Perspectives

mardi 14 mai 2013

Marche de buveurs de sang de Sylvia Bongo Ondimba: Le trucage de l’évidence

Ce blog n’a pas l’habitude de s’en prendre aux femmes des hommes politiques, mais les femmes politiciennes doivent assumer le poids de leur responsabilité publique. Helena Ceausescu, épouse du dictateur Roumain en a fait la triste expérience : Tout comme elle a partagé sa vie, elle a également partagé son destin et la fin macabre de son époux. A partir du moment où l’épouse d’un homme politique s’occupe des affaires publiques elle quitte le domaine privé pour marcher sur les sentiers ardents de la vie publique.

10.000 francs cfa (15ۥ), un sandwiche, un tee-shirt
pour marcher à la gloire des criminels rituels
 La marche organisée par Sylvia Valentin, épouse du grassouillet dictateur, est une nouvelle preuve du mélange de genres et de la capacité de nuisance de ce régime. Cette marche n’avait pour d’autres buts que de se dédouaner d'une responsabilité dans la commande, l’exécution, la pratique et les dividendes des crimes rituelles. Cette luciférienne a truqué le noble combat de l’ALCR en transformant cette marche en opération propagandiste au bénéfice de son époux, commanditaire par excellence de crimes rituels. Les marcheurs partisans des crimes rituels, payés à 10000 francs cfa (15 euros) la journée, avec sandwiches et boissons à volonté, arboraient des tee-shirts à la gloire du dictateur. On pouvait y lire : « Génération Ali Bongo Ondimba ».



 Mais bon sang quel rapport cette propagande avait à y voir avec les crimes rituels. C’est du reste d’une ineptie totale de faire ce genre de rapprochements entre des affaires qui n’ont strictement rien à voir entre elles. Sauf si l’on considère que cette propagande est faite pour blanchir Ali Bongo Ondimba de l’accusation de commanditaire et de protecteur des criminels rituels. En tout cas, les observateurs avertis ont remarqué que, si les banderoles et pancartes faisaient allusion aux crimes de sang, et non aux crimes rituels (la nuance est importante), elles ont totalement ignoré les victimes. C’est une logique indéniable : on ne peut pas défendre en même temps les victimes et leurs assassins. 

La marche des gabonais libre réprimée avec violence






Les milices du régime installée au Rond point
de Nzeng-Ayong pour attendre....
la marche des gabonais libres
L’autre but de cette opération était, en vendant à l’ALCR une marche truquée, de travestir la réalité des crimes rituels en la caricaturant par la simple expression de crime de sang ; expression chère à Ali Bongo. Sinon, pourquoi interdire et réprimer par la force la marche des gabonais libres à Nzehg-Ayong ? Marche qui prenait en compte les victimes et dénonçait les criminels rituels tapis au sein de l’appareil directorial du régime. Par ailleurs si cette dame, qui se fait appeler « dame de cœur », peut-être parce qu’elle aime consommer cet organe (parait-il), voulait réellement lutter contre les crimes rituels qu’est-ce qui l’en empêcherait ?
Non seulement, son mari et elle, disposent du pouvoir absolu dévolu à tous les dictateurs, mais ils ont la capacité de légiférer contre les crimes rituels, ils ont la capacité financière d’indemniser les victimes au lieu de payer les marcheurs et les médias internationaux pour dénaturer la réalité. Mais ne nous faisons pas d’illusion, le style gothique de cette femme traduit très bien sa personnalité ; celle d’une personne impliquée dans les crimes rituels. 

En utilisant des associations comme force militante pour organiser cette marche du sang en profitant largement de millions de francs cfa venus d’on ne sait où, Sylvia Bongo fonctionne main dans la main avec son mari et agit comme un rouleau compresseur, pour imposer dans l’opinion une version officielle mensongère, tout en rendant inaudible tout point de vue contestataire. 

