Perspectives

lundi 19 août 2013

Le coup d’État judiciaire du régime Bongo-PDG

Drapeau gabonais

Selon les informations en notre possession, le régime Bongo-PDG est entrain de perpétrer un coup d’Etat judiciaire. Celui-ci consiste à arrêter toutes les personnes qui combattent ce régime sous l’accusation de complot contre l’Etat. Des tribunaux d’exception seront installés sous la direction des procureurs spéciaux. Les futurs condamnés seront les membres de la société civile libre, les leaders politiques, les membres de la diaspora, les militaires soupçonnés, les responsables des médias libres, les objecteurs de conscience, les étudiants. Tous ceux qui ont en commun de s’opposer contre la dictature Bongo-PDG pour l’établissement d’une démocratie libérale et pluraliste sont dans le collimateur. Des faux documents seront fabriqués tout comme des faux témoins viendront témoigner dans l’anonymat. L’objectif est de condamner les leaders et tous ceux qui dérangent la dictature à des lourdes peines de prison avant l’échéance du mandat usurpée par Bongo-Ondimba Ali en 2016.


Quand un procès relève de la justice d’exception et se conclut par l’emprisonnement de tous les leaders qui résistent à l’hégémonie d’une famille biologique et politique : c’est un coup d’Etat judiciaire, car celui-ci tend à décapiter toute forme d’opposition et donc d’alternance au pouvoir.
BOA entrain de jouer au soldat d'opérette, mis à part sa légendaire
boulimie personne ne lui connait un passé militaire,
 ni même la capacité de courrir 100 mètres, .


La première partie de ce plan machiavélique est déjà en cours : elle consiste à se débarrasser par empoisonnement des personnes du milieu judiciaire, politique, militaire et médiatique. Il s’agit de présenter l’affaire comme si les victimes sont mortes de mort naturelle. Ensuite il s’agit de diaboliser les opposants en les accusant de tous les péchés d’Israël, notamment les détournements fictifs et autres faits qu’ils fabriqueront.


La deuxième partie consiste à infiltrer l’opposition véritable pour les pousser à organiser une manifestation moribonde sans lendemain pour prouver l’existence d’un complot. Ainsi, des groupes se créent pour organiser une manifestation à Libreville, à l’issus de laquelle les leaders seront arrêtés et écroués sous le motif de complot contre l’Etat. 

La troisième partie est l’organisation d’un procès d’exception qui verra la condamnation à des lourdes peines de prison les leaders de l’opposition, l’interdiction d’exercice de tout mandat électif aux condamnés, etc.

Après avoir fait assassiner le leader Pierre Mamboundou, BOA cherche à faire le vide pour être seul aux prochaines élections présidentielles. Il veut ainsi décapiter toute l’opposition et annihiler toute chance d’alternance démocratique au Gabon.

Il revient aux gabonaises et aux gabonais de décider. Ils doivent décider de leur destin. Ils doivent choisir entre l’éternelle persécution, le viol des libertés et la libération du joug de l’oppression.

Jean Ndouanis  

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