Les assassinats, les crimes rituels, les
persécutions professionnelles et l’instrumentalisation de l’UPG, la pauvreté,
la mauvaise gouvernance confondent Ali Bongo Ondimba dans ses mensonges aux Etat- unis
La tentative d’assassinat du Professeur Ona Ondo, les
crimes rituels, les persécutions professionnelles du Président Moukagni-Iwangou
et les cadres de l’Union Nationale, l’instrumentalisation de l’UPG et de
certains opposants démontrent une fois de plus qu’Ali Bongo Ondimba est un
menteur. Il a voulu se servir de la tribune qui lui a été offerte à l’occasion
de son séjour étatsunien pour se redorer le blason en présentant une image du
Gabon et de sa propre gouvernance aux antipodes de la réalité. Les américains ne sont pas dupes et les
mensonges du dictateur des plateaux n’ont convaincu que les manges grains
habituels promptes à courir à la soupe quand le voleur en chef des deniers
publics du Gabon sonne la clochette du diner. Il parle d’un climat apaisé au
Gabon, quand des étudiants sont emprisonnés depuis des mois pour des
revendications corporatistes de leurs droits. La criminalisation et la judiciarisation
des revendications sociales et politiques ne contribuent pas à l’apaisement du
climat social et politique, mais départit le peuple de ses libertés
fondamentales. C’est un état autoritaire qui consacre une dictature. Prétendre
le contraire c’est prendre les vessies pour des lanternes.
À l’Union du Peuple Gabonais, nous réaffirmons
l’importance que nous attachons au respect des droits de l’homme et des
libertés publiques. La construction d’un Etat de droit et la défense des droits
de l’homme sont des éléments essentiels du développement et des piliers de la démocratie. Nous avons
appelé les autorités auto établies du pays à prendre des dispositions
nécessaires pour permettre l’exercice de la liberté d’expression et assurer un
espace ouvert au débat politique.
Ce
n’est toujours pas le cas : les médias publics sont confisqués et servent uniquement
les tenants du pouvoir auto établi. Les médias privés sont privés de leurs
outils et matériels de travail et sont persécutés par des lois iniques mises en
application par un conseil national de la communication dont les membres sont
nommés par le dictateur en personne.
Comment
ce dictateur héréditaire peut-il faire un plaidoyer en faveur de la protection
l’environnement ? Pour ceux qui ne le savent pas si le Gabon possède un
patrimoine naturel riche celui-ci appartient à la « famille présidentielle »
qui s’en est arrogé le droit et l’exclusivité de la chasse. A ce titre il est
le braconnier numéro un. Alors, politique de tolérance zéro face aux
braconniers mon c…
Quant à
la coopération avec d’autres pays africains, de quoi parle-t-il quand il ne s’entend
même pas avec ses voisins. Quant au Plan national climat aucun gabonais n’en a
entendu parler, comme à son habitude son sport favori c’est de brasser l’air de
ses mensonges.
La réalisation
du Plan national d’affectation des terres est simplement une opération d’expropriation
scandaleuse des populations de leurs terres au bénéfice des sociétés
immobilières dont sa famille est propriétaire. Une spéculation immobilière tout
azimut qui lui permet d’exproprier l’Etat en détruisant la cité de la
démocratie aux fins de construire un terrain de golf privé. De détruire le
Lycée Léon Mba pour y construire une chaine hôtelière, de détruire l’hôpital
Jeanne Ebory pour intégrer cet espace dans le cadre d’une marina privée avec
hôtels de luxe au seul bénéfice d’une minorité des riches de l’argent volé aux
gabonais. De vendre aux singapouriens des terres ancestrales des populations du
nord du pays, de brader de vastes pans du
territoire national au nom des intérêts privés. De laisser tomber en ruine des
hôtels financés à grand frais par le contribuable gabonais aux fins de se les acquérir
au franc symbolique. Ce plan national d’affectation des terre n’est qu’une
vaste opération d’escroquerie destinée à spolier les gabonais de ce qu’ils ont
de plus précieux : la terre de leurs ancêtres.
Quant à
la prise en compte de la « dimension environnementale dans l’ensemble
des politiques publiques du pays », une telle prétention, au-delà de
la crise d’hilarité qu’elle apporte, est tout simplement de la pure folie. Tout
ce qui est fait par ce régime va dans le sens de la destruction de l’environnement.
Il n’est nul besoin d’être un opposant pour le constater. Même à Libreville,
capitale du pays et donc vitrine internationale du Gabon, il n’est pas possible
de s’y balader sans se pincer le nez. La collecte d’ordure est embryonnaire,
épisodique quand elle n’est pas carrément inexistante pour certains quartiers. Les
cadavres humains et d’animaux jonchent les rues. Les montagnes d’immondices, la
prolifération des nuisibles et de leurs dangereux prédateurs, l’absence d’un
système d’égouttage et d’évacuation des eaux usées, le manque d’hygiènes et l’insalubrité
publique, la pollution industrielle, les dépôts clandestins etc sont autant de
faits observables qui démentent les allégations d’Ali Bongo Ondimba.
Investir pour l’avenir de l’Afrique ? Quelle Afrique ? Celle
des dictateurs ou celle des peuples ?
