Perspectives

jeudi 30 octobre 2014

BOA DEHORS



APPEL AU SOULEVEMENT POPULAIRE
contre l'imposture et la haute trahison de Bongo Ondimba Ali et 
Marie Madeleine Mborantso
A tous les gabonais (es) libres et à ceux qui aspirent à la liberté

Bongo-Ondimba Ali DEHORS!

CHASSONS LES TENEBRES, ALLUMONS LE FEU

Le 29 octobre 2014, le Gabon et les gabonais (es) ont été édifiés par l'incroyable imposture révélée par le journaliste Pierre Péan orchestrée par les traites à la nation coupables de haute trahison et de crime contre l’État, la nation et la république. Cette situation est intolérable. Ces criminels nous ont encore fait vivre un épisode tragique de notre histoire : Bongo Ondimba Ali et sa légion étrangères, avec la complicité de ses élus de complaisance ont organisé une imposture à la tête du pays grâce à une énième mascarade électorale.
Les perdants sont toujours les mêmes : le peuple gabonais totalement sinistré par plus de quarante sept années de souffrances.
Les vainqueurs toujours les mêmes : Bongo Ondimba Ali et ses complices, enrichis scandaleusement par prés de cinq décennies de prédation et de gestion criminelle de nos ressources.
Les élections sont toujours truquées, les Bongo nous ont volé notre liberté de choix. Le choix des urnes n’a jamais été le choix réellement exprimé par les populations gabonaises. Bongo Ondimba Ali est un biaffrais usurpateur et un président illégitime que le peuple gabonais ne reconnaît pas.
Chers compatriotes, nous sommes trop polis pour résister à l’oppression de cette bande de criminels en col blanc et d'assassins rituels. Alors le système criminel intégré mis en place par les Bongo, s’offre tous les droits et se croit tout permis.
Vous devez savoir chers compatriotes que si nous ne nous soulevons pas contre ce tyran, nous n’obtiendrons rien et nous perdrons tout jusqu’à notre droit d’exister en tant qu’être humain. Car personne ne le fera à notre place.
C’est notre droit le plus absolu de nous libérer de la dictature et de l’oppression PAR TOUS LES MOYENS. 

Sachons que ce nous ne pourrions obtenir par les armes nous ne l’obtiendrons pas par les larmes. N’oublions pas les villes mortes, les différentes tentatives de résolution dans la paix des contentieux électoraux, Bongo et compagnies se sont toujours  moqué de nous ; en nous refusant l’essentiel : la transparence dans l’ensemble des scrutins qu’ils organisent. Toujours des échecs, ce pays nous appartient tous, il est hors de question qu’une bande de voyous se l’approprie INDEFINIMENT

Tous les autres peuples dans le monde se libèrent des chaînes des dictatures oppressantes, seule les gabonais sont en reste. Depuis que nous avons lancé le soulèvement populaire de 1990 à ce jour le pays continu de sombrer dans l’obscurité. Les ténèbres de BOA doivent prendre fin. C’est pourquoi nous vous convions à allumer le feu pour chassez les ténèbres.

LA DEMOCRATIE DE BONGO ONDIMBA ALI EST UNE DICTATURE VALIDÉE PAR LA FRAUDE ÉLECTORALE.
NE PARTICIPONS PAS AUX FAUX SCRUTINS DE BONGO, MANIFESTONS POUR L’ORGANISATION DES ELECTIONS TRANSPARENTES SOUS CONTRÔLE INTERNATIONAL.

CHASSONS L'USURPATEUR

TOUS A LA MANIF BOA DEHORS

Burkina-Faso: Fin d'une dictature criminelle au tour du BOA

Blaise Compaoré est parvenue au pouvoir en 1987 à la suite de l'assassinat de Thomas Sankara. Celui qu'il appelait son frère. Non content d'avoir usurpé 27 ans de pouvoir au peuple bourkinabé, il voulais encore s’offrir 15 ans de plus grâce à une modification constitutionnelle projetée à l'assemblée nationale constituée des députés issus des fraudes électorales massives. Le peuple est descendu dans la rue et l'armée l'a suivi: C'est une vrai révolution bravo au peuple bourkinabé.
Ce que vit le peuple frère du bourkina-faso depuis 27 ans les gabonais le vivent depuis 47 ans! C'est 20 ans de trop. Il est temps que les gabonais se soulèvent et chassent cet usurpateur qui a violé la constitution pour se comporter comme candidat, pour s'imposer comme président et pour spolier le Gabon de ses richesses.

