’aider à son investiture ? Le Parti socialiste lui-même semble très embarrassé par cette attitude puisque le feu des questions au gouvernement, tant au Sénat avec Jean Marie Bockel qu’à l’Assemblée nationale, est fourni. La même interrogation revient sur l’attitude du gouvernement de la France face à cette élection gabonaise au résultat net.
 
C’est comme si on voulait absolument que Ping partage le pouvoir avec Ali Bongo. Mais pourquoi ? Au nom de quel principe ? La très grande majorité des Gabonais n’en veut pas. Huit provinces sur neuf ont massivement rejeté Ali Bongo. Quelle légitimité aurait une alliance Ping-Bongo ? Pourquoi obliger le vainqueur d’une élection à dialoguer avec le vaincu ? On marche vraiment sur la tête! C’est de la science politique ou de la politique fiction ? C’est du Gnembouet de Mbenaltembé ou du Marwall ch’ti ? Dieu tout-puissant !
La diplomatie française se claquemure désormais derrière le rapport UE du 7 décembre 2016 prochain, qui fera toute la lumière sur les fraudes massives sur la base desquelles Ali Bongo se maintient encore au pouvoir. Mais franchement, la France a-t-elle besoin de ce rapport pour fonder sa décision ? Lorsqu’elle est allée en guerre contre Laurent Gbagbo, à tort d’ailleurs, faut-il le rappeler, qu’a-t-elle eu besoin d’un prétexte ? Le rapport préliminaire de l’UE depuis longtemps disponible et fourni, aurait largement suffi à promouvoir la démocratie et l’alternance au Gabon autant que ses propres informations sur cette élection si elle souhaitait vraiment, la France, promouvoir la démocratie au Gabon.
La France refuse visiblement de se grandir et de se placer du bon côté de l’Histoire. Sa politique étrangère africaine a beaucoup de mal a évolué. Les cas du Tchad, du Congo Brazzaville et maintenant du Gabon montrent à la face du monde que des intérêts colossaux, occultes et inavouables, qui rentrent dans la construction de la richesse française, sont en jeu. L'expression de la démocratie en Afrique les met donc en danger. Des réseaux influents de toutes sortes, des puits de pétrole généreux et des sous-sols aux richesses gigantesques remplissent de promesses alléchantes, les caisses gloutonnes des trésors hexagonaux.
Toute l’histoire des rapports entre la France et la francophonie africaine est symptomatique de cette vérité. L’Afrique, qui a contribué a sauvé la France libre avec de Gaulle, n’a jamais reçu les dividendes de son investissement. Du Camp Thiaroye aux pseudo-démocraties d’Afrique francophone, des Hosties noires de Senghor aux dictatures imposées au Continent, de la littérature à la philosophie, des voix s’étonnent, s'étranglent pour la bonne cause, se lèvent encore partout et en tout liberté de questionner, pour dénoncer cette doctrine française immuable qui s’entête à tenir à bout de bras des tyrans africains soumis à toutes les volontés prédatrices d’un Hexagone qui ne serait pas la France, telle qu’on la connait, sans l’Afrique. Pour mieux piller les anciennes colonies.
Il n’est cependant plus possible de continuer comme cela. C’est ce que disent l'ensemble des scrutins toujours étouffés en Afrique. C'est ce qu'expriment désormais les nombreux boat-people africains qui s'échouent quotidiennement aux portes de l'Europe. Désespérés parce que vous leur avez tout pris là-bas. Ils viennent désormais ici. En masse et en grand nombre. Ces embarcations accusent d'un doigt lucide et tranchant la conscience de cette Europe qui les humilie, qui les tue. Les consciences blanches et immaculées de l’Europe ne peuvent plus conserver la quiétude hypocrite qui a toujours été la leur face aux difficultés que leur gouvernement suscite en Afrique. Dans leurs pays, les violences politiques les tuent. C’est l’exil maintenant qui ouvre ses bras incertains à ceux qui peuvent encore obtenir un visa pour des horizons plus cléments. Jusques à quand ?
Victor Hugo a bien dit un jour que ce que vous croyez sans défense est défendu, même par l’ombre. Et cette ombre encore peu visible est en train de se constituer patiemment, dans cette Afrique épuisée, occupée par les multinationales françaises. Le désir d'une révolte lucide, urgente, nécessaire, gronde et regarde en face votre politique à la lisière des pires mafias. Elle refuse désormais ces relations de domination infecte que vous lui imposez depuis des décennies. Car l’Histoire nous enseigne que les peuples momentanément faibles finissent toujours par se construire au dur contact de l’épreuve et du labeur, en vue de leur propre autodétermination. C’est le prix d’une liberté qui finira un jour par venir. C’est cela seul que les Gabonais, au-delà les peuples noirs d’Afrique francophone, ont ouvertement exprimé en élisant massivement Jean Ping en Aout dernier. En quoi nous croyons fermement que le temps du Gabon viendra. Inéluctablement.

