Perspectives

vendredi 24 février 2017

Haute trahison de BONGO ONDIMBA ALI


Les armes restent-elles la dernière solution
pour la libération du Gabon?
L'accord signé par BOA en 2010 avec son pays de rechange la France, puisqu'il a maintenant la nationalité française pour services rendus, est un acte de haute trahison contre le Gabon et son peuple. Il viole la constitution, le serment constitutionnel et constitue un parjure.
 
En effet cet accord stipule que « les forces françaises stationnées ont la faculté de circuler sur le territoire de la République gabonaise, y compris dans sa mer territoriale et son espace aérien. La liberté de déplacement dans les eaux territoriales gabonaises comprend notamment l’arrêt et le mouillage en toutes circonstances » ; aucune taxe ni loyer n’est par ailleurs demandé aux Forces françaises au Gabon, à l’inverse de ce qu’il est de coutume dans la plupart des pays ; par ailleurs l’accord consacre aussi une totale impunité des militaires français en poste au Gabon, même si ces derniers entraînent la mort pendant leur activité. Autrement dit ils peuvent tuer des gabonais et perpétrer des crimes de masse en toute impunité, après tout pour ces français les gabonais ne sont pas des êtres humains mais des primates à peine évolués.

Si l'on s'en tient à l'article 12 de la Loi fondamentale, " Lors de son entrée en fonction, le président de la République prête solennellement serment, devant le Parlement et la Cour constitutionnelle. La main gauche posée sur la Constitution, la main droite levée devant le drapeau national : Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l’État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et d'être juste envers tous."

Quand une armée étrangère s'installe au Gabon et circule librement en toutes circonstances, bénéficiant d'une totale indépendance d'actions, consacrant une impunité totale même si leurs actions entrainent des morts d'hommes et des dommages, cela s'appelle la perte de la souveraineté et donc d'indépendance.

Les barbouzes de l'armée française au service du dictateur dans son armée privée la "GR" auteur des pires exactions pendant la crise post électorale. C'est ceux la qui ont bombardé sous les ordres de BOA le QG de Jean PING, Président élu dans la nuit du 31/08/2017.
Quand BOA signe un tel accord il trahi le peuple gabonais qui se retrouve à la merci d'une armée d'occupation. Cette armée s'est rendu complice d'assassinats odieux des escadrons de la mort qui se sont perpétrés après les élections d'août 2016 au Gabon. Elle n'est pas la pour protéger les gabonais. Pire certains de ses éléments ont participé à l'attaque du QG de Jean Ping qui a fait 17 morts et de nombreux portés disparus. Comme elle l'a déjà fait au Rwanda en protégeant les génocidaires et en couvrant leur fuite elle protége ses complices au pouvoir. Elle a renforcé son dispositif à la veille des élections présidentielles pour protéger les criminels du régime mis au pouvoir par ce pays, garantir la confiscation du pouvoir et empêcher le président élu Jean Ping de prendre le pouvoir.

Donner une telle liberté à une armée étrangère qui s'est illustré par des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité en Algérie, au Cameroun, au Sénégal, au Rwanda, au Vietnam et au Gabon en 1990 relève de la haute trahison. Il est temps de prendre des résolutions fermes pour arrêter ce traite  tyran et de le juger. Nous devons avoir conscience que BOA est une marionnette manipulée par le véritable ennemi du Gabon: La FranceAfrique, la nébuleuse terroriste et mafieuse des gouvernements français et de ses entreprises du CAC40.


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