vendredi 8 août 2014

Les mensonges d’Ali Bongo Ondimba aux USA


Les assassinats, les crimes rituels, les persécutions professionnelles et l’instrumentalisation de l’UPG, la pauvreté, la mauvaise gouvernance confondent Ali Bongo Ondimba  dans ses mensonges aux Etat- unis
La tentative d’assassinat du Professeur Ona Ondo, les crimes rituels, les persécutions professionnelles du Président Moukagni-Iwangou et les cadres de l’Union Nationale, l’instrumentalisation de l’UPG et de certains opposants démontrent une fois de plus qu’Ali Bongo Ondimba est un menteur. Il a voulu se servir de la tribune qui lui a été offerte à l’occasion de son séjour étatsunien pour se redorer le blason en présentant une image du Gabon et de sa propre gouvernance aux antipodes de la réalité.  Les américains ne sont pas dupes et les mensonges du dictateur des plateaux n’ont convaincu que les manges grains habituels promptes à courir à la soupe quand le voleur en chef des deniers publics du Gabon sonne la clochette du diner. Il parle d’un climat apaisé au Gabon, quand des étudiants sont emprisonnés depuis des mois pour des revendications corporatistes de leurs droits. La criminalisation et la judiciarisation des revendications sociales et politiques ne contribuent pas à l’apaisement du climat social et politique, mais départit le peuple de ses libertés fondamentales. C’est un état autoritaire qui consacre une dictature. Prétendre le contraire c’est prendre les vessies pour des lanternes.

À l’Union du Peuple Gabonais, nous réaffirmons l’importance que nous attachons au respect des droits de l’homme et des libertés publiques. La construction d’un Etat de droit et la défense des droits de l’homme sont des éléments essentiels du développement et  des piliers de la démocratie. Nous avons appelé les autorités auto établies du pays à prendre des dispositions nécessaires pour permettre l’exercice de la liberté d’expression et assurer un espace ouvert au débat politique.

Ce n’est toujours pas le cas : les médias publics sont confisqués et servent uniquement les tenants du pouvoir auto établi. Les médias privés sont privés de leurs outils et matériels de travail et sont persécutés par des lois iniques mises en application par un conseil national de la communication dont les membres sont nommés par le dictateur en personne.

Comment ce dictateur héréditaire peut-il faire un plaidoyer en faveur de la protection l’environnement ? Pour ceux qui ne le savent pas si le Gabon possède un patrimoine naturel riche celui-ci appartient à la « famille présidentielle » qui s’en est arrogé le droit et l’exclusivité de la chasse. A ce titre il est le braconnier numéro un. Alors, politique de tolérance zéro face aux braconniers mon c…

Quant à la coopération avec d’autres pays africains, de quoi parle-t-il quand il ne s’entend même pas avec ses voisins. Quant au Plan national climat aucun gabonais n’en a entendu parler, comme à son habitude son sport favori c’est de brasser l’air de ses mensonges.

La réalisation du Plan national d’affectation des terres est simplement une opération d’expropriation scandaleuse des populations de leurs terres au bénéfice des sociétés immobilières dont sa famille est propriétaire. Une spéculation immobilière tout azimut qui lui permet d’exproprier l’Etat en détruisant la cité de la démocratie aux fins de construire un terrain de golf privé. De détruire le Lycée Léon Mba pour y construire une chaine hôtelière, de détruire l’hôpital Jeanne Ebory pour intégrer cet espace dans le cadre d’une marina privée avec hôtels de luxe au seul bénéfice d’une minorité des riches de l’argent volé aux gabonais. De vendre aux singapouriens des terres ancestrales des populations du nord du pays,  de brader de vastes pans du territoire national au nom des intérêts privés. De laisser tomber en ruine des hôtels financés à grand frais par le contribuable gabonais aux fins de se les acquérir au franc symbolique. Ce plan national d’affectation des terre n’est qu’une vaste opération d’escroquerie destinée à spolier les gabonais de ce qu’ils ont de plus précieux : la terre de leurs ancêtres.

Quant à la prise en compte de la « dimension environnementale dans l’ensemble des politiques publiques du pays », une telle prétention, au-delà de la crise d’hilarité qu’elle apporte, est tout simplement de la pure folie. Tout ce qui est fait par ce régime va dans le sens de la destruction de l’environnement. Il n’est nul besoin d’être un opposant pour le constater. Même à Libreville, capitale du pays et donc vitrine internationale du Gabon, il n’est pas possible de s’y balader sans se pincer le nez. La collecte d’ordure est embryonnaire, épisodique quand elle n’est pas carrément inexistante pour certains quartiers. Les cadavres humains et d’animaux jonchent les rues. Les montagnes d’immondices, la prolifération des nuisibles et de leurs dangereux prédateurs, l’absence d’un système d’égouttage et d’évacuation des eaux usées, le manque d’hygiènes et l’insalubrité publique, la pollution industrielle, les dépôts clandestins etc sont autant de faits observables qui démentent les allégations d’Ali Bongo Ondimba.

Investir pour l’avenir de l’Afrique ? Quelle Afrique ? Celle des dictateurs ou celle des peuples ?