Dr Bellarmin MOUTSINGA
Porte-parole de Jean PING

vendredi 18 novembre 2016

La françafrique de François Hollande

Peu de gens le savent. Mais il existe bel et bien des accords signés entre les anciennes colonies françaises et leur ancienne autorité administrative, la France. Ces accords concernent de nombreux domaines, tels que le militaire, le politique, mais surtout des accords économiques. Dans cet article, nous allons détailler les onze principales composantes de ces accords, signés juste avec les indépendances. Et qui sont toujours en vigueur. Et appliqués à la lettre par nos états…
#1. La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation
Les états nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation. Nous cherchons toujours le détail des coûts, l’évaluation des bénéfices et des conditions de paiements imposés par la France aux pays africains (toute information nous serait utiles).
#2 . La confiscation automatique des réserves financières nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961 : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Equatoriale et le Gabon.
Ainsi, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrones et incomplètes du fait qu’elles sont pilotées directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que la CEMAC ou la CEDEAO. Ainsi, du fait des conditions qui lient les banques des zones économiques et financières, elles sont obligées de garder 65% de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor Français, ainsi que 20% supplémentaire afin de couvrir « les risques financiers ».
De plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre équivalent à 20% des recettes d’état de l’année N-1 ! Bien que le BEAC ou la BCEAO ont des possibilités de retrait supérieur auprès du Trésor Français, ces retraits doivent faire l’objet de l’accord du Trésor Français. La décision finale revient donc au Trésor Français qui a lui même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne.
En d’autres mots, 80% des réserves financières africaines, sont déposées sur un compte opération contrôlée par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elle-même. Pire, les pays eux mêmes ne savent même pas quel est la part de réserves financières qui leur appartient en groupe ou individuellement en tant que pays, mais détenus par l’administration du Trésor Français.
Les gains issus des investissements de ces fonds au Trésor Français sont censés être rajouté à la cagnote africaine, mais aucun compte n’est donné là dessus aux banques ni même aux pays membres. « Seul un groupe limité à six administrateurs du trésor français ont connaissance des montants du compte d’opération, du lieu d’investissement des sommes. Les banques centrales africaines n’ont pas accès à ces informations »   déclarait le Dr. Gary K. Busch.
 500 milliards de dollars des caisses africaines au Trésor français
On estime maintenant que la France détient près de 500 milliards de dollars auprès de son trésor. Elle est donc prête à tout afin de combattre toute personne qui chercherait à faire la lumière sur le côté obscure de ce vieille empire. Les pays africains ne disposent pas d’accès à cet argent.
La France leur permet d’accéder à seulement 15% de l’argent chaque année. Si elles ont besoin de plus que cela, ils doivent emprunter de l’argent supplémentaire à partir de leur propre 65% du Trésor français à des taux commerciaux.
De plus, la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter dans leur réserve. Le plafond est fixé à 20% de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France dispose d’un droit de veto.
L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une de ses vidéos qui parle du système d’exploitation français. Il parle en français, mais voici une transcription d’un extrait court: «Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques viennent précisément de l’exploitation du continent africain.« 
#3 . Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays
La France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: « Je ne suis pas intéressé », que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
#4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offre publics
Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix ailleurs.
En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises,  tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agriculture.
En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un article précédent, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens!
#5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies
Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les «accords de défense» attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France.
La situation sur le continent est telle que la France a formé des centaines, voire des milliers de « traîtres« . Ils sont tous en sommeil, et seront activés en cas de besoin pour un coup d’Etat ou tout autre but!
#6. Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts
En vertu de ce qu’on appelle « les accords de défense » attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans les bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.

Lorsque le président Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française de son pays, la France a organisé un coup d’Etat. Pendant le long processus pour évincer Gbagbo, des hélicoptères de combat et des forces spéciales sont intervenus directement dans le conflit,  et ont tiré sur des civils.
La France a estimé que les hommes d’affaires français avait perdu plusieurs millions de dollars d’actifs en quittant précipitamment Abidjan en 2006. Pourtant, l’armée française a massacré près de 65 civils non armés et en a blessé 1.200 autres.
Par la suite, la France a réussi un coup d’Etat. Elle a fini par transférer le pouvoir à Alassane Ouattara. La France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté française pour rembourser les pertes pendant la guerre civile.
Le gouvernement Ouattara leur a payé deux fois le prix de ce qu’ils avaient demandé.
#7. L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation
Oui, Monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière! Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française a même été créé. Elle s’appelle la « Francophonie » et possède plusieurs organisations satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.
Comme nous l’avons démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous aurez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. Cela reste très limitatif.
#8. L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique)
Voilà la vraie vache à lait pour la France. Ce système est même dénoncé par l’Union européenne. Mais la France n’est pas prête à faire tomber ce système économique datant de la colonisation qui met environ 500 milliards de dollars des caisses de l’Afrique dans sa trésorerie.
Lors de l’introduction de la monnaie Euro en Europe, les autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français. Beaucoup, spécialement les pays nordiques, ont été consternés; ils ont suggéré à la France de se débarrasser du système, mais sans succès.
#9 . L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves.
Pas de rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit, le directeur des banques centrales des ex-colonies présente ledit rapport lors des réunions bi-annuelle des ministres des Finances sur les ex-colonies. Ce rapport est ensuite compilé par la  Banque de France et le Trésor français.
#10 . Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France
Pourquoi les alliances militaires régionales en Afrique sont les plus faibles? La plupart des pays ont seulement des alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs! Drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux!. La France leur interdisait tout autre alliance militaire.
#11 . L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale
Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme au cours de la seconde guerre mondiale. Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée. Mais quand vous pensez qu’il a fallu seulement 6 semaines à l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient leur être utiles pour sauver la «Grandeur de la France » à l’avenir.
Il y a quelque chose de presque psychopathe dans la relation entre la France avec l’Afrique.
Tout d’abord, la France est accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de créativité et d’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.
Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé, habitées par des paranoïaques et psychopathes « hauts fonctionnaires ». Ils répandent la peur de l’apocalypse si la France changeait de stratégie. Leur référence idéologique date encore du 19ème siècle: ce sont les ministres des finances et du budget et des affaires étrangères de la France.
Ces 2 institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes. C’est à nous, africains de nous libérer, sans en demander la permission. Parce que je ne comprends toujours pas comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire ont pu contrôler le destin d’une population de 20 millions de personnes!?
La première réaction des gens quand ils apprennent l’existence de la taxe coloniale française est de poser la question: «Jusqu’à quand? »
A titre de comparaison historique, la France a fait payer Haïti l’équivalent de 21 milliards $ de 1804 à 1947 (près d’un siècle et demi) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français par l’abolition de l’esclavage et de la libération des esclaves haïtiens.
Les pays africains paient la taxe coloniale depuis seulement 50 ans, donc je pense que cela pourrait durer encore un siècle de plus!
 