PEUPLE BURKINABE TENEZ DUR ET NE VOUS FAITES PAS VOLER VOTRE VICTOIRE PAR LES LAQUAIS DU RÉGIME CRIMINEL DE COMPAORE




HAUTE TRAHISON
Traitre à la patrie Marie Madeleine Mborantso, belle mère du BOA, maitresse de Omar Bongo, elle a imposé aux gabonais son beau fils BOA, ibo-biafrais, en sachant trés bien qu'il n'était pas éligible
BOA ET ROSE ROGOMBE

« Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour servir les intérêts de la
franc-maçonnerie régulière en général, et de cette Grande Loge en particulier. » Serment d'Ali Bongo à la franc-maçonnerie que fait-il du serment préter à l'Etat?
On ne peut servir deux maîtres, on sert l'un et on trahi l'autre, le gabon a été trahi!
 Ces deux criminels ont donné l’ordre à des militaires étrangers d’ouvrir le feu contre des gabonais :Co le jeune Mombo 18 ans assassiné par les sicaires de des deux assassins.


C’est de la haute trahison.


Le gain de la haute trahison : Ces deux criminels ont été décorés de la légion d’honneur française par Sarkozy le 24/02/2010. Ali Bongo a reçu une médaille de Grand Officier de la Légion d’honneur et Rose Rogombé a été fait Commandeur de la Légion d’honneur PAR LEUR MAÏTRE SARKOZY.



MILITAIRES GABONAIS 
FAITES VOTRE DEVOIR DE PROTECTION DU PEUPLE CONTRE CE POUVOIR ILLÉGITIME QUI A USURPE LE SUFFRAGE POPULAIRE
QUI A VIOLE LA CONSTITUTION
QUI A DETRUIT LES SYMBOLES DE LA REPUBLIQUE
VENDU LE TERRITOIRE NATIONAL AUX ETRANGERS
QUI A BRADE LES BIENS DE L'ETAT
ARRÊTEZ CES TRAITES COUPABLES DE HAUTE TRAHISON
RÉTABLISSEZ LE POUVOIR DU PEUPLE PAR LE PEUPLE

lundi 27 octobre 2014

Bongo Ondimba Ali est une fiction fabriquée par Jacques Focart et Delauney selon Pierre Péan

Quelque soit la durée de la nuit le jour finit toujours par se lever et  le mensonge emprunte souvent des voies rapide alors que la vérité vient souvent lentement à pied dirait-on au vilage. Aujourd'hui les mensonges de Bongo Ondimba Ali, OBI Joffrey ou quelque soit son vrai nom, sont désormais à nu. Ce qui est raconté part Pierre Péan est connu de tous les gabonais libres. C'est une bonne chose qu'un journaliste indépendant connu pour sa rigueur professionnelle dans le journalisme d'investigation vient le dévoiler sur la place publique. Mon blog vous fera partager le contenu de ce livre qui sort officiellement le 19 octobre 2014.







Nouvelles affaires africaines : Mensonges et pillages au Gabon

Nouvelles affaires africaines : Mensonges et pillages au Gabon
Éditeur : Librairie Arthème Fayard
Collection / Série : Documents

Prix de vente au public (TTC) : 18 €     
260 pages ; 21,5 x 13,5 cm
ISBN 978-2-213-68592-2
EAN 9782213685922