Ce que les chantres de la dictature du Gabon, les médias, les pays qui soutiennent Ali Bongo doivent savoir que nous avons affaire à un dictateur sanguinaire qui massacre son propre peuple par des crimes rituels, par une répression et un système de terreur d’état,, par une misère et une pauvreté organisées, par une prédation systématique des ressources du pays. Face à lui, un peuple résigné, mais qui a une opposition courageuse, démunie, et pacifique qui voudrait s’émanciper en vain de l’ignoble tutelle d’un vestige du colonialisme et de la françafrique. 

Les dizaines de milliers de morts depuis le début du pouvoir du père OBO et déjà des centaines de morts depuis l’usurpation du pouvoir par le fils BOA sont, dans des proportions écrasantes, dues aux exactions imputables au régime des Bongo. 

 Le trucage de l’évidence

 Ces pays qui soutiennent la dictature du Gabon, par leurs médias interposés, s’illustrent par une propagande mensongère qui déforme la réalité d’une dictature violente et répressive qui opprime les gabonais. 

Les médias de ces pays, ont semble t-il, et c’est le moins que l’on puisse dire, reçu consigne ou choisi de passer sous silence tous les actes pacifiques et témoignages de la société civile libre, de l’opposition libre, en sommes des gabonais libres sur les crimes perpétrés par ce régime. de les déformer, ou de les caricaturer. Toutes les manifestations contre les odieux crimes à l’encontre des enfants et des femmes n’ont pas attiré les médias de ces pays. Seuls les réseaux sociaux en ont fait un large écho. 

Bien qu’à distance, nous avons assisté à un non événement  Cependant, nous étions curieux de voir jusqu’à quel point les organisateurs et les intervenants étaient capables de pousser la mascarade de la marche du sang. Tout habitués que nous soyons aux mensonges de la version officielle, à la violence verbale de ceux qui encouragent le régime gabonais et son président autoproclamé Ali Bongo, nous pouvons dire que ce samedi 11 mai 2013, tous les records ont été battus en terme de trucage de l’évidence, de mauvaise foi, de mensonges, d’amalgames, et de violence verbale et physique des milices aux ordres. 

Pour émouvoir le public et la communauté internationale, le régime joue la partition du conditionnement par l’émotion. Il était difficile de faire mieux tant le public qui n’applaudit plus ce genre de manipulation ne se laisse plus prendre. D’où l’achat de conscience pour attirer la foule pour une marche volée. 

L’arrestation de leaders de la société civile gabonaise libre 

L’arrestation arbitraire de Marc ONA Essangui, du Professeur Auguste EYENE le samedi 11 mai pour avoir marché pacifiquement est une torture morale et physique à l’endroit de ceux qui luttent pour la dignité du Gabon et la liberté des gabonais. Cela témoigne d’une forme de perversité assez extraordinaire. On a pu observer que les milices du régime se livraient entre eux à des compétitions pour savoir lequel était capable d’atteindre le plus haut degré d’exactions contre le peuple gabonais. Alors elles excellent dans le zèle pour servir les intérêts des Bongo.
Ce Blog tiendra pour responsable, Ali Bongo s’il leur arrive quoique ce soit. Il exige leur libération immédiate. 

 Un imaginaire criminel rare 

En tout cas le régime Bongo-PDG fait preuve d’un imaginaire criminel rare. Il est animé du plaisir sadique de punir les gabonais, car ces derniers ne l’ont pas élu et ne l’ont pas accepté prés de quatre ans après s’être imposé à la tête de notre pays par un coup d’Etat. Nous avons là affaire à un régime barbare qui n’hésite pas à massacrer son peuple. Il n’y a pas de terrorisme au Gabon, mais toutes les manifestations pacifiques sont réprimées dans la violence et le sang. Il devient urgent, à présent, d’armer l’opposition pour assurer la protection, la justice et le droit à la liberté du peuple gabonais.

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