Ali Bongo
Ondimba aime s’écouter parler. Car parler de développement durable et inclusif,
de croissance économique, de commerce et d'investissement pour cet homme est
plus une clause de style « pour faire bien » qu’une véritable volonté
de développement. Le Gabon a bénéficié depuis son indépendance en 1960 des
milliards et des milliards de dollars d’aide au développement, que ce soit au
niveau bilatéral ou multilatéral. Cela n’a servi qu’à enrichir sa famille et
ses courtisans. Les mêmes causes reproduisant les mêmes effets qu’est-ce permet
d’affirmer aujourd’hui que les 33 milliards de financement du Président
américains ne vont pas reproduire les mêmes effets. C’est-à-dire un nouvel
endettement pour les peuples et un enrichissement pour les mêmes dictateurs et
leurs familles ?
Un partenariat
qui engage les peuples doit être initié par des dirigeants réellement issus de
des peuples à qui ils doivent rendre compte. Une vision qui ne prend pas en
compte cet aspect consacre le principe de la dette odieuse.
Les
dictateurs mettent souvent exergue leur souci de paix et de sécurité en
ignorant d’emblée qu’ils sont eux-mêmes à l’origine de l’instabilité
consécutive à leur prise de pouvoir violente et anti démocratique. Pourquoi en faire un grand défi pour l’Afrique,
il est démontré que dans les pays ou les dirigeants sont arrivés
démocratiquement au pouvoir, il n’y a pas de problème de sécurité. Il y règne
une bonne gouvernance, car il y a des institutions démocratiques fortes. A l’inverse
dans des pays ou la prise de pouvoir s’est faite par des procédés
antidémocratiques, il y a la violence, l’insécurité et la guerre. Cette
situation est entretenu par le régime, il n’y a pas d’institutions fortes mais
des hommes forts, des autocrates qui dirigent d’une main de fer en déciment
leurs peuples pas des procédés multiformes.
Si on
veut la paix et la sécurité en Afrique il faut promouvoir des institutions
fortes et non des hommes forts (dixit Barack OBAMA). S’il y a des institutions
(cour constitutionnelle, CNC, sénat, Assemblée nationale, armée, justice,
présidence, ces, etc) pour servir d’oripeaux
à une vitrine démocratique au Gabon ce pays est dirigé par un autocrate mafieux
qui détient tous les pouvoirs d’Etat. Le fait qu’il nomme les membres de sa
famille et alliés dans ces institutions consacre la nature dictatoriale du
régime.
Aucune « solution
africaine » aux crises qui sévissent sur son territoire ne peut être mise
en œuvre sans que la dimension démocratique de prise de pouvoir soit mise œuvre.
La preuve, la mise en œuvre « d’opérations africaines » de maintien
de la paix menées au Mali ou encore en Centrafrique sont des échecs patents.
C’est la
pure expression de l’incompétence des dictateurs africains qui ont pour
principale préoccupation la préservation du pouvoir usurpée, obtenu par des
méthodes violentes et antidémocratiques. Comment dès lors s’étonner, que le
club des dictateurs que constitue l’Union Africaine, ou les influences extra africaines
sont légion, se mure non pas dans la promotion des mécanismes permettant de
prévenir les crises notamment en supervisant sans parti pris les élections
démocratiques, mais préfère venir soutenir « le collègue » quand son
peuple revendique son droit à la manifestation du suffrage exprimé ?
Quelques mercenaires
de la plume dans la blogosphère parlent de « parfaite cohésion avec les
nouveaux principes et valeurs impulsés par le président de la République,
visant à trouver des moyens de renforcer la bonne gouvernance sur laquelle la
croissance économique et les sociétés libres dépendent ». On comprend
pourquoi ce fameux « président de la République » a commis une agence
privée au prix de plusieurs milliards des francs cfa du contribuable pour se
rendre compte de l’existence de la pauvreté au Gabon.
Ces
mercenaires parlent de bonne gouvernance
et d’ouverture d’Ali BONGO ONDIMBA, on croit rêver. Cet homme adepte du « m’as-tu
vu », pour les besoins de la communication s’est entretenu avec des
individus du PDG et de sa famille aux USA, et d’autres qui ne représentent que
leurs ventres appâtés comme d’habitude par des rabatteurs qui leur ont promis
prébendes et autres avantages. De quoi ont-ils parlé ? C’est une fois de
plus du brassage d’air.
Chers
lecteurs de ce blog, la compétence est un magistère qui doit s’exprimer. Comme
dit l’adage, on voit le bon maçon au pied du mur qu’il vient de bâtir. Depuis
cinq ans cet autocrate nous rabâche les oreilles par des effets d’annonce et
des maquettes en n’en plus finir.
Des cinq
mille logements par an, en cinq ans des 25000 logements promis, il n’y en pas
un seul sorti du sol (ah si, les siennes qu’il a acquis à travers le monde avec
les deniers publics). La stratégie de réduction de la pauvreté et de la bonne
gouvernance, c’est le contraire les barons du régime se sont d’avantage enrichi
et les gabonais connaissent une pauvreté jamais égalée depuis les
indépendances. Même le règne d’Omar Bongo n’a pas connu ce triste record.
Quant à
la bonne gouvernance, le premier acte qu’il a commis à sa prise brutal de
pouvoir en 2009 c’était de faire assassiner des gabonais à Port-gentil pour
museler le peuple. Ensuite il a modifié la constitution de façon à permettre à
sa mère présidente de la cour constitutionnelle de le reconduire à perpétuité
au poste de président de la république sans élection. Ensuite, pour mieux détourner
les budgets du gouvernement il a créé un gouvernement parallèle d’agences
gouvernementales à la tête desquelles il a installé des étrangers qui ne sont responsables
de leur gestion que devant lui.
Bonne
gouvernance au Gabon? Le plus grand naïf de la terre n’y croirait pas,
sauf à considérer que les américains le sont pour déblatérer ce genre d’inepties.
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