Mots-clés : Affaires
Résumé :
En 1983, Pierre Péan publie Affaires africaines sur le rôle de ce qu’on appelle la Françafrique dans l’« émirat noir » regorgeant de pétrole, dominé par le groupe Elf. Le scandale créé par le livre vaut à son auteur menaces de mort, attentat à son domicile, et la rancœur d’Omar Bongo, « papa » indéboulonnable de son pays pendant quarante ans, témoin des relations incestueuses entre l’ex-colonie et Paris, notamment des subsides versés par le potentat de Libreville aux partis et au personnel politique de la métropole.
Vers la fin de son règne, Bongo fait savoir à Péan que, le temps ayant fait son œuvre, il aimerait lui laisser son témoignage. Ce livre-là ne se fera pas, Bongo mourant en 2009. Mais Péan avait déjà pu glaner assez de confidences pour amorcer le présent ouvrage, entre autres sur les débuts de règne calamiteux du successeur d’Omar, Ali Bongo.
Accusations de corruption, de détournement de fonds publics, d’assassinats, d’élections truquées avec la complicité de Paris, de « biens mal acquis » en France et ailleurs, de folie des grandeurs : tel est le bilan catastrophique du pouvoir gabonais.
Outre Affaires africaines, Pierre Péan a consacré à cette région plusieurs ouvrages, dont Bokassa Ier, L’Argent noir, Noires fureurs, blancs menteurs et Carnages.

mercredi 22 octobre 2014

Communiqué de presse de l'UPG


UNION DU PEUPLE GABONAIS
        
Communiqué de presse



Voyage de Mr. Bruno Ben Moubamba aux USA qui se targue d’être Secrétaire Général de l’UPG

 Mesdames, Messieurs,

Depuis quelques jours, les gabonaises et les gabonais sont informés du séjour de Monsieur Bruno Ben Moubamba aux Etats Unis d’Amérique.

En mal de reconnaissance, ce dernier se prévaut d’une prétendue mission, alors qu’il a simplement obtenu une généreuse visite touristique, concédée par des programmes spéciaux offerts gracieusement par toutes les représentations diplomatiques africaines des Etats unis.

Au plus fort du ridicule, Monsieur Moubamba qui n’est qu’un simple visiteur, s’est retrouvé dans une séance de travail, dans le rôle de celui qui ‘’vante la constitution américaine ‘’ qu’il ne connait pas, à des hôtes à qui il aurait été mieux inspiré de présenter la constitution gabonaise, qu’il ne connait pas d’avantage !

Ajoutées à sa dernière sortie, qui éclaire désormais toute l’opinion sur le niveau de connivence réelle de son camp avec les régimes mafieux combattus par les Etats unis d’Amérique, les facéties de Moubamba sont un rattrapage raté d’avance qui ne trompera personne.

 Assurés d’avance de passer un bon séjour, grâce aux moyens mis forcement à sa disposition par ses amis du régime mafieux du Gabon, et préoccupés par le souci de les rassurer à tout moment, le missionnaire de service a annoncé d’avance qu’il fera une visite à Son Excellence monsieur l’ambassadeur du Gabon, afin qu’il n’en ignore.

En ma qualité de Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures Chargé de la Coordination sectorielle de la diaspora de l’Union du Peuple Gabonais, Représentant des nouvelles institutions issues du premier Congrès de notre Parti, injustement combattues par le régime anti-démocratique dont  Moubamba est le missionnaire désigné ;
 
J’ai tenu à rendre compte des faits signalés dans ma circonscription politique, afin de dénoncer la duplicité politique conduite par Moubamba, et mettre fin à la confusion savamment entretenue par ce nervis du système criminel intégré Ali Bongo PDG.

Chers compatriotes Gabonaises et gabonais nous vous convions enfin à tourner la page de notre histoire, rendue malheureuse par le système criminel intégré Ali Bongo PDG.

