Perspectives

vendredi 8 décembre 2017

Ali Bongo Ondimba : Du serpent au Singe fou!

Livre à paraitre: "Ali Bongo Ondimba,
du serpent au SINGE FOU"
Son règne est de huit ans mais sa famille putative règne depuis un demi siècle sur le Gabon. Via le népotisme de son père adoptif il s'est autoproclamé roi. Il est l’ami de la Francafrique, et de tous les dictateurs du monde. 
«Roi du Gabon», il symbolise pour nombre d’Occidentaux et d’Africains l’incompétence personnifiée. Mais en plus de ses apparences avenantes et débonnaires se dissimulent le jardin secret du tortionnaire, l’ombre des complots et des prisonniers, des tortures et des disparus, des assassinats, des crimes rituels, de la misère.
Frappé de son gourou béninois et d’une clique de courtisans non moins criminels, Il règne, maître de tous et de chacun, brisant par la répression, pourrissant par la corruption, truquant par la fraude, courbant par la peur. S’il n’a pas inventé le pouvoir absolu, son  génie aura été de  l’habiller des oripeaux démocratiques propres à tromper ceux des naïfs qui l’entourent. Sa «démocratie » connaît une moyenne de trois coups d’Etat électoraux, mais surtout une torture organisée à l’endroit de tous ceux qui ne pensent pas comme lui. La peur est l’armature de son système. Comme l’enfer, il a ses cercles. Chaque opposant, quelle que soit l’horreur de son sort, peut être assuré qu’un autre en a connu pire.
Qui est-il si ce n’est un singe fou qui passe le plus clair de son temps à singer les grands dirigeants du monde entier? Cherchant la meilleur place sur la photo, dormant pendant des grands sommets, achetant aux frais du contribuable gabonais exsangue des somptueuses demeures, violant les droits les plus élémentaires des gabonais, il est assurément le singe fou. Comment est-il venu au pouvoir ? Comment règne-t-il ? Pourquoi la France ferme-t-elle les yeux ? Qui défait l’opposition gabonaise ? Comment défait-il cette opposition ? Que peut-on  espérer du petit dictateur équatorial ?
 
Une villa de l'emergence à Franceville
à côté du palais d'Ali Bongo-Ondimba Photo JP Rougou
La Francafrique peut-elle encore retirer son pion de l'arène politique gabonaise ? Comment a-t-elle essayé de préserver ses acquis en fabriquant des opposants ? L'alternance politique au Gabon passe-t-elle nécessairement et forcément par les lambris dorés des salons feutrés de l'establishment français ? Ali Bongo Ondimba est-il toujours aussi important aujourd'hui à la  France, à l'heure de l'Union Européenne et de la mondialisation ?
 
Quels sont les limiers et les thuriféraires  qui accompagnent et conseillent l'autocrate de la "République des coquins" dans ses sombres desseins ? Qui sont ces bipèdes responsables de la chaotique actuelle situation du Gabon ?
 
Celui qui incarne l'odieux système est un homme à part, qui au nom des principes d’une époque révolue, a volontairement enfermé le peuple gabonais dans un carcan que ce troisième millénaire ne pourra découvrir. Chacun d’entre nous a au moins le pouvoir de refuser l’indifférence. Je trouve donc important de dévoiler la face cachée d’un règne ensanglanté, entre modernité  galvaudée et barbarie rétrograde.
 
Le livre que j’écris en ce moment et que je vous conseille de lire et de faire lire s’intitule : «Ali Bongo Ondimba : Du serpent au Singe fou»
 
Fable du pouvoir et de ses vanités, portrait d’un  adulescent qui n’a jamais grandi. Oui, drame d’un terrible récit où la perdition d’un malade mental assoiffé de gloriole politique rejoint les souffrances d’un peuple : le peuple gabonais.
 
Libreville: un vaste bidon-ville
Si vous choisissez de vous faire lire ce livre, qu’on vous le fasse d’une voix basse, confidentielle, presque monocorde, dans votre réserve, craignant les représailles. Mais le meilleur moyen d’apprécier ce récit, est de le lire vous-même, pour ajouter à votre conviction, l’attachement à l’alternance politique au Gabon. Pour ma part, j’ai choisi  mon parti : je l’écrit au pis-aller, sans dessein préconçu, en sachant que je n'ai aucune raison de prétendre avoir échappé à une loi naturelle qui fait d'une œuvre, surtout littéraire, le reflet de son esprit  géniteur.
 
Jean NDOUANIS

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