Perspectives

mardi 30 décembre 2014

Les escadrons de la mort d'Ali Bongo Ondimba ont encore frappé.

Le régime criminel intégré d'Ali Bongo Ondimba-PDG: la barbarie dans son état le plus ignoble

Mboulou Beka assassiné le 20/12/2014

L'Etat Bongo Ondimba Ali-PDG et son dictateur héréditaire BOA ont encore frappé. Il n'est plus possible d'accepter l'inacceptable. Les gabonaises et les gabonais ne sont pas du bétail d'abattoir. Il n'est plus possible de garder le silence. Un silence qui légalise une imposture : les crimes issus du coup d’état de monsieur Ali Bongo et de l’injustice actuelle ; un silence qui consacre la lâcheté, la complicité devant ce drame humain, un silence inhumain qui nous tue, un silence qui est un bon prix pour l’oppression et l’injustice.
Elizabeth Ngouanda le 15 août
Un compatriote victime de la violence du régime BOA
Au dessus une compatriote assassinée à Nkembo
et ci dessous le corps martyrisé de Ngouanda Elizabeth
Ce silence consacre la violation de nos droits légitimes à vivre dans la dignité; le dénie du droit des enfants à vivre comme des enfants en toute innocence et en toute joie ; ce silence sacrifie des embryons pas encore nés, des femmes enceintes qui n’ont pas accouché, des enfants qui n’ont pas encore appris à parler, des vieux qui vivent un rêve de retour à leurs terres ancestrales, des jeunes qui ont la force d’espérer et de résister à la tentation de la violence, de vivre et de résister à l’oppression, à la négation, à l’abandon et à l’oubli.
Tout ceci, tous ces crimes, ne sont rendu possibles que par le silence des hommes de bien et des institutions légitimes qui prônent une justice équitable.
 Non tout homme de ce bas monde doit, au moins, avoir le mérite de le rompre.
Non aucun gabonais n'a le droit de se taire devant tant de lâcheté et de violence gratuite: tuer une jeune femme sans défense, c'est la pire des abominations de cette dictature.
Non aucun gabonais ne doit se complaire dans l'indifférence et l'inaction: c'est un devoir de tout gabonais de protéger et défendre d'autres gabonais. C'est un droit constitutionnel de tout gabonais de défendre sa patrie.
La dictature des Bongo ne nous laisse pas d'autres choix que de nous défendre.

Bruno Mboulou Baka assassiné lachement par les escadrons de la mort de Bongo Ondimba Ali et d'Accombessi
Ali Bongo a déclaré la guerre au peuple gabonais, notre devoir le plus sacré est de gagner cette guerre.


Alors levons nous, allumons le feu pour chasser les ténèbres.

Chers compatriotes, sommes-nous trop polis pour résister à l’oppression de cette bande de criminels en col blanc. Ce système criminel intégré s’offre tous les droits et se croit tout permis.

Considérant que les droits de l'homme au Gabon ne sont pas  protégé par un régime de droit, le gabonais est donc contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Chers compatriotes, si nous ne nous soulevons pas contre ce tyran, nous n’obtiendrons rien et nous perdrons tout jusqu’à notre droit d’exister en tant qu’être humain. Car personne ne le fera à notre place.
C’est notre droit le plus absolu de nous libérer de la dictature et de résister à  l’oppression PAR TOUS LES MOYENS.
Apr§s l'assassinat de six gabonais le Biafro gabonais BOA va remercier ses escadrons de la mort sur les lieux de leur entrainement
Oui c'est un droit constitutionnel de résister contre la tyrannie et l’oppression. Notre constitution affirme solennellement son Attachement aux Droits de l'Homme et aux Libertés Fondamentales tels qu'ils résultent de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 et de la Déclaration Universelle des Droits de 1'Homme de 1948, consacrés par la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de 1981, et par la Charte Nationale des Libertés de 1990
Ici les tontons macoutes du régme chesfs des escadrons de la mort


Sachons que ce nous ne pourrions obtenir par les armes nous ne l’obtiendrons pas par les larmes.
N’oublions pas les villes mortes, les différentes tentatives de résolution dans la paix des contentieux électoraux, le régime Bongo s’est toujours  moqué de nous ; en nous refusant l’essentiel : la transparence dans l’ensemble des scrutins qu’il organise.
Toujours des échecs, ce pays nous appartient tous, il est hors de question qu’une bande de voyous se l’approprie INDÉFINIMENT.
Tous les autres peuples dans le monde se libèrent des chaînes des dictatures oppressantes, seuls les gabonais sont en reste.
Depuis que nous avons lancé le soulèvement populaire de 1990, et à ce jour, le pays continu de sombrer dans l’obscurité.
Les ténèbres des Bongo doivent prendre fin. C’est pourquoi, en attendant l'arrivée du jour, nous convions les gabonais et les gabonaise à allumer le feu pour chassez les ténèbres.

A toi Elizabeth, toi Bruno Mboulou Beka, combattants de la liberté, martyres de la liberté et la démocratie gabonaise, 
Nous nierons pour vous, tous ceux qui ont inscrit le Gabon au musée de la honte.
Reposez en paix le peuple vous rendra justice.

Jean Ndouanis

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