Que Dieu vous bénisse et bénisse le Gabon

UPG La lutte continue

Fait à Bruxelles, le 22 octobre 2014

Le Premier Secrétaire Politique Adjoint aux Relations extérieures
Chargé de la Coordination sectorielle de la diaspora

Pr-Ir Jean de Dieu NDOUANIS

Déclaration de l’Union Nationale sur le projet de loi de finances de l'exercice 2015

Déclaration de l’Union Nationale sur le projet de loi de finances de l'exercice 2015
Gabonaises, gabonais, chers compatriotes.
Le vendredi 10 octobre 2014, le gouvernement dit de l’Emergence a annoncé l’adoption en Conseil des ministres, du projet de loi de finances pour l’année 2015.
Dans sa communication relative à ce projet de budget, le Pouvoir établi s’est contenté d’indiquer de manière très laconique les montants des dépenses et leur répartition entre dépenses de fonctionnement, d’investissement et opérations de trésorerie.
Ainsi donc, pour toute information, le public a été informé de ce que :
Le projet de budget de l'Etat pour l’année 2015 a été arrêté en équilibre à la somme de 3.188,7 milliards de francs CFA, contre 2.954,6 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificative de l'exercice 2014, soit une hausse de 234,1 milliards de francs CFA.
Les dépenses de fonctionnement passent de 1.222,6 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificative 2014, à 1.643, 7 milliards de francs CFA en 2015, soit une hausse de 306, 8 milliards de francs CFA. Elles représentent 51,54% du budget global de l’Etat.
Les dépenses d'investissement passent de 627,92 francs CFA dans la loi de finances rectificative 2014, à 693,5 milliards de francs CFA, soit une hausse de 66,4 milliards de francs CFA par rapport à 2014. Les investissements représentent 22% du budget global de l’Etat, largement en deçà des 40% pompeusement promis par Ali Bongo dans le cadre de sa politique budgétaire dès l’entame de son mandat.
Tel que présenté à travers le communiqué final du conseil des ministres, ce projet de budget ne peut aujourd'hui faire l'objet d'un examen analytique profond. C'est la raison pour laquelle, tout en s’engageant à revenir sur cette question dès que les parlementaires seront en possession du dossier budgétaire, l'Union Nationale tient, dores et déjà, à attirer l'attention des gabonais, des opérateurs économiques et des partenaires au développement sur l’opacité qui entoure désormais la Gouvernance des finances publiques au Gabon.
C’est le lieu de rappeler que la République Gabonaise a signé le 19 décembre 2011 à Brazzaville, une directive relative au Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques. Cette Directive communautaire qui, dans sa section VII, fait obligation aux Gouvernements d’informer régulièrement le public de manière exhaustive sur les grandes étapes de la procédure budgétaire, leurs enjeux économiques, sociaux et financiers, prescrit également dans sa section III la sincérité budgétaire sur la base d’hypothèses économiques explicitées, justifiées et comparables aux projections disponibles établies par des sources indépendantes.
L'acte budgétaire n'est pas simplement un acte financier. Il s’agit aussi d’un acte politique majeur. Il conditionne la vie économique et sociale du pays, et engage en cela toute la nation, c'est à dire tous les gabonais.
Face à ce déficit d’information qui constitue une entrave à la démocratie, l’Union Nationale exige des ministres de l’Economie et du Budget, les précisions suivantes concernant le projet de budget 2015 pour éclairer les gabonais :
  1. Concernant le cadrage budgétaire. Quelles sont les hypothèses macroéconomiques qui sous-tendent ce projet de budget, notamment les prévisions sur la conjoncture mondiale et son impact sur l’économie nationale ? Quelles sont les prévisions sur l’activité pétrolière, la production nationale, le cours moyen du baril de pétrole, le taux de change du dollar. Les prévisions sur les exportations de manganèse, ainsi que sur le cours moyen de celui-ci. Les prévisions sur le secteur forestier.