Ali Bongo Ondimba aime s’écouter parler. Car parler de développement durable et inclusif, de croissance économique, de commerce et d'investissement pour cet homme est plus une clause de style « pour faire bien » qu’une véritable volonté de développement. Le Gabon a bénéficié depuis son indépendance en 1960 des milliards et des milliards de dollars d’aide au développement, que ce soit au niveau bilatéral ou multilatéral. Cela n’a servi qu’à enrichir sa famille et ses courtisans. Les mêmes causes reproduisant les mêmes effets qu’est-ce permet d’affirmer aujourd’hui que les 33 milliards de financement du Président américains ne vont pas reproduire les mêmes effets. C’est-à-dire un nouvel endettement pour les peuples et un enrichissement pour les mêmes dictateurs et leurs familles ?

Un partenariat qui engage les peuples doit être initié par des dirigeants réellement issus de des peuples à qui ils doivent rendre compte. Une vision qui ne prend pas en compte cet aspect consacre le principe de la dette odieuse.

Les dictateurs mettent souvent exergue leur souci de paix et de sécurité en ignorant d’emblée qu’ils sont eux-mêmes à l’origine de l’instabilité consécutive à leur prise de pouvoir violente et anti démocratique.  Pourquoi en faire un grand défi pour l’Afrique, il est démontré que dans les pays ou les dirigeants sont arrivés démocratiquement au pouvoir, il n’y a pas de problème de sécurité. Il y règne une bonne gouvernance, car il y a des institutions démocratiques fortes. A l’inverse dans des pays ou la prise de pouvoir s’est faite par des procédés antidémocratiques, il y a la violence, l’insécurité et la guerre. Cette situation est entretenu par le régime, il n’y a pas d’institutions fortes mais des hommes forts, des autocrates qui dirigent d’une main de fer en déciment leurs peuples pas des procédés multiformes.

Si on veut la paix et la sécurité en Afrique il faut promouvoir des institutions fortes et non des hommes forts (dixit Barack OBAMA). S’il y a des institutions (cour constitutionnelle, CNC, sénat, Assemblée nationale, armée, justice, présidence, ces, etc)  pour servir d’oripeaux à une vitrine démocratique au Gabon ce pays est dirigé par un autocrate mafieux qui détient tous les pouvoirs d’Etat. Le fait qu’il nomme les membres de sa famille et alliés dans ces institutions consacre la nature dictatoriale du régime.

Aucune « solution africaine » aux crises qui sévissent sur son territoire ne peut être mise en œuvre sans que la dimension démocratique de prise de pouvoir soit mise œuvre. La preuve, la mise en œuvre « d’opérations africaines » de maintien de la paix menées au Mali ou encore en Centrafrique sont des échecs patents.

C’est la pure expression de l’incompétence des dictateurs africains qui ont pour principale préoccupation la préservation du pouvoir usurpée, obtenu par des méthodes violentes et antidémocratiques. Comment dès lors s’étonner, que le club des dictateurs que constitue l’Union Africaine, ou les influences extra africaines sont légion, se mure non pas dans la promotion des mécanismes permettant de prévenir les crises notamment en supervisant sans parti pris les élections démocratiques, mais préfère venir soutenir « le collègue » quand son peuple revendique son droit à la manifestation du suffrage exprimé ?

Quelques mercenaires de la plume dans la blogosphère parlent de « parfaite cohésion avec les nouveaux principes et valeurs impulsés par le président de la République, visant à trouver des moyens de renforcer la bonne gouvernance sur laquelle la croissance économique et les sociétés libres dépendent ». On comprend pourquoi ce fameux « président de la République » a commis une agence privée au prix de plusieurs milliards des francs cfa du contribuable pour se rendre compte de l’existence de la pauvreté au Gabon.

Ces mercenaires parlent  de bonne gouvernance et d’ouverture d’Ali BONGO ONDIMBA, on croit rêver. Cet homme adepte du « m’as-tu vu », pour les besoins de la communication s’est entretenu avec des individus du PDG et de sa famille aux USA, et d’autres qui ne représentent que leurs ventres appâtés comme d’habitude par des rabatteurs qui leur ont promis prébendes et autres avantages. De quoi ont-ils parlé ? C’est une fois de plus du brassage d’air.

Chers lecteurs de ce blog, la compétence est un magistère qui doit s’exprimer. Comme dit l’adage, on voit le bon maçon au pied du mur qu’il vient de bâtir. Depuis cinq ans cet autocrate nous rabâche les oreilles par des effets d’annonce et des maquettes en n’en plus finir.

Des cinq mille logements par an, en cinq ans des 25000 logements promis, il n’y en pas un seul sorti du sol (ah si, les siennes qu’il a acquis à travers le monde avec les deniers publics). La stratégie de réduction de la pauvreté et de la bonne gouvernance, c’est le contraire les barons du régime se sont d’avantage enrichi et les gabonais connaissent une pauvreté jamais égalée depuis les indépendances. Même le règne d’Omar Bongo n’a pas connu ce triste record.
Quant à la bonne gouvernance, le premier acte qu’il a commis à sa prise brutal de pouvoir en 2009 c’était de faire assassiner des gabonais à Port-gentil pour museler le peuple. Ensuite il a modifié la constitution de façon à permettre à sa mère présidente de la cour constitutionnelle de le reconduire à perpétuité au poste de président de la république sans élection. Ensuite, pour mieux détourner les budgets du gouvernement il a créé un gouvernement parallèle d’agences gouvernementales à la tête desquelles il a installé des étrangers qui ne sont responsables de leur gestion que devant lui.

Bonne gouvernance au Gabon? Le plus grand naïf de la terre n’y croirait pas, sauf à considérer que les américains le sont pour déblatérer ce genre d’inepties.

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