mardi 27 septembre 2016

Marc ONA ESSANGUI: Trahison de la communauté internationale

J'ai pris quelques jours pour cogiter à la suite des faits inédits que notre vaillant peuple vient de vivre en direct. Un peuple victime de son courage et qui n a pas succombé à la corruption de la famille régnante qui a le faux et la fraude dans son ADN.
Je ne vais pas revenir sur ce qui a été vécu comme des séries de trahisons. Je voudrais juste dire aux uns et aux autres que pour une fois je suis d'accord avec ceux qui pensent que nous ne pouvons plus rien attendre du bulletin de vote dans notre pays quelque soit le dialogue, des réformes et autres poudres à nos yeux pour nous endormir tant que ceux qui voudraient passer en force par les armes, les escadrons de la mort et la falsification des chiffres par la cour constitutionnelle s'accrochent au pouvoir.
Ce qui est encore plus révoltant c'est de lire que l'ONU prend acte du faux, des crimes, du passage en force et demande le dialogue. Ce ne sont pas des félicitations des membres du syndicat des dictateurs africains qui me surprennent, c'est le contraire qui m'aurait surpris, ce qui me révolte c'est le communiqué de l'ambassadeur des USA caressant le coup de force électoral dans le sens du poil. Ces américains dont le président a claironner que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes politiques forts mais les institutions fortes. La Cour Constitutionnelle est elle une institution forte pour valider sa décision ? Pourquoi ne pas avoir validé la décision du conseil constitutionnel validant l'élection de Laurent Gbagbo ? Je refuse cette hypocrisie.
Je refuse de penser que la démocratie est un luxe pour les africains noirs d'Afrique centrale. Ali Bongo peut tout se permettre et massacrer les gabonais, le monde entier prendra acte. Kabila fera autant, et le monde entier montera au créneau pour exiger le respect de la légalité du bout des lèvres mais prendra pas acte. Tout comme le Dieu du Burundi et autres Kagame et le monde entier prendra acte.
Le peuple gabonais aussi prend acte de la complicité de la communauté internationale dans le radicalisme des peuples opprimés qui conduit au phénomène du terrorisme et à l'immigration incontrôlée.
Le peuple prend acte de la promotion du faux et de la corruption dans nos états par cette même communauté internationale pour des intérêts économiques.
Le peuple prend acte de son statut de peuple orphelin et qui devrait dorénavant prendre son destin en main.
Il y a eu un avant 27 août 2016. Il y a un après. Nous nous engageons à nous organiser autrement pour libérer notre cher pays et son vaillant peuple.
Depuis 1990 nous avons cru à la force du bulletin de vote pour arriver à l'alternance au sommet de l'Etat. Nous n'avons jamais failli à cette noble mission. Mais avec la communauté internationale qui pour beaucoup d'entre nous devrait être notre allié dans cette valeur démocratique et qui vient de nous trahir nous concluons clairement Le vote ne sert définitivement plus à rien dans ce pays.



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lundi 26 septembre 2016

Collectif Gabon Démocratie dénonce L’ILLÉGALITÉ de la proclamation de réélection d'Ali Bongo Ondimba


Le 23.09.2016, la Cour Constitutionnelle gabonaise s'est une fois de plus, une fois de trop adonnée à un exercice qu'elle apprécie plus que tout: la tricherie électorale.

Mais cette année est l'année de trop d'autant que la décision qui est rendue dans la nuit du 23.09.2016 est ABSOLUMENT ILLÉGALE.

Notre Collectif Gabon Démocratie inscrit dans la lutte pour le respect de l'Etat de droit au Gabon dénonce avec la plus grande fermeté et rigueur la réélection d'Ali Bongo Ondimba et ce à plusieurs titres.

La modification des résultats électoraux, telle que mise en oeuvre par la Cour Constitutionnelle et les motifs ayant fondé sa décision emporte bien plus de conséquences qu'il n'y parait et oblige tous les acteurs présents au Gabon à marquer le pas sur cette déclaration.

En effet pour justifier de la victoire d'Ali Bongo Ondimba, la Cour, à travers sa Présidente annonce sans état d'âme avoir annulé, à la demande d'Ali Bongo Ondimba les résultats de 21 bureaux de vote de Libreville considérés comme truqués par le Président sortant. CECI EST UNE ANOMALIE GRAVE, UNE VIOLATION MANIFESTE DES TEXTES CONSTITUTIONNELS DE NATURE A FAIRE ANNULER LA DÉCISION LITIGIEUSE. Pris ensemble les art. 83 a) 83 b) et 84 de la loi organique de la Cour Constitutionnelle prévoient que lorsque des scrutins sont annulés, le Ministère de l'Intérieur réorganise les scrutins annulés!!!! Il ne s'agit nullement d'une option, mais d'une obligation légale. En d'autres termes, l'annulation des 21 bureaux de vote devait nécessairement être suivie d'une annonce par le Ministre de l'Intérieur Pacôme Moubelet Boubeya d'un délai au terme duquel de nouvelles opérations électorales devaient être mises sur pied. La proclamation directe de la réélection ne DEVAIT ABSOLUMENT PAS INTERVENIR A CE STADE!!!

Ainsi, une Cour Constitutionnelle qui proclame nuitamment des résultats présidentiels alors que ces derniers ont fait l'objet d'annulation, viole les textes de la loi organique de la Cour Constitutionnelle relatifs au contentieux électoral. D'autant que dans ce domaine, c'est bien la loi organique qui prévaut et non le Code Électoral. En cela l'annonce du 23.09.2016 est une annonce illégale qui ne peut et ne doit emporter de conséquence pour le peuple gabonais, et pour la communauté internationale.

