Chers compatriotes,
Nous ne devons jamais oublier que notre pays est notre force celle qui nous lie les uns aux autres. Quelque soit l’endroit du monde ou l’on se trouve, une part de notre être reste dépendant de nos racines et doit toujours y revenir. Cette force vient de notre cohésion familiale, de notre fidélité les uns envers les autres, de notre culture, du caractère de notre condition d'être humain et de la conscience d'appartenir à une même nation. Depuis des générations, envers et contre le système de répression organisé contre notre peuple nous avons préservé ce lien et cette force nous guidera encore à l’avenir. Telle est notre destinée. Mais à voir la façon dont notre pays est gouverné, on comprend que ceux qui sont à la tête du Gabon ne se préoccupent nullement de son avenir et encore moins de son peuple: Ils agissent comme si ce n'est pas leur pays, car ils ont tous un autre pays en échange. En effet, ils sont loin d'être de vrais gabonais.
Les exemples de cette forfaiture sont multiples. La gestion calamiteuse de l'Etat est à la base des souffrances qu'endurent les gabonais. Même sous la dictature implacable d'Omar Bongo, on avait jamais vu un spectacle aussi ahurissant de files des gabonais chargés de bidons pour la quête de l'eau. Les gabonais dont le pays détient la cinquième réserve mondiale en eau se retrouvent, comme au sahel, privés de cette ressource vitale. Les gabonais, en trois ans de dictature, ont plus souffert qu'en 49 de pouvoir Mba-Omar Bongo. C'est l'assassinat programmée des gabonais.
L’argent des contribuables doit naturellement toujours être dépensé et géré au mieux des intérêts de la population et non de ses dirigeants. Nous attendons tous que le gouvernement qui s'est imposé de force fasse quelque chose matière de soins de santé, d’éducation, d’infrastructures, de sécurité, de services, etc. Or les budgets de 2010, 2011 et 2012 bien que totalement libérés, n'ont vu aucune exécution des travaux prévus pour la dépense de ces budgets. Ou est passé l'argent?
Continuer à voler aussi impunément l'argent public a des conséquences incalculables sur la Sécurité Sociale. De même, faire des dépenses inopportunes, des dépenses de prestige qui n'ont d'autres finalités que celle d'étancher la soif de gloriole du demi monarque et de ses courtisans est de la criminalité pure. Il est crucial de développer une culture de rationalisation des choix dépensifs de l'Etat par rapport aux nécessités, aux besoins réels du peuple. A cela il faut associer une fiscalité plus juste et plus équitable et une gestion saine des revenus de rente dont nous disposons.
(Article non terminé)
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