  2. Concernant les prévisions de ressources. Quelle est la composition des ressources du budget de l’Etat ? A combien sont évaluées les ressources propres, les recettes pétrolières, les impôts et taxes indirectes, les recettes douanières et les autres natures de ressources. A combien sont évaluées les ressources d’emprunt ?
  3. Concernant les charges. De la même manière, quelles sont les charges de l’Etat ? Quelles sont les prévisions du Gouvernement concernant la Masse salariale, notamment la PIP, les dépenses de biens et services, les transferts et interventions, et le service de la dette intérieure et extérieure ? Quelle est la ventilation sectorielle des dépenses d’investissement ?
Etant donné que le Gouvernement prétend s’engager sur la budgétisation par objectif de programmes (BOP), il ne lui aura pas échappé que cette démarche implique une programmation budgétaire triennale. Dès lors, quelle est la programmation budgétaire du Gouvernement pour les années 2016 et 2017 ?
Mesdames et Messieurs,
Plus personne ne doute aujourd’hui de la gravité de la crise budgétaire et financière dans laquelle le pouvoir établi a plongé le Gabon, situation que l’Union Nationale n’a cessé de dénoncer depuis 2010. Ali Bongo et son Clan dilapident les ressources de l’Etat depuis 2009 comme jamais dans l’histoire de notre pays.
Le budget 2014 n’a jamais été exécuté. Pourtant les impôts et taxes ont bel et bien été prélevés. Quelle destination ont pris toutes ces ressources ? Aucun des projets d’investissement inscrits dans le budget 2014 n’a été réalisé, faute de financements disponibles. Les chantiers à l’abandon constituent désormais le paysage de notre pays.
Depuis de nombreux mois, les administrations et les services publics n’ont plus les moyens budgétaires et financiers pour fonctionner. Si par extraordinaire les salaires des fonctionnaires continuent d’être payés chaque fin de mois, le Trésorier payeur général passe désormais le plus clair de son temps à mendier des avances de trésorerie auprès des banques commerciales locales.
En violation flagrante de toutes les lois de notre pays, la Présidence de la République perçoit désormais directement les recettes publiques et en dispose à son gré. Il est aujourd’hui connu de tous et jamais contesté par le pouvoir établi que 450 milliards de Fcfa ont été détournés par le pouvoir dit émergent sur l’emprunt obligataire de 750 milliards de Fcfa contracté en 2013.
Gabonaises, gabonais, chers compatriotes,
Nous nous trouvons désormais dans la situation où le silence devient un crime à la Nation lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation. Et d'un homme, il fait alors un criminel. La responsabilité politique, la responsabilité citoyenne, notre amour du Gabon et pour tous nos concitoyens nous obligent à ne pas rester silencieux en ces temps si sombres et si difficiles que traverse notre pays.
L’Union Nationale exige solennellement un Audit de la Cour des Comptes sur la situation réelle des finances publiques du Gabon avant l’ouverture des discussions au parlement sur le projet de loi de finances pour l’exercice 2015.
Mesdames et messieurs les députés et sénateurs, au-delà de vos appartenances partisanes, faut ti une fois encore, une fois de plus vous rappeler que vous êtes d’abord Gabonais et qu’à ce titre, votre responsabilité personnelle est engagée en toute circonstance tant il est vrai que votre mandat est représentatif et non impératif. L’Union Nationale vous invite à cet effet à un sursaut patriotique. Le Gabon notre pays est en danger.
Vive la république. Vive le Gabon.
Je vous remercie.