En outre, les conséquences de cette annulation des scrutins de Libreville sont autrement plus graves. Annuler un scrutin sans le réorganiser, c'est retirer aux électeurs concernés le droit de prendre part à la gestion des affaires publiques de la Nation. Plus précisément,en reniant aux électeurs librevillois en cause leur droit de vote, Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsouo leur renient tout simplement la QUALITÉ DE CITOYEN!!! Car qu'est ce qu'un citoyen sinon une personne jouissant des droits civils et politiques ET NOTAMMENT LE DROIT DE VOTE! (Déf. Dictionnaire Larousse). Ainsi, en représailles pour avoir massivement voté pour Jean Ping, Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsouo, décident de façon totalement arbitraire qui est ou non citoyen gabonais??!!!! Ces personnes qui perdent ainsi leur qualité de citoyen se retrouvent de facto mises au ban de la société, de la nation Gabon??!!! Et nous devons laisser stigmatiser et marginaliser des hommes et des femmes qui, en pleine possession de leurs facultés mentales, ont décidé, malgré le climat de tricherie généralisé, d'exercer ce droit qui est reconnu par tous les grands textes universels sur lesquels sont bâties les nations démocratiques de ce monde!!! Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsouo reviennent même sur ce principe universel d'égalité de tous devant la loi!!!

Enfin, la mise au ban des gabonais de Libreville, soulignons-le, pour le seul vote à Jean Ping- REMET TOTALEMENT EN CAUSE L’UNITÉ ET L’INDIVISIBILITÉ DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE!!!Le processus entier du contentieux électoral, vous le savez, a été jalonné de fraudes et autres manigances du pouvoir. Mais la décision du 23.09.2016 est de nature à porter atteinte à ce que le peuple gabonais a de plus cher SON UNITÉ ET SON INDIVISIBILITÉ; Le Gabon est l'un des rares pays d'Afrique composé d'autant d'ethnies différentes et sans avoir jamais connu de troubles ethniques. La paix et l'indivisibilité du Gabon sont un héritage précieux qu'il faut défendre à tout prix.

Aussi compte-tenu de tout ce qui précède, il nous paraît inopportun, voire impossible pour la communauté internationale de s'inscrire dans ce processus de désintégration programmé de l'unité du Gabon.

Il nous paraît impossible que la communauté internationale s'inscrive dans ce climat de peur orchestré par le seul détenteur de la violence d'Etat, faisant ainsi de Libreville et Port-Gentil des prisons à ciel ouvert.

Il nous paraît impossible que la Communauté internationale reconnaisse la réélection d'Ali Bongo Ondimba.
 


Ps : Ci après textes constitutionnels loi organique de la Cour Constitutionnelle : 
Article 83a (loi n°003/03 du 2 juin 2003)
Si les opérations électorales sont déclarées nulles par l’application de l’une des dispositions prévues aux articles 81 et 82 de la présente loi organique, l’annulation s’étend, selon le cas, à toute la section ou à toute la circonscription électorale.
En outre, la Cour constitutionnelle communique, la cas échéant, le dossier au Procureur de la République compétent, qui s’exécute dans les délais requis par celle-ci.
Article 83b (loi n°003/03 du 2 juin 2003)
En cas de condamnation, le ou les coupables et leurs complices sont frappés d’inéligibilité pour la prochaine élection politique.En cas d’annulation des opérations électorales, la Cour constitutionnelle peut également prononcer l’inéligibilité de la ou des personnes impliquées dans les faits ayant entraîné l’annulation.
Article 84 (loi n°13/94 du 17 septembre 1994)

La décision est notifiée aux parties et au Ministre chargé de l’Intérieur qui, en cas d’annulation, prend toutes les dispositions pour le renouvellement des opérations électorales.La personne élue, dont l’élection est annulée, reste éligible à l’élection partielle qui est organisée en conséquence.

Les escadrons de la mort de Bongo-Ondimba Ali (BOA)

 
 
 
 
 

Une œuvre des escadrons de la mort, ce jeune lycéen n'a plus d'avenir
 

 


Collectif Gabon Démocratie dénonce L’ILLÉGALITÉ de la proclamation de réélection d'Ali Bongo Ondimba


Le 23.09.2016, la Cour Constitutionnelle gabonaise s'est une fois de plus, une fois de trop adonnée à un exercice qu'elle apprécie plus que tout: la tricherie électorale.

Mais cette année est l'année de trop d'autant que la décision qui est rendue dans la nuit du 23.09.2016 est ABSOLUMENT ILLÉGALE.

Notre Collectif Gabon Démocratie inscrit dans la lutte pour le respect de l'Etat de droit au Gabon dénonce avec la plus grande fermeté et rigueur la réélection d'Ali Bongo Ondimba et ce à plusieurs titres.

La modification des résultats électoraux, telle que mise en oeuvre par la Cour Constitutionnelle et les motifs ayant fondé sa décision emporte bien plus de conséquences qu'il n'y parait et oblige tous les acteurs présents au Gabon à marquer le pas sur cette déclaration.

En effet pour justifier de la victoire d'Ali Bongo Ondimba, la Cour, à travers sa Présidente annonce sans état d'âme avoir annulé, à la demande d'Ali Bongo Ondimba les résultats de 21 bureaux de vote de Libreville considérés comme truqués par le Président sortant. CECI EST UNE ANOMALIE GRAVE, UNE VIOLATION MANIFESTE DES TEXTES CONSTITUTIONNELS DE NATURE A FAIRE ANNULER LA DÉCISION LITIGIEUSE. Pris ensemble les art. 83 a) 83 b) et 84 de la loi organique de la Cour Constitutionnelle prévoient que lorsque des scrutins sont annulés, le Ministère de l'Intérieur réorganise les scrutins annulés!!!! Il ne s'agit nullement d'une option, mais d'une obligation légale. En d'autres termes, l'annulation des 21 bureaux de vote devait nécessairement être suivie d'une annonce par le Ministre de l'Intérieur Pacôme Moubelet Boubeya d'un délai au terme duquel de nouvelles opérations électorales devaient être mises sur pied. La proclamation directe de la réélection ne DEVAIT ABSOLUMENT PAS INTERVENIR A CE STADE!!!

Ainsi, une Cour Constitutionnelle qui proclame nuitamment des résultats présidentiels alors que ces derniers ont fait l'objet d'annulation, viole les textes de la loi organique de la Cour Constitutionnelle relatifs au contentieux électoral. D'autant que dans ce domaine, c'est bien la loi organique qui prévaut et non le Code Électoral. En cela l'annonce du 23.09.2016 est une annonce illégale qui ne peut et ne doit emporter de conséquence pour le peuple gabonais, et pour la communauté internationale.

