Perspectives

lundi 19 août 2013

L'illégalité du PDG qui confirme l’illégitimité de Bongo-Ondimba Ali (BOA):

lettre au ministre de l’intérieur
du régime Bongo-PDG
Un compatriote courageux met le ministre de l’intérieur du régime devant ses responsabilités en le mettant en demeure d"appliquer la loi.
Monsieur Gérard Ella-Nguema est un de ces compatriote qui peut porter fièrement la qualité de patriote gabonais. Sa récente dénonciation, par exploit d'huissier et lettre de mise en demeure au ministre de l'intérieur du régime, démontre son courage et son engagement contre l'arbitraire d'un régime qui fait de l'illégalité et de l'illégitimité les moteurs de sa gouvernance au détriment des choix et des libertés des gabonais.

exploit d'huissier 
exploit d'huissier
journal officiel de la RG 1968
Cette dénonciation met en lumière un fait majeur: Bongo-Ondimba Ali a été investi par un parti politique illégal, hors la loi. Ce parti a bénéficié, en toute illégalité les énormes fonds de campagne de l'Etat gabonais. En réalité, le Parti démocratique gabonais est structuré autour de loges maçonniques et est financé par la mafia tapie au sein de l'Etat qui s'illustre par le pillage des finances publiques. Au fur et à mesure de l’instauration de sa dictature de 45 ans ce parti n'a jamais modifié sa politique ni diminué son emprise sur toutes les structures de l'Etat, au point d'en être un parti Etat jusqu'à ce jour. Depuis les élections législatives de décembre 2011, boycottés par plus de 95% de la population, il dispose de 95 % des suffrages exprimés, soit 114 députés sur 120, ce qui lui assure une très large majorité au sein de l'Assemblée Nationale. On peut estimer que cette représentation a été volée au peuple gabonais car moins de 5% de ceux-ci ont voté. Bien pire, en appliquant les directives du frère musulman EL hadj Bongo-Ondimba Ali pour « islamiser de force la société gabonaise par une implantation tous azimut de mosquée dans tout le pays» ce parti s'est coupé du pays ou la population favorable à une organisation laïque de l'Etat est traditionnellement chrétienne et animiste. Ce parti, sociologiquement minoritaire se mure dans l'autoritarisme et la fraude électorale pour se maintenir au pouvoir. Par suite, l'illégalité de cette structure se complète par une double imposture constitutionnelle et morale. En investissant à la candidature de président de la république, une personne qui, manifestement, a acquit la nationalité gabonaise, le PDG a violé l'article 10 de la constitution. L'imposture morale du PDG vient compléter ce tableau: le PDG était parfaitement au courant des origines de son candidat. Les multiples démissions des hiérarques de ce parti illégal à la suite de cette candidature étaient faites par ces derniers pour protester contre cette imposture.
Gerard ELLA-NGUEMA gabonais auteur
de la dénonciation de l'illégalité du PDG
Finalement, bien que largement battu, le candidat du PDG, qui est arrivé troisième, très loin derrière son "frère" AMO, a été imposé au Gabon par un coup d'Etat militaire. Fort de cette illégalité et de cette illégitimité le pouvoir Bongo-PDG s'appuie sur une armée prétorienne pour s'imposer aux gabonais.Dés lors les barons du régime, forts de cette impunité, ne prennent même plus la précaution de maquiller les apparences. Ils posent des actes répréhensibles au vu et au su de tous: Ils commettent des crimes rituels ouvertement sans être inquiétés, ils détournent des budgets à des fins personnels sans que la moindre sanction soit engagée. Il faut ajouter des assassinats, des viols d'enfants, la pédophilie, le racket: A cela, les barons du régime vous répondront toujours par la même réponse: On s'en fout, aller vous plaindre auprès des tribunaux. Bien conscient de leur impunité ils font des pires choses contre le peuple gabonais. Les fameux tribunaux étant leurs ombres, pourquoi en auront-ils peur? Ils n'ont rien à se reprocher. Le pouvoir il ne l'ont pas obtenu grâce au peuple, mais par la force. Dans ce pays, les criminels en col blanc roulent carrosse et les voleurs de boites sardines et les objecteurs de conscience remplissent les prisons du régime.
Devant ce dénie de droit, devant toutes ces violations quotidiennes des lois, de nos libertés, le peuple gabonais doit désormais comprendre qu'il n'y a plus qu'une seule justice qui compte: celle du peuple.
Chaque gabonais, chaque famille doit s'organiser pour assurer sa propre sécurité et sa propre justice.
Jean Ndouanis

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