Dans un entretien exclusif accordé au journaliste de Mediapart Fabrice ARFI, le 13 avril 2017, l'avocat français Robert Bourgi n'y est pas allé, comme on dit en langue de Molière, avec le dos de la cuillère: Ali Bongo est un "tueur", c'est-à-dire un assassin, un barbare venu du monde des ténèbres; "ses jours: à la tête du Gabon "sont comptés (...)"
Veuillez trouver ci-dessous un extrait de cet entretien...
Médiapart: Vous avez été très proche d’Omar Bongo, l’ancien président du Gabon. Son fils, Ali, a accédé en 2016 une seconde fois à la présidence du pays à la
faveur d’une élection dénoncée par la communauté internationale comme massivement truquée. Quel est votre sentiment personnel?
Robert Bourgi: "Tout petit qu’il fut, le Gabon, sous Omar Bongo, était le pays dont on était à l’écoute. Lorsque Omar Bongo décidait quelque chose, cela se faisait. La situation actuelle au Gabon est désastreuse. Je ne veux pas jouer à Madame Soleil mais je pense que les jours d’Ali Bongo sont comptés. Ne soyez pas étonnés si dans les semaines qui viennent il y a un grand mouvement social au Gabon. Ce sera une bonne
chose. La confiscation du pouvoir par une même famille pendant un demi-siècle, c’est inacceptable. Ali Bongo a littéralement volé l’élection à son concurrent, Jean Ping. Il s’est comporté comme un potentat, un dictateur et un tueur. C’est ce qui a été dénoncé par
la communauté internationale. Je regrette beaucoup qu’en 2009 j’aie pu obtenir de Nicolas Sarkozy qu’il donne un petit coup de main à la première élection d’Ali Bongo en 2009."
L'intégralité de cet entretien est disponible sur le site de Madiapart.
Excellente lecture!
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