En outre, les conséquences de cette annulation des scrutins de Libreville sont autrement plus graves. Annuler un scrutin sans le réorganiser, c'est retirer aux électeurs concernés le droit de prendre part à la gestion des affaires publiques de la Nation. Plus précisément,en reniant aux électeurs librevillois en cause leur droit de vote, Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsouo leur renient tout simplement la QUALITÉ DE CITOYEN!!! Car qu'est ce qu'un citoyen sinon une personne jouissant des droits civils et politiques ET NOTAMMENT LE DROIT DE VOTE! (Déf. Dictionnaire Larousse). Ainsi, en représailles pour avoir massivement voté pour Jean Ping, Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsouo, décident de façon totalement arbitraire qui est ou non citoyen gabonais??!!!! Ces personnes qui perdent ainsi leur qualité de citoyen se retrouvent de facto mises au ban de la société, de la nation Gabon??!!! Et nous devons laisser stigmatiser et marginaliser des hommes et des femmes qui, en pleine possession de leurs facultés mentales, ont décidé, malgré le climat de tricherie généralisé, d'exercer ce droit qui est reconnu par tous les grands textes universels sur lesquels sont bâties les nations démocratiques de ce monde!!! Ali Bongo Ondimba et Marie-Madeleine Mborantsouo reviennent même sur ce principe universel d'égalité de tous devant la loi!!!

Enfin, la mise au ban des gabonais de Libreville, soulignons-le, pour le seul vote à Jean Ping- REMET TOTALEMENT EN CAUSE L’UNITÉ ET L’INDIVISIBILITÉ DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE!!!Le processus entier du contentieux électoral, vous le savez, a été jalonné de fraudes et autres manigances du pouvoir. Mais la décision du 23.09.2016 est de nature à porter atteinte à ce que le peuple gabonais a de plus cher SON UNITÉ ET SON INDIVISIBILITÉ; Le Gabon est l'un des rares pays d'Afrique composé d'autant d'ethnies différentes et sans avoir jamais connu de troubles ethniques. La paix et l'indivisibilité du Gabon sont un héritage précieux qu'il faut défendre à tout prix.

Aussi compte-tenu de tout ce qui précède, il nous paraît inopportun, voire impossible pour la communauté internationale de s'inscrire dans ce processus de désintégration programmé de l'unité du Gabon.

Il nous paraît impossible que la communauté internationale s'inscrive dans ce climat de peur orchestré par le seul détenteur de la violence d'Etat, faisant ainsi de Libreville et Port-Gentil des prisons à ciel ouvert.

Il nous paraît impossible que la Communauté internationale reconnaisse la réélection d'Ali Bongo Ondimba.
 

Ps : Ci après textes constitutionnels loi organique de la Cour Constitutionnelle : 
Article 83a (loi n°003/03 du 2 juin 2003)
Si les opérations électorales sont déclarées nulles par l’application de l’une des dispositions prévues aux articles 81 et 82 de la présente loi organique, l’annulation s’étend, selon le cas, à toute la section ou à toute la circonscription électorale.
En outre, la Cour constitutionnelle communique, la cas échéant, le dossier au Procureur de la République compétent, qui s’exécute dans les délais requis par celle-ci.
Article 83b (loi n°003/03 du 2 juin 2003)
En cas de condamnation, le ou les coupables et leurs complices sont frappés d’inéligibilité pour la prochaine élection politique.En cas d’annulation des opérations électorales, la Cour constitutionnelle peut également prononcer l’inéligibilité de la ou des personnes impliquées dans les faits ayant entraîné l’annulation.
Article 84 (loi n°13/94 du 17 septembre 1994)

La décision est notifiée aux parties et au Ministre chargé de l’Intérieur qui, en cas d’annulation, prend toutes les dispositions pour le renouvellement des opérations électorales.La personne élue, dont l’élection est annulée, reste éligible à l’élection partielle qui est organisée en conséquence.

Les escadrons de la mort de Bongo-Ondimba Ali (BOA)

 
 
 
 
 

Une œuvre des escadrons de la mort, ce jeune lycéen n'a plus d'avenir
 

 


samedi 24 septembre 2016

Crime de masse par les soldats et milices d’Ali Bongo Ondimba


CRISE POST ELECTORALE AU GABON :
Le rôle des propriétaires et responsables des pompes funèbres CASEP-GA

Ce salon funéraire doté d’une morgue  située au nord de Libreville revient régulièrement dans les différents témoignages relatifs à la crise post électorale au Gabon et notamment  aux crimes de masse commis par les soldats et milices d’Ali Bongo Ondima ces dernières semaines dans la région de Libreville.

Il est à noté que , Casep-GA appartient à madame AKANI MONIQUE pharmacienne de nationalité Gabonaise , originaire d’Akiéni et cousine Directe de Joséphine KAMA alias Patience Dabany la mère ( adoptive ? ) d’Ali Bongo Ondimba . AKANI MONIQUE est donc la tante de Mr Ali Bongo Ondimba.

Les gabonais ont notamment pu voir Mme AKANI MONIQUE s’illustrer sur les plateaux de télévision aux côté de Joséphine KAMA , de son frère ASSELE O’TEINTÉ Jean Boniface et d’autres membres de la famille de Mr Ali Bongo Ondimba lorsque ceux ci s’évertuaient à tenter de convaincre ( en vain ?) le peuple gabonais  des origines téké de ce dernier et non Biafraise comme l’affirment un certain nombre de personnes .

Ainsi donc il apparaît que Mme AKANI MONIQUE aurait jouer un rôle de complicité / coordination avec son neveu Ali Bongo Ondimba dans les crimes de masse qui furent perpétrés   dans la province de l’Estuaire essentiellement la ville de Libreville rôle qui aurait consisté à la dissimulation dans son établissement funéraire des corps sans vie de dizaines de gabonaises et gabonais  .

En effet Casep –GA sera durant ces événement placée sous le contrôle stricte des soldats de la Garde Républicaine empêchant tout accès à toute personne non autorisée.







Effectivement, une équipe de journalistes de TV5 monde conduite par madame ILHAME s’est  vu refuser l’accès à cette morgue et a pu constater le dispositif militaire susmentionné.

mardi 13 septembre 2016

Mborantsuo a choisi le chaos à la sagesse: Le coup d'Etat Electoral de AliBongo-Mborantsuo-Aboghe

Des informations de plus en plus prégnantes font apparaitre que la Cour Constitutionnelle, Mborantsuo a décidé, comme d'habitude, de rendre le recours de Jean Ping irrecevable et de  proclamer Ali Bongo en confirmant la fraude grossière décriée par le monde entier. Le jour retenu c'est vendredi 16/09/2016 pour permettre la répression et les assassinats tout le week-end.

L'histoire se répète, les mêmes acteurs auteurs du cour d'Etat de 2009 reviennent à la charge. Le scénario est le même, falsification des PV dans le haut-Ogooué, rejet de tout recours, répression massive des populations, etc, tout y passe.

En 2009 pour s'imposer aux gabonais, il a fait assassiné 84 personnes et 331 portés disparus, 1000 blessés et 500 séquestrations arbitraires. 

En 2016 nous dépassons, rien que pour Libreville 200 morts, Port-Gentil 100 morts selon un citoyen français en poste dans cette ville. Bitam dont l'opération d'assassinat est en cours à déjà perdu 20 personnes, et au moment ou j'écris ces lignes, la garde du dictateur qui n'est républicaine que de nom, est entrain de prendre d'assaut l'hôtel Dicky à Oyem.  De nombreux militants et sympathisants de Jean Ping s'y sont réfugiés. Ce n'est pas un plaisir de faire ce décompte macabre mais le nombre de victimes a atteint les 500 morts dans tout le Gabon selon certaines estimations. A cela il faut ajouter les portés disparus qui sont au nombre de 400 personnes au vu des témoignages des parents, 1100 arrestations arbitraires, 1800 blessés, les morgues et la croix rouge sont débordés. Les morgues des barons du régime refusent de donner les chiffres exactes et les victimes, quant à celle de l'hôpital général de Libreville, les travailleurs s'accordent à dire que toute leur existence ils n'ont jamais vu tant de morts par balles. 

Partout dans tout le Gabon les gabonais sont debout, les routes sont coupés, les barrages sont érigés, les ponts sont barrés, personne ne travaille. Les gabonais de la diaspora ne sont pas en reste avec leurs marches Seat-in bandoulières et pancartes, chants et hymne du Gabon, Paris, Bruxelles, New-York Washington, Houston, Johannesburg,  Montréal, etc ne sont pas en reste. Les réseaux sociaux s'enflamment contre le régime de dictature, bref. C'est bien plus qu'un simple soulèvement d'humeur, c'est bien plus qu'une simple insurrection populaire, c'est un véritable soulèvement générale et spontanée de la population c'est une révolution. Un calme apparent perdure en attendant le verdict de la CC.

Ce qui s'est passé le 31 août 2016 à l'annonce des résultats tronqués et tripatouillés du ministre de l'intérieur du régime n'est que la prémisse d'un soulèvement plus important si ces informations se confirment.
Ce que Mborantsuo et Ali Bongo ont choisi c'est de s'imposer par la violence et la guerre en tuant des citoyens. Ils sont entrain d'inscrire le Gabon, qui ne l'a jamais connu, dans le registre d'une guerre civile. Ils en portent la lourde responsabilité.

Certes le devoir le plus sacré de chaque citoyen est de défendre sa vie, sa famille, sa terre son pays. Mais défendre son pays est encore plus sacré que défendre sa vie, car sans pays point d'identité, point de vie, point d'existence en tant qu'homme libre. C'est pourquoi pour s'imposer aux gabonais il devra nous passer tous sur le corps.

Je ne veux pas transformer une information sure venant de la CC en vérité, mais le but c'est de demander aux patriotes gabonais et au peuple à se préparer à une autre imposture et à se défendre contre les crimes planifiés par le régime.



Mborantsuo a choisi le chaos à la sagesse: Le coup d'Etat Electoral de AliBongo-Mborantsuo-Aboghe

Des informations de plus en plus prégnantes font apparaitre que la Cour Constitutionnelle, Mborantsuo a décidé, comme d'habitude, de rendre le recours de Jean Ping irrecevable et de  proclamer Ali Bongo en confirmant la fraude grossière décriée par le monde entier. Le jour retenu c'est vendredi 16/09/2016 pour permettre la répression et les assassinats tout le week-end.

L'histoire se répète, les mêmes acteurs auteurs du cour d'Etat de 2009 reviennent à la charge. Le scénario est le même, falsification des PV dans le haut-Ogooué, rejet de tout recours, répression massive des populations, etc, tout y passe.

En 2009 pour s'imposer aux gabonais, il a fait assassiné 84 personnes et 331 portés disparus, 1000 blessés et 500 séquestrations arbitraires. 

En 2016 nous dépassons, rien que pour Libreville 200 morts, Port-Gentil 100 morts selon un citoyen français en poste dans cette ville. Bitam dont l'opération d'assassinat est en cours à déjà perdu 20 personnes, et au moment ou j'écris ces lignes, la garde du dictateur qui n'est républicaine que de nom, est entrain de prendre d'assaut l'hôtel Dicky à Oyem.  De nombreux militants et sympathisants de Jean Ping s'y sont réfugiés. Ce n'est pas un plaisir de faire ce décompte macabre mais le nombre de victimes a atteint les 500 morts dans tout le Gabon selon certaines estimations. A cela il faut ajouter les portés disparus qui sont au nombre de 400 personnes au vu des témoignages des parents, 1100 arrestations arbitraires, 1800 blessés, les morgues et la croix rouge sont débordés. Les morgues des barons du régime refusent de donner les chiffres exactes et les victimes, quant à celle de l'hôpital général de Libreville, les travailleurs s'accordent à dire que toute leur existence ils n'ont jamais vu tant de morts par balles. 