lundi 20 octobre 2014

Le Président de l'UPG en tournée en Europe: Reportage photographique en France:

Le Président de l'Union du Peuple Gabonais est en tournée de consultation sur invitation des hommes politiques européens. Actuellement à Amsterdam, il a tour à tour été invité en Allemagne, en France, en Belgique et aux pays bas. Des nombreuses rencontres ont pontué cette importante visite.

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Place de la Bastille: sur ce lieux les trois glorieuses journées du 27, 28 et 29 juillet 1830
les français ont pris les armes contre la tyrannie et ont pris la prison de la bastille


Place de la République: haut lieu symbolique de la liberté




Monument place de la Nation


Place de la République




mercredi 15 octobre 2014

Appel "Tournons la page": en Afrique comme ailleurs, pas de démocratie sans alternance!

L'avenir du continent africain est intimement lié à la gestion politique des Etats. Pour le collectif "Tournons la page", il est temps de lutter pour l'alternance. Rejoignez l'appel. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/appel-tournons-la-page_1611559.html#1vhDXPAxFw5vylrF.99


Les tentatives de succession dynastique ont été mises en échec au Sénégal par les urnes."
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/appel-tournons-la-page_1611559.html#1vhDXPAxFw5vylrF.99
'Afrique continent de l'avenir". Le slogan est devenu la tarte à la crème des chancelleries, des médias et des milieux économiques internationaux. Mais de l'avenir de qui parle-t-on? Celui des investisseurs étrangers et de quelques familles dirigeantes? L'économie internationale a besoin des richesses de l'Afrique, mais elle peut prospérer sans les Africains (plus de 2 milliards de personnes en 2050). Elle le fait d'autant plus facilement que leur parole est confisquée. L'avenir du continent n'appartiendra aux Africains qu'à condition d'une véritable démocratie. Or, pas plus qu'ailleurs, il n'est de démocratie en Afrique sans alternance.


Devenez signataire de l'appel: http://tournonslapage.com/devenez-signataire/

Le pouvoir de père en fils

Les constitutions sont théoriquement les garantes de cette alternance. Fixer une limite au nombre de mandats présidentiels constitue en effet une saine mesure, adoptée par la majorité des pays africains. La disposition est parfois même inamovible. Ces précautions n'ont toutefois pas empêché nombre de chefs d'Etat de se maintenir au pouvoir, des décennies durant, par une violation répétée des principes démocratiques et dans l'indifférence générale des médias et de l'opinion publique internationale. Dans certains pays africains, de véritables dynasties se sont emparées du pouvoir transmis de père en fils. Douze familles aujourd'hui au pouvoir en Afrique l'étaient déjà en 1990. 87% des Gabonais et 79% des Togolais n'ont connu qu'une seule famille à la tête de l'Etat!

Dérive dynastique au Gabon les Bongo Ondimba,
dictateur de père en fils. © jeuneafrique.com

Ces régimes ne jouissent pas moins d'un soutien plus ou moins tacite des dirigeants des autres États. Ils ont réussi à asseoir une légitimité internationale, après la Guerre froide, par une subtile manipulation de la menace terroriste. Au Nord, tout se passe comme si la démocratie était un luxe que les pays d'Afrique ne pouvaient se payer. Il résulte de ces situations des conséquences mortifères pour les sociétés africaines. En témoignent les troubles politiques et militaires qui secouent certains pays. Les citoyens qui se mobilisent pour l'alternance et le respect des règles constitutionnelles et démocratiques paient un lourd tribut à la répression.
Le souffle démocratique n'est cependant pas près de s'estomper. Les tentatives de succession dynastique ont été mises en échec au Sénégal par les urnes, en Tunisie et en Egypte par les révolutions arabes. Et le cri "Y en a marre !" venu de Dakar en 2012 résonne bien au-delà du Sénégal. Les rues de Maputo, Bujumbura, Libreville, Kampala, Ouagadougou ou Alger expriment une même aspiration à l'alternance. Un même refus du pouvoir dynastique.

La menace de coups d'Etat constitutionnels

Dans les années 1990, le vent de constitutionnalisme avait conduit de nombreux pays africains à limiter les mandats et à s'ouvrir au multipartisme. La mobilisation citoyenne interne fut décisive pour contraindre au changement les régimes autoritaires de l'époque, avec le soutien de forces démocratiques extérieures. Aujourd'hui est venu le temps d'une nouvelle alliance entre citoyens d'Afrique, d'Europe et d'ailleurs, pour une nouvelle étape : faire vivre l'alternance.
Le refus de toute manipulation constitutionnelle pour convenance personnelle en est la première pierre. Si, en soi, la révision d'une constitution n'est pas une pratique antidémocratique, sa transformation en instrument de perpétuation d'un pouvoir personnel est aux antipodes des attentes citoyennes et des valeurs affichées par la communauté internationale en termes de promotion de l'Etat de droit. L'invocation de la stabilité politique et l'artifice de la lutte contre la menace terroriste ne doivent pas faire illusion. Partout dans le monde, l'expérience a montré que le respect des règles démocratiques constitue le meilleur antidote contre l'instabilité politique, les conflits armés et le terrorisme. C'est la solidité des institutions qui garantit la stabilité et non la pérennité du pouvoir personnel.
Or la menace d'un coup d'Etat constitutionnel se profile en 2015 au Burkina Faso avec Blaise Compaoré, en 2016 au Congo avec Denis Sassou Nguesso et en RDC avec Joseph Kabila, ou encore en 2017 au Rwanda avec Paul Kagamé. Au Togo la succession dynastique a déjà eu lieu en 2005 au prix d'un tripatouillage constitutionnel faisant 800 morts. L'héritier, au mépris du dialogue politique autour des réformes institutionnelles et des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation, s'apprête à se porter candidat pour un troisième mandat.

Les dirigeants ont rendez-vous avec l'Histoire

Dans ces pays, les présidents et leur entourage posent des actes qui ne trompent personne sur leur volonté de se maintenir au pouvoir par une manipulation constitutionnelle. Par le passé, de nombreux chefs d'Etats africains se sont parjurés sur cette question: Gnassingbé Eyadema au Togo en 2002, Idriss Deby Itno au Tchad en 2005, Paul Biya au Cameroun en 2008, Ismaïl Omar Guelleh à Djibouti en 2010, ou Yoweri Museveni en Ouganda en 2010, Abdoulaye Wade au Sénégal en 2012. D'autres ont par contre fait le choix de l'alternance, à l'instar de Jerry Rawlings au Ghana, Mathieu Kérékou au Bénin, Pinto da Costa à Sâo Tomé e Principe, ou encore des présidents Aristides Pereira, Antonio Mascarenhas et Pedro Pires qui se sont succédé aux îles du Cap-Vert. Les dirigeants attirés par la tentation dynastique ont rendez-vous avec l'Histoire: en acceptant l'alternance, ils rendraient le pouvoir à son ultime dépositaire, le peuple, posant un dernier acte marqué du sceau de l'apaisement.
De son côté, l'absence de réaction de l'opinion internationale serait, pour les régimes africains concernés, un véritable blanc-seing pour imposer, y compris par la violence, une intolérable modification constitutionnelle pour se maintenir au pouvoir. Laisser l'un d'eux perpétrer ce parjure, c'est ouvrir la brèche qui les autorisera tous à s'y engouffrer. Mais l'effet domino peut jouer en sens inverse : après l'alternance sénégalaise en 2012, après le renoncement du président sortant au Mozambique début mars 2014, il est temps d'agir pour obtenir les conditions d'une alternance ailleurs aussi, à commencer par le Burkina, le Burundi et le Togo. Et dans bien d'autres pays, où la mobilisation se cristallise sur des enjeux autres que constitutionnels (l'usage de la biométrie, la liberté de manifestation, l'indépendance des commissions électorales...). L'Europe fut surprise par les révolutions arabes. Elle trahirait ses intérêts et ses valeurs à cautionner par son silence la perpétuation de régimes archaïques au sud du Sahara.

Donner un contenu à l'alternance

Pour que le mot alternance ait un sens, il s'agit aussi de lui donner un contenu. C'est bien sûr à chaque peuple qu'il revient de le définir suivant son histoire, sa culture et son imagination créatrice. Mais quelques mesures pourraient ancrer une véritable alternance porteuse de démocratie: transparence sur le budget de l'État, les contrats avec les multinationales et les recettes issues de l'exploitation des ressources naturelles ; respect des normes républicaines dans les nominations aux postes de commandement militaire et policier ; liberté d'opinion, de presse et de manifestation sans préalable autre que l'information de l'autorité administrative ; nomination des magistrats indépendamment du pouvoir politique...
Nous citoyens d'Afrique, d'Europe et d'ailleurs, intellectuels, artistes, militants, journalistes, responsables religieux, associations, syndicats, appelons à un large rassemblement pour tourner la page des régimes autoritaires et construire les conditions d'une véritable démocratie en Afrique. Partageant les mêmes valeurs démocratiques et non-violentes, nous sommes déterminés à faire vivre les conditions d'une mobilisation citoyenne pour l'alternance démocratique, dans tous les pays d'Afrique subsaharienne. Il en va du devenir du continent africain.
>> Pour rejoindre l'appel: http://tournonslapage.com/devenez-signataire/