Partout dans tout le Gabon les gabonais sont debout, les routes sont coupés, les barrages sont érigés, les ponts sont barrés, personne ne travaille. Les gabonais de la diaspora ne sont pas en reste avec leurs marches Seat-in bandoulières et pancartes, chants et hymne du Gabon, Paris, Bruxelles, New-York Washington, Houston, Johannesburg,  Montréal, etc ne sont pas en reste. Les réseaux sociaux s'enflamment contre le régime de dictature, bref. C'est bien plus qu'un simple soulèvement d'humeur, c'est bien plus qu'une simple insurrection populaire, c'est un véritable soulèvement générale et spontanée de la population c'est une révolution. Un calme apparent perdure en attendant le verdict de la CC.

Ce qui s'est passé le 31 août 2016 à l'annonce des résultats tronqués et tripatouillés du ministre de l'intérieur du régime n'est que la prémisse d'un soulèvement plus important si ces informations se confirment.
Ce que Mborantsuo et Ali Bongo ont choisi c'est de s'imposer par la violence et la guerre en tuant des citoyens. Ils sont entrain d'inscrire le Gabon, qui ne l'a jamais connu, dans le registre d'une guerre civile. Ils en portent la lourde responsabilité.

Certes le devoir le plus sacré de chaque citoyen est de défendre sa vie, sa famille, sa terre son pays. Mais défendre son pays est encore plus sacré que défendre sa vie, car sans pays point d'identité, point de vie, point d'existence en tant qu'homme libre. C'est pourquoi pour s'imposer aux gabonais il devra nous passer tous sur le corps.

Je ne veux pas transformer une information sure venant de la CC en vérité, mais le but c'est de demander aux patriotes gabonais et au peuple à se préparer à une autre imposture et à se défendre contre les crimes planifiés par le régime.



Mborantsuo a choisi le chaos à la sagesse: Le coup d'Etat Electoral de AliBongo-Mborantsuo-Aboghe

Des informations que nous avons de la Cour Constitutionnelle, Mborantsuo a décidé, comme d'habitude, de rendre le recours de Jean Ping irrecevable et de  proclamer Ali Bongo en confirmant la fraude grossière décriée par le monde entier. Le jour retenu c'est vendredi 16/09/2016 pour permettre la répression et les assassinats tout le week-end.

L'histoire se répète, les mêmes acteurs auteurs du cour d'Etat de 2009 reviennent à la charge. Le scénario est le même, falsification des PV dans le haut-Ogooué, rejet de tout recours, répression massive des populations, etc, tout y passe.

En 2009 pour s'imposer aux gabonais, il a fait assassiné 84 personnes et 331 portés disparus, 1000 blessés et 500 séquestrations arbitraires. 

En 2016 nous dépassons, rien que pour Libreville 200 morts, Port-Gentil 100 morts selon un citoyen français en poste dans cette ville. Bitam dont l'opération d'assassinat est en cours à déjà perdu 20 personnes, et au moment ou j'écris ces lignes, la garde du dictateur qui n'est républicaine que de nom, est entrain de prendre d'assaut l'hôtel Dicky à Oyem.  De nombreux militants et sympathisants de Jean Ping s'y sont réfugiés. Ce n'est pas un plaisir de faire ce décompte macabre mais le nombre de victimes a atteint les 500 morts dans tout le Gabon selon certaines estimations. A cela il faut ajouter les portés disparus qui sont au nombre de 400 personnes au vu des témoignages des parents, 1100 arrestations arbitraires, 1800 blessés, les morgues et la croix rouge sont débordés. Les morgues des barons du régime refusent de donner les chiffres exactes et les victimes, quant à celle de l'hôpital général de Libreville, les travailleurs s'accordent à dire que toute leur existence ils n'ont jamais vu tant de morts par balles. 

Partout dans tout le Gabon les gabonais sont debout, les routes sont coupés, les barrages sont érigés, les ponts sont barrés, personne ne travaille. Les gabonais de la diaspora ne sont pas en reste avec leurs marches Seat-in bandoulières et pancartes, chants et hymne du Gabon, Paris, Bruxelles, New-York Washington, Houston, Johannesburg,  Montréal, etc ne sont pas en reste. Les réseaux sociaux s'enflamment contre le régime de dictature, bref. C'est bien plus qu'un simple soulèvement d'humeur, c'est bien plus qu'une simple insurrection populaire, c'est un véritable soulèvement générale et spontanée de la population c'est une révolution. Un calme apparent perdure en attendant le verdict de la CC.

Ce qui s'est passé le 31 août 2016 à l'annonce des résultats tronqués et tripatouillés du ministre de l'intérieur du régime n'est que la prémisse d'un soulèvement plus important si ces informations se confirment.
Ce que Mborantsuo et Ali Bongo ont choisi c'est de s'imposer par la violence et la guerre en tuant des citoyens. Ils sont entrain d'inscrire le Gabon, qui ne l'a jamais connu, dans le registre d'une guerre civile. Ils en portent la lourde responsabilité.

Certes le devoir le plus sacré de chaque citoyen est de défendre sa vie, sa famille, sa terre son pays. Mais défendre son pays est encore plus sacré que défendre sa vie, car sans pays point d'identité, point de vie, point d'existence en tant qu'homme libre. C'est pourquoi pour s'imposer aux gabonais il devra nous passer tous sur le corps.

Je ne veux pas transformer une information sure venant de la CC en vérité, mais le but c'est de demander aux patriotes gabonais et au peuple à se préparer à une autre imposture et à se défendre contre les crimes planifiés par le régime.



dimanche 11 septembre 2016

Ali Bongo-Ondimba un bon élève d'Hitler

Les méthodes Nazi d'Ali Bongo: assassinats, enlèvements et disparitions sous le régime du dictateur
Depuis l'installation de l'imposture au Gabon en 2009 les assassinats, les enlèvements et les disparitions deviennent une norme que les gabonais subissent au quotidien.
Le jeune étudiant KEDE Michel Bekalé assassiné par la garde présidentielle lors de son attaque du QG de Jean Ping
Son corps a été emporté et retrouvé plus tard criblé de balles à la morgue de Libreville
L'empoisonnent des adversaires Politiques est la marque de fabrique du régime Ali Bongo. Après Pierre Mamboundou et Mba Obame, la liste est longue s'il faut ajouter les victimes des crimes rituels dans le tableau de chasse humaine d'Ali Bongo.
Une dénonciation anonyme, la police politique du régime, des miliciens en cagoules viennent à trois heures du matin, se saisissent d’un homme qui, menotté, les mains derrière le dos, est jeté dans un camion, au milieu des pleurs de la famille à laquelle on impose le silence. Et cet homme, nul ne le reverra plus jamais. Souvent il ignore de quoi il est accusé. D’autres enlèvements se font la nuit au détour d’une rue sombre, en rentrant chez soi le soir. Vous êtes interpellé par des inconnus, on vous embarque dans un véhicule banalisé, et personne ne saura ou vous trouver. D'autres lors des manifestations, sont enlevés par des miliciens en cagoules, ne sont jamais retrouvés. L'attaque du 31/08/2016 du QG du Président élu Jean Ping n'a pas fait exception à cette méthode Nazi.
Comme lors du coup d'Etat d'Ali Bongo de 2009 ou 331 personnes sont portées disparues jusqu'à ce jour, les enlèvements et disparitions de cette année, outre les 1100 séquestrations arbitraires, les familles se plaignent de la disparition de près de 400 personnes qui ne sont pas dans les prisons officielles du régime.
Ali Bongo applique les préceptes du maréchal Wilhem von Keitel, chef du haut commandement allemand. En effet ce nazi édicta une directive appelée "Nacht und Nebel", en français, Nuit et Brouillard. Convaincu qu’avec une sentence de mort ou un assassinat politique on crée des martyres, Hitler ordonna qu’à l’exception des cas où la culpabilité pouvait être établie sans le moindre doute, toute personne arrêtée pour atteinte présumée à la sûreté allemande devrait être transférée en Allemagne «sous le couvert de la nuit». Keitel indiquait, ainsi, dans sa directive émise en février 1942 :
[…] Les prisonniers seront transportés secrètement en Allemagne […] Ces mesures auront un effet dissuasif car : a) les prisonniers disparaîtront sans laisser de trace ; b) il ne pourra être donné aucune information sur le lieu où ils se trouveront ni sur leur sort .
« Une intimidation efficace », avait dit Keitel dans une directive du 12 décembre 1941, «ne peut être assurée que par la peine de mort ou par des mesures empêchant la famille du criminel et la population de savoir ce qu’il est devenu».

Une chasse systématique de tous ceux qui portaient
 le tee-shirt du Président élu Jean Ping
Ali Bongo-Ondimba applique à la perfection cette directive Nazi et bien d'autres méthodes criminelles inhumaines pour se maintenir au pouvoir. Les corps des personnes tuées sont embarqués pour les faire disparaître, les scènes des crimes sont nettoyées pour effacer toutes traces et toutes pièces ou indices permettant de faire une enquête sérieuse. Puis les forces officielles de police et de gendarmerie sont envoyées sur les lieux pour donner une texture légale sous la couverture de la loi.

L'incendie du Reichstag en 1933 par Hitler n'avait d'autres buts que d'instaurer une répression par l'épuration politique de ses adversaires et des juifs. De même, il est désormais avéré que l'incendie du parlement gabonais à été l'œuvre des mercenaires à la solde d'Ali Bongo Ondimba pour justifier l'assaut du QG d'un adversaire politique par sa garde présidentielle avec des armes de guerre.
Ali Bongo-Ondimba a perdu les élections, tout le monde le sait, mais il n'est pas près de lâcher le pouvoir. Il se serait ouvert à un de ses proches en disant que s'il n'est pas reconnu Président, le Rwanda sera une petite balade de santé par rapport à ce qu'il va faire. Si c'est réellement ce qu'il pense, il se trompe d'époque, car les gabonais ne le laisseront pas faire.
Pour toi et les autres, nous nierons ceux qui ont inscrit notre pays
au musée de la honte. Répose en paix

Recherché par sa famille ce jeune étudiant a été enlevé par l'armée
 privée d'Ali Bongo la GR au QG de Jean Ping. Il a été retrouvé mort criblé de balles.

Cour Constitutionnelle: le choix entre la sagesse et le chaos


Le recours à la cour constitutionnelle telle que demandé par nos partenaires occidentaux est l'ultime chance donnée aux neuf juges de cette institution pour sauvegarder les vies et sauver la paix.
Aller contre l'évidente réalité des urnes est un crime contre la paix, qui par voie de conséquence découlera la guerre civile et son corollaire de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Au moment d'analyser les pv et l'unique requête déposée dans les délais légaux par Jean Ping, les neuf juges doivent être conscients de leurs grandes responsabilités devant le peuple, devant la communauté internationale et devant l'histoire.
Cela n'a échappé à personne que les résultats de la CENAP provinciale du Haut -Ogooue ne sont qu'une manipulation grossière des chiffres pour rattraper le retard d'Ali Bongo sur Jean Ping.
La lecture des PV des bureaux de vote fait apparaître plus de 10 000 abstentions, loin des 50 officiellement annoncées.
Dans un communiqué la Mission européenne rappelait également que « l’abstention observée dans l’une des quinze commissions électorales locales est à elle seule supérieure à l’abstention déclarée par la Cénap pour l’ensemble de la province. L’intégrité des résultats provisoires dans cette province est par conséquence remise en cause ».
Si les 9 juges de la Cour Constitutionnelle vont contre cette évidente réalité, c'est que cette institution a choisi le pis-aller. Elle en portera la responsabilité. L'illustration ci-dessous est la caricature même de la situation d''Ali Bongo et des juges de la CC. Ils sont attendus par le peuple à la base et repoussé par la communauté internationale au sommet. Il n'ont pas d'autres choix que le choix